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Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA »

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Message  Mathilde Dim 25 Aoû - 11:57

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Message  Mongo Elombe Dim 25 Aoû - 14:09

Des opposants congolais le 13/12/2011 dans la salle Fatima à Kinshasa, lors d’une réunion contre des résultats de la présidentielle de 2011 en RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le coordonnateur de l’opposition extra-parlementaire, Gaston Dindo, plaide pour que la diaspora soit suffisamment représentée aux concertations nationales, initiées par le chef de l’Etat Joseph Kabila. «Nous savons très bien qu’il y a une crise de confiance entre la diaspora et les autorités de notre pays mais on aimerait qu’elle soit suffisamment représentée», a-t-il indiqué, samedi 24 août.

Pour éviter les frustrations, Gaston Dindo a proposé que les places réservées à ces assises soient partagées de manière équilibrée entre composantes: majorité, opposition et société civile.
Il a cependant dénoncé la mauvaise foi de la famille politique du chef de l’Etat qui, selon lui, veut s’accorder la part de lion avec 290 places sur environ 700 réservées à concertations nationales.
«Si on devait établir l’équilibre, on devrait augmenter le nombre de participants du côté de l’opposition et de la société civile. Qu’on accorde 140 participants à chaque composante ou on réduit en accordant le quota de 100 participants par composante afin de calmer les frustrations », a ajouté le coordonnateur de l’opposition extra-parlementaire.
Près de 700 délégués sont attendus à ces « concertations mais le présidium pourra en décider autrement après examen du quota.
Joint mercredi 21 août, Jean-Marie Ntantu Mey de la société civile a, de son côté, souhaité que le présidium attribue le même nombre de sièges aux délégués de trois composantes : majorité, opposition et société civile.
«Nous souhaitons que dans le quota la société civile puisse avoir un seul chiffre de moins par rapport à la majorité et à l’opposition. C’est une activité tripartite, nous devons avoir le même quota égalitaire : majorité, opposition, société civile. L’organisation peut avoir ses invités en dehors de ses trois composantes », a-t-il déclaré.
Les membres du comité préparatoire de ce forum se sont mis d’accord sur les questions de l’immunité des participants, le quota réservé à chaque composante, la sécurité des participants et le caractère opposable à tous des conclusions de ces concertations nationales.
Ils ont également adopté le consensus comme mode de décision et conféré une formule juridique au règlement intérieur pour rendre les décisions des concertations opposables à tous.

..................

Les autres communique entre info et intox comme le Kivu ce n'est pas la RDC soucis na certains concertations nationale au lieu de l'annuler et gèrer la situation mawa.

Mongo Elombe
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Message  Mathilde Dim 25 Aoû - 18:34

KConcept | Dimanche 25 Août 2013

Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA » - Page 2 57927010

Au lieu de combattre le M23 et le Rwanda, les Casques Bleus de la Monusco retournent leurs armes contre la population de Goma et tuent deux civils à Goma en tirant sur une foule de manifestants qui reprochaient à la Monusco de ne pas protéger la population des attaques rebelles.

Révoltant : La Monusco tire sur la population et tue 2 manifestants Congolais à Goma


http://m.teletshangu.com/Revoltant-La-Monusco-tire-sur-la-population-et-tue-2-manifestants-Congolais-a-Goma_a283.html
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Message  Mathilde Dim 25 Aoû - 19:39

RDC: la Monusco demande l'ouverture d'une enquête après la mort de deux manifestants


Par RFI
Le front est resté calme ce dimanche matin, au nord de Goma, en RDC, où les affrontements ont repris il y a quelques jours entre les rebelles du M23 et les forces armées congolaises, qui sont désormais appuyées par les forces onusiennes. Après de nouveaux tirs d'obus, samedi, sur Goma, la Monusco affirme avoir pilloné par hélicoptère les positions du M23. La Monusco reste confrontée par ailleurs à la défiance des populations de Goma, qui l'accusent d'inaction. Des manifestations ont eu lieu dans le chef lieu du Nord-Kivu, au cours desquelles deux personnes ont été tuées. La Mission de l'ONU demande aujourd'hui l'ouverture d'une enquête à ce sujet.

C'est la chute de nouveaux obus, samedi, sur un quartier populaire de Goma, qui a déclenché la colère des habitants de la ville. Des habitants exaspérés, qui demandent depuis des mois à la Monusco d'aller combattre la rébellion du M23. Ces civils ne comprennent pas que des obus puissent encore tomber sur la ville, alors que la Mission de l'ONU avait annoncé le mois dernier la mise en place d'une zone de sécurité autour de Goma pour protéger le secteur.

Des manifestations ont donc eu lieu samedi et certains cortèges ont pris la direction d'une base de la Monusco. La tension est montée, et la police congolaise est venue disperser la foule.

Des coups de feu ont éclaté, deux manifestants ont été tués sur le coup. Mais des témoins accusent les casques bleus uruguayens d'avoir tiré sur la foule, alors que les manifestants tentaient de pénétrer dans leur camp.

« La Monusco a pour mission de protéger les civils, il est inconcevable qu'elle ait pu tirer sur la population de Goma », réplique Charles Bambara, le directeur de l'information publique de la Mission de l'ONU.

Le patron de la Monusco, Martin Kobler, a demandé l'ouverture d'une enquête conjointe entre Monusco et police congolaise. Il attend désormais la réponse de la partie congolaise pour établir les responsabilités dans cet incident.


http://www.rfi.fr/afrique/20130825-rdc-monusco-demande-ouverture-une-enquete-apres-mort-deux-manifestants
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Message  Laurabelle Dim 25 Aoû - 20:27

Ce genre de situation arrive quand un pays est assisté par plusieurs armée.
Des militaires qui paniquent pour un mouvement de civil ca me rappelle la Cote d´Ivoire et je crains que notre gouvernement fasse rase terre sur cette situation.

Laurabelle
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Message  Mongo Elombe Lun 26 Aoû - 14:09

Les combats font rage entre les FARDC et le M23



Des éléments FARDC en opération. Photo d’archives
Citant un médecin proche de la ligne de front, un journaliste de l’Associated Press parle de "lourdes pertes" de part et d’autre. Le médecin assure avoir dénombré, dimanche 25 août, 82 corps dont 23 des soldats loyalistes tombés la veille. Les deux camps s’affrontent depuis cinq jours aux environs de Goma. Des habitants de Goma ont manifesté samedi 24 après la chute de nouveaux obus dans la ville en emmenant les corps des victimes devant les installations de la Monusco au quartier Birere. Les Gomatraciens accusent des casques bleus uruguayens d’avoir tiré sur les protestataires. Information démentie par ces derniers. Bilan : deux tués. Le chef de la Monusco, Martin Kobler, demande l’ouverture d’une enquête. Une situation explosive. Le front était calme dimanche matin.

Selon un aumônier de l’hôpital militaire de Goma, Lea Masika, cinquante-neuf blessés ont été transportés, dimanche 25 août, dans l’établissement, portant à 720 le nombre des blessés soignés dans ce centre hospitalier.

Les troupes gouvernementales, appuyés par des éléments de la Brigade d’intervention onusienne, tentent de reprendre le contrôle d’une colline d’où les forces rebelles peuvent pilonner la ville de Goma. Les soldats ont avancé de seulement deux kilomètres depuis que les combats ont repris mercredi. Trois casques bleus ont été blessés dans les affrontements.

De nombreux Congolais et observateurs extérieurs doutent que la brigade d’intervention de l’ONU puisse changer radicalement la situation dans l’est du pays. Samedi, des centaines de résidents de Goma sont descendus dans les rues pour manifester leur colère face aux tirs de roquette et d’obus qui ont fait au moins sept morts parmi les civils au cours des derniers jours. Deux manifestants ont été tuées au quartier Birere. Les casques bleus uruguayens ont été accusés d’avoir abattu les deux protestataires. Une accusation réfutée, dimanche 25, par le colonel Mario Stevenazzi, porte-parole militaire uruguayen. Selon lui, "à aucun moment l’Uruguay n’a tiré contre la population avec des balles réelles".

Le chef de la Monusco, Martin Kobler, a déploré la mort des deux civils et a demandé l’ouverture d’une enquête commune de la police de la RDC et de celle de la Monusco.

