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RDC : L’appareil d’Etat se trouve en pièces détachées

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Message  Mathilde Mer 30 Jan - 19:59



RDC : L’appareil d’Etat se trouve en pièces détachées



En RDC, Joseph Kabila n’a plus de légitimité pour des raisons simples : il est incapable de répondre aux aspirations de la population ! La grande majorité de la population ne s’est jamais reconnue en lui et les congolais ne se reconnaissent plus en lui. Dans la mesure où Joseph Kabila évite tout contact avec "son" peuple. Il a pourtant le devoir d’être à l’écoute des aspirations de la population. Douze années après l’accession de Joseph Kabila à la tête du Congo, l’appareil d’Etat se trouve en pièces détachées. D’où, l’incapacité de rétablir et de consolider l’autorité de l’Etat pour raffermir l’unité nationale.

En dépit du caractère calamiteux de son bilan, l’homme s’accroche au pouvoir par la force des armes. Jusqu’à quand ?

Le 12ème anniversaire de l’accession de Joseph Kabila au pouvoir au Congo-Kinshasa par le fait, de l’accident de l’histoire, est assombri d’un bilan calamiteux. Bien triste pour une grande Nation comme le Congo, aux potentialités immenses, mais dont le peuple vit, hélas, dans une pauvreté ignoble. "Pays riche, population pauvre", entend-on dire.

Qu’avait donc promis Joseph Kabila aux Congolais ?


Dans son discours d’investiture prononcé le 26 janvier 2001, la première chose que Joseph Kabila promettait était de "faire toute la lumière sur les circonstances de l’assassinat" du président Laurent Désiré Kabila et il n’hésita pas à dire qu’il est confronté à plusieurs défis en conscience, dont notamment :


· Instaurer la paix et la consolidation de la communion nationale

· Promouvoir une politique qui privilégie le dialogue et la réconciliation nationale, base même de la concorde

· De renforcer l’Etat de droit d’une part, et d’autre part, de consolider la démocratie, la bonne gouvernance, de garantir le respect des droits humains, la justice et la reconstruction nationale, sur tous les plans.

· Instaurer la sécurité juridique et judiciaire en faveur des investisseurs étrangers afin de leur permettre de jouir pleinement du code des investissements.

· Relancer la production pour mieux assurer l’autosuffisance alimentaire.

· Augmenter la visibilité de la République Démocratique du Congo sur le plan diplomatique, en jouant un rôle plus actif dans les affaires internationales.

Enfin, Joseph Kabila avait pris l’engagement de doter le Congo d’une "armée et d’une police moderne, forte, bien équipée, respectable et respectueuse des droits de chacun, capable de défendre la Nation en toutes circonstances".

Qu’en est-il des réalisations?

Après douze ans de «règne», dont six obtenus par la voie des urnes en 2006 et en 2011 (à l’issue d’élections contestées) Joseph Kabila a lui-même reconnu le premier bilan de son échec à la tête de l’Etat. Il justifie en premier lieu cette situation par le fait de n’avoir pas trouvé, à ce jour «dix à quinze Congolais bien déterminés», soit des cadres qu’il continue à chercher constamment, même pendant son second mandat. D’où le bilan sombre de son règne, lui attribuant l’image d’un roi fainéant, mégalomane, et de surcroît un piètre président, sans vision et incapable de rassembler les Congolais pour partager un destin commun.

Dix-huit ans après l’accession de l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo, (A.F.D.L) au pouvoir en République démocratique du Congo, notre pays, se meurt lentement. Il coule comme un navire en pleine mer. Et chacun y va comme il l’entend !

1. Sur le plan social

Aujourd’hui donc, faute de volonté politique et d’un projet, la population végète. Manque d’alimentation, d’eau et d’électricité. Nous constatons la misère, la pauvreté, la maladie, l’inadaptation sociale, la désorganisation de la société, le chômage, le banditisme, le pillage, la corruption atteignant des sommets inégalés ! Et si on y ajoute le sort malheureux réservé à l’enfance, le Congo s’en va droit dans le mur ! La déshumanisation de beaucoup d’enfants du pays se manifeste par la présence de nombreux enfants dans la rue, des enfants dits sorciers, jetés à rue, des enfants soldats enrôlés de force dans des bandes armées, des orphelins devenus mendiants, des petites filles violées, atteintes, en plus et bien souvent, des maladies sexuellement transmissibles.

