Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
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Rose lilas
Mathilde
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Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens
Albert Einstein disait : « Le mal est fait, non pas par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent et laissent faire ». Autrement dit, ce qui est pire ce n’est pas l’injustice commise par quelques justes, mais le silence complice de tous les autres justes.
En effet, c’est un triste refrain que de devoir rappeler, à tout instant, que le sang de notre peuple a trop coulé et, malheureusement, que cela continue un peu partout, et tout spécialement dans le Kivu, dans ses deux provinces martyres !
De surcroît et depuis déjà longtemps, la République Démocratique du Congo a perdu, par crime d’Etat, certains compatriotes, qui nous furent très chers, abandonnant enfants, épouses et familles dans une détresse difficile à tolérer. On citera les cas récents du Capitaine de la Police Nationale, Bef Ilunga, abattu dans sa maison à Kinshasa, des assassinats de Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu, et d’autres dont la liste serait trop longue et dont l’énumération serait fastidieuse.
A qui la faute, pourrions-nous spontanément nous demander ? Sommes-nous un peuple amorphe, ou un peuple aphone ? On assassine chaque jour des Congolais révoltés et l’on regarde, impuissants. Comment donc sortir d’une pareille situation?
Pour aller droit au but, je signalerai que notre erreur, à nous Congolais, c’est le manque d’engagement et de mobilisation stratégique pour nuire à l’ennemi, c’est le manque d’endurance et de capacité d’action pour contraindre l’ennemi à la fuite. La peur de la police et des canons des soldats nous habite constamment. Par ailleurs, l’on ne veut surtout pas perdre les privilèges que le pouvoir prédateur distribue à certains Congolais, avides et corruptibles à souhait !
Vendre le pays à des tiers demeure le gage de celles et ceux qui ne visent que leurs intérêts immédiats. L’intérêt supérieur de la Nation est la moindre préoccupation des députés de la majorité présidentielle, qui bloquent toute mécanique évolutive des institutions.
La Justice congolaise n’existe que dans une formule d’évocation. Elle est aujourd’hui sans moyen, et incapable d’expliciter le droit, car elle est placée dans des conditions où cette institution est réduite au rôle d’une simple « cellule » de la Présidence de la République, au sein de laquelle elle ne joue plus que le rôle de simple figurante.
Thierry Michel a eu le courage et le mérite de réaliser un film sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, seul témoignage susceptible de relater ce qui s’était réellement passé dans les circonstances tragiques de cette mort. Voilà que Joseph Kabila et ses escadrons de la mort ont osé attaquer le cinéaste en justice, ici même en Belgique, comme pour étouffer sa détermination dans l’œuf et défier la diaspora congolaise.
Hélas, la diaspora congolaise a choisi le silence et la peur, face à cette énième provocation et humiliation de Joseph Kabila et de son acolyte John NUMBI.
Toutefois, nonobstant ces élucubrations, le Tribunal de Première Instance de Liège, agissant en toute indépendance, a débouté et condamné le demandeur aux dépens, liquidés à la somme de 1320 euros, en ce qui concerne les parties Michel et FILMS de la PASSERELLE. La cause est renvoyée au rôle, et à l’effet, prononcée à l’audience publique des référés de Liège, le 3 octobre 2012.
Il est permis de croire qu’en nous enfuyant constamment en face des événements marquants, le dictateur a beau jeu, car il pratique le principe de Machiavel « diviser pour mieux régner ». Et, les Congolais se laissent manipuler par des fins inavouées, qui provoquent la haine et entretiennent la désunion entre compatriotes.
Puisque l’heure est grave, il nous faut maintenant tenir tête à toutes les tentations, soi-disant miraculeuses, mais aussi toutes les « armes » qui sont là pour intimider et tuer le peuple congolais.
L’on tuera peut-être quelques-uns d’entre nous, pour la cause du Congo, mais Dieu seul sait, qu’ils voudront donner résolument leur vie pour la cause, et pour le salut de tous.