Dans un communiqué daté du samedi 24 août, le porte-parole du M23, Amani Kabasha y indique que dans l’après-midi de ce jour, "l’aviation de la coalition gouvernementale (FARDC-FDLR) a largué plusieurs bombes sur deux villages, Buvunga et Katale", en territoire de Rutshuru. "Le bilan provisoire fait état de 12 personnes tuées dont des femmes et des enfants ainsi qu’une trentaine de blessés", note le texte. "D’autres bombes ont été larguées par la même aviation sur la localité de Kibumba causant la mort de 4 personnes dont deux enfants âgés de 3 et 4 ans et deux adultes, une femme et un homme en âge très avancé". Le Mouvement d’espérer qu’au regard de ces "crimes", la Monusco
va "condamner ces agressions conduites contre la population civile" et "retirer son soutien à la coalition FARDC-FDLR". A défaut, le M23 dit se réserver le droit "de tirer ses propres conclusions et prendra officiellement position dont il assumera les conséquences".

Mongo Elombe
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Message  Mathilde Lun 26 Aoû - 14:22

Inexplicable : Martin Kobler, le chef de la Monusco, sait d'où sont partis les obus qui ont endeuillé Goma mais réfuse de le dire.Shocked Shocked 

Rédigé le Lundi 26 Août 2013 à 13:56

Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA » - Page 2 57948310

"Ce n’est pas à nous de commenter qui a tiré sur qui. Nous le savons, c’est un détail très, important. Maintenant, dans cette situation de crise très importante, nous devons désamorcer la situation et ne pas risquer une escalade, en particulier entre les pays voisins. Nous avons notre position sur tout cela, et nous allons communiquer avec les gouvernements des pays voisins"


En République démocratique du Congo, Goma a été frappée par de nouveaux tirs d'obus ces derniers jours. Des tirs qui ont fait trois morts et ont déclenché des manifestations d'habitants en colère contre la mission de l'ONU qu'ils accusent d'être inactive face à la rébellion du M23. Dans ce contexte, Martin Kobler, chef de la Monusco et représentant spécial du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en RDC, est allé passer trois jours à Goma.

RFI : Les habitants de Goma sont exaspérés. Ils ne comprennent pas que des obus puissent encore tomber sur la ville, alors que la Monusco a annoncé la mise en place d’une zone de sécurité pour protéger les civils. Que leur dites-vous ?

Je comprends très, très bien l’impatience et la frustration de la population de Goma. Des obus ont été tirés sur la ville. Il y a eu des morts ici à Goma. Et je leur dis que nous sommes là pour les aider, que nous condamnons fermement les attaques sur la population civile, qui constituent un crime de guerre ! Qu’on va réagir fermement. Et j’ai donné l’ordre au commandant de la force de réagir fermement. Nous avons combattu ensemble, avec les forces armées de la République démocratique du Congo, d’une manière très, très décidée. On a utilisé tous les moyens qu’on a.

J'ai vu moi-même des attaques d’hélicoptères et de l’artillerie de la part de la Monusco, contre des positions du M23, et je crois que ça a eu un effet. On a contre-attaqué avec les forces armées de la République démocratique du Congo. Pour nous, c’est très, très important de coordonner les actions avec les Congolais.

Vous, vous avez des experts en balistique. Vous savez d’où viennent ces tirs. Alors qui tire ces obus sur Goma ?

Ce n’est pas à nous de commenter qui a tiré sur qui. Nous le savons, c’est un détail très, important. Maintenant, dans cette situation de crise très importante, nous devons désamorcer la situation et ne pas risquer une escalade, en particulier entre les pays voisins. Nous avons notre position sur tout cela, et nous allons communiquer avec les  gouvernements des pays voisins.
J’ai aussi informé les ambassadeurs des membres permanents du Conseil de sécurité, hier à Kinshasa, sur ce qui se passe ici, afin qu’ils puissent utiliser leurs contacts avec les pays de la région pour désamorcer la situation.

Depuis le départ, la population de Goma reproche à la Monusco d’avoir défini une zone de sécurité sur un espace restreint et qui ne comprend pas, justement, les positions du M23. Et donc la population vous demande d’aller plus avant, d’attaquer le M23 sur ses positions.

Permettez-moi de dire que la Monusco, ce n’est pas une solution magique pour tous les problèmes, ici dans l’est du Congo. Ce sont des problèmes congolais, ce sont aussi des solutions congolaises. Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui se passe ici. Ce que nous faisons, c’est que nous soutenons le gouvernement congolais à combattre les groupes armés ici.
C’est très important pour tout le monde de comprendre que les attentes vis-à-vis de la Monusco sont trop lourdes. Nous ne pouvons pas défendre toute la population ici ! On fait tout ce que l’on peut ! Mais en première ligne, c’est le gouvernement congolais qui est responsable, qui doit protéger la population.

L’émissaire de l’ONU pour les Grands Lacs Mary Robinson, appelle, elle, à privilégier le dialogue en soulignant l’urgence d’une solution politique. Est-ce qu’il y a des divergences d’interprétation au sein des Nations unies sur ce qu’il faut faire face au M23 ?

Non, pas du tout. C’est exactement ma position ici, et je consulte très étroitement Mme Robinson. Hier, on a téléphoné quatre fois et je suis tout à fait d’accord avec Mary Robinson. Ce conflit peut être résolu seulement par la politique. Pour avoir une solution à long terme, il faut avoir une solution politique. Par exemple, les entretiens de Kampala sont en cours. Mais comme je l’ai dit, ce n’est pas acceptable d’attaquer la population civile. Et nous avons notre mandat, donné par le Conseil de sécurité, de défendre la population civile.

Oui, mais les négociations de Kampala sont au point mort. Alors est-ce qu’une reprise du dialogue est possible aujourd’hui ?

On a des exemples dans d’autres régions du monde : les exactions militaires n’excluent pas la reprise des contacts politiques. Ça vaut aussi pour les entretiens de Kampala. Mais c’est aux facilitateurs de le décider et aux partis du gouvernement de la République démocratique du Congo et le M23, l’Ouganda. Et nous souhaitons que ces entretiens de Kampala continuent.

Est-ce que le Rwanda est un partenaire fiable pour la communauté internationale dans la résolution de la crise dans l’est de la RDC ?

Nous coopérons avec tous les membres du Conseil de sécurité. Le Rwanda est un partenaire important dans la Conférence internationale des Grands Lacs. Et c’est pourquoi c’est très important d’avoir une relation très bonne, en particulier, nous, en tant que Monusco, afin de désamorcer la situation.

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Message  Mongo Elombe Lun 26 Aoû - 19:06

RD Congo: "les attentes vis à vis de la Monusco sont trop lourdes" (Onu)
(AFP 26/08/2013 - 15:59)

Martin Kobler, patron de la Monusco

PARIS, 26 août 2013 (AFP) - Le responsable de la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RD Congo, Martin Kobler, a estimé lundi que "les attentes vis à vis de la Monusco sont trop lourdes", dans un entretien à Radio France Internationale. La mission de l'ONU en RDC a demandé dimanche une enquête sur la mort de deux manifestants à Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, où des habitants ont accusé les Casques bleus uruguayens d'avoir tué ces civils en tirant sur la foule, des allégations aussitôt rejetées par Montevideo. Les manifestants dénonçaient la passivité de la Monusco face à la rébellion du M23 et aux tirs d'obus qui se sont abattus sur la ville jeudi et samedi, tuant sept personnes. "Je comprends très, très bien l'impatience et la frustration de la population de Goma. Des obus ont été tirés sur la ville. Il y a eu des morts ici à Goma. Et je leur dis que nous sommes là pour les aider, que nous condamnons fermement les attaques sur la population civile qui constituent un crime de guerre", a expliqué Martin Kobler, qui est aussi le représentant du Secrétaire général de l'ONU en RDC, de retour de Goma. "J'ai donné l'ordre au commandant de la force de réagir fermement (...). J'ai vu moi-même des attaques d'hélicoptères et de l'artillerie de la part de la Monusco, contre des positions du M23, et je crois que ça a eu un effet", a-t-il ajouté, soulignant que les actions des Casques bleus étaient coordonnées avec les forces armées de la RDC.
"La Monusco, ce n'est pas une solution magique pour tous les problèmes, ici dans l'est du Congo. Ce sont des problèmes congolais, ce sont aussi des solutions congolaises. Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui se passe ici", a affirmé Martin Kobler.
"C'est très important pour tout le monde de comprendre que les attentes vis-à-vis de la Monusco sont trop lourdes. Nous ne pouvons pas défendre toute la population ici ! On fait tout ce que l'on peut ! Mais en première ligne, c'est le gouvernement congolais qui est responsable, qui doit protéger la population", a-t-il insisté.
La force de l'ONU, présente dans cette région depuis 1999, avait été critiquée pour n'avoir pu empêcher le M23 d'occuper Goma en novembre 2012. Environ 17.000 Casques bleus sont actuellement déployés, venus notamment d'Inde, du Pakistan, du Ghana et d'Uruguay.
Le Mouvement du 23 mars, un groupe créé par des Tutsi, l'ethnie au pouvoir au Rwanda, est actif depuis mai 2012 au Nord-Kivu, dont Goma est la capitale. Kinshasa et l'ONU accusent le Rwanda de soutenir cette rébellion, ce que Kigali a toujours démenti.