Il semble que le social soit le moindre des soucis, durant les douze années de «règne» de Joseph Kabila. A Kinshasa, par exemple, sur une population estimée à dix millions d’habitants, les statistiques dénombrent à peine 100 mille emplois salariés. Il va sans dire que la grande majorité des citoyens de cette mégalopole sont livrée au chômage et doivent se débrouiller pour survivre. Et dire que toutes les provinces du pays vivent le même calvaire. Aucun indicateur n’augure cependant des perspectives meilleures.
2. Sur le plan politique

Un climat d’insécurité permanent règne depuis 1996 dans les provinces du Nord et du Sud Kivu, où les bandes armées sévissent impitoyablement contre la population locale. Les pouvoirs publics paraissent incapables d’assurer des conditions minimales de sécurité aux personnes ainsi qu’à leurs biens.

L’instauration de la paix et de la consolidation de la communion nationale, promises par Joseph Kabila, n’étant que des slogans, car l’on ne voit aucune lueur d’espoir à l’horizon. La gravité de la situation se manifeste aussi par l’absence d’une carte d’identité en remplacement de l’ancienne carte pour le citoyen. La carte d’électeur tient lieu de carte d’identité comme pour dire que le locataire du palais de la Nation s’en accommode paisiblement, face à une population désunie, indolente et rendue impuissante par l’esprit mercantiliste de son élite. On note le retour en force du tribalisme et du régionalisme. Deux phénomènes qui fragilisent la cohésion nationale.

Pas de recensement de la population, personne ne sait au juste qui est Congolais et qui ne l’est pas, et personne ne croit que le gouvernement soit capable de le définir. Or, sans électeurs définis, tout scrutin, même celui de 2016 est inorganisable. Va-t-on se limiter à inviter dans les bureaux de vote, les habitants du centre des grandes villes et, peut-être de quelques banlieues cossues (s’il en reste).

Va-t-on considérer les habitants de campagnes et surtout ceux qui, au Kivu, ont fui les massacres, comme des Congolais «fantômes» ?


Alors le seul but du scrutin de 2016, si aucun recensement n’a lieu avant les échéances, ne consisterait qu’à donner un semblant de légitimité à des groupuscules guerriers comme en 2011, qui n’ont d’autre assise populaire que celle de la terreur ! Nous risquons simplement de passer d’un simulacre de mandature à un simulacre de légitimation d’un pouvoir «kabiliste» qui ne marie que l’inutile et le néfaste.

Sur le plan politique toujours, le recul démocratique est manifeste. Nous fondons notre argumentation du fait que le pluralisme politique tel que proclamé dans la Constitution congolaise (article 6-1) n’est qu’un «mirage». Les leaders de l’opposition sont traités sous le régime actuel comme des agents subversifs. Tous sont dans le collimateur de la police secrète et autres services de renseignements. Leur itinéraire est suivi et le téléphone sous écoute et qu’au moindre dérapage, l’incriminé soit arrêté et traité de façon dégradante et déshumanisante.

Les médias d’Etat sont au service du chef de l’Etat, confisqués et ne peuvent rien dénoncer. Ces organes de presse sont mis au service des faits et gestes de Joseph Kabila et de sa famille tant politique que biologique. Bien que politiquement irresponsable, ce dernier pose des actes de gestion, alors qu’il ne rend jamais compte à l’Assemblée Nationale. De fait, le Premier ministre est réduit au rôle de simple figurant. Et pourtant la Constitution lui confère la prérogative de conduire la politique de la Nation au quotidien en rendant compte à la représentation nationale. Joseph Kabila n’avait-il pas, en mai 2009, chargé Adolphe Lumanu, alors directeur du cabinet présidentiel, de signifier au Premier ministre Adolphe Muzito qu’aucune dépense ne pouvait se fait à partir du Compte du Trésor sans son approbation?


Durant son règne de douze ans, Joseph Kabila a mis fin à l’indépendance du pouvoir judiciaire par la révision arbitraire de la Constitution. L’organe de la loi est devenu une sorte d’appendice de la Présidence de la République. Il nomme des magistrats au gré de ses humeurs. Il révoque et les mets en retraite de la même manière. A titre d’illustration, dix-huit magistrats de la Cour Suprême de Justice furent nommés à la veille des élections de novembre 2011, pour servir sa cause lors de ces élections, puisque la Cour Suprême devrait accomplir le rôle d’arbitre à la place de la Cour Constitutionnelle, inexistante. D’où, l’institutionnalisation de la fraude électorale qui a permis à Joseph Kabila d’être «élu» en 2006 comme en 2011, alors que l’homme bat de records d’impopularité.