Nous devons être capables de rester au front, comme tant d’hommes et de femmes combattant dans le monde, face à des sanguinaires dictateurs ! Bannissant tout défaitisme, cultivons plutôt l’amour patriotique.
Seul cet amour regonflera le moral du peuple congolais, toutes tribus confondues et leur force et leur cohésion trouveront leur socle fondateur dans cet amour pour le Congo.
Si nous laissons tomber les bras, nous demeurerons des esclaves, et nous serons traités plus mal que des animaux, en délaissant totalement la prospective du Congo, jusqu’en 2020 peut-être !
En conclusion, c’est donc à nous de choisir de vivre libres, dans une vraie démocratie, en restant mobilisés dans le combat de la justice, du respect des droits humains et des règles démocratiques véritables, jusqu’à la libération totale du Congo pour l’honneur et la dignité de ses ancêtres et le témoignage de ses habitants d’aujourd’hui !
BAMBA-DI-LELO/Docteur en Sciences politiques de l’UCL, Analyste des questions politique du Congo
Albert Einstein disait : « Le mal est fait, non pas par ceux qui font le mal, mais par ceux qui regardent et laissent faire ». Autrement dit, ce qui est pire ce n’est pas l’injustice commise par quelques justes, mais le silence complice de tous les autres justes.
En effet, c’est un triste refrain que de devoir rappeler, à tout instant, que le sang de notre peuple a trop coulé et, malheureusement, que cela continue un peu partout, et tout spécialement dans le Kivu, dans ses deux provinces martyres !
De surcroît et depuis déjà longtemps, la République Démocratique du Congo a perdu, par crime d’Etat, certains compatriotes, qui nous furent très chers, abandonnant enfants, épouses et familles dans une détresse difficile à tolérer. On citera les cas récents du Capitaine de la Police Nationale, Bef Ilunga, abattu dans sa maison à Kinshasa, des assassinats de Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu, et d’autres dont la liste serait trop longue et dont l’énumération serait fastidieuse.
A qui la faute, pourrions-nous spontanément nous demander ? Sommes-nous un peuple amorphe, ou un peuple aphone ? On assassine chaque jour des Congolais révoltés et l’on regarde, impuissants. Comment donc sortir d’une pareille situation?
Pour aller droit au but, je signalerai que notre erreur, à nous Congolais, c’est le manque d’engagement et de mobilisation stratégique pour nuire à l’ennemi, c’est le manque d’endurance et de capacité d’action pour contraindre l’ennemi à la fuite. La peur de la police et des canons des soldats nous habite constamment. Par ailleurs, l’on ne veut surtout pas perdre les privilèges que le pouvoir prédateur distribue à certains Congolais, avides et corruptibles à souhait !
Vendre le pays à des tiers demeure le gage de celles et ceux qui ne visent que leurs intérêts immédiats. L’intérêt supérieur de la Nation est la moindre préoccupation des députés de la majorité présidentielle, qui bloquent toute mécanique évolutive des institutions.
La Justice congolaise n’existe que dans une formule d’évocation. Elle est aujourd’hui sans moyen, et incapable d’expliciter le droit, car elle est placée dans des conditions où cette institution est réduite au rôle d’une simple « cellule » de la Présidence de la République, au sein de laquelle elle ne joue plus que le rôle de simple figurante.
Thierry Michel a eu le courage et le mérite de réaliser un film sur l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana, seul témoignage susceptible de relater ce qui s’était réellement passé dans les circonstances tragiques de cette mort. Voilà que Joseph Kabila et ses escadrons de la mort ont osé attaquer le cinéaste en justice, ici même en Belgique, comme pour étouffer sa détermination dans l’œuf et défier la diaspora congolaise.
Hélas, la diaspora congolaise a choisi le silence et la peur, face à cette énième provocation et humiliation de Joseph Kabila et de son acolyte John NUMBI.