..........,

La Monusco, ce n'est pas une solution magique pour tous les problèmes, ici dans l'est du Congo. Ce sont des problèmes congolais, ce sont aussi des solutions congolaises. Nous ne sommes pas responsables de tout ce qui se passe ici", a affirmé Martin Kobler.
"C'est très important pour tout le monde de comprendre que les attentes vis-à-vis de la Monusco sont trop lourdes. Nous ne pouvons pas défendre toute la population ici ! On fait tout ce que l'on peut ! Mais en première ligne, c'est le gouvernement congolais qui est responsable, qui doit protéger la population", a-t-il insisté.

......,

Eteya bino.

Mongo Elombe
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Message  kunta Lun 26 Aoû - 21:20

Le dernier message du président élu était de nous prendre en charge parce qu´il sait bien que on ne libère pas un peuple mais ce dernier se libère lui même mais nous n´avons pas compris l´ampleur de ce message et tout le monde attend que lui prenne de risque pour nous alors a mon sens il a déjà tout fait.

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Message  Mongo Elombe Lun 26 Aoû - 22:39

Home» RDC» Politique»
Bombardements de Goma : Qui faut-il croire ? MENDE ou le Rwanda ? Ou les deux ?
26/08/2013 07:59:00kongoTimes!
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Lambert Mende Omalanga

Quand Lambert Mende dit que les obus tombés sur la ville de Goma ont été tirés à partir du Rwanda, il pourrait avoir raison. Transfuge du RCD, il connaît le modus operendi de Paul Kagame. Cela étant, la politique du chaos que servent ce genre de dénonciations doit être questionnée. Pourquoi la plainte déposée contre le Rwanda de Paul Kagame à la cour internationale de justice en 1999 a-t-elle été retirée sous l’instigation de « l’autorité morale » du gouvernement fantoche de Kinshasa dont Lambert Mende est le porte-parole ? Les crimes causés par ces obus ne sont pas les premiers que le Rwanda commet sur le sol congolais. Pourquoi soulève-t-il un tollé dans le chef de tous ces messieurs participant aux mêmes réseaux transnationaux de prédation que le tyran rwandais ?

Jeudi 22 août 2013, des obus sont tombés sur la ville de Goma. Lambert Mende, porte-parole du gouvernement fantoche de Kinshasa, a donné une conférence de presse vendredi 23 août 2013 au cours de laquelle il a affirmé que cet acte commandité à partir du Rwanda était dirigé contre les populations civiles et constituait un crime de guerre et un crime contre l’humanité. Voici ce qu’il a exactement dit selon la radio onusienne Okapi : «Ces attaques sanglantes visaient délibérément la population civile de Goma [...] Il faut bien en déduire qu’on se trouve bien en face des crimes de guerre au sens du droit international lorsqu’on cible des populations civiles. Le gouvernement de la RDC invite les Nations unies et la Cour pénale internationale à traiter ces faits comme tels : des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité.»

La conférence de presse de Mende intervenait après que le ministère de la défense rwandais ait publié un communiqué accusant la RDC de l’avoir provoqué en lançant délibérément une roquette sur son territoire. Mende réagissait à ce communiqué en ces termes : « C’est le M23 qui a lancé ces bombes au Rwanda pour ensuite accuser l’armée congolaise afin de justifier l’entrée en guerre contre la RDC de ce pays (le Rwanda, ndlr) qui le soutient déjà de manière officieuse. »

Qui faut-il croire ? Mende ou le Rwanda ? Ou les deux ? Il faudrait peut-être croire Mende. Pour cause. Le modus operendi du Rwanda de Paul Kagame est bien connu en RDC. Cela d’autant plus que Mende lui-même est un transfuge du RCD, ancêtre proche du CNDP et du M23. Il parle à partir de l’expérience qu’il a faite de « leur créateur » commun, de ses méthodes et de sa stratégie.

Depuis les années 90, en effet, Paul Kagame et le FPR :APR créent « des événements profonds[1] » avant de passer à des attaques guerrières pour le pouvoir de domination et/ou la prédation. Ses parrains et lui-même sont convaincus que le Rwanda n’a pas d’avenir en marge du pillage des ressources du sol et du sous-sol congolais. Disons que la guerre raciste de basse intensité et de prédation à laquelle Museveni et Kagame participent depuis les années 80 est toujours précédée des « événements profonds » à l’instar de la guerre du Laos, du Vietnam, de l’Afghanistan, de l’Irak, etc. De ce point de vue, il est le véritable « kind of guy » pour ses « protecteurs » et « créateurs ».

Dans un encadré de son dernier livre, Bernard Lugan[2] essaie de bien décrire la stratégie de Paul Kagame avant « sa guerre contre le génocide » : il organise les massacres et les autres tueries ; il met cela sur le dos de celui ou ceux qu’il considère comme « ennemi s» ; les médias financés par le lobby qui le soutient en parlent, font tout pour édulcorer la vérité des faits et organisent une propagande de « la réaction réussie » de Paul Kagame. Mais après coup, « les fouineurs » finissent par se rendre compte de la supercherie.

Donnons quelques exemples. « Entre 1991 et 1994, plusieurs responsables hutu « modérés » furent assassinés, ce qui provoqua la condamnation et la mise au ban du régime Habyarimana accusé d’avoir commandité ces crimes. Or, écrit Bernard Lugan, expert du TPIR, nous savons aujourd’hui que ces crimes furent ordonnés par le FPR. Nous connaissons même les noms des tireurs. » Il ajoute : « En 1991 et en 1992, des dizaines d’attentats aveugles (mines, grenades, etc.) provoquèrent l’exacerbation de la haine ethnique. Attribués à l’époque aux hommes de main du président Habyarimana, les fameux « escadrons de la mort ». Nous savons aujourd’hui qu’ils furent commis par les membres du FPR. » Il ajoute encore : « Les interahamwe dont le nom est associé au génocide Tutsi, furent créés par un Tutsi devenu plus tard ministre dans le gouvernement tutsi du général Kagame. Le chef de la milice à Kigali était lui-même tutsi ainsi que nombre d’infiltrés dont nous connaissons les noms et jusqu’au pseudonymes et qui avaient étaient désignés en raison de leur apparence physique « hutu ». Leur mission était double : provoquer le chaos afin de créer l’irréversible et discréditer les Hutu aux yeux de l’opinion internationale. » Certains rapports des experts de l’ONU en Afrique centrale corroborent cette description que Bernard Lugan fait de la stratégie de Paul Kagame. Le rapport Gersony de 1994 en est un. « Gersony et ses collaborateurs décrivent des massacres de masse systématiques organisés par l’APR à l’occasion de rencontres de « paix », de « sécurité » ou de « distribution de vivres » ; des chasses à l’homme menées par des militaires APR guidés par des civils tutsi : des tueries d’enfants, de vieillards et malades. [3]»

Bernard Lugan décrivant la stratégie du FPR/APR nous permet de comprendre ce que peut être « un événement profond » : un fait souvent violent orchestré dans le secret comme prétexte par un réseau ou une minorité organisée en vue d’une fin étudiée au préalable. Cet « événement profond » a pour mission de falsifier la réalité et d’induire en erreur la conscience collective ainsi que l’opinion internationale (par médiamensonges interposés) Le chaos qu’il provoque expressément prépare l’ultime intervention de l’un des membres du réseau pour décanter la situation en vue d’un nouvel ordre contrôlé par ledit réseau.

Aussi, Bernard Lugan nous aide-t-il à comprendre le rôle de l’infiltration dans la fabrication des « événements profonds » : elle participe de la fabrication des prétextes rendant l’intervention du membre-sauveur du réseau incontournable. Soulignons que pour le réseau (souvent transnational), la comptabilité du nombre des morts indiffère. L’essentiel, c’est l’objectif poursuivi : le pouvoir de domination fondé sur la prédation.

