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LE SOMMET DE KAMPALA = UNE PROMENADE ET UN LOISIR PLUTÔT QU'UNE SOLUTION AU PROBLÈME DE LA RDC

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LE SOMMET DE KAMPALA = UNE PROMENADE ET UN LOISIR PLUTÔT QU'UNE SOLUTION AU PROBLÈME DE LA RDC - Page 3 Empty Re: LE SOMMET DE KAMPALA = UNE PROMENADE ET UN LOISIR PLUTÔT QU'UNE SOLUTION AU PROBLÈME DE LA RDC

Message  Mongo Elombe Mer 27 Fév - 15:21

RD Congo – Accord d’Addis-Abeba, un accord pour rien ? Source Agoravox



Onze pays africains ont signé, dimanche 24 février, à Addis-Abeba, un accord destiné à ramener la paix dans l’Est du Congo. Le texte prévoit le déploiement d’une brigade d’intervention forte de 2.500 soldats et appelle les pays de la région à ne pas soutenir les groupes armés. Il appelle également le gouvernement congolais à renforcer l’autorité de l’Etat dans la région en crise. Un accord qui n’a pas plus de chance de ramener la paix au Congo que de nombreux autres signés auparavant et restés lettre morte. Pour la simple raison que ces accords ne traitent pas des problèmes de fond et sont signés par des personnes n’offrant aucune garantie en termes de volonté et de capacité de mise en application.



En effet, avant même que cet accord ne soit signé, le Président rwandais, principal instigateur des troubles dans l’Est du Congo, a exprimé ses réserves en demandant qu’on s’attaque « avec sincérité aux réels problèmes de droit, de justice et de développement et à trouver de vraies solutions pour les gens qui attendent de nous un rôle dirigeant », en référence à la minorité tutsie de l’Est du Congo. Une réserve qui rappelle l’incapacité du régime de Joseph Kabila à instaurer un Etat de droit dans la partie Est du Congo. Son homologue ougandais, lui aussi parrain du M23, n’a même pas fait le déplacement de la capitale éthiopienne.

Pendant ce temps, le M23 continue de se renforcer militairement et pourrait relancer des attaques à tout moment, selon le patron de la Mission des Nations-Unies, Roger Meece. Il parle d’une « situation instable, précaire et susceptible de dégénérer à tout moment en conflit à grande échelle, pratiquement sans avertissement ». On ne peut pas être plus clair.

Ce sera parti pour une nouvelle guerre et l’Accord d’Addis-Abeba, comme ses prédécesseurs, n’aura été que du passé. Et il ne pourra en être autrement. Les vrais problèmes ne sont pas abordés tandis que les principaux tireurs de ficelles ne sont même pas associés au processus de paix.

Il y a au moins trois questions qui doivent être abordées en toute franchise dans les négociations pour la paix au Congo : la question des ressources minières du Congo, la question des « accords secrets » et la question de la gouvernance du Congo. Le processus doit être piloté par une personnalité disposant d’assez d’autorité pour faire respecter les engagements des uns et des autres.

Les ressources minières

De l’aveu même d’Herman Cohen, l’ancien Secrétaire d’Etat américain en charge des Affaires africaines, le Rwanda a un besoin vital des richesses du Congo. Il a créé un réseau de trafiquants/commerçants et tient fermement à ce que les minerais soient acheminés jusque sur son territoire. Sa présence militaire dans l’Est du Congo, sous forme de rebellions factices, vise à sécuriser les convois du coltan, une situation qui ne risque pas de changer de sitôt. Dès 2002, un rapport de l’ONU a établi le lien entre la poursuite de la guerre et l’exploitation illicite des minerais du Congo[1].

Deux pistes de solution se présentent pour les autorités congolaises : soit elles entreprennent de reconquérir les territoires échappant au contrôle de l’Etat, et brisent les maillons des trafiquants, soit elles prennent acte de la situation et négocient avec le Rwanda et l’Ouganda, les termes d’un marché portant sur la production et l’exportation des minerais (le coltan en particulier). Des négociations comme celles-là sont difficiles, mais ont l’avantage de mettre directement sur la table l’objet du conflit.

Et puisque la question intéresse tout un monde au-delà du Rwanda et du Congo, la présence des délégations de certains gouvernements est indispensable (Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Belgique, Union Européenne). Au-delà des délégations officielles, des multinationales devraient être associées, en particulier celles impliquées dans l’utilisation des minerais exploités au Congo et qui aimeraient bien en finir avec l’embarrassante affaire des minerais de sang (Nokia, Samsung, Motorola, LG,…).

Les « accords secrets »

Les dirigeants actuels de la République Démocratique du Congo, dont le Président Kabila, ont été placés au pouvoir par des armées étrangères à l’issue de la Première et de la Deuxième Guerre du Congo. De nombreux accords secrets ont été conclus avec leurs parrains rwandais et ougandais durant les années de maquis. Le plus célèbre est l’accord de Lemera[2], signé le 23 octobre 1996 par Laurent-Désiré Kabila, le père de l’actuel Président Joseph Kabila. Aux termes de cet accord, le Rwanda et l’Ouganda auraient la mainmise sur une étendue de 300 km à l’intérieur du territoire congolais (article 4). Mais une fois au pouvoir, à Kinshasa, les dirigeants congolais ne tiendraient pas leurs engagements, ou pas suffisamment, ce que Kigali leur fait payer par des guerres à répétition.

Ce point est sûrement le plus délicat à négocier. Aucun dirigeant congolais n’osera avouer ces accords secrets. Or, cela coule de l’évidence. L’Ouganda et le Rwanda ont sacrifié des milliers de leurs soldats pour aider les dirigeants actuels de Kinshasa à s’installer au pouvoir. Dès la fin de la Première Guerre du Congo, l’opposant Etienne Tshisekedi avait proposé au Rwanda et à l’Ouganda de présenter la facture et de rapatrier rapidement leurs soldats. Difficile de savoir si la question de la « facture » est toujours d’actualité.

En effet, même si des milliers de soldats Rwandais et ougandais aurait péri durant les campagnes du Congo, les deux pays ont largement eu le temps de piller le Congo. Si bien que le 19 décembre 2005, la Cour Internationale de Justice a condamné l’Ouganda pour occupation et exploitation illégale des ressources naturelles du Congo. Le Congo avait réclamé des dédommagements à hauteur de 6 à 10 milliards de dollars, somme que la Cour avait jugée « appropriée ».




Bien que n’ayant pas été poursuivi (on se demande bien pourquoi), le Rwanda est passible d’une condamnation et d’une demande de dédommagement avoisinant la même somme. Par ailleurs, les interventions militaires du Rwanda et de l’Ouganda ayant coûté la vie à plusieurs millions de Congolais, il est possible que la question des « morts au combat » soit contrebalancée avec celle des victimes de massacres ou l’engagement des dirigeants congolais à ne pas porter l’affaire devant les instances juridiques internationales (Cour Internationale de Justice, Cour Pénale Internationale).

Une commission vérité et réconciliation, assortie de mesures de dédommagements pour toutes les victimes, financées par une taxe sur le commerce des minerais, serait une piste à explorer en vue de contribuer à l’apaisement dans la région.

La gouvernance du Congo

Le régime de Joseph Kabila, au pouvoir depuis janvier 2001, est fortement contesté depuis les élections frauduleuses de novembre 2011. Le pays est ainsi déchiré par une crise politique à l’Ouest (Kinshasa) et une crise militaire à l’Est (Goma). Joseph Kabila ne semble pas en mesure de régler ni l’une ni l’autre. Comme durant les derniers mois de Mobutu, le Président congolais ne semble plus maîtriser le contrôle du pays, même pas de l’armée. La preuve, l’espoir de tout un pays repose sur les épaules de 2.500 soldats de la future brigade d’intervention qui viendraient essentiellement de Tanzanie et d’Afrique du Sud.

Le Congo compte pourtant 135 mille soldats épaulés par 17 mille casques bleus. Ils n’ont pas pu venir à bout d’une mutinerie de 600 soldats (seulement), qui s’est progressivement transformée en rébellion. Personne de raisonnable ne peut parier que là où 152 mille soldats ont échoué, 2.500 feraient un miracle.

En réalité, ce qui manque au Congo, c’est un pouvoir légitime, compétent et fort. C’est la question que les électeurs congolais essayaient de régler en votant pour le changement en novembre 2011. Mais le Président sortant, avec pourtant un bilan de gouvernance plus que moyen, a choisi de s’accrocher fermement au pouvoir. Depuis, le pays tangue en plein désarroi. Difficile de régler la crise de l’Est tant que persiste la crise de légitimité à l’Ouest. Un dialogue national a été proposé par le Chef de l’Etat mais la principale figure de l’opposition, Etienne Tshisekedi s’y est d’ores et déjà opposé.

Ainsi les engagements d’Addis-Abeba ont très peu de chance de trouver un début de réalisation au Congo, une certitude sûrement partagée par les signataires qui se seraient, comme de nombreux autres avant eux, juste prêtés à la cérémonie.