Toutefois, nonobstant ces élucubrations, le Tribunal de Première Instance de Liège, agissant en toute indépendance, a débouté et condamné le demandeur aux dépens, liquidés à la somme de 1320 euros, en ce qui concerne les parties Michel et FILMS de la PASSERELLE. La cause est renvoyée au rôle, et à l’effet, prononcée à l’audience publique des référés de Liège, le 3 octobre 2012.
Il est permis de croire qu’en nous enfuyant constamment en face des événements marquants, le dictateur a beau jeu, car il pratique le principe de Machiavel « diviser pour mieux régner ». Et, les Congolais se laissent manipuler par des fins inavouées, qui provoquent la haine et entretiennent la désunion entre compatriotes.
Puisque l’heure est grave, il nous faut maintenant tenir tête à toutes les tentations, soi-disant miraculeuses, mais aussi toutes les « armes » qui sont là pour intimider et tuer le peuple congolais.
L’on tuera peut-être quelques-uns d’entre nous, pour la cause du Congo, mais Dieu seul sait, qu’ils voudront donner résolument leur vie pour la cause, et pour le salut de tous.
Nous devons être capables de rester au front, comme tant d’hommes et de femmes combattant dans le monde, face à des sanguinaires dictateurs ! Bannissant tout défaitisme, cultivons plutôt l’amour patriotique.
Seul cet amour regonflera le moral du peuple congolais, toutes tribus confondues et leur force et leur cohésion trouveront leur socle fondateur dans cet amour pour le Congo.
Si nous laissons tomber les bras, nous demeurerons des esclaves, et nous serons traités plus mal que des animaux, en délaissant totalement la prospective du Congo, jusqu’en 2020 peut-être !
En conclusion, c’est donc à nous de choisir de vivre libres, dans une vraie démocratie, en restant mobilisés dans le combat de la justice, du respect des droits humains et des règles démocratiques véritables, jusqu’à la libération totale du Congo pour l’honneur et la dignité de ses ancêtres et le témoignage de ses habitants d’aujourd’hui !
BAMBA-DI-LELO/Docteur en Sciences politiques de l’UCL, Analyste des questions politique du Congo
Mathilde- Modérateurs
- Messages : 4961
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
La démocratie est pour moi est une autre lutte, la lutte qui nous devons mener a présent est celui de faire partir Kanambe l´imposteur par tout le moyen le reste on arrangera après son départ.
Rose lilas- Modérateurs
- Messages : 327
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
j en ai marre de lire ça tout les jours que faire :
http://radiookapi.net/actualite/2013/03/08/nord-kivu-le-cicr-appelle-la-cessation-des-violences-contre-les-civils-kitchanga/
Uvira : 10 nouveau-nés sont morts en deux semaines à l’hôpital général faute d’électricité
Des nouveu-nés dans une couveuse à l'hôpital général de Kinshasa, janvier 2011.
La cité d’Uvira est privée d’électricité depuis deux semaines. Les responsables de l’hôpital général de cette cité du Sud-Kivu annoncent que cette coupure de l’énergie électrique a causé la mort de dix enfants prématurés internés dans la salle néonatale.
C’est presque tous les jours que des scènes de mères éplorées sont enregistrées à l’entrée de la salle aménagée pour les nouveau-nés dans cet hôpital, a constaté un reporter de Radio Okapi.
« Depuis que la coupure a commencé, nous perdons presque tous les jours au moins un nouveau-né prématuré », se plaint le médecin directeur de l’hôpital, Docteur Yves Bagale Bahati, ajoutant que des malades placés sous respirateurs décèdent également, faute d’électricité.
Les responsables locaux de la société nationale d’électricité (Snel) expliquent cette coupure d’électricité par la panne survenue à la centrale hydroélectrique de Bukavu qui alimente la cité d’Uvira. Il y aurait également une panne sur la ligne à haute tension.