Pour ceux d’entre nous qui savent que Lambert Mende est un transfuge du RCD, ses dénonciations du Rwanda de Paul Kagame peuvent participer du modus operendi du système de prédation que lui-même sert à partir du réseau congolais. Ceci peut paraître difficile à comprendre. Explicitons.

Les maîtres du réseau transnational de prédation opérant en RDC ne sont ni Lambert Mende, ni Paul Kagame. Ces deux en sont les pions.

Or, ces maîtres obéissent (entre autres) à un double principe géostratégique cher à l’ex-conseiller en matière de sécurité du président américain Carter et homme de main de l’un des parrains de Barack Obama, Brzezinski : « éviter la collusion entre vassaux et les maintenir dans l’état de dépendance que justifie leur sécurité.[4] »

Qui dit « collusion » dit entente, complicité, connivence. Bien que plusieurs compatriotes ne soient pas disposés à coaliser avec Paul Kagame, l’identification du Rwanda à ce tyran peut créer, sur le terme, un imaginaire de rejet de tous les rwandais chez une bonne partie de congolais. Cela pourrait constituer un danger pour le panafricanisme des peuples de l’Afrique centrale. Cela peut exacerber « la haine identitaire » et fabriquer des « identités meurtrières » au cœur de l’Afrique. C’est-à-dire y entretenir le chaos. Or, « la stratégie du choc » prônée par les maitres du monde est une politique de leur règne par le chaos orchestré. Donc, les dénonciations de Lambert Mende, membre du même réseau raciste, impérialiste et néocolonialiste que Kagame servent la politique du chaos chère à leurs maîtres communs. Et cette politique les maintiens dans leurs rangs de vassaux dont la sécurité dépend du bon vouloir de leurs maîtres.

Lambert Mende le reconnaît en filigrane quand, traitant des obus tirés sur Goma, il dit : « Ces attaques sanglantes visaient délibérément la population civile de Goma [...] Il faut bien en déduire qu’on se trouve bien en face des crimes de guerre au sens du droit international lorsqu’on cible des populations civiles. Le gouvernement de la RDC invite les Nations unies et la Cour pénale internationale à traiter ces faits comme tels : des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité. » Mende ne dit pas que son gouvernement fantoche va traduire le Rwanda devant la cour internationale de justice. Non. Il invité les Nations unies, instrument de la néocolonisation de la RDC et la cour pénale internationale à tirer toutes les conséquences des crimes commis par Paul Kagame. Le texte de Mende mérite d’être lu entre les lignes. Il ne pouvait pas affirmer que le gouvernement de la RDC traduit le Rwanda devant le Rwanda de Paul Kagame devant la cour internationale de justice parce que son « autorité morale » a retiré la plainte qui avait été déposée là-bas le 23 juin 1999 après la deuxième intensification de cette même guerre de prédation le 02 août 1998.

Dénoncer haut et fort le Rwanda et envoyer nos soldats souvent sous-informés sur les véritables enjeux de cette guerre de prédation entretenue par des réseaux ougandais, rwandais, congolais et anglo-saxons auxquels participent Paul Kagame, Yoweri Museveni, Joseph Kabila, Lambert Mende, le RCD, le CNDP, le M23, le PPRD, etc. peut relever de la psychopathie nécessaire à la pratique de la politique du chaos. Contrairement aux apparences, il n’y a pas guerre qu’à l’Est du Congo. Non. Il y a guerre raciste de prédation partout en RDC. Menée intensément et par intermittence à l’Est de la RDC , cette guerre raciste de prédation est une prolongation de la politique du chaos que « les maitres du monde » veulent imposer à toute la RDC ainsi qu’à toute l’Afrique centrale. Vivant de « la tolérance culturelle à la violence et au meurtre », ayant perdu toute boussole éthique, ils n’ont rien à voir avec l’explosion quantitative de morts en RDC. En 1961, avec la CIA , Allen Dulles et ses alliés prévoyaient une frappe nucléaire contre l’URSS en estimant le nombre de morts qu’elle allait provoquer 140 millions[5].

Ancien d’une école militaire américaine et allié des anglo-saxons, Paul Kagame a pu apprendre à fabriquer « les événements profonds ». Il a aussi appris à ne pas compter les morts que sa participation à la politique du chaos provoque. Malheureusement pour lui (et ses parrains), les mensonges et la propagande médiatique sur lesquels ces événements sont fondés ne résistent pas à l’offensive de la vérité sur le long terme. Cet échec peut engendrer des résistances invincibles. (A suivre)

[Mbelu Babanya Kabudi]

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Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA » - Page 2 Empty Re: Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA »

Message  Mathilde Mar 27 Aoû - 14:21

Les tensions en RDC font craindre un conflit ouvert entre casques bleus et rebelles du M23

Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA » - Page 2 Monusc10

Voilà une escalade militaire et politique qui peine à dire son nom, tant ses acteurs semblent nombreux. Dans les environs de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), des combats impliquent à nouveau l'armée régulière congolaise, les rebelles du M23, mais aussi les casques bleus des Nations unies, sur fond de manœuvres régionales. Le Rwanda, soutien du M23, dit avoir été visé par des tirs congolais. Les Nations unies, de leur côté, affirment que ces tirs ont été effectués par le M23. Pendant ce temps, la population de Goma s'en prend violemment aux casques bleus. Cette complexité n'a rien de chaotique. C'est une épreuve de force qui est à l'œuvre dans l'est du Congo, où le M23 est engagé dans des affrontements avec les troupes congolaises, les Forces armées de RDC (FARDC), désormais appuyées par la Monusco, la mission des Nations unies. Les casques bleus ont déjà fait usage de leur artillerie et de leurs hélicoptères pour contribuer à éloigner le M23 de quelques kilomètres de la ville de Goma, proche de la frontière rwandaise. En novembre, les casques bleus avaient échoué à empêcher la prise de la ville par le M23. Cette fois, une brigade d'intervention spécialement créée est destinée à protéger plus efficacement la capitale du Nord-Kivu (est de la RDC) et son million d'habitants. L'essentiel des affrontements ou des échanges de tirs de mortier (ou de chars) a lieu à une quinzaine de kilomètres, dans une zone comprise entre Munigi et Kibati. Les deux camps, traditionnellement, dissimulent leurs pertes et exagèrent considérablement celles de l'ennemi. Des sources médicales, citées par Associated Press, avancent qu'un nombre important de blessés et de morts se trouveraient dans les hôpitaux de Goma.

MANIFESTATIONS VIOLENTES CONTRE LES NATIONS UNIES

Le M23 a reculé, mais tient toujours la zone dite des "Trois Antennes", au-dessus de Kibati, un point en surplomb qui ne permet pas d'atteindre directement Goma avec des mortiers, mais dont la position est cruciale pour la suite des engagements. En mars, la décision de créer une brigade d'intervention des Nations unies avait été prise pour combattre les nombreux groupes armés de la région des Kivus, qui multiplient atrocités et pillages depuis bientôt deux décennies. Ces troupes, dont le déploiement n'est pas achevé, sont entrées progressivement dans les affrontements les jours derniers.

Mais la dynamique locale se complique avec l'organisation de manifestations violentes contre les Nations unies. Samedi 24 août, les combats entre les FARDC et le M23 avaient repris à l'aube dans le secteur de Kibati. Des obus du M23 sont tombés dans un quartier périphérique de Goma et vers le camp de Mugunga, dans la zone de sécurité que doit défendre la Monusco, faisant plusieurs victimes.

La mort d'une personne a entraîné des manifestations anti-Monusco, plus dures encore que celles des jours passés. Plusieurs véhicules ont été incendiés par la foule. Au moins un casque bleu a été blessé par des jets de pierres. Dans des circonstances non encore élucidées, des coups de feu ont été tirés lors d'une tentative pour envahir un camp de la Monusco, faisant deux morts.

OUTILS DE NÉGOCIATION


La brigade d'intervention, en cours de déploiement, doit compter un peu plus de 3 000 hommes en provenance de Tanzanie, du Malawi et d'Afrique du Sud. La Tanzanie entretient de mauvaises relations avec le Rwanda, et l'Afrique du Sud s'est rapprochée de la RDC et de son président, Joseph Kabila. Quant au Malawi, il suit les orientations sud-africaines. Globalement, ce contingent n'est donc pas supposé faire le jeu du Rwanda qui, à l'inverse, est proche du M23.