Pour contraindre le peuple, les services dits de sécurité adoptent un comportement intolérant, surtout auprès de celles et ceux qui pensent autrement que l’orthodoxie d’Etat. Etienne Tshisekedi est assigné à résidence surveillée suite à son refus de reconnaître les résultats de la présidentielle de 2011 à l’issue de laquelle Ngoy Mulunda, président de la C.E.N.I (Commission électorale nationale indépendante) a injustement proclamé Joseph Kabila président de la République, pour un second mandat de 5 ans. A l’appui, de cette annonce, des chars de combat furent déployés à travers Kinshasa pour étouffer toute contestation. Certains militants de l’opposition ont perdu la vie pour leur témérité.
3. Sur le plan économique.

Au plan économique, la République Démocratique du Congo ne produit rien et n’exporte rien hormis des produits miniers de base. L’agriculture est négligée. Le pays importe tout ce qu’il consomme aggravant sa dépendance. La propagande politique continue a chanté : "L’agriculture, priorité des priorités". Les ressources minières sont exploitées par des milieux maffieux proches du président de la République lui-même. Ce qui rend difficile la présence des investisseurs étrangers.
4. Au plan des droits et libertés.

Ce n’est pas par hasard si, sur le plan des droits et libertés des citoyens, le très regretté défenseur des droits humains, Floribert Chebeya, disait que la libération du 17 Mai 1997 avait introduit au Congo «la culture de la violence et de la gâchette facile». On a pour cela enregistré plusieurs cas d’exécutions extrajudiciaires, camouflées en crimes crapuleux. La liste n’étant pas exhaustive, on peut citer notamment : Steve Nyembo Mutamba, directeur des ressources humaines aux contributions (DGI), les journalistes Franck Kangundu, alias Ngycke, Didace Namujimbo et Serge Maheshe; le double massacre des adeptes du Mouvement politico-religieux Bundu dia Kongo (2007 et 2008) au Bas-Congo, les Enyele à l’Equateur; les défenseurs des droits humains Floribert Chebeya et Fidèle Bazana; l’activiste politique bruxellois Armand Tungulu Mudiandambu et le général Bikweto…
5. Sur le plan diplomatique

Enfin, sur le plan diplomatique, la RDC est devenue la risée de l’Afrique en général et la sous-région des Grands lacs en particulier. Le pays est devenu une sorte de parc d’attraction où les aventuriers des pays voisins viennent s’amuser. Les agents diplomatiques en fin mandat se transforment en «demandeur» d’asile dans les pays d’accueil, par manque des moyens financiers nécessaires pour leur rapatriement imposé par les Statuts de le Fonction publique et les conventions internationales. On note cependant, une "tribalisation" à outrance gangrène le corps diplomatique congolais dont le « chef Suprême », affaibli par de moults rébellions, privilégie une diplomatie de séduction, de corruption et de mensonge pur se maintenir au pouvoir.
Que conclure ?

Lorsque l’A.F.D.L porta Laurent Désiré KABILA au pouvoir un certain 17 Mai 1997, les Zaïrois d’alors avaient levé l’option pour l’avènement d’un ordre politique fondé sur la démocratie et le respect des doits humains. Les consultations nationales et la Conférence Nationale Souveraine ( C.N.S ) en témoignent. Laurent Désiré Kabila a balayé toutes les résolutions de la C.N.S d’un revers de la main. Joseph Kabila a poursuivi sur la même lancée en mettant un semblant de forme. Cette mauvaise lecture de l’Histoire immédiate ne pardonne pas.

Voilà un bilan calamiteux fait de stagnation économique, de déni démocratique, de misère sociale et de mépris de la vie et de la dignité de la personne humaine.

Après 12 ans de « règne » de Joseph Kabila, la situation en République Démocratique du Congo est horriblement claire : rien n’ a changé ou presque, et pour le peuple, c’est pire ….qu’avant.

Enfin, ce tableau sombre montre que Joseph Kabila n’a plus de légitimité pour des raisons simples : il est incapable de répondre aux aspirations de la population ! La grande majorité de la population ne s’est jamais reconnue en lui et les congolais ne se reconnaissent plus en lui. Dans la mesure où Joseph Kabila évite tout contact avec "son" peuple. Il a pourtant le devoir d’être à l’écoute des aspirations de la population.