Le chef de la cité d’Uvira indique, pour sa part, que cette interruption de la fourniture en électricité avait été annoncée dans les médias locaux.
Des nouveau-nés en danger à Kindu
Dans la province du Maniema, la ville de Kindu manque aussi d’électricité depuis trois jours. A l’hôpital général de la ville, le docteur Musavuli du service pédiatrique, s’inquiète pour la vie d’une dizaine de nouveau-nés prématurés gardés dans les couveuses.
« Ces nouveau-nés nécessitent d’être chauffés à 33 degrés et d’avoir de l’oxygène en permanence », explique le médecin.
En outre, cette coupure d’électricité mécontente les vendeurs des surgelés qui regrettent la détérioration de leurs produits.
Au bureau local de laSnel, on évoque un court-circuit sur la ligne de haute tension qui amène l’électricité depuis la centrale hydroélectrique de Lutchurukulu à 101 km de Kindu.
L’ingénieur Masimango chef du réseau local assure que ses équipes sont mobilisés pour identifier la panne.
Lire aussi sur radiookapi.net:
■Kinshasa : les coupures d’électricité compliquent le traitement des malades hospitalisés
■Goma: l’Hôpital provincial tourne au ralenti par manque d’eau et d’électricité
■Kamina: des corps pourrissent à la morgue faute d’électricité
■Kisangani : l’hôpital général de référence de Kabondo privé d’eau et d’électricité
MAWA PLEIN.......................
http://radiookapi.net/actualite/2013/03/08/nord-kivu-le-cicr-appelle-la-cessation-des-violences-contre-les-civils-kitchanga/
Uvira : 10 nouveau-nés sont morts en deux semaines à l’hôpital général faute d’électricité
Des nouveu-nés dans une couveuse à l'hôpital général de Kinshasa, janvier 2011.
La cité d’Uvira est privée d’électricité depuis deux semaines. Les responsables de l’hôpital général de cette cité du Sud-Kivu annoncent que cette coupure de l’énergie électrique a causé la mort de dix enfants prématurés internés dans la salle néonatale.
C’est presque tous les jours que des scènes de mères éplorées sont enregistrées à l’entrée de la salle aménagée pour les nouveau-nés dans cet hôpital, a constaté un reporter de Radio Okapi.
« Depuis que la coupure a commencé, nous perdons presque tous les jours au moins un nouveau-né prématuré », se plaint le médecin directeur de l’hôpital, Docteur Yves Bagale Bahati, ajoutant que des malades placés sous respirateurs décèdent également, faute d’électricité.
Les responsables locaux de la société nationale d’électricité (Snel) expliquent cette coupure d’électricité par la panne survenue à la centrale hydroélectrique de Bukavu qui alimente la cité d’Uvira. Il y aurait également une panne sur la ligne à haute tension.
Le chef de la cité d’Uvira indique, pour sa part, que cette interruption de la fourniture en électricité avait été annoncée dans les médias locaux.
Des nouveau-nés en danger à Kindu
Dans la province du Maniema, la ville de Kindu manque aussi d’électricité depuis trois jours. A l’hôpital général de la ville, le docteur Musavuli du service pédiatrique, s’inquiète pour la vie d’une dizaine de nouveau-nés prématurés gardés dans les couveuses.
« Ces nouveau-nés nécessitent d’être chauffés à 33 degrés et d’avoir de l’oxygène en permanence », explique le médecin.
En outre, cette coupure d’électricité mécontente les vendeurs des surgelés qui regrettent la détérioration de leurs produits.
Au bureau local de laSnel, on évoque un court-circuit sur la ligne de haute tension qui amène l’électricité depuis la centrale hydroélectrique de Lutchurukulu à 101 km de Kindu.
L’ingénieur Masimango chef du réseau local assure que ses équipes sont mobilisés pour identifier la panne.