Dans la méthodologie conflictuelle régionale, ces liens sont systématiquement niés par les autorités concernées. Mais si d'aventure, des casques bleus sud-africains étaient tués dans des engagements contre le M23, cela pourrait entraîner des conséquences sérieuses. Le pouvoir congolais a de grosses difficultés financières, mais il jette toute son énergie et ses ressources dans la bataille de Goma.

L'Afrique du Sud, le Congo et l'Angola se sont retrouvés à Luanda en fin de semaine pour signer des accords économiques et militaires, envisageant l'entraînement de forces congolaises par la tout-puissante armée angolaise, ce qui offre au Congo une "ligne de défense" renforcée par l'éventualité d'un engagement plus musclé de ses alliés. Avant d'en arriver à cette extrémité, des efforts sont en cours pour remettre en place des outils de négociation entre le M23 et le pouvoir congolais.

Par Jean-Philippe Rémy (Johannesburg, correspondant régional )


Lien externe:
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/08/26/les-tension...
- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/les-tensions-en-rdc-font-craindre-un-conflit-ouvert-entre-casques-bleus-et-rebelles-du-m23#sthash.VXZo90Au.dpuf
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Message  Mongo Elombe Mar 27 Aoû - 15:01


Mediapart le confirme : La guerre en RDC est pilotée par des « multinationales anglo-saxonnes et belges »

Elio DI RUPO et Barack OBAMA

Le drame de l’Est de la République démocratique du Congo s’est désormais déporté sur les grands médias internationaux. Le monde s’est finalement souvenu de six millions de morts de l’Est de la RDC. Le célèbre site français d’investigation, Mediapart, a consacré toute une enquête sur le « conflit oublié » de la RDC et ses « millions de morts ». Comme d’autres voix qui ont eu à condamner ce désastre, Mediapart pense que le conflit de l’Est est piloté par des « multinationales anglo-saxonnes et belges » qui n’ont pour seul objectif que l’exploitation illégale et illicite des ressources naturelles de la RDC. Mediapart, qui cite l’International Rescue Committee, est d’avis que le conflit de la RDC a battu tous les records en termes de nombre de victimes qui s’élèvent à des millions.

« Ce conflit serait le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale », soutient-il. Au-delà de la guerre récurrente qui ronge cette partie de la RDC, Mediapart y voit également l’ombre de la « balkanisation lente voulue par les grandes puissances au travers d’une politique de chaos sciemment organisée », et ce, « sous les yeux impuissants de l’ONU accusée d’être complice ».

Le site français est convaincu que tout a été mis en place au niveau international pour affaiblir davantage la RDC et ne pas lui permettre d’administrer correctement son territoire. « Un Etat fort, démocratique qui contrôle ses matières premières et influe sur les prix du marché est devenu la hantise de celles-ci », rappelle-t-il. Ce qui confirme noir sur blanc la thèse de la conspiration internationale dont est victime la RDC.

Pendant longtemps, Le Potentiel a relayé cette thèse, s’attirant par moments la foudre de certains milieux, nationaux et internationaux, impliqués directement ou indirectement dans le projet de démantèlement de la RDC. Aujourd’hui, c’est en Occident que se passe le débat. Ainsi sonne le glas d’un complot, voué désormais à l’échec.

Voici l’intégralité de l’article repris dans le site de Mediapart.fr

« Dans le silence médiatique le plus scandaleux, la population d’un pays nommé, RDC en Afrique, est livrée aux pires exactions. La population civile est la cible d’exterminateurs chargés de nettoyer le terrain pour le compte de multinationales anglo-saxonnes et belges pour une grande part selon un rapport de l’ONU de 2003 ( Ces sociétés qui pillent la République Démocratique du Congo ; La guerre du coltan en RDC - Infoguerre ;Les métaux contenus dans les téléphones mobiles servent à financer une guerre d’une grande brutalité au Congo ; Congo : Banque mondiale et multinationales ont organisé le super-pillage des matières premières ; et aussi The Lutundula Report (December 2005) ; Rights and Accountability in Development (RAID): The Unanswered Questions: Companies, Conflict and the Democratic Republic of the Congo (May 2004)). Il s’agit ni plus ni moins que de faire fuir les populations des zones minières convoitées par des multinationales.

Les armes utilisées sont le viol des femmes organisé par les rebelles en provenance du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi (Funding a Women’s Movement Against Sexual Violence in the Democratic Republic of Congo: 2004-2009) mais aussi par les forces loyalistes (Le Figaro, RDC : les soldats armés qui sont porteurs du Sida sont payés deux fois plus cher pour violer) quand il ne s’agit pas tout simplement de l’extermination pure et simple des populations issues des villages sur des terrains miniers convoités.

Le bilan s’élève à des millions de morts (Caritas). Selon l’International Rescue Committee, ce conflit serait le plus meurtrier depuis la seconde guerre mondiale.

Et la guerre semble reprendre sous les yeux impuissants de l’ONU accusée d’être complice d’une balkanisation lente voulue par les grandes puissances au travers d’une politique de chaos sciemment organisé. Un Etat fort, démocratique qui contrôle ses matières premières et influe sur les prix du marché est devenu la hantise de celles-ci.

Cinq étapes pour comprendre ce conflit

1. L’armée française, après les avoir soutenus, exfiltre les génocidaires rwandais en juillet 1994 en RDC sous le gouvernement du dictateur Mobutu acquis à l’époque à l’autorité française et lâché par les Etats-Unis. Les forces génocidaires rwandaises continuent à massacrer les populations au Rwanda.

2. Le Rwanda prend ce prétexte pour envahir le Congo avec le soutien des Etats-Unis et des Britanniques. Il est épaulé par l’Ouganda grand allié du Rwanda et soutenu par les Etats-Unis. Sur leur passage les forces rwandaises massacrent les populations qui ont fui le Rwanda et sont prises en otage par les anciens forces génocidaires rwandaises en RDC et prennent la direction de Kinshasa. Le 8 octobre 1997, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l’homme affirment détenir « la preuve matérielle irréfutable » de massacres perpétrés dans l’est de l’ex-Zaïre par l’AFDL de Kabila et le FPR-APR, alliés rwandais. Les troupes rwandaises finissent par imposer à la tête du pays : Laurent Désiré Kabila (alias le Mzee) en 1997.

3. En 1998, le Mzee se retourne contre ses anciens alliés rwandais et s’appuie sur une coalition hétéroclite soutenue par la France (Angola, Zimbabwe,...) contre une coalition rwandaise et ougandaise anglo-saxonne (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Belgique : Pourquoi les Occidentaux soutiennent le Rwanda et l’Ouganda). Cette guerre terrible de libération de la RDC entre 1998 à 2003 aurait fait plus de 4 millions de morts.

4. En 2001, le Mzee est assassiné dans des circonstances non encore élucidées et est remplacé par son fils qui a combattu avec les forces rwandaises. Il s’ensuit une poursuite du pillage de l’Est de la RDC par rebelles interposés qui sont dirigés par les pays frontaliers (Rwanda, Ouganda, Burundi).

5. Depuis 2005, la guerre soutenue par les grandes puissances et leurs multinationales se poursuit à l’Est pour le contrôle des richesses minières faramineuses (or, Coltan, Diamants, ...). Les rebelles pullulent, armés par le Rwanda et l’Ouganda qui profitent du chaos dans la sous-région tandis que le régime en place à Kinshasa est accusé de laisser faire en étant le vassal du Rwanda et l’Ouganda. Les forces loyalistes sont accusées tout autant de recourir aux viols et massacres que les rebelles soutenus ou combattus par le Rwanda ou l’Ouganda ».

[MEDIAPART.FR/LP]

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Message  Mathilde Mar 27 Aoû - 21:51



No comment !!
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Message  Mathilde Mar 27 Aoû - 21:53

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Message  Mathilde Jeu 29 Aoû - 10:12

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Message  Mongo Elombe Jeu 29 Aoû - 14:14


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Message  Mongo Elombe Jeu 29 Aoû - 17:21

Rt Rutshuru (Innocent Binwa): confirme la présence a Munigi de Ndamyinshuti Napoléon et Sikubwabo (FDLR) aux côtés des casques bleu

Innocent Binwa aka RT Rutshuru

Qui se ressemblent s’assemblent dit-on, la MONUSCO est-elle devenue une force négative ??????