Boniface MUSAVULI

Le KABILA est responsable de tout ça mpe kokamwa que des BABASWE, BOBSHAB et consort sont complices de toutes ses conneries sans oubliers nos déshonorables députés, sénateurs RDC mawa et nous peuples sommes responsables de subir et laisser faire tokotelema mokolo ninioooooooooo.



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Message  Ramboché Mer 27 Fév - 19:34

Pourquoi les M23 ou Kagame ne disent pas a haute voix cette histoire de 300 km qui est encore une fabrication des Congolais, Kagame se soucis de minorité Tutsis qui sont au Congo il se mêle des affaires intérieures d´un pays voisin indépendant.
Ces accords donneront le temps a bâtir une armée nationale et nos problèmes avec ses voisins belliqueux seront réglés pour de bon.

Ramboché
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Message  Mongo Elombe Ven 1 Mar - 14:25

http://www.mediacongo.net/show.asp?doc=29117


Bakoliana RDC ekoma far west n'importe qui vient et fait ce qu'il veut et l'autre continue de signer des accords sur désaccords Very Happy qui ne servent à rien boma l'heure mais il est sur son trône.


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Message  Plameverdi Ven 1 Mar - 15:06

Tout ça pour vous en dormir ou vous rouler dans la farine,pour qu´il ait changement en RDC , il faut d´abord que Kabila parte et les choses vont revenir a la normal.

Plameverdi
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Message  Mongo Elombe Sam 6 Avr - 18:09

La comédie continue Kampala ekoma capitale ya RDC dépenses inutiles, pourparler inutiles mais on continue baza kokosa nani?
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Kinshasa, 06/04/2013 / Politique

Parce que les pourparlers entre le gouvernement et les terroristes du M.23 recommandés par la CIRGL ont tourné en queue de poisson et qu’il fallait nécessairement les conclure, la partie de Kinshasa vient de se raviser en reprenant langue cette fois avec ce qui reste des interlocuteurs crédibles


Reprise de service à Kampala entre les délégations de Kinshasa et du M23. Le processus initié par la CIRGL, qui a tiré Goma des griffes du M23, ne pouvait rester inachevé. Kinshasa s’est ressaisi pour ne pas être accusé de mauvaise foi et d’irrespectueux de ses engagements. Une première réunion est prévue ce samedi à Kampala entre les deux délégations. Que cache cette reprise subite des pourparlers ? Sans doute, la traversée en début de semaine des troupes rwandaises et ougandaises.

L’information relative à la rentrée sur le territoire congolais des troupes rwandaises et ougandaises dans la nuit de lundi à mardi entraîne déjà ses premiers effets. Les délégués de Kinshasa aux pourparlers engagés dans la capitale ougandaise avec le M23 ont repris la route de Kampala hier vendredi dans la soirée. Il nous revient également que les délégués du M23 auraient, eux aussi, quitté Bunagana le même vendredi, toujours au soir vers la même destination. Les deux délégations doivent prendre part à une première réunion prévue ce samedi par la facilitation ougandaise.

Les discussions entre les deux parties vont porter sur l’examen de deux textes de proposition d’accord en vue de conclure, une fois pour toute, cette page entamée depuis le 9 décembre 2012. Selon René Abandi, secrétaire chargé de l’extérieur du M23 et président de la délégation à Kampala, la proposition d’accord de Kinshasa ne serait pas conforme aux attentes de son mouvement. Selon lui, ledit texte contient des points de divergence, mais il s’est réservé de les révéler, « pour ne pas pécher contre le règlement intérieur du dialogue de Kampala ».

Il a souhaité que le texte de Kinshasa et celui du M23 soient harmonisés.

Ce qui saute tout de suite aux yeux c’est que les régimes de Kigali et de Kampala ont, une fois de plus, exercé des pressions sur Kinshasa pour tirer le M23 du pétrin. Cela avant le déploiement de la brigade spéciale d’intervention prévue la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Le M23, ragaillardi par les renforts venant de l’Ouganda et du Rwanda, se fait fort de présenter des contre-propositions que Kinshasa devra avaliser. Pour rappel, les pourparlers de Kampala étaient entrés dans une zone de turbulences au mois de mars dernier, suite à la proposition gouvernementale de 14 articles, dénoncés par le M23, en vue de les clôturer. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont, entre-temps. Des dispositions faisant objet de divergences n’ont pas reçu l’assentiment du mouvement rebelle. Quelques dispositions du document ont constitué des points de convergence.

Il s’agit notamment de « l’amnistie des membres du M23 qui ne font pas l’objet de poursuites judiciaires nationales et internationales, l’accélération de la mise en œuvre des accords sur le retour des réfugiés vivant dans les pays voisins et la création d’un secrétariat général chargé de la réconciliation au sein du ministère de l’Intérieur », indique radio Okapi.

Une plénière est projetée pour le jeudi 11 avril pour décider de la signature de l’accord final des pourparlers. La facilitation qui s’active certainement doit avoir pris des dispositions utiles pour sa tenue effective. Toutefois, une convergence reste retenue : la révocation des officiers M23 des rangs des FARDC par ordonnance présidentielle le jeudi 4 avril « ne constituera pas un obstacle quant à l’issue heureuse des négociations », note la radio onusienne. L’ordonnance présidentielle précitée révoque le général Bosco Ntaganda et une dizaine d’officiers supérieurs de rangs des FARDC. Tous ces officiers se recrutent tant dans le M23 aile Makenga que dans celle de Jean-Marie Runiga.

Parmi les révoqués, il y a notamment le général renégat Bosco Ntaganda, le colonel Sultani Makenga, commandant des opérations du M23, autoproclamé général, les colonels Baudouin Ngaruye et Albert Kahasha, les lieutenants-colonels Vianney Kazarama, Erick Ngabo et le commandant Innocent Zimurinda.

Le nouveau président du M23 Bertrand Bisimwa estime, quant à lui, que l’ordonnance présidentielle n’aura aucune incidence sur une éventuelle signature de l’accord final de Kampala. Il a ajouté que « le chef de l’Etat n’a enfoncé que la porte qui était déjà ouverte. En créant le M23, ces officiers avaient déjà décidé d’eux-mêmes de quitter les rangs des FARDC ». En dehors de ce point de convergence, une divergence majeure a vu le jour à la suite de la création le 28 mars 2013 de la brigade spéciale d’intervention de la Monusco. Une initiative saluée de deux mains par Kinshasa, mais boudée par le M23. Les rebelles ont continué de croire et de soutenir que « Kampala est l’unique voie pour le retour de la paix en RDC ».

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Roger Meece, a rappelé que le secrétaire général de l’Onu et le Conseil de sécurité ont mis « un fort accent sur ce volet politique » pour résoudre les conflits armés dans l’Est de la RDC. Il enfonce le clou en déclarant : « Bien entendu, il y a des pourparlers à Kampala, mais il y a aussi l’accord qui a été signé à Addis-Abeba par tous les pays de la région ainsi que d’autres ».

Un accord en vue

Le retour de Kinshasa à la table des négociations devra-t-il être considéré comme une capitulation face à la nouvelle pression ougando-rwandaise ? La réponse à cette interrogation laisse transparaître des contradictions dans la démarche de Kinshasa. Pas plus tard que lundi dernier, le porte-parole du gouvernement et le ministre des Affaires étrangères avaient soutenu, haut et fort, que le M23 n’avait d’autre issue que de cesser toutes ses activités, En cas de résistance, la brigade spéciale instaurée par les Nations unies allait y mettre un terme.

Les rencontres de Kampala ont démontré que les agresseurs tiennent mordicus à offrir une voie de sortie à leurs filleuls du M23 à travers l’intégration au sein des institutions et de l’armée de la République démocratique du Congo. En agitant le spectre du retour de la guerre et le cauchemar de la reprise de Goma, le M23 et ses parrains ont poussé Kinshasa au pied du mur, l’obligeant de tout mettre en œuvre afin d’éviter que le déploiement de la brigade spéciale d’intervention de la Monusco ne soit compromis par un changement notable sur le terrain des opérations militaires. A cette allure, il apparaît clairement que Kigali et Kampala sont déterminés à obtenir des garanties suffisantes au profit du M23.

Le Potentiel

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(DN/TH/GW/Yes)

Last edited: 06/04/2013 14:02:1

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Le nouveau président du M23 Bertrand Bisimwa estime, quant à lui, que l’ordonnance présidentielle n’aura aucune incidence sur une éventuelle signature de l’accord final de Kampala. Il a ajouté que « le chef de l’Etat n’a enfoncé que la porte qui était déjà ouverte. En créant le M23, ces officiers avaient déjà décidé d’eux-mêmes de quitter les rangs des FARDC
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On se fout d'eux mais ils vont quand même à Kampala................


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Message  Mongo Elombe Mar 9 Avr - 9:32

HEUREUSEMENT QUE LE RIDICULE NE TUE PAS..................



Le 3ème round ouvert aux pourparlers de Kampala doit logiquement privilégier le désarmement du M23 !

