Confrontée par ses amis sur le charnier de Maluku, la fille ainée de Joseph Kabila s’en prend à son père

Confrontée par ses amis sur le charnier de Maluku, la fille ainée de Joseph Kabila s’en prend à son père


Une source venant du cercle fermé de Joseph Kabila nous apprend que lors de la découverte du charnier de Maluku, la fille de Joseph Kabila a été boudée par un groupe de ses amis(es) de l’école américaine de Kinshasa qu’elle fréquente. Lorsqu’elle les a abordés pour savoir ce qui n’allait pas, ces derniers lui ont balancés une insulte comme quoi son père est un « tueur » tout en lui montrant le document d’un journal qui en parlait.

La fille du président, ne sachant que dire parce qu’elle se sentait humiliée par ses amies qui lui auraient même tournées le dos, s’est quand même donnée la peine d’aller vérifier sur internet ce qui se disait tout bas dans son école.

« Elle en est restée bouche bée », selon notre source.

Après l’école, la brave jeune fille, prise de colère, est allée voir son père.

Surpris de voir sa fille dans tel état, il lui demande ce qui n’allait pas et c’est à ce moment là que sa fille lui dira courageusement que ses amies pensent qu’il est un grand tueur tout en lui tendant le document imprimé du charnier.

Attristé et rempli de chagrin, selon cette même source, le « papa président », pour consoler sa fille, se jette sur son ordinateur et « découvre », avec horreur « l’impensable » : un charnier en plein Kinshasa et c’est à la une dans le monde entier…

Était-ce un semblant de show pour acter devant sa fille ?

Le savait-il déjà mais, préférait-il rester dans ses états ?

Avec Joseph Kabila, tous les scénarios sont possibles… car il est connu pour sa spécialité et son point fort; « Son silence qui crie plus fort que les mots… »

Et c’est ainsi, selon cette même source, qu’il ordonne à son conseiller fidèle, Néhémie Mwilanya de fixer premièrement cette situation, et deuxièmement, de lui dire d’où venaient ces cadavres, d’un air paniqué devant sa fille.

C’est à se demander dans quel monde parallèle le « Président de la RDC » vit ?

Selon une source diplomatique à Kinshasa, Joseph Kabila était au courant des tueries du 19, 20 et 21 janvier 2015 mais, comme il pensait que ses collaborateurs avaient déjà disposés des corps enlevés durant les répressions sanglantes et enlèvements, vers une destination où personne ne pouvait trouver leur trace. « Avec cette découverte, il a peur, il a très peur et a il a même piqué une crise de colère », nous confirme cette source diplomatique à Kinshasa

À voir le retour précipité du gouverneur André Kimbuta à Kinshasa et la confusion des perroquets de la Kabilie (Lambert Mende, Évariste Boshab, Thambwe Mwamba), tous les analystes avisés du théâtre politique congolais savent que leur Raïs va les punir et, on comprend qu’avant que l’épée de damoclès frappe Kabila, il frappera d’abord ses propres collaborateurs qu’il accuserait, selon cette même source, à qui veut l’entendre, de haute négligence dans le camouflage du crime du 19, 20 et 21 janvier 2015 lors de la marche du peuple contre le changement de la loi électorale.

Joseph Kabila espère que cela va diminuer la colère de son peuple et celle de la communauté internationale mais, ce qu’il oublie est que le charnier de Maluku n’est que la goutte d’eau qui a fait débordée le verre.

Le compte à rebours a déjà commencé et cela depuis le 24 avril, avec le coup d’envoi de l’UDPS, suivi des marches républicaines du 30 mai au 30 juin 2016.

Mais, deux questions me viennent à l’esprit;

Joseph Kabila, est-il juste un idiot et incapable ?
Joseph Kabila, est-il tout simplement un tueur ?

Mais, en posant ces deux questions quand à un pasteur congolais réputé de Kinshasa, l’homme de Dieu pense malheureusement, qu’il est tous les trois, c’est-à-dire qu’il est idiot, incapable et tueur.

Attendons voir!

Peuples congolais, indignez-vous! Levez-vous! Marchez!

Dites NON à la dictature de Joseph Kabila!

Jean-Luc Kienge
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Il ne va pas nous faire croire qu'il n'est au courant de rien.

RDC : qui sont vraiment les « 424 morts » enterrés dans la fosse commune de Maluku ?

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L’ONG américaine Human Rights Watch soupçonne les services de sécurité congolais d’avoir enterré des victimes de deux vagues de répression dans une fausse commune de la région de Kinshasa. Le gouvernement dément, mais n’autorise pas, à ce stade, l’exhumation des corps pour mener l’enquête.


C’est une odeur suspecte qui a alerté les riverains de Maluku, à une centaine de kilomètres de Kinshasa. La décomposition des centaines de corps inhumés nuitamment le 19 mars est rapidement devenue insupportable pour les villageois.
Selon le gouvernement congolais, qui a dû donner des explications le 3 avril, 424 corps ont été enterrés cette nuit-là. Selon lui, il s’agirait de dépouilles "d’indigents" que personne n’aurait réclamé et de fœtus ou d’enfants mort-nés.
Mais certaines ONG doutent de cette version officielle. Selon Human rights watch (HRW), il pourrait s’agir de victimes de l’"opération Likofi", menée par la police entre novembre 2013 et février 2014 pour lutter contre les gangs Kuluna de Kinshasa, ou de la répression des manifestations et émeutes de janvier en réaction à un projet de réforme électorale. L’ONG a recensé respectivement 51 et 36 morts lors de ces deux vagues de répression.
Gouvernement divisé
http://www.jeuneafrique.com/229166/politique/rdc-qui-sont-vraiment-les-424-morts-enterr-s-dans-la-fosse-commune-de-maluku/