Monsieur Innocent Binwa ( sur la photo ci-dessous ) a confirmé hier présence sur la ligne de front du lieutenant colonel Ndamyinshuti Napoléon et du Major Sikubwabo aux côtés des casques bleu. Selon ce kabiliste agissant sous le pseudo Rtl Rutshuru, compte tenu de la présence de ces officiers FDLR aux côtés de la MONUSCO sur la ligne de front contre le M23, l’ espoir est annihilé de voir la rigade d’intervention tirer ne fut-ce qu’une seule balle contre la force négative de FDLR. Cependant, beaucoup d’interrogations taraudent les esprits des congolais sur ce changement de fusil d’épaule que la fameuse brigade vient de faire. Pourtant, s’il faut accorder de l’estime aux prescrits de la fameuse résolution 2098 du Conseil de sécurité sur la prolongation du mandat de la Monusco et la création de la Brigade d’intervention, cette force devrait, selon la résolution, rechercher, combattre et neutraliser les forces négatives dont les FDLR dans l’Est du territoire congolais. Seulement voilà, l’ option de la résolution visant à combattre les FDLR semble soudain tomber dans les oubliettes.
Ce monsieur (Rtl Rutshuru) a toujours été très critique envers le M23, ses affirmations sont donc à prendre au sérieux.

La Redaction

Lisez Aussi: .LA MONUSCO ACCOMPAGNE KABILA DANS LES CRIMES – CONGO RDC

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Message  Mongo Elombe Jeu 29 Aoû - 17:27

Babandi kokufa lokola mba ndji ndji ça défilé sur BFM et cie.

Congo DRC News
All about M23 Goma Kabila Bunagana Rumangabo /Today Informarmation
Le Secrétaire général condamne la mort d’un casque bleu tanzanien et les blessures de dix autres soldats de la paix
Le Secrétaire général condamne la mort d’un casque bleu tanzanien et les blessures de dix autres soldats de la paix, survenues aujourd’hui à l’est de la République démocratique du Congo quand ils essuyèrent des tirs du M23 alors qu’ils accomplissaient le mandat de la Brigade d’intervention de la Force. L’attaque eut lieu alors que la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) apportait son appui aux actions des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) visant à protéger les zones habitées de Goma.

Le Secrétaire général déplore de la manière la plus ferme que des casques bleus aient été tué ou blessés. Il présente ses sincères condoléances et sa sympathie aux familles et aux gouvernements de la République unie de Tanzanie et de la République d’Afrique du sud.

Les Nations unies restent déterminées à prendre toutes les mesures nécessaires en accord avec la résolution 2098 (2013) du Conseil de sécurité afin de protéger les civils à l’est de la République démocratique du Congo.

Source: un.org

Lisez Aussi: .Cette Information sur RFI n’est pas Vraie. Ce qui est Vraie est que Le M23 a Repoussé La coalition (MONUSCO, FDLR, SANDF, FARDC et TZ)

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Message  Mongo Elombe Jeu 29 Aoû - 20:19

Des condoléances officielles du Secrétaire Général de l’ONU de ce 28 Août 2013

1. Elles sont adressées à :

a. la République tanzanienne, pour l’unique victime, en la personne du Major «sans nom», mort aux combats à Kanyaruchinya ;

b. la République sud-africaine, pour aucune victime signalée par le communiqué des condoléances du S.G de l’ONU.

2. Elles ne sont pas adressées à :

a. la R.D.Congo, pour des centaines de victimes militaires, pourtant, tombées aux cotés de leurs compagnons de luttes et frères d’arme circonstanciels (Tanzaniens et Sud Africains) ;

b. la R.D.Congo, pour ses victimes civiles de Goma, Kibati, Buvunga et Katale, qui meurent sous les bombardements de l’aviation et de l’artillerie de la coalition FDLR/FARDC/UN FIB- MONUSCO ;

c. la République rwandaise, pour ses victimes civiles des bombardements de la coalition FDLR/FARDC/UN FIB- MONUSCO, mais aussi pour les frères d’arme de la Monusco (les FDLR) qui sont des sujets rwandais (bien sûr égarés et recherchés par la Justice internationale pour crime de génocide, mais des sujets rwandais tout de même…)

ALIDOR MUTUDI

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Message  Mongo Elombe Ven 30 Aoû - 17:44

Pas de trêve bakenda tiii na suka..,
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RDC - Article publié le : vendredi 30 août 2013 à 10:27 - Dernière modification le : vendredi 30 août 2013 à 16:18
RDC: le M23 se retire de la ligne de front de Kanyaruchinya


Le président du M23, Bertrand Bisimwa, à Bunagana, le 7 mars 2013.
Photo AFP / Isaac Kasamani
Par RFI
Information exclusive RFI: le M23 compte se retirer de la ligne de front. C'est en tout cas ce qu'affirme leur chef, Bertrand Bisimwa, au micro de RFI. Cette nouvelle intervient dans un contexte diplomatique tendu : les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont accusées par le Rwanda de tirer sur son territoire. Jeudi 29 août, une femme a été tuée et son bébé blessé lors de la chute d'un obus à Gisenyi, ville frontalière de Goma. Côté congolais, les affrontements continuaient hier entre l'armée, appuyée par l'ONU, et les rebelles du M23.

Bertrand Bisimwa, chef du M23 : Nous venons de décider d’ordonner à nos forces de se retirer de la ligne de front de Kanyaruchinya pour permettre l’arrêt des combats et faire en sorte qu’il y ait une enquête qui soit menée pour établir les responsabilités dans les tirs qui ont été effectués sur le territoire rwandais et sur la ville de Goma. Nous exigeons du gouvernement congolais qu'il retourne à la table des négociations dans les plus brefs délais de manière à permettre une solution négociée à la crise.

RFI : Cela veut dire que vous allez retirer vos troupes, jusqu’à quel niveau exactement ?

Nous les retirons seulement de la ligne de front de Kanyaruchinya, mais nous continuons à garder toutes les positions que nous avions derrière ces positions de Kanyaruchinya. C’est la déclaration des chefs d’Etat de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs qui avait été signée le 24 novembre 2012, qui nous demandait de nous retrouver à 20 kilomètres de la ville de Goma, et qui exigeait du gouvernement la démilitarisation de Goma et le déploiement à l’aéroport d’une compagnie du M23.

RFI: Les Nations unies ont indiqué que les derniers tirs ayant touché le Rwanda sont le fait du M23. Comment réagissez-vous ?

Il est impossible d’envisager que ces tirs soient l’œuvre de nos canons d’autant plus que les cibles atteintes sont situées loin derrière nos lignes et que la menace provient du sens contraire. Deuxième chose, les positions géographiques de nos canons ne peuvent pas permettre d’atteindre les cibles qui ont été touchées sur le territoire rwandais.

Troisièmement, nous pensons par contre que les canons à longue portée dont disposent les forces adverses - c’est-à-dire les FARDC, les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et les troupes de la Monusco - que sont les tanks 55, les canons 122 mm, les canons 37 mm, les canons 107 mm, les lance-roquettes à canons multiples et les mortiers 120 qui sont positionnés dans les localités de Muja, Mugounga, Kibwe, Muningi [dans les environs de Goma, ndlr] peuvent facilement atteindre les cibles indiquées. Ces canons sont pointés en direction de ces cibles.

Pour Kinshasa, Kigali doit « encourager à la démobilisation » du M23

Ce vendredi midi, Lambert Mende Omalanga, porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, a réagit. Pour le gouvernement, l'attitude du M23 n'est pas acceptable.

Lambert Mende Omalanga

Ministre congolais de la Communication et porte-parole du gouvernement

30/08/2013
par Kamanda Wa Kamanda

Écouter (01:07)


« Toujours aux ordres de ses maîtres à penser rwandais, le Sir Bisimwa, qui dirige par procuration le M23, aurait annoncé il y a quelques heures un repli des éléments de cette milice pour un redéploiement sur un autre site, toujours en territoire congolais. Cela n’est pas acceptable pour le gouvernement congolais », a déclaré Lambert Mende.

Les autorités congolaises demandent que « cette force négative et criminelle » disparaisse comme groupe armé et que ses membres exposent leurs revendications légitimes par des voies licites.

Kinshasa appelle le Rwanda à « faire œuvre utile en encourageant le désarmement et la démobilisation du M23 » plutôt que de défendre une milice que les autorités rwandaises « ont créé de toutes pièces » en RDC.


► ANALYSE : Un contexte défavorable

S'agit-il d'une décision spontanée du M23, ou est-ce le résultat de pressions diplomatiques ? L'annonce du retrait du M23 intervient en tout cas dans un climat tendu. Ce dernier a semblé affaibli lors des derniers combats.