Kinshasa, 08/04/2013 / Politique

Nouvelle phase des pourparlers de Kampala entre le gouvernement et ce qui reste de la délégation du M23 après la débâcle son aile conduite par Bosco Ntanganda déjà rattrapé par la CPI : logiquement le désarmement du mouvement est à débattre à ce round


L’équipe des experts de Kinshasa est déjà arrivée à Kampala, avec à la tête l’Abbé Apollinaire Malumalu. Sont de la partie, l’opposant François Muamba, le député Mashako Mamba, le sénateur Thékys Mulaila, ainsi que tous ceux qui sont habitués à ce dialogue

Pour ce troisième round, il sera question de discuter des questions politiques, sécuritaires et socio-économiques. Mais la partie gouvernementale semble attendre des rebelles qu’ils déposent les armes et que la situation de ceux qui sont recherchés par la justice tant nationale qu’internationale soit gérée au cas par cas

Même si ces pourparlers interviennent au moment où Bosco Ntaganda a été transféré à La Haye et que plusieurs Officiers supérieurs du M23 ont été révoqués des FARDC, une certaine opinion estime qu’il ne servait à rien de revenir à Kampala, dans la mesure où la brigade d’intervention a reçu comme mandat de traquer les forces négatives parmi lesquelles se trouve le M23.

Pendant que tout le monde pensait que le Gouvernement, profitant du vote de la résolution portant création de la Brigade internationale d’intervention pour exiger le dépôt des armes dans le chef du M23, c’est à une autre solution à laquelle l’on assiste. Contre toute attente, le Gouvernement a annoncé sa décision de retourner à Kampala afin de clôturer les pourparlers, un peu comme pour répondre à l’une des revendications données par les rebelles du M23 lorsqu’ils ont menacé d’attaquer la ville de Goma.

Des échos qui proviennent de Kampala indiquent que le décor est planté à partir du samedi 06 avril 2013, pour lancer, sans doute, les derniers travaux du dialogue entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23.

Ainsi, l’équipe des experts de Kinshasa est arrivée le samedi vers 21heures, heure de Kampala avec à la tête l’Abbé Apollinaire Malumalu. Sont également de la partie, l’opposant François Muamba Tshishimbi, le député Mashako Mamba, le sénateur Thékys Mulaila et toute la suite des habitués de ce dialogue, des services de sécurité et de l’armée. Selon le président du M23, la délégation des rebelles est conduite par René Abandi. En effet, ce dernier remplace François Ruchogoza qui était nommé par l’ex-président des rebelles, le pasteur Jean-Marie Runiga déchu avec Bosco Ntaganda.

Ce troisième round de Munyonyo vient après le premier en décembre 2012 qui avait commencé par des diatribes entre les deux délégations et la sortie du règlement d’ordre intérieur avec les matières à traiter. Le second round en janvier dernier est allé jusqu’à l’adoption le 06 février 2013 du premier point consacré à l’évaluation de l’accord du 23 mars 2009. Puis vint la guéguerre de leadership au sein du mouvement rebelle qui divisa le M23 en deux ailes et la chute de l’aile dure de Bosco Ntaganda qui, dans sa fuite s’est rendu à l’ambassade des États-Unis à Kigali le lundi 18 mars 2013 puis transféré à La Haye quatre jours après, soit le vendredi 22 mars 2013 vers 14 heures. Bosco Ntaganda a été entendu par la Cour Pénale Internationale pour la première fois le 26 mars 2013 et ceci a ouvert une autre brèche à ces pourparlers avec une nouvelle équipe du M23.

Pour ce troisième round, il sera question de deux points à l’ordre du jour, selon le calendrier. Les deux délégations pourront discuter des questions politiques, sécuritaires et socio-économiques. Mais précisons que la partie gouvernementale semble attendre plus des rebelles qu’ils déposent les armes et que la situation de ceux qui sont recherchés tant par la justice nationale qu’internationale soit gérée au cas par cas.

Les deux délégations reçues par le facilitateur

Le ministre Ougandais de la Défense a reçu les délégations du gouvernement et du M23 hier dimanche 07 avril 2013 à Munyonyo. Les deux délégations ont exprimé leur volonté de bien poursuivre le dialogue et en finir avec la guerre en Rdc. Le nouveau chef de la délégation du M23 à ces assises, René Abandi se dit prêt à mettre sur table toutes les interrogations liées à la guerre au pays. Sur la question de savoir comment vont-ils se comporter avec l’exclusion des officiers du M23 dans l’armée nationale, il dit que ce n’est pas un obstacle à ces discussions et ironise en s’étonnant que ces officiers faisaient toujours partie des Fardc. La délégation du M23 forte de 12 personnes semble changer de configuration.

De nouveaux visages connus de Goma en font partie comme l’ancien député provincial Jérôme Mashagiro Nzeyi ou encore l’armateur Claude Marafiki. Il faut noter la présence du colonel Manzi qui est le seul rescapé de la révocation des officiers du M23 de l’armée nationale. Quant à l’ambassadeur de la Rdc en Ouganda, Charles Okoto, il croit qu’il n’est plus question de tirer en longueur ce dialogue qui a trop duré. Le diplomate Congolais interpelle les incrédules et reste optimiste sur l’issue de Kampala. Ce lundi, les délégations attendent un programme commun afin de démarrer avec les travaux proprement-dits.

Le blocage

Déjà, si le Gouvernement de la République a accepté de revenir aux pourparlers de Kampala, c’est pour désamorcer la bombe signée M23, qui prévoyait de réoccuper la ville de Goma. Dans cette optique, le M23 risque de profiter de cette faiblesse gouvernementale pour monter les enchères et ne pas accepter cette proposition de transfèrement de ses officiers devant la justice locale et internationale. Ce qui va obligatoirement conduire à un blocage.

Un autre point et non des moindres, c’est la décision prise par le chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange de révoquer plusieurs officiers du M23 parmi lesquels se trouvent Bosco Ntaganda, Biyoyi Karhanga Josué Colonel, Maheshe Bernard, Colonel Kahasha Murula Albert Colonel, Kayinamura Innocent Colonel , Ngaruye Mpumuro Baudouin Colonel, Nsabimana Mwendangabo Samuel Colonel, Nziramakenga Ruzandiza Emmanuel Sultan, Kazarama Kanyamuhanda Vianney Lieutenant-colonel, Ngabo Karihungu Erick Lieutenant-colonel, Ngabo Mashago Alphonse Lieutenant-colonel, Saddam Edmond Ringo Major, Mboneza Yusufu Erick Commandant, Nsabimana Ngabo Patrick Commandant, Zimurinda Katusi Innocent Commandant.

Ne se retrouvant pas dans les rangs des FARDC pour exiger leur intégration, les rebelles risquent de mal interpréter cette décision du Chef de l’Etat et ne pas donner le meilleur d’eux-mêmes pour la fin des hostilités à l’Est de la Rdc. Ceci, d’autant que le M23, avec leur soutien Rwanda ne visent que leur intégration au sein des FARDC pour continuer à exécuter leur plan macabre. Celui d’empêcher la Rdc de se doter d’une armée véritablement républicaine capable de protéger l’intégrité du territoire congolais.

L’Avenir

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(DN/Milor/GW/Yes)

Last edited: 08/04/2013 13:19:30






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Message  Mongo Elombe Jeu 11 Avr - 13:10

Le sommet continue bla et bla et bla pendant ce temps là le M23 fait sa loi, il sert à quoi le sommet? La monuc sert à quoi puisque le M23 les nargue et la force qu'ils veulent nous imposer fera quoi de plus.

J'en conclu que le M23 se sent puissant puisqu'ils ont des soutiens dans la classe politichienne congolaise oyo wana eza komonela mboka.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°













RDC: le M23 bloque 11 camions contenant du matériel de la Monusco au Nord-Kivu

Radio Okapi.












Les rebelles du M23 font leur entrée dans la ville de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, mardi 20 novembre 2012.






Une dizaine de véhicules transportant du matériel de construction de la Mission des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) sont bloqués par les rebelles du Mouvement du 23 mars depuis quatre jours à Kiwanja et à Kibumba.


Ces deux cités sont respectivement situées à environ 70 km et 30 km au Nord de Goma dans la province du Nord-Kivu. Les rebelles estiment que le contenu de ces containers de la Monusco est suspect.Le M23 exige l’ouverture de ces containers avant de traverser l’espace sous son contrôle. Selon certains conducteurs de ces véhicules, les rebelles ont déjà saisi tous les bordereaux d’expédition et toutes les clés de contact.

Le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, confirme cette information.

«Nous avons environ dix véhicules transportant du matériel de construction pour la section Engeneering de Beni vers Goma. Ces véhicules ont été illégalement bloqués par le M23 au niveau de Bunagana», a déclaré Madnodje Mounoubai.

Le porte-parole de la Monusco demande au M23 de respecter les instructions du conseil de sécurité.