Lire aussi sur radiookapi.net:
■Kinshasa : les coupures d’électricité compliquent le traitement des malades hospitalisés
■Goma: l’Hôpital provincial tourne au ralenti par manque d’eau et d’électricité
■Kamina: des corps pourrissent à la morgue faute d’électricité
■Kisangani : l’hôpital général de référence de Kabondo privé d’eau et d’électricité
MAWA PLEIN.......................
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
Vraiment d´accord avec vous mawa plein parce que ce sont des situations qu´on peut maitriser.
Laurabelle- Modérateurs
- Messages : 224
Date d'inscription : 07/12/2012
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
Notre grand problème est que nous ne voulons pas nous sacrifier et nous organiser, et grave encore nous constatons que les gens s´engagent dans la lutte pour leurs intérêts personnels et que ces images de bébé morts ne leur disent rien.
mapata- Modérateurs
- Messages : 660
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
Amnistie et intégration ces 2 mots sont devenus important en RDC.
Je veux bien qu'on cherche toutes les solutions pour la paix mais c'est trop facile donc moi aussi je peux me trouver des armes, piller, tuer et attendre soit l'amnistie, soit qu'on m'intègre dans l'armée, nakanisi tokomi na suka ekomi temps congolais atelama pour de bon.
C'est vrai que moi je ne suis pas au pays mais kabila et les 40 voleurs se foutent des congolais.
http://radiookapi.net/actualite/2013/03/14/katanga-gabriel-kyungu-estime-necessaire-damnistier-les-mai-mai-qui-deposeront-les-armes-2/#disqus_thread
Je veux bien qu'on cherche toutes les solutions pour la paix mais c'est trop facile donc moi aussi je peux me trouver des armes, piller, tuer et attendre soit l'amnistie, soit qu'on m'intègre dans l'armée, nakanisi tokomi na suka ekomi temps congolais atelama pour de bon.
C'est vrai que moi je ne suis pas au pays mais kabila et les 40 voleurs se foutent des congolais.
http://radiookapi.net/actualite/2013/03/14/katanga-gabriel-kyungu-estime-necessaire-damnistier-les-mai-mai-qui-deposeront-les-armes-2/#disqus_thread
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
Mongo Elombe ces deux mots sont utilisé que lorsque ils s´agit de complices de Kabila mais si c´est une rébellion digne de ce nom Kabila y va avec ses complices et ils règlent le problème sans s´occuper de nombre des morts ou des dégâts.
Ne vous laissez pas avoir par leur jeu.
Ne vous laissez pas avoir par leur jeu.
Pierre Remy- Modérateurs
- Messages : 266
Date d'inscription : 24/10/2012
Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
KABILA et les 40 voleurs vont nous prendre pour des cons pendant combien de temps encore?
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Affaire Maï Maï Ba Kata Katanga:
Quand «Joseph Kabila» loue l’incompétence des "forces de sécurité"
Le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe et "Joseph Kabila"
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Conseil supérieur de défense qu’il a présidée, vendredi 5 avril, à Kinshasa, «Joseph Kabila», «félicite» les forces de sécurité lesquelles, selon lui, ont réussi à «neutraliser» et à «assurer le transfèrement» à Kinshasa des éléments appartenant à la milice «Maï Maï Ba Kata Katanga». Le locataire du Palais de la nation serait-il déconnecté des réalités?
Le samedi 23 mars dernier, les miliciens Maï Maï "Ba Kata Katanga", armés de fusils AK 47, lance-roquettes, flèches et lances, ont fait irruption dans la ville de Lubumbashi. De l’avis général, les services de renseignements tant civils que militaires ont semblé pris au dépourvu. Et dire que ces organismes ont une "mission de surveillance" de tout ce qui pourrait, à court, moyen ou long terme, constituer une menace tant interne qu’externe. Il est donc surprenant que le premier magistrat du pays tiennent des propos mensongers alors que les forces de sécurité dont il parle ont brillé par une impéritie sans nom.