Douze années après l’accession de Joseph Kabila à la tête du Congo, l’appareil d’Etat se trouve en pièces détachées. D’où, l’incapacité de rétablir et de consolider l’autorité de l’Etat pour raffermir l’unité nationale. En dépit du caractère calamiteux de son bilan, l’homme s’accroche au pouvoir par la force des armes. Jusqu’à quand? Un dictateur déchu ne disait-il pas ces mots : "Devant l’ouragan de l’Histoire, un fruit mûr ou pas mûr tombe quand même …"

[Bamba di Lelo/Docteur en sciences politiques de l’UCL/Analyste des questions politiques du Congo]

« Il vient une heure où protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action. »
de Victor Hugo
Extrait du Les Misérables
http://afrique.kongotimes.info/rdc/politique/5448-congo-appareil-etat-trouve-pieces-detachees-douze-ans-regne-joseph-kabila-bilan-calamiteux.html
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Message  Ousmane Ven 1 Fév - 18:13

Que des constats négatifs et pas de réactions de la part des Congolais que faut-il encore pour que les Congolais se prennent en charge.
Les promesses qui sont relevés être des mensonges n´ont rien apporté aux Congolais a part encore plus de misère.
Que faut-il encore pour voir la réaction des Congolais ?
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Message  Mathilde Ven 8 Fév - 19:22

Le MLC et alliés reçoivent l'UNC et alliés en vue de l'union de l'opposition pour la cohésion nationale



Les Forces Acquises au Changement Opposition reçoivent V Kamerhe


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Message  Mathilde Ven 8 Fév - 19:24

Le pacte est conclu : Kamerhe et Luhaka en rendez-vous avec Tshisekedi

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=42191:-kamerhe-et-luhaka-en-rendez-vous-avec-tshisekedi&catid=6:congonews

Le pacte est conclu chez les opposants dans la perspective du dialogue. Vital Kamerhe et le MLC ainsi que l’UN -Union pour la nation- de Clément Kanku Bukassa l’ont concrétisé dans une cérémonie solennelle, le 6 février, au siège du parti bembiste. Kamerhe avait fait le déplacement à l’invitation de Thomas Luhaka, préoccupé de s’enquérir sur les contacts entrepris par le leader de l’UNC et du con¬tenu du mémorandum que le laboratoire kamerhiste en a tiré. L’invité a été si persuasif que son hôte a donné son adhésion. Les deux se sont ac-cordés pour aller, ensemble, fait part de la démarche à Etienne Tshisekedi wa Mulumba. Une demande d’audience a été formulée et le rendez-vous ne dépend plus que de la disponibilité de Limete. Le schéma Kamerhe prévoit la mise en place de deux commissions, la Commission Politique-Institutions et la Commission Défense et Sécurité. Les deux éclateront en plusieurs sous-commissions selon la nature des questions à traiter. En ce qui concerne la durée du dialogue, Kamerhe pense que deux semaines suffisent si un préparatoire peut prendre une semaine, auparavant, pour harmoniser les termes de référence entre les différentes parties. Kamerhe avait défendu le même plan, 24 heures plutôt, devant le président de la CENCO, Mgr Nicolas Djomo.

Boshab piège Luhaka au siège du PPRD

http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=42185:boshab-piege-luhaka-au-siege-du-pprd&catid=6:congonews

Quand Vital Kamerhe bouge, le pouvoir de Joseph Kabila se met dans tous ses états. Il a suffi que le leader de l’UNC réunisse l’opposition et la so¬ciété civile autour d’un projet sur le contenu au Dialogue pour qu’Evariste Boshab sorte de son profond sommeil. Il en sort avec une initiative malencontreuse puisque à la réunion convoquée, le 7 février, au siège du PPRD, il y a invité Thomas Luhaka sans le prévenir de ce qu’il en était.

C’est sur place que le secrétaire général du MLC apprendra qu’il est question d’élaborer un projet pour le Dialoque. Selon les proches de Luhaka, ce dernier s’est indigné, se considérant piégé. Certains trouvent la défense de Luhaka trop naïve pour un politique qui ne peut se dé¬placer sans connaître, au pré¬alable, l’objet de l’invitation. Et le siège du PPRD, c’est quand chez l’adversaire et pour s’y rendre, il faut trouver une bonne raison. Il suffisait que Luhaka discute de la question avec les structures du parti pour éviter ce qui est arrivé
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Message  Mathilde Mer 13 Fév - 19:42

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