«C’est cette attitude que le conseil de sécurité dénonce. Nous voyons là que le M23 a mis en place une administration illégale, des barrières illégales. Le conseil de sécurité leur a d’ailleurs demandé de mettre fin à ces barrières illégales et à cette tentative de mettre en place une administration parallèle », a poursuivi Madnodje Mounoubai.

Les rebelles du M23 manifestent une aversion contre la brigade d’intervention de la Monusco qui sera déployée dans l’Est de la RDC pour neutraliser les groupes armés.

La région de l’Est de la RDC est en proie à de nombreuses milices locales et étrangères qui commettent des exactions sur la population civile depuis près de 20 ans.

Imaginée par les pays africains pour tenter de mettre fin au cycle de violences dans l’Est de la RDC, la brigade d’intervention a été créée par les Nations unies et fait partie intégrante de la Monusco. Son mandat est plus offensif que le mandat précédent de la mission onusienne.

Des Etats comme l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie se sont déjà portés volontaires pour envoyer des troupes qui constitueront la brigade d’intervention.


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Message  Mongo Elombe Jeu 11 Avr - 18:49


Mongo Elombe
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Message  Mongo Elombe Mer 17 Avr - 16:26

http://www.mediacongo.net/home.asp

La comédie continue, l'humiliation continue mawa plein...

Mongo Elombe
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Message  mapata Mer 17 Avr - 21:33

C est pas une humiliation d´autant plus nous avons déjà dénoncé tout ces pratiques comédie oui ils le font entre eux les Congolais il suffit d´interroger les gens ils comprennent tous, donc consacrons nous a trouver des solutions et non a commenter leurs comédies.

mapata
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Message  Mongo Elombe Ven 19 Avr - 9:57


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Message  Mongo Elombe Ven 19 Avr - 15:21


Le Carnet de Colette Braeckman - Au Kivu: une rébellion peut en cacher une autre


Vendredi, 19 Avril 2013 09:24

1 Commentaires

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Les apparences sont trompeuses : si, dans la presse rwandaise, les informations en provenance du Congo sont reléguées dans les pages internationales et si les officiels assurent que les remous agitant leur grand voisin ne les concernent guère, la réalité est bien différente. Mis en accusation par plusieurs rapports de l’ONU décrivant le soutien apporté aux militaires rebelles du M23, le Rwanda, aujourd’hui membre non permanent du Conseil de Sécurité, a été soumis à de fortes pressions et à des mesures de suspension de l’aide d’autant plus douloureuses que près de la moitié du budget est fournie par l’aide internationale.

C’est donc sans barguigner que le président Kagame, en même temps que dix autres chefs d’Etat de la région, a signé le 24 février dernier l’accord cadre d’Addis Abeba s’engageant à ne pas interférer dans les affaires des pays voisins et à ne pas y soutenir de mouvement armé.
C’est au lendemain de cette promesse que le mouvement M23, qui s’était brièvement emparé de Goma en novembre 2012 et n’avait accepté d’évacuer la ville qu’en échange de pourparlers de paix avec une délégation gouvernementale a commencé à se déliter.

Les rebelles se sont scindés en deux blocs antagonistes, chacun accusant l’autre d’avoir été « corrompu » par Kinshasa. Alors que l’aile militaire, menée par le colonel Sultani Makenga, se contentait d’exiger un retour aux conditions de l’accord précédent (signé en 2009) c’est-à-dire de meilleures conditions d’intégration au sein de l’armée congolaise et le retour des réfugiés tutsis vivant au Rwanda, l’aide « politique » menée par le pasteur Runiga, allait plus loin, dénonçant la mauvaise gouvernance, réclamant un changement de régime sinon la tête du président Kabila. Runiga était soutenu par le général Bosco Ntaganda, qui, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, savait que toute mesure d’amnistie était exclue.

La suite est connue : des affrontements violents mirent aux prises les deux tendances du mouvement M23 jusqu’à ce que, vaincus sur le terrain, Runiga, Bosco Ntaganda et plusieurs centaines de leurs hommes soient obligés de traverser la frontière et de se réfugier au Rwanda. Ntaganda, dans des circonstances encore mal élucidées, finit par se présenter à l’ambassade américaine à Kigali et demanda à être transféré à la Cour pénale internationale, préférant manifestement les lenteurs de la procédure judiciaire au risque de recevoir une balle dans la tête… « Terminator » prit ainsi place à bord d’un vol spécial vers la prison de Scheveningen et devant la CPI il devra répondre de crimes contre l’humanité, commis dans l’Ituri en 2002 et 2003 et de recrutement d’enfants soldats.

S’ils se déclarent soulagés, les citoyens du Kivu se gardent cependant de pavoiser trop vite.

En effet, ils ont appris qu’un groupe rebelle pouvait en cacher un autre et que les causes des guerres à répétition étaient loin d’avoir disparu.
Aux appétits du Rwanda, qui a longtemps rêvé d’une sorte de « souveraineté partagée » sur le Nord et le Sud Kivu, d’un accès aux ressources et du maintien d’un glacis sécuritaire, s’ajoutent en effet de nombreux problèmes spécifiquement congolais : les lenteurs de la décentralisation, qui devrait accorder 40% des ressources aux provinces, le clientélisme, la corruption, le manque de fiabilité des forces gouvernementales qui ont été obligées d’intégrer de nombreux groupes armés et qui sont minées par les trahisons et les intérêts personnels, les frustrations politiques nées de la contestation des élections de novembre 2012….

Ce cocktail détonnant a failli, au début 2013, faire exploser le Sud Kivu lorsqu’un homme politique déçu par le résultat de élections, Gustave Bagayamukwe, ancien animateur de l’ADIB (Association pour la défense des intérêts de Bukavu) fonda l’ « Union des forces révolutionnaires du Congo », un mouvement politico militaire composé de civils et de politiques mais surtout de plusieurs groupes armés opérant dans la région, dont des combattants Mai Mai (guerriers traditionnels) dirigés par le quasi mythique combattant « Foca Mike » alias Albert Kahasha.
L’URFC envisageait de se lancer dans la lutte armée en appliquant le même modèle qu’un an plus tôt le M23 : attaquer le Sud Kivu le 12 février 2012 au départ de la ville de Fizi dans le Sud de la province, remonter sur Bukavu via Kamanyola (lieu d’une victoire historique des forces du président Mobutu dans les années 60).

Les combattants de ce mouvement se présentant comme «authentiquement congolais » étaient issus de plusieurs groupes ethniques du Sud Kivu, Bafuleros, Bembe, Bashis et ils capitalisaient sur la malaise social et politique ainsi que sur la baisse de popularité du chef de l’Etat.

Avant d’opérer, les dirigeants du mouvement s’étaient rendus au Nord Kivu, à Bunagana, un village situé sur la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda, où ils avaient pris contact avec des dirigeants militaires du M23, dont Sultani Makenga et obtenu l’ouverture d’un couloir d’approvisionnement en armes via le Burundi.

Informées de ce complot, les autorités provinciales de Bukavu mirent M. Bagayamukwe aux arrêts deux jours avant le début de l’opération et l’homme politique fut immédiatement transféré à Kinshasa. Interrogés par les services congolais, des transfuges accusèrent le Ministre de la Défense du Rwanda, James Kabarebe, d’avoir été « à la manœuvre » et d’avoir personnellement séjourné à Bunagana pour coordonner l’extension de la guerre au Sud Kivu et même au Maniéma.

Ils déclarèrent aussi que les combattants hutus FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) qui sèment la désolation dans la région depuis la fin des années 90 et ont toujours été présentés par le Rwanda comme une menace sécuritaire, étaient sur le point de regagner leur pays d’origine ou, au moins, d’y renvoyer leurs familles (une information confirmée par des sources locales).

Quant aux hommes les plus aguerris, peu désireux de retrouver la vie civile au pays des mille collines, ils seraient prêts à poursuivre des opérations militaires au Congo, à condition de trouver des commanditaires. Ce qui ne devrait pas être bien difficile, alors que l’autorité de l’Etat peine toujours à s’imposer dans l’Est du pays.

A ces informations qui remontent à quelques semaines s’ajoutent d’autres constats, tout aussi inquiétants: à Bukavu, plusieurs personnalités en vue (des avocats et défenseurs judiciaires, un chef coutumier) ont été abattus à leur domicile par des hommes en armes non autrement identifiés tandis que d’étranges mouvements ont été enregistrés à Nyamukubi, un village sur le lac Kivu, où des hommes ont débarqué d’une pirogue et se sont dirigés les uns vers Bukavu, les autres vers les haut plateaux…























+1 #1 malabo 19-04-2013 12:03
je voulais attirer l' attention sur ce que les leucteur(trice) penseent. Il n ' y a pas que le M23 comme force negative à l'est, on denombre jusqu'à 87, reconnu par la monusco. Soyez realiste, un brigade d'au moins 3.000 hommes, face à plus de 87 groupes armés!!! c'est une distraction qu'il viennent faire, l'Etat congolais devait bien se prendre en charge, equiper ses militaire au lieu de se focaliser sur les forces etranger, lesquelles on ne connait pas non plus leur position sur la RDC. La RSA,le Tanzani, sont les parains de l'ouganda et le Rwanda. Croyez vous vraiment que les loups peuvent s'entremager?????
Malheur au congolais.
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Donc c'est le far west et on nous endort avec le M23............
























































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Message  Ousmane Ven 19 Avr - 16:25

Mpaka Mongo tu devras avoir les nerfs solide en t´énervant chaque fois que tu liras les bêtises des Kanambe et compagnie moi je le lis mais ne le commentent plus parce qu´ils ne font pas exprès ou ils ne savent pas diriger comme la plus part de nous croient mais, ils remplissent leurs missions.
Nous vous attendez pas qu´ils trouver des solutions pour la RDC,ils trouveront que de solutions pour durer au pouvoir et a ne rien faire.
C´est pourquoi moi j´ai opté dans la recherche des voies et moyens pour les faire partir.
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Message  Mongo Elombe Ven 26 Avr - 10:44


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Message  Mathilde Ven 26 Avr - 11:14

Mawa mingi Sista ba zanga soni...Sad
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Message  Mongo Elombe Sam 4 Mai - 0:29



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Mba vérités ébandi kobima malembe malembe.........