Notons qu’outre le président de la République et le Premier ministre, le Conseil supérieur de défense est composé des responsables ci-après : ministre de la Défense Nationale et des anciens combattants ; ministre de l’lntérieur, ministre des Affaires étrangères; le chef d’état-major général des FARDC; le commissaire général de la police nationale; le chef d’état-major de la Force aérienne ; le chef d’état-major particulier du président de la République. Le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité et l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements) sont souvent "invités" aux réunions.
«Joseph Kabila» tente-t-il de noyer le poisson au moment où l’opinion congolaise attend que les autorités judiciaires fassent toute la lumière sur cette étrange affaire en répondant, en toute transparence, à au moins trois questions : Qui manipule les Maï Maï au Katanga? D’où proviennent les armes que détenaient les «assaillants» du 23 mars ? Quid de l’audition des personnalités suspectées de connivence avec la milice "Ba Kata Katanga" ?
Si «Joseph Kabila» était bien informé, il aurait appris que les forces de sécurité n’ont nullement "neutralisé" les miliciens précités. En réalité, la Mission onusienne au Congo a joué un rôle essentiel en donnant "asile" aux "combattants" dans ses installations. C’est encore cette Mission qui fera la médiation entre les autorités provinciales d’une part et les «Ba Kata Katanga» de l’autre. Cette démarche apaisante a permis de stopper un carnage annoncé de la part des forces dites de sécurité - dont des éléments de la garde prétorienne de « Joseph Kabila » en tête - manifestement décidées à laver l’avanie leur infligée par cette "arrivée-surprise". Peut-on franchement féliciter des fonctionnaires civils et militaires qui ont donné toute la mesure de leur ineptie autant que leur mépris pour la vie humaine en abattant trente-cinq miliciens et en blessant tant d’autres? «Joseph Kabila» ferait-il l’éloge de «la culture de la gâchette facile» que dénonçait jadis le regretté défenseur des droits de l’Homme, Floribert Chebeya ?
«Gouverner, c’est prévoir». Plus de deux semaines après cet événement qui a provoqué une vive émotion à Lubumbashi, il apparait qu’aucune autorité provinciale du Katanga n’a fait ce qu’il devait faire pour garantir la paix et la tranquillité. Les services de sécurité encore moins. D’ailleurs, dans une déclaration faite au lendemain des faits, le gouverneur Moïse Katumbi a tenu des propos tout simplement irresponsables. «Il a rappelé que l’on ne peut pas prétendre se rendre aux autorités établies sans les prévenir et en pénétrant dans une ville avec des armes en mains», indique une dépêche de l’ACP. Qui devait prévenir qui? Katumbi ajoutait : «les individus faisant partie de ce mouvement «Kata Katanga» -pour la plupart des enfants - ont été manipulés et drogués par les ennemis de la paix qu’ils doivent dénoncer devant les juridictions compétentes». Qui sont donc ces "ennemis de la paix"?
Dans un rapport, daté du 26 mars 2013, rédigé par une douzaine d’organisations non gouvernementales, on peut lire notamment que «bien que les forces de sécurité aient été préalablement alertées du mouvement de plusieurs colonnes des personnes vers la ville de Lubumbashi et ses environs, aucune disposition sécuritaire n’a été prise». Pour les rédacteurs de ce document, cette impassibilité suggère l’existence d’«une complicité parmi les autorités et les responsables des services concernés à tous les niveaux». «Plusieurs officiers militaires, de la police et ceux de renseignements, soulignent-ils, ont reconnu à nos enquêteurs qu’ils étaient au courant de l’avancé de ces insurgés mais que l’ordre de les empêcher d’atteindre la ville de Lubumbashi ne leur a pas été donné par leurs hiérarchies respectives sous prétexte d’éviter un bain de sang».