Jeudi, au cours d'une réunion en urgence du Conseil de sécurité, Edmont Mulet, le chargé des missions de maintien de la paix a de nouveau accusé le Rwanda de soutenir les rebelles. Il a même évoqué des infiltrations de soldats rwandais en RDC, ces derniers jours. Il assure également que le M23, avec l'appui de Kigali, serait à l'origine des tirs d'obus en direction du territoire rwandais. Hier encore, au moins deux obus ont explosé à Gisenyi, une ville rwandaise frontalière de Goma.

Une analyse qui n'est pas, bien sûr, celle des autorités rwandaises. Elles accusent l'armée gouvernementale congolaise de se livrer à des provocations et se disent prêtes à défendre leur territoire. La thèse de l’ONU est que le Rwanda cherche un prétexte pour intervenir en RDC. Le M23, quant à lui, exige une enquête indépendante, mais affirme que la Monusco en tant que partie prenante à ce conflit, ne peut pas mener ces investigations.

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Message  zikombe Ven 30 Aoû - 17:54

Botika kolanda makambo oyo soki tolongoli Kanambe na ndenge ya bien makambo tout oyo esili to se concentrer na combat ya kolongola Kanambe.

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Message  Mathilde Ven 30 Aoû - 22:13

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Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA » - Page 2 Empty Re: Guerre au Kivu : Général OLENGA refuse d’exécuter l’ordre de « Joseph KABILA »

Message  Mongo Elombe Sam 31 Aoû - 11:52

MOBUTU zonga tosili valeur RDC ekomi passoire ya Angola, Rwanda na Ouganda.

Mahagi: l’administrateur du territoire confirme la présence des militaires ougandais
Publié par BN

L’administrateur du territoire de Mahagi, (Province Orientale), Jean-Bosco Ngamubiem Essese, confirme la présence des militaires ougandais sur le sol congolais. Il a réagi ainsi, mercredi 28 aout, aux propos du commissaire de district ougandais de Zombo, qui niait la présence de ces militaires dans les localités du territoire de Mahagi.
«Les militaires ougandais sont bel et bien à Rodo. Après notre passage avec le gouverneur et le ministre provincial de l’Intérieur, ils ont renforcé leurs positions avec des véhicules des militaires et chars de combats», a indiqué Jean-Bosco Ngamubiem.

La société civile de l’Ituri invite le gouvernement de Kinshasa à discuter avec Kampala pour le retrait des troupes ougandaises. «On ne peut pas accepter qu’un pays voisin puisse s’infiltrer sur le territoire national et troubler la vie de la population sans que le gouvernement intervienne. C’est un silence coupable», estime Jean-Bosco Lalo, le coordonnateur de la société civile de l’Ituri.

Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, a indiqué jeudi que Kinshasa et Kampala ont déjà entamé des pourparlers pour le retrait des militaires ougandais.

Pour rappel, plus de 300 militaires ougandais avaient envahi, depuis dimanche 25 août, quelques localités congolaises, en territoire de Mahagi (Province Orientale).

Lire aussi sur radiookapi.net:

RDC : problèmes de délimitation de frontières avec l’Angola, l’Ouganda et le Rwanda

Mongo Elombe
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Message  Mathilde Sam 31 Aoû - 13:58

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Message  Mongo Elombe Sam 31 Aoû - 15:30

Tout est dit:

jeudi 29 août - par MUSAVULI
RD Congo : Où est passé le Président Kabila ?


Des obus tombent sur la ville et tuent des civils congolais. Le pays est attaqué. La population ramasse les corps des victimes et s’active pour secourir les blessés. L’armée nationale tente de contenir l’avancée des agresseurs. Des soldats blessés arrivent de la ligne de front et affluent dans les hôpitaux. Des civils blessés dans la ville par les éclats d’obus affluent également. Les familles sont affolées, les magasins ferment, la vie économique est paralysée. La patrie est en danger ! Le Rwanda et l’Ouganda veulent mettre le Congo à genou et obliger ses dirigeants à se soumettre aux humiliantes négociations de Kampala en vue de la balkanisation du pays. La population est hostile à ces négociations quel que soit le prix à payer. On s’attend à une vigoureuse réaction nationale, le Président de la République en première ligne.

Un Président s’occupe de son peuple !

C’est le moment où le Chef de l’Etat se révèle en commandant en chef menant son peuple à la victoire sur l’ennemi. Finies les tâches administratives à la présidence et les protocoles diplomatiques. Le Président revêt les habits du commandant suprême des Forces armées (article 83 de la Constitution de la République Démocratique du Congo). Le Président doit passer à la télé et adresser un message solennel à la nation. Le peuple, angoissé, doit revoir son Président le plus souvent possible pour être rassuré sur l’Etat de la nation et le déroulement des opérations militaires. Le gouvernement met tout en œuvre pour renseigner les familles sur la situation des « compatriotes » vivant dans la région affectée par le conflit.

On doit revoir le Président parcourant les villes et les provinces pour mobiliser la nation. Ses ministres sont sur le terrain pour rassurer la population et coordonner l’effort de guerre et les dons en signe de solidarité pour les « compatriotes » affectés par le conflit. C’est le moment par excellence où la nation se galvanise et brille d’imagination en matière de solidarité et de passion nationale, réveillée par le Premier citoyen du pays, le Président de la République.

On donne du sang pour les hôpitaux accueillant les victimes. Le Président parcoure les allées des hôpitaux pour réconforter les blessés. Il reçoit les familles des victimes et promet l’enfer à ceux qui ont osé toucher à « son pays » et à « son peuple ».

Il se dirige vers la ligne de front, rassemble les soldats et booste le moral des troupes. Il a enfilé le treillis militaire des officiers avec son nom marqué dessus en gras. Il déjeune dans les camps avec ses soldats et rassure les plus jeunes d’entre eux. « Vous êtes les héros du Congo. Le peuple vous soutient à 100 % ».

Le peuple est rassuré. Les soldats ont le moral haut. L’ennemi n’a qu’à bien se tenir.

Un peuple seul, avec ses soldats

On est là dans un pays, disons… à peu près normal. En République Démocratique du Congo, il ne se passe rien de tout cela. Le Président n’a pas dit un mot sur les attaques aux obus contre la population de Goma. Il n’y a aucune mobilisation nationale pour les « victimes congolaises » de Goma. Les blessés sont soignés grâce à l’aide des organisations humanitaires étrangères. Les dons de sang, l’effort de guerre,… rien.

A Kinshasa, le Président et « ses politiciens » papotent. Ils parlent des concertations nationales et concoctent un prochain gouvernement dans lequel « tous » rêvent de faire fortune.

Sur le front, la population du Nord-Kivu découvre, pour la première fois, des soldats congolais exceptionnels. Sous le commandement d’un certain colonel Mamadou Ndala, on découvre des soldats congolais disciplinés, combattifs, qui ne pillent pas et ne violent pas. Le moment clé pour déclencher le mouvement patriotique d’une nation soudée derrière ses soldats. On a rarement vu des soldats pareils au Congo. Mais tout le monde commence à s’inquiéter sur leur sort. Parce qu’ils sont juste laissés là et ne reçoivent pas les ordres pour aller chasser l’ennemi. Les combattants rwandais en profitent et sont en train de reprendre du poil de la bête[1].

Le Président n’a pas mis le pied dans la province, pourtant stratégique, du Nord-Kivu depuis avril 2012. Une éternité pour un peuple et une armée en guerre. Le Président Bush effectua plusieurs visites en Irak et en Afghanistan. Il en va du moral des troupes. Barack Obama visita l’Afghanistan avant même d’être élu Président. On l’a vu jouer au basket et déjeuner avec les soldats pour les rassurer. Le Président Hollande s’est dépêché au Mali aussi vite qu’il a pu pour remonter le moral des soldats français.

Au Congo, rien… La population locale et peut-être même les soldats engagés en première ligne ne se font plus d’illusion. Le Président n’est pas là. Aux côtés des blessés dans les hôpitaux ou des familles des victimes ? Non plus. Le pays est en guerre mais le Président est absent de là où il devrait se trouver.

Alors, à Goma, on manifeste dans les rues en transportant les corps des victimes. Les Congolais ne manifestent pas contre le ministre de l’intérieur et le ministre de la défense qui n’auraient pas pris les mesures qui s’imposaient pour prévenir les bombardements du M23. C’est quoi déjà le nom du ministre congolais de la défense ?...

Le peuple de l’ONU

Les Congolais ne manifestent pas non plus contre leur Président. Il n’est pas là. Plus grave, ils ne manifestent même pas contre l’Etat congolais. Ils manifestent contre l’ONU. On n’a jamais vu ça.