Echec ou blocage ?
Kampala : Babandoa accuse !
Kinshasa, le 03/05/2013



*Même en dehors des institutions, Odette Babandoa, Ministre honoraire, ne manque pas de porter un regard critique sur la marche du pays et, au quotidien, sur la situation de ses concitoyens, qu’elle juge déplorable en dépit de moult promesses mirobolantes des dirigeants actuels.

Dans cette interview, elle ramasse, point par point, les grands moments et événements du pays, pour les confronter à la réalité. Du bilan de l’action du Premier Ministre, Matata Ponyo, une année après son avènement à la Primature, Odette Babandoa reste convaincue que rien de bon n’est réalisé au profit du peuple congolais.

Elle en veut pour preuve, la suspension de la RDC à l’ITIE et le couac avec le FMI, qui a conduit à la suspension du Programme Economique du Gouvernement (PEG 2). De l’Assemblée nationale, elle affirme qu’il n’y a rien de différent avec l’ex-Comité Central du MPR, Parti-Etat.

De la motion de censure du Député Mayo, Babandoa soutient qu’il s’est agi d’une situation impensable, un spectacle abject, même si le bureau de cette institution a parlé de l’expression démocratique.

S’agissant de pourparlers de Kampala, elle souligne l’irresponsabilité du Gouvernement, en ce que ce dernier reste indécis, quant à sa démarche. Son appréciation s’est étendue sur le déploiement de la brigade d’intervention et le danger que cela peut comporter pour la RDC dans la suite ; du dialogue annoncé avec sa kyrielle d’interprétations dans l’opinion et au sein de la classe politique congolaise ; de la réforme de la CENI et, enfin, de la justice.

Découvrez plutôt l’intégralité de cette interview qu’elle a accordée exclusivement à La Prospérité hier, jeudi 2 mai 2013. La Prospérité : Quel bilan faites vous de l’an 1 du Gouvernement Matata et de la présidence de Minaku à l’Assemblée nationale ?

Odette Babandoa : D’entrée de jeu, je dois rappeler ici que le but final de toute action politique reste et demeure l’amélioration des conditions de vie des populations. Que vous soyez Président de la République, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale, Gouverneur de Province, Commissaire de District, Maire de la ville…, votre mandat est jugé positif ou négatif en fonction de ce paramètre qu’est «L’amélioration des conditions de vie » de vos concitoyens.

En définitive, c’est le citoyen moyen, c’est le peuple qui est censé être le bénéficiaire naturel de l’action des Gouvernants qui est mieux placé pour dresser le bilan des uns des autres. Prenez votre micro et faites-le balader sur les rues de Kinshasa, au camp Luka, à Kingabwa, à Masina, Kingasani, à Mombele…, et demander aux kinois moyens ce qui a changé dans leur vécu quotidien depuis que cette Assemblée Nationale existe et depuis que ce Gouvernement a été investi. RIEN. Allez à Aketi, à Buta, ….dans la Province Orientale à Kiwandja, à Sake…..au Nord Kivu et partout dans l’arrière pays, et posez la question aux habitants de ces entités ce qui a changé de positif depuis que Mr MATATA et son Gouvernement applique leur fameuse rigueur dans la gestion des finances publiques. RIEN.

On doit arrêter avec le cynisme qui consiste à proclamer à partir de son bureau climatisé qu’on a la maîtrise du cadre macro-économique, qu’on a bancarisé la paie des fonctionnaires, qu’on a maîtrisé l’inflation, qu’on a financer la réfection d’Inga, etc ……finalement, qu’on fait lever et coucher le soleil sur les congolais, qu’on fait briller la lune et les étoiles sur leurs têtes, qu’on leur offre le ciel et la terre,…..alors qu’on est bien conscient que le peuple continue à croupir dans une misère indescriptible : il n’a pas d’accès à l’eau potable, pas d’accès à l’électricité, aux soins de santé primaire, les enfants n’ont pas accès à la gratuité de l’enseignement pourtant proclamée par la constitution, il y a manque criant d’infrastructures sociaux de base, le logement reste un problème, il n’y a pas d’emploi tout court comme il n’y a pas assez d’emplois rémunérateurs, …...

Par manque de transparence dans les contrats miniers, l’année passée le FMI avait interrompu le Programme du Gouvernement (PG2) et pour la même raison d’opacité, pas plus tard que le mois dernier, la RDC a été suspendu de l’ITIE. Voilà des preuves que ce Gouvernement n’applique la bonne gouvernance que dans les discours. Mr Matata devrait avoir l’humilité et l’honnêteté de dire au peuple à l’occasion du premier anniversaire de son Gouvernement que le pays va très mal et que devant l’agonie du malade qui est la République Démocratique du Congo, son équipe et lui-même n’ont pas l’expertise qu’il faut pour lui administrer la thérapeutique appropriée.

Par ailleurs, en observant Mr Minaku, Président de l’Assemblée Nationale, je n’ai pas encore trouvé en quoi est-ce qu’il est différent de son prédécesseur immédiat. Il faut admettre que depuis le départ du Président Vital Kamhere du perchoir, l’Assemblée Nationale est devenue comme orpheline. Elle a cessé d’être un véritable haut lieu de la pratique de la démocratie. Franchement, je ne trouve pas de différences entre l’Assemblée Nationale actuelle et l’ex- Comité Central du MPR Parti-Etat.

La Pros : Visiblement vous êtes sévère vis-à-vis du Président de l’Assemblée nationale. L’on voit tout de même qu’il laisse l’opposition s’exprmier. La preuve, l’Honorable Mayo de l’UNC a adressé une motion contre le Gouvernement, même s’il a été trahi par ses pairs. Ce n’est pas la faute à Minaku si les gens ont retiré leurs signatures ?

O. B : Je dirai d’abord que la Constitution de notre pays prévoit en son article 100 al. 2 la faculté pour le parlement (entendez les deux chambres) de contrôler le Gouvernement, les services publics,… L’article 146 al. 2 également va dans le même sens en précisant les deux types de motions par lesquelles le Premier Ministre ou un quelconque membre du Gouvernement peuvent être visé. Il s’agit de la motion de censure pour le Premier Ministre, avec comme sanction en cas de vote positif, la chute du Gouvernement, et de la motion de défiance pour les autres membres du Gouvernement avec comme sanction en cas de vote positif, le départ de l‘intéressé du Gouvernement. Bien évidement, il y existe d’autres moyens de contrôle.

C’est notamment la question orale avec ou sans débat, la question écrite, l’interpellation,…..selon la gravité des faits que l’on reproche à un membre du Gouvernement. L’Honorable Mayo a trouvé que les faits qu’il reprochait au Premier Ministre étaient si graves que la motion de censure était la mieux adaptée pour obtenir la démission de son Gouvernement. Et cela n’est que légitime. Ainsi, après avoir répondu à la condition sine qua none du minimum quart des signatures, la motion a été correctement déposée.

Voilà que 48 heures après, au moment d’examiner ladite motion, un spectacle digne d’un bal de gamin nous sera offert : les « honorables » Députés Nationaux signataires, presque le tiers, vont publiquement renier leurs signatures et cela pour des raisons fantaisistes et ridicules. Ils ont profité du silence de la Constitution, de la mauvaise compréhension et interprétation de leur propre Règlement Intérieur sur le retrait des signatures.

Une situation à la fois impensable que grossière. Non les Députés Nationaux ne pouvaient pas tombés aussi bas. Ce qui a le plus choqué, c’est la légèreté avec laquelle le Président de l’Assemblée a parlé de cette question. Pour Mr Minaku, ce spectacle abject est l’expression de la démocratie. De quelle démocratie parle t-on ! On aurait ne fut-ce que laisser engager le débat et la majorité allait s’exprimer lors du vote. La République, notre héritage commun ne doit pas être gérée à comme une boutique privée de la MP et contre l’esprit des textes qui nous régissent. Il est temps que le règlement intérieur de l’Assemblée Nationale soit révisé à ce sujet pour nous éviter l’opprobre.