Les observateurs ont été surpris, mercredi 27 mars, d’apprendre l’envoi, au chef-lieu du Katanga, d’une «commission d’enquête» composée uniquement de ministres et députés nationaux originaires de l’ex-Shaba. Et ce en lieu et place d’une délégation regroupant des personnalités natives d’autres contrées du pays afin d’éviter tout conflit d’intérêt. L’opinion congolaise saura-t-elle la vérité sur les tenants et les aboutissants du mouvement Ba Kata Katanga ? Qu’en est-il de l’implication présumée du «général» John Numbi Banza et de l’actuel gouverneur de la Banque centrale du Congo Jean-Claude Masangu ?
Un confrère lushois a eu ces mots : «Les félicitations gratuites adressées, par le chef de l’Etat, aux forces de sécurité dont l’incompétence a été unanimement reconnue, sont vraiment ubuesques. Douze années après son arrivée au sommet de l’Etat, Joseph Kabila parait toujours incapable de se dépouiller des habits d’ancien rebelle pour revenir ceux d’un chef d’Etat censé être le garant de l’indépendance de la justice…».
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2013
╕ Tous droits réservés © Congoindépendant 2003-2013 mkz@congoindependant.com Tél : +32 475 22 90 65. ╒
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Affaire Maï Maï Ba Kata Katanga:
Quand «Joseph Kabila» loue l’incompétence des "forces de sécurité"
Le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi Chapwe et "Joseph Kabila"
Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Conseil supérieur de défense qu’il a présidée, vendredi 5 avril, à Kinshasa, «Joseph Kabila», «félicite» les forces de sécurité lesquelles, selon lui, ont réussi à «neutraliser» et à «assurer le transfèrement» à Kinshasa des éléments appartenant à la milice «Maï Maï Ba Kata Katanga». Le locataire du Palais de la nation serait-il déconnecté des réalités?
Le samedi 23 mars dernier, les miliciens Maï Maï "Ba Kata Katanga", armés de fusils AK 47, lance-roquettes, flèches et lances, ont fait irruption dans la ville de Lubumbashi. De l’avis général, les services de renseignements tant civils que militaires ont semblé pris au dépourvu. Et dire que ces organismes ont une "mission de surveillance" de tout ce qui pourrait, à court, moyen ou long terme, constituer une menace tant interne qu’externe. Il est donc surprenant que le premier magistrat du pays tiennent des propos mensongers alors que les forces de sécurité dont il parle ont brillé par une impéritie sans nom.
Notons qu’outre le président de la République et le Premier ministre, le Conseil supérieur de défense est composé des responsables ci-après : ministre de la Défense Nationale et des anciens combattants ; ministre de l’lntérieur, ministre des Affaires étrangères; le chef d’état-major général des FARDC; le commissaire général de la police nationale; le chef d’état-major de la Force aérienne ; le chef d’état-major particulier du président de la République. Le conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité et l’administrateur général de l’ANR (Agence nationale de renseignements) sont souvent "invités" aux réunions.
«Joseph Kabila» tente-t-il de noyer le poisson au moment où l’opinion congolaise attend que les autorités judiciaires fassent toute la lumière sur cette étrange affaire en répondant, en toute transparence, à au moins trois questions : Qui manipule les Maï Maï au Katanga? D’où proviennent les armes que détenaient les «assaillants» du 23 mars ? Quid de l’audition des personnalités suspectées de connivence avec la milice "Ba Kata Katanga" ?
Si «Joseph Kabila» était bien informé, il aurait appris que les forces de sécurité n’ont nullement "neutralisé" les miliciens précités. En réalité, la Mission onusienne au Congo a joué un rôle essentiel en donnant "asile" aux "combattants" dans ses installations. C’est encore cette Mission qui fera la médiation entre les autorités provinciales d’une part et les «Ba Kata Katanga» de l’autre. Cette démarche apaisante a permis de stopper un carnage annoncé de la part des forces dites de sécurité - dont des éléments de la garde prétorienne de « Joseph Kabila » en tête - manifestement décidées à laver l’avanie leur infligée par cette "arrivée-surprise". Peut-on franchement féliciter des fonctionnaires civils et militaires qui ont donné toute la mesure de leur ineptie autant que leur mépris pour la vie humaine en abattant trente-cinq miliciens et en blessant tant d’autres? «Joseph Kabila» ferait-il l’éloge de «la culture de la gâchette facile» que dénonçait jadis le regretté défenseur des droits de l’Homme, Floribert Chebeya ?