Un peuple manifeste contre l’Organisation des nations Unies, parce que les casques bleus de l’ONU ne l’auraient pas assez protégé. Le peuple congolais devient probablement le premier peuple à effectuer son entrée, sans formalité, dans le monde de la « gouvernance mondiale ».

Certains théoriciens avaient annoncé que les Etats disparaîtraient un jour au profit d’une seule autorité mondiale exerçant des pouvoirs régaliens sur l’ensemble des peuples de la planète. Les Congolais sont peut-être en avance sur le temps.

Alors les casques bleus « uruguayens » tirent dans le tas pour repousser les manifestants. C’est l’indignation dans la ville. Pas contre les autorités congolaises qui auraient déjà dû interpeler ces « Uruguayens » qui tuent des Congolais dans leur propre pays. Les soldats uruguayens en profitent pour nier toute responsabilité dans la mort des deux manifestants. Où sont les autorités de l’Etat congolais pour donner à leur population la version exacte de l’incident ? Nulle part. José Mujica, le Président uruguayen, en profite pour accuser, sans enquête ni preuve, la police congolaise. Le gouvernement congolais ne publie aucun démenti et laisse l’image de sa police nationale se faire salir par un dirigeant étranger.

Une fois de plus, les Congolais reprennent leur chemin de croix, seuls. Ils redescendent dans la rue pour manifester, non pas contre « leur » Etat en école buissonnière, mais contre le seul Etat qui leur reste, l’ONU.

Trop demander à l’ONU

Une mise au point devient nécessaire. Le Représentant de l’ONU au Congo, l’Allemand Matin Kobler, est obligé de faire ce qu’il ne croyait jamais devoir faire. Assumer les fonctions du Chef d’un Etat disparu.

Il doit rassurer la population en promettant que l’ennemi, même s’il a réussi à bombarder Goma, ne mettra jamais le pied dans la ville. Martin Kobler doit également monter au front pour remonter le moral des soldats congolais et des casques bleus engagés dans les combats contre le M23. Il revient à Goma et visite les hôpitaux où sont soignés les blessés. Des civils, des soldats congolais et les trois casques bleus.

Ouf ! Le peuple congolais tient enfin son Président venu tout droit d’Allemagne. Lui au moins se tient aux côté de la population en détresse et remonte le moral des troupes. Il visite les hôpitaux et s’assure que les blessés sont soignés.

Mais, hélas ! Martin Kobler ne peut pas être le Président de ce peuple-là, abandonné dans la savane africaine. Il n’est qu’un fonctionnaire de l’ONU. Il aime bien les Congolais, mais il ne peut pas être leur président. Il est obligé de leur dire la vérité tout de suite pour éviter de laisser prospérer des espoirs insensés.

La Mission des nations-Unies au Congo n’est pas venue s’occuper de tous les problèmes du Congo. La Monusco a pour mission d’appuyer l’Etat congolais dans ses missions de sécurisation du pays. « Appuyer », et que les choses soient claires. Autrement dit, s’il n’y a plus d’Etat congolais à « appuyer », les Onusiens restent les bras croisés, comme en novembre 2012. L’armée nationale avait abandonné la ville. Les autorités civiles aussi (gouverneur, maire,…). Il n’y avait donc plus d’Etat à appuyer. Le M23 s’installa dans la ville sous la barbe des casques bleus qui, naturellement, n’ont pas vocation à se substituer à l’Etat. A qui la faute ?

Tout ceci renvoie à la responsabilité des faiseurs des rois pour l’Afrique, tapis quelque part dans les salons huppés en Europe[2] et en Amérique. La prochaine fois que des personnalités comme Louis Michel[3] ou Javier Solana[4] envisageront de redistribuer les cartes en Afrique centrale et dans la région des Grands-Lacs, il faudra quand même se montrer un peu plus exigeant. Le Congo est trop important pour être délaissé dans un vide d’Etat aussi ahurissant.

Le pays a besoin d’un Président, un Président présent, un Président qui fait face aux défis et se tient fermement aux côtés de sa population, surtout en des moments difficiles. Qu’il puisse être, par ailleurs, un ami de la Belgique et des affairistes occidentaux[5], pourquoi pas. Mais un Président présent avant tout. Juste ce qu’il faut pour épargner à l’ONU des critiques souvent injustifiées.

On demande trop à la Mission de l’ONU au Congo et au « pauvre » Martin Kobler. Ce n’est pas lui le Président du Congo.

Mais où est donc passé le « Président » Kabila ?

Boniface MUSAVULI


[1] Jean-Jacques Wondo sur www.ingeta.com (http://www.ingeta.com/quand-le-m23-...)

[2] Pierre PEAN, Carnage - Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique, Éditions Fayard, 2010, p. 418.

[3] Charles ONANA, Europe, Crimes et Censure au Congo - les documents qui accusent, Ed. Duboiris, 2012, pp. 180 et svts.

[4] Charles ONANA, op. cit. pp. 230 et svts.

[5] http://www.forbes.com/profile/dan-g...





7 Messages de forum

29 août 13:58, par Hervé Hum
Comme toujours un bon article.

a la question « où est passé le président Kabila ? » peut être est il trop occupé à regarder ce qui se passe en Syrie... Comme tous les autres, ici ou ailleurs. Présidents ou simples citoyens.

Bref, le Congo et ses millions de morts peut bien attendre....

29 août 15:13, par MUSAVULI
Sauf que les Ougandais et les Rwandais sont des « malins ». Ils profitent toujours de l’actualité internationale pour envoyer leurs troupes au Congo. Suivez mon regard... Des troupes ougandaise sont entrées dans le district d’Ituri.

29 août 19:15, par asterix
Bonjour Musa,

Où est le Président ( ? ) congolais ?
La question ne serait-elle pas : y a t-il seulement un Président congolais ? Le Congo est sans doute le seul état au monde à avoir élu un non-national.
Elu, entendons-nous... Collationné les bulletins de vote dont on avait bourré les urnes, cela oui !
La communauté internationale porte une lourde responsabilité dans ce processus de vote qui fut totalement tronqué. Plus particulièrement la Belgique, la France et les USA qui ont reconnu la validité des élections. Pt*ire, Didier Reynders, Ministre des Affaires Etrangères de Belgique est allé apporter son soutien à Kabila.
Pourquoi le « Président » était-il présent ce jour-là ?
Quel cadeau devait-il recevoir ?
C’est aux Congolais de le foutre dehors et vite ! Lui et toute sa clique. On pourra toujours l’enfermer dans un coffre-fort en Suisse ou ailleurs. Il lui faudra au moins cent ans pour compter tout ce qu’il a piqué à un peuple qui n’est même pas le sien.
Pauvre Congo !

29 août 20:10, par L’enfoiré
« Tout cela ne nous ramènera pas le Congo », une émission toujours très « in ».

Tellement à dire sur le Congo, ex-Zaïre (du temps de Mobutu)
Un article que j’avais écrit au cinquantième anniversaire de l’indépendance.
Pauvre Congo... oui...
Pays énorme qui a une histoire commune avec la Belgique
29 août 20:31, par asterix
Musa ne va pas être fâché...
Tu ne trouves pas que cela ressemble aux aventures du petit Kabila au pays des soviets ?

29 août 21:35, par smilodon
C’est bachar et ses « gaz » qui occupe le devant de la scène !... Désolé pour les autres !..... Mauvaise « com » le congo !......

29 août 22:09, par essai
Faut qu’il en parle à B and B ....

Bolloré et Bouygues, le gouvernement du Benêtland n’est plus qu’un représentant de commerce des Seigneurs Capitalistes.

De Kouchner le singe blanc de Bongo à Sarko son nain historien ...

.

Kabila n’est pas grand maitre de la loge locale franc mac comme tous les rois nègres ... une erreur ... il a pas vu la composition du gouvernement benêt sexialiste ...

.

« Je rêve de voir les Blancs, les Arabes et les Asiatiques s’organiser pour défendre leur identité propre. Nous combattons tous ces macaques qui trahissent leurs origines, de Stéphane Pocrain à Christiane Taubira en passant par Mouloud Aounit. [...] Les nationalistes sont les seuls Blancs que j’aime. Ils ne veulent pas de nous et nous ne voulons pas d’eux. [...] Parce qu’il y aurait eu la Shoah, je n’ai rien le droit de dire sur mon oppresseur sioniste. »

Kémi Sebah, président du Mouvement des damnés de l’impérialisme fr.wikipedia.org/wiki/Tribu_Ka

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