La Pros : Parlons negociations de Kampala. Le M23 a décidé de claquer la porte. Qu’est-ce que cela vous dit ?

O.B : Que voulez-vous que je vous dise ? Toute personne lucide, notera que le Gouvernement de la RDC est à la fois, indécise, dupe et d’une puérilité déconcertante. Un gouvernement responsable ne peut pas briller par des voltefaces aussi spectaculaires.

On commence par dire qu’on ne négociera pas, puis on va négocier. En suite on se vante d’avoir remporté la victoire diplomatique d’avoir réussi à inscrire le M23 sur la liste des forces négatives par le Conseil de Sécurité de l’ONU et on se permet encore de se rendre à AddisAbeba signer l’accord-cadre qui prévoit l’éradication des groupes armés qui écument la sous région, à la tête desquels le M23 ; puis on invite le M23 à s’auto dissoudre, puis on rentre négocier avec le même M23.

Comble de tout, pendant qu’on attend le déploiement imminent de la brigade d’intervention, on continue à se pavaner à Kampala avec l’argent du contribuable congolais. Non, on ne peut pas prétendre agir au nom de plus de 70 millions de congolais et se comporter avec autant de naïveté. Je suis d’avis que ce Gouvernement ne sait pas ce qu’il veut. Aucun Gouvernement responsable ne peut se livrer à un tel amusement lorsque sa souveraineté et l’intégrité de son territoire sont mises en mal et surtout lorsque des centaines de milliers de ses citoyens vivent sous occupations, subissent des mauvais traitements, son violentés, les femmes violées, ses ressources pillées etc. J’appelle cela de l’irresponsabilité aventureuse.

La Pros : Que vous inspire le deploiement de la brigade d’intervention de la Monusco ?

O. B : D’abord je voudrais ici saluer le Secrétaire Général des Nations Unies, Mr Ban Ki Moon, initiateur de l’accord cadre d’AddisAbeba qui a prévu entre autre le déploiement de cette brigade à l’Est du pays avec les objectifs et le modus operandi que nous connaissons tous. C’est une bonne chose que dans sa détresse, le peuple congolais puisse compter sur les autres peuples du monde réunis au sein de l’Organisation des Nations Unies.

Cependant, je tiens à préciser ici, contrairement au discours récupérateur que j’ai suivi de la bouche de certains membres du Gouvernement, l’accord cadre est une initiative personnelle du Secrétaire Général de l’ONU qui a agit selon les prérogatives qui lui sont reconnues.

Il n’a pas été influencé par une soi-disante «diplomatie active». Personne n’ignore les impotences de notre diplomatie. Par ailleurs, tout en saluant la venue de la brigade spéciale, ma crainte est de la voir s’éterniser dans notre pays à l’instar des 17.000 éléments de la Monusco qui l’ont précédés sur le terrain. Je dis cela en connaissance de causes. Remarquez avec moi que le pouvoir en place qui dure depuis décembre 2006 n’a pas la volonté de réaliser une véritable réforme de l’armée. On nous parle de la reforme de l’armée mais en réalité ce sont des opérations contrenatures de mixage, de brassage, que sais-je encore, qui n’ont jusque là accouché que déception, traitrise et mutineries.

Je crains donc que de bonne foi, les éléments de cette brigade ne viennent à tomber dans la monomanie qui s’est emparé, hélas ! De leurs collègues.

La Pros : Le dialogue annoncé par le Chef de l’Etat pourrait avoir lieu au cours de ce mois de mai. Seulement, personne ne sait dire sous quelle forme ce dialogue va-t-il se tenir. Avez-vous une idée ?

O.B : Par définition, la démocratie se nourrit du dialogue. Que le pouvoir l’ait compris, c’est une bonne chose à condition que cela soit sincère. Avec un peu de lucidité, je constate qu’il y a besoin que le Président de la République précise lui-même sa pensée sur cette question. Si j’ai bonne mémoire, l’idée de la mise en place d’un cadre de concertation avait été évoquée pour la première fois par lui le 15 décembre 2012 à l’occasion du discours sur l ‘état de la nation devant le congrès. Depuis lors, il n’y est plus revenu et cela prête à confusion et divise les politiques de la majorité comme ceux de l’opposition.

Pour les uns, surtout ceux de l’opposition, il s’agit d’un dialogue aux formats de « Sun City » ou de la « Conférence Nationale Souveraine ». C’est un point de vue. Cependant en suivant avec discernement le discours de la majorité, et en me rappelant les propres propos du Chef de l’Etat, le pouvoir n’entend pas engager un dialogue ouvert sur toutes les questions brûlantes en commençant par les élections chaotiques de 2011 qui ont donné naissance aux institutions actuelles.

La majorité n’est pas prête à partager son pouvoir acquis par les moyens que nous connaissons tous. Pour elle, il s’agit de consulter l’ensemble des forces vives de la nation, partis politiques et société civile afin de trouver des voies et moyens pouvant conduire à une résolution efficace de la crise de l’Est.

C’est malheureux. Le type de dialogue que le peuple attend de nous politiciens, c’est un dialogue responsable. Pour moi, le dialogue est indispensable et devrait nous emmener à refaire le consensus politique qui a été mis en mal par la révision cavalière et inopportune de la Constitution intervenue en janvier 2011 ainsi que par des élections décriées de la même année.

N’oublions pas que la Constitution du 18 février 2006 est le reflet du consensus politique de Sun city. L’avoir réviser par défi fut un acte suicidaire pour notre jeune démocratie. La nation entière en paie le prix aujourd’hui. Eviter le dialogue, le vrai, c’est condamner le pays à faire du surplace. C’est choisir de Gouverner par défi. La majorité ne doit pas avoir peur d’associer l’opposition dans la gestion de la République.

La Pros : Enfin, le Chef de l’Etat a promulgué la nouvelle loi sur la CENI. L’avez-vous lue ? Que dites-vous des innovations y apportées ?

O. B : Il faut souligner que cette reforme était très attendue aussi bien par toute la classe politique, la communauté internationale et surtout par notre peuple qui a été traumatisé par l’organisation catastrophique des dernières élections. A mon avis, au delà de la problématique de la composition de son bureau c’est- à-dire, du partage des responsabilités entre opposition, la société civile et la majorité, je pense qu’il y a un appel de désespoir que le peuple lance à l’Elite que nous sommes. Qu’on soit de l’opposition, de la majorité ou de la société civile, si on n’est pas animé par le souci de servir son pays avec intégrité, avec conscience et amour, nous retomberons dans les mêmes situations que nous avons déplorées.

Je souhaite vivement que par un sursaut de nationalisme, la prochaine équipe dirigeante de la CENI prenne l’engagement devant Dieu, la nation et le monde entier de ne pas tomber dans les erreurs de sa dévancière. Nous ne devons pas être fiers de la manière dont les élections ont été organisées en 2011. Le problème n’est pas dans la composition mais dans les hommes, les animateurs.

La Pros : La justice, disent les saintes écritures élèvent une nation. Comment appréciez-vous le dire droit de notre pays ?

O.B : Le développement d’un pays passe par la bonne administration de la justice. Sans justice il n’y a pas de démocratie et sans démocratie il n’y a pas de développement. Dans l’effort des congolais à faire développer leur pays, la magistrature ne semble pas avoir compris la place qui est la sienne dans cette dynamique dans laquelle s’inscrivent toutes les nations qui aspirent à l’émergence. Ce corps, avec les énormes pouvoirs qui lui sont reconnus par la Constitution, doit pourtant jouer un rôle capital dans l’assainissement de notre environnement politique, social et économique.

Il y a urgence donc qu’un travail de fond soit fait pour le bon fonctionnement de la Magistrature. Dans ce cadre, en dehors de l’urgence de mettre sur pieds la Cour Constitutionnelle et le Conseil d’Etat, nous souhaitons une modification de l’article 152 de la Constitution qui traite de la composition du Conseil Supérieur de la Magistrature. A mon avis, il serait souhaitable que le Magistrat Suprême, le Chef de l’Etat, préside cet organe et qu’il soit impliqué personnellement dans le processus de désignation des personnes intègres, compétentes intelligentes et de bonne moralité comme chefs des différentes juridictions et d’offices.

Il est certes vrai que le manque des moyens constitue l’un des problèmes majeurs auxquels fait face la justice dans notre pays. Cependant, la discipline et l’observance de la déontologie doivent primer dans le chef des Magistrats. Une personne honnête restera honnête même dans la misère tandis qu’un avare le restera même dans l’abondance. Le spectacle que nous offrent certains magistrats, malheureusement majoritaire, est indigne de cette profession, qui demande beaucoup de noblesse. Il y a donc urgence que de l’ordre soit mis dans ce corps. Et l’implication du Magistrat Suprême doit être vite reconnue par la Constitution.

La Pros.