«Gouverner, c’est prévoir». Plus de deux semaines après cet événement qui a provoqué une vive émotion à Lubumbashi, il apparait qu’aucune autorité provinciale du Katanga n’a fait ce qu’il devait faire pour garantir la paix et la tranquillité. Les services de sécurité encore moins. D’ailleurs, dans une déclaration faite au lendemain des faits, le gouverneur Moïse Katumbi a tenu des propos tout simplement irresponsables. «Il a rappelé que l’on ne peut pas prétendre se rendre aux autorités établies sans les prévenir et en pénétrant dans une ville avec des armes en mains», indique une dépêche de l’ACP. Qui devait prévenir qui? Katumbi ajoutait : «les individus faisant partie de ce mouvement «Kata Katanga» -pour la plupart des enfants - ont été manipulés et drogués par les ennemis de la paix qu’ils doivent dénoncer devant les juridictions compétentes». Qui sont donc ces "ennemis de la paix"?
Dans un rapport, daté du 26 mars 2013, rédigé par une douzaine d’organisations non gouvernementales, on peut lire notamment que «bien que les forces de sécurité aient été préalablement alertées du mouvement de plusieurs colonnes des personnes vers la ville de Lubumbashi et ses environs, aucune disposition sécuritaire n’a été prise». Pour les rédacteurs de ce document, cette impassibilité suggère l’existence d’«une complicité parmi les autorités et les responsables des services concernés à tous les niveaux». «Plusieurs officiers militaires, de la police et ceux de renseignements, soulignent-ils, ont reconnu à nos enquêteurs qu’ils étaient au courant de l’avancé de ces insurgés mais que l’ordre de les empêcher d’atteindre la ville de Lubumbashi ne leur a pas été donné par leurs hiérarchies respectives sous prétexte d’éviter un bain de sang».
Les observateurs ont été surpris, mercredi 27 mars, d’apprendre l’envoi, au chef-lieu du Katanga, d’une «commission d’enquête» composée uniquement de ministres et députés nationaux originaires de l’ex-Shaba. Et ce en lieu et place d’une délégation regroupant des personnalités natives d’autres contrées du pays afin d’éviter tout conflit d’intérêt. L’opinion congolaise saura-t-elle la vérité sur les tenants et les aboutissants du mouvement Ba Kata Katanga ? Qu’en est-il de l’implication présumée du «général» John Numbi Banza et de l’actuel gouverneur de la Banque centrale du Congo Jean-Claude Masangu ?
Un confrère lushois a eu ces mots : «Les félicitations gratuites adressées, par le chef de l’Etat, aux forces de sécurité dont l’incompétence a été unanimement reconnue, sont vraiment ubuesques. Douze années après son arrivée au sommet de l’Etat, Joseph Kabila parait toujours incapable de se dépouiller des habits d’ancien rebelle pour revenir ceux d’un chef d’Etat censé être le garant de l’indépendance de la justice…».
Baudouin Amba Wetshi
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Mongo Elombe- Modérateurs
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Re: Congolais, À Nous De Choisir – Vivre Dignes Ou Mourir Comme Des Chiens !!!
Kanambe ne pourra jamais se dépouiller des habits du rebelles qu´il demeurera pour revetir ceux d´un chef d´etat meme en costume il reste rebelles et opportunistes donc les Congolais doivent le plus vite possible se prendre en charge pour foutre dehors cet imposteur car c´est lui la base de la misère que vivent nos mère, père, sœurs, frères et enfants.
Rose lilas- Modérateurs
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