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Message  Ousmane Dim 5 Mai - 18:21

Si ce groupe M23 est un groupe dirigé par des pays tel que l´Ouganda et le Rwanda etc.. ce qu´il y a un grand problème on prend de mesure pour installer une force qui pourra le combattre on continue les négociations a la fin on ne comprend plus rien sont t-ils des envahisseurs étrangers ou des rebelles Congolais.
Parce l´ONU ne se mêle pas quand il y a rébellion interne et si ce sont des envahisseurs pourquoi négocier chez ceux qu´on connait tirer les bouts de ficelles.
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Message  Mongo Elombe Lun 20 Mai - 19:46

ooo sommet de Kampala oooo accord signéoooole M23 doit se dissoudreoooo brigade soki kingani ooo le M23 n'est pas mort la preuve :

http://radiookapi.net/actualite/2013/05/20/nord-kivu-le-vice-gouverneur-appelle-la-population-au-calme/

KABILA et MENDE ne font rien baza kozela mais je me répète pour les eyele et les autres exterminations rapide kokamwa n'est ce pas? Ceux qui n'ont encore rien compris tant pis pour eux.

Mongo Elombe
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Message  Mongo Elombe Lun 17 Juin - 20:13

EXPLOITATION ILLÉGALE DES RESSOURCES DE LA RDC
Le M23 accusé de trafic d'or par " Global Witness "
Kinshasa, le 17/06/2013

































LE SOMMET DE KAMPALA = UNE PROMENADE ET UN LOISIR PLUTÔT QU'UNE SOLUTION AU PROBLÈME DE LA RDC - Page 3 Hit-title



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FORUM DES AS

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L'Ong internationale "Global Witness", spécialisée dans des questions d'exploitation illégale des ressources, a publié son rapport sur le trafic d'or dans le chef des groupes armés au Kivu. Le M23, un mouvement rebelle sponsorisé par le Rwanda, y est épinglé. Au Nord-Kivu, ces rebelles s'emploient au trafic illégal d'or qu'ils exportent par des pays voisins.

Ce produit illégal est pourtant, signale " Global Witness ", acheté par des multinationales qui ne s'embarrassent pas de la traçabilité. Alors qu'il s'agit bien des minerais du sang comme des diamants de la rébellion sierra-léonaise pour lesquels l'ancien Président du Liberia Charles Taylor est condamné par le tribunal spécial sur la Sierra-Léone à 30 ans de prison.

En RDC, les rebelles jouissent encore de l'impunité totale. " Global Witness " explique comment ils financent leurs activités militaires par le produit de l'exploitation illégale de l'or du Nord-Kivu, Il s'agit d'une violation de la réglementation internationale en la matière. Pourtant, malgré ces faits graves dénoncés par cette Ong internationale, la Communauté internationale par le biais du secrétaire général de l'Onu Ban Ki-Moon a enjoint la RDC et le M23 de retourner à la table des négociations.

Alors que le rapport de "Global Witness " montre, si besoin est, que le M23 est un mouvement rebelle qui exploite les ressources minérales de la RDC notamment l'or du Nord-Kivu pour pourvoir aux dépenses de la guerre. Les FDLR rwandaises sont aussi épinglées dans la même activité clandestine.

Ce qui prouve que le M23 et les FDLR sont comme on dit vulgairement bonnet blanc blanc bonnet. Le Conseil de sécurité ne s'était pas trompé en les plaçant tous sous la rubrique des forces négatives à traquer dans la Résolution 2098. La Communauté internationale est donc appelée à saisir la balle au bond à la faveur de ce rapport de " Global Witness " qui met en cause le M23 pour revenir à des sanctions contre ce mouvement qui est à la base de la déstabilisation de l'Est de la RDC.

Comme on le sait, les rapports de " Global Witness" sont très documentés par des faits découlant des descentes sur le terrain soumis à ses enquêtes. Comme c'est le cas avec l'exploitation illégale de l'or du Nord et Sud-Kivu par des groupes armés pour pérenniser leur rébellion.



Par ailleurs, le rapport cite également l'ancien chef d'Etat-major de la Force terrestre des Fardc, général Gabriel Amisi, qui continue à entretenir son réseau pour cette activité illégale. Le Gouvernement à qui ce rapport a été transmis se dit préoccupé par la bouche de son porte-parole, le ministre des Médias Lambert Mende Omalanga par ces actes dénoncés par "Global Witness " à qui il promet une collaboration totale.



Pour le cas des officiers de l'armée cités, le Gouvernement attend des plus amples informations en vue de sanctionner d'éventuels coupables. Concernant le général Amisi, il était déjà dénoncé dans un des rapports des experts de l'Onu, ce qui lui avait valu sa suspension actuelle. Aujourd'hui, son nom apparaît encore dans le rapport de "Global Witness " sur le trafic d'or au Kivu.



Ce qui est vrai, c'est que presque tous les officiers qui brillent dans des opérations illégales à l'Est de la RDC sont d’anciens membres du RCD passés dans l'armée nationale à la faveur des négociations politiques. Il en est de même de beaucoup d'autres qui ont l'habitude de faire parler la poudre en vue de l'exploitation illégale de ressources de la RDC en profitant de leurs positions dans les arcanes du pouvoir d'Etat.



Raison pour laquelle, les Congolais vont veiller à ce que les négociations qui viennent de reprendre entre Kinshasa et le M23 cité dans le rapport de " Global Witness " n'aboutissent jamais à l'intégration d'office des rebelles dans l'armée nationale comme c'était le cas avec le RCD/Goma et le CNDP/Nkunda. Ce qui serait la meilleure façon de pérenniser ce qui est dénoncé par "Global Witness " Kandolo M.

Mongo Elombe
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Message  Mongo Elombe Lun 17 Juin - 20:18

Moi les ong je ne les croit plus il dénonce quand ça les arrange quand à la réaction de MENDE au lieu aloba on va enquêter le con parle de collaboration total.....Allez y comprendre balobi eza AMISI ils attendent quoi pour l'emprisonner?

http://direct.cd/2013/06/10/aucun-aeroport-de-la-rdc-parmi-le-top-50-africain.html

Selon l'autre voleurs basala mba travaux na mba aéroports mawa....

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Message  Mongo Elombe Mer 26 Juin - 14:34

Les concertations nationales font toujours attendre : Joseph Kabila piégé par la Communauté Internationale


Pendant ce temps, le M23, fort des richesses qu’il contrôle à Rutshuru, ne semble pas pressé de conclure Kampala.
Une promesse faite le 15 décembre 2012, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, tarde toujours à s’accomplir. Il s’agit de Concertations nationales pour les uns et du dialogue national pour les autres. Prévue pour le début du mois, la tenue de ce cadre d’échanges semble se prolonger. Six mois après, soit à quatre jours de la fin du mois de juin, rien de concret en dehors d’éternelles supputations parties d’abord de janvier, ensuite mars et mai et, enfin, juin. Maintenant, on parle encore du mois de juillet comme s’il était simplement question d’une première promesse. Qu’est-ce qui bloque finalement les concertations nationales ? Voilà la question. Surtout lorsqu’on sait qu’à Kampala, les choses ne paraissent pas non plus marcher, en dépit des pressions de la communauté internationale qui a poussé la RD Congo à regagner la table des négociations.

Six mois après la promesse du chef de l’Etat congolais, les concertations nationales demeurent toujours au point mort. Jusqu’à ce jour, en dehors des supputations, aucune date n’a encore été avancée. Même les sources généralement bien informées commencent à manifester leur essoufflement après plusieurs essais. Car, initiateur de cette rencontre, le Raïs n’a pas encore fixé l’opinion sur la tenue effective de ce cadre d’échanges au point qu’on ne sait même plus si, dans son entendement, cette rencontre demeure d’actualité. En tout cas, jusque-là, aucune indication précise. Certains responsables des partis de l’Opposition, qui avaient mordu à l’hameçon dès l’annonce du président de la République au Congrès, ne semblent pas, eux aussi, savoir si le fameux dialogue se tiendra comme promis. En clair, rien de précis. Ce qui laisse libre cours aux supputations de toutes sortes.

L’AMBIGUITE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

Est-ce l’obligation faite à la RDC de retourner à la table des négociations à Kampala qui serait à la base des hésitations constatées jusque-là ? Le débat reste ouvert sur ce point. C’est là que bon nombre d’observateurs soutiennent que le président Joseph Kabila donne l’impression d’être bloqué par la communauté internationale. La même qui, à travers la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies qualifiait le mouvement rebelle soutenu par le Rwanda de « force négative » à éradiquer par la Force internationale sous l’égide de la Monusco. Ce qui contribuait à soutenir la thèse selon laquelle la Brigade spéciale internationale aurait pour mission de traquer toutes les forces négatives, y compris le M23. Ce qui, également, poussait à croire que le mouvement rebelle opérant au Nord-Kivu était désormais «fin mandat» aux yeux de la communauté internationale.

Mais, quelque temps seulement après, comme pour voler au secours du Rwanda qui tenait à protéger le M23, la même communauté internationale renonçait à l’option militaire privilégiée par la résolution 2098 au profit de la solution politique soutenue par Kigali. Plus de doute possible sur la question. La fameuse communauté internationale, surtout occidentale, a décidé d’éviter l’humiliation au M23 et à son mentor Kigali. Il n’est donc plus question d’éradiquer ce mouvement rebelle dont certains responsables ont même été fichés, mais d’aider les rebelles à obtenir gain de cause à travers des accords leur permettant d’assurer leurs arrières. C’est apparemment cette démarche qui bloquerait la tenue d’un dialogue permettant à Joseph Kabila de battre le rappel des troupes au profit de la cohésion nationale tant attendue par les Congolais.

MIEUX VAUT UN DIALOGUE NATIONAL QUE DES POURPARLERS-PIEGE

Mais, pourquoi après les accords d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations unies, la communauté internationale revient-elle sur ses pas en proclamant, par la bouche même de Ban Ki-Moon, une option politique au détriment de celle militaire déjà votée ? Pour nombre d’observateurs, cette marche-arrière tend à piéger la RD Congo en vue de sauver le Rwanda. Pourtant, ce pays a été abondamment cité dans le rapport de l’ONU pour son soutien multiforme au M23. Logiquement, plutôt que de ressembler à un mouton face à la communauté internationale, la RDC devrait au contraire anticiper. D’ailleurs, comme le M23 ne semble plus pressé d’en finir avec les pourparlers de Kampala parce qu’il contrôle d’importantes richesses à travers le territoire de Rutshuru, c’est l’occasion d’abattre la carte interne, c’est-à-dire de convoquer officiellement les Concertations nationales tant attendues par l’Opposition, la société civile et la Majorité.

Dès lors, si les rebelles se considèrent comme de vrais Congolais, il leur reviendra d’accepter de siéger aux côtés de leurs compatriotes pour décliner leur cahier de charges. Mais, ils devront, au préalable, expliquer pourquoi ils ont pris les armes contre leurs frères et sœurs et aussi pourquoi on dénombre tant de morts, de blessés, de femmes violées et de cas de viols. Car, s’il faut suivre le même schéma ayant conduit à la récompense attribuée en son temps aux membres du CNDP de Laurent Nkunda, la RDC ne cessera pas de sitôt de danser une musique composée par Kigali avec le soutien de la communauté internationale qui, à travers des multinationales, a beaucoup d’intérêts à protéger. Mieux vaut donc un dialogue national que des pourparlers-piège, soutiennent la plupart des observateurs. Il revient au Raïs de savoir saisir la perche en anticipant pour éviter de subir les évènements.



M. M.
Kinshasa, 26/06/2013 (Forum des As, via mediacongo.net)

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Hi HO haaaaaaa M23 oye tosambwe vive la brigade internationale............








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Message  Mathilde Jeu 5 Sep - 14:56




Ce sommet arrive à un tournant dans le conflit. Le M23 est très affaibli. Et le Rwanda, de nouveau accusé de soutenir les rebelles par les Nations unies, est de plus en plus isolé sur la scène internationale. Kinshasa arrive donc à Kampala en position de force.

Dans ce contexte une avancée politique est-elle possible ? Kinshasa réclame un désarmement rapide des rebelles et a reçu le plein soutien de Mary Robinson, l'envoyée spéciale des Nations unies dans la région.

Mais dans la pratique, les choses se compliquent. Négocier avec le M23 les conditions d'un tel désarmement n'est pas envisageable pour Joseph Kabila. Son opinion interne y est opposée et il prendrait le risque d'apparaître affaibli, alors que doivent souvrir samedi à Kinshasa des concertations nationales attendues depuis des mois.

Quant au Rwanda, malgré son isolement de plus en plus grand, rien n'indique qu'il soit prêt à signer l'arrêt de mort du M23. Mary Robinson, qui achève une tournée régionale, va-t-elle se contenter de rappeler à chacun ses engagements pris à Addis-Abeba, ou bien parviendra-t-elle à trouver une nouvelle formule relancer un dialogue ? C'est tout l'enjeu de ce sommet, qui apparaît comme celui de la dernière chance.


http://banamikili.skyrock.com/3183764689-Sommet-de-Kampala-Kabila-oppose-au-desarmement-et-au-retour-au-Rwanda.html
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Message  Pierre Remy Jeu 5 Sep - 15:06

Qui conseille Kabila ?

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Message  Mongo Elombe Jeu 5 Sep - 23:49

Kabila se fout des congolais comment ne peut t'on savoir s'il a vue Kagame seul ou en compagnie de quelqu'un? Et ils doivent se voir pourquoi?

Asali discours?

retardé


Les présidents de République démocratique du Congo (RDC) et rwandais se sont entretenus jeudi à Kampala, en marge d'un sommet des chefs d'Etat des Grands Lacs consacré à la crise persistante dans l'Est de la RDC dans laquelle Kigali est accusé d'être impliqué.
Une série d'entretiens bilatéraux se poursuivaient en début d'après-midi pour permettre "un sommet de Kampala fructueux", selon le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, retardant l'ouverture du sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).

Il n'a pas été possible de savoir si Joseph Kabila (RDC) et son homologue rwandais Paul Kagame se sont rencontrés en face-à-face ou en présence d'un médiateur et si la rencontre se poursuivait ou était terminée. Il s'agit de la première rencontre directe entre MM. Kabila et Kagame depuis le sommet du cinquantenaire de l'Unité africaine, en mai à Addis-Abeba.

Le président Yoweri Museveni, hôte du sommet, a également rencontré plusieurs présidents séparément.

La RDC et l'ONU accusent le Rwanda, qui dément fermement, de soutenir militairement le Mouvement du 23 Mars (M23), rébellion qui affronte depuis mai 2012 l'armée congolaise dans la province minière du Nord-Kivu, frontalière du Rwanda. L'implication au côté du M23 de l'Ouganda, qui a également démenti, a aussi été pointée du doigt par l'ONU dans le passé.

Selon le porte-parole du ministère ougandais des Affaires étrangères, Elly Kamahungye, le président rwandais s'est par ailleurs parallèlement entretenu avec son homologue tanzanien Jakaya Kikwete, dont le pays a pris les commandes de la nouvelle brigade d'intervention de l'ONU, récemment déployée dans l'est de la RDC pour éradiquer les groupes armés qui y pullulent.

Cette brigade a épaulé l'armée congolaise fin août dans son offensive pour déloger le M23 des abords de Goma, repoussant les rebelles à une trentaine de kilomètres de la capitale du Nord-Kivu.

MM. Kagame et Kikwete ont récemment échangé des propos très agressifs et des menaces à peine voilées, après que le président tanzanien eut conseillé au Rwanda de négocier avec la rébellion rwandaise des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR). Un affront pour Kigali qui exclut tout dialogue avec les FDLR, considérées comme d'anciens miliciens responsables du génocide de 1994 au Rwanda.

Le sommet proprement dit, qui se tient au complexe hôtelier de Munyonyo, dans les faubourgs de Kampala, au bord du lac Victoria, n'avait toujours pas commencé en début d'après-midi.

La CIRGL, organisation sous-régionale regroupant 11 pays (Angola, Burundi, Centrafrique, Congo, RDC, Kenya, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie), assure la médiation entre Kinshasa et la rébellion du M23.

Outre MM. Kabila, Kagame, Kikwete et Museveni, est également présent le président sud-soudanais Salva Kiir. Les autres chefs d'Etat sont représentés. Participeront également l'envoyée spéciale de l'ONU dans les Grands Lacs, Mary Robinson, et de la présidente de la Commission de l'Union africaine (UA) Nkosazana Dlamini-Zuma, selon M. Kamahungye. Aucun ordre du jour précis du sommet n'a pu être obtenu dans l'immédiat.

C'est la septième fois depuis juillet 2012 que les chefs d'Etat de la CIRGL se réunissent pour tenter de trouver une solution à la crise dans l'est de la RDC, sans succès notable jusqu'ici.

Les négociations de paix entre Kinshasa et le M23, entamées à Kampala après le retrait des rebelles de Goma dont ils s'étaient emparés le 20 novembre 2012 avant de s'en retirer une dizaine de jours plus tard, sont suspendues depuis mai dernier.

Le M23 a ces derniers jours appelé à la reprise de ces négociations.

Mercredi soir, à Kinshasa, Mme Robinson avait indiqué continuer de croire à un possible succès de ces négociations. Elle s'était rendue lundi à Goma et devrait se rendre à Kigali vendredi.

Mme Robinson est chargée d'accompagner la mise en oeuvre de l'accord-cadre d'Addis-Abeba, signé fin février par 11 pays africains, dont le Rwanda et l'Ouganda. Les pays signataires s'engagent notamment à ne pas soutenir de groupes armés dans l'est de la RDC, région riche en ressources naturelles qui suscitent les convoitises.


Kampala, 5/09/2013 (AFP / MCN, via mediacongo.net)


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Message  Mongo Elombe Sam 7 Sep - 15:50

Le loisir de Kampala esuki na nini? Une foutaiserie kaka ndenge ébele tolobaki ekomi dialogue? Au lieu de continuer l'offensive on fait une pause? Mawa..

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