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Quand le vent change de direction

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Quand le vent change de direction  Empty Quand le vent change de direction

Message  Ousmane Mer 24 Juil - 17:59

La panique ayant gagné son camp

La pluie de critiques qui s’abat sur le président rwandais augure d’une fin probable de l’homme fort de Kigali. Après avoir longtemps régné dans la région des Grands Lacs, Paul Kagame se trouve actuellement dans la situation d’un homme seul. Isolé et acculé de toutes parts, il a promis de déstabiliser toute la région. Le président rwandais n’est pas prêt à couler seul. Après lui, sera le déluge. Selon BCC, Paul Kagame veut mettre à sang et à feu la région des Grands Lacs. Le M23 passe pour la branche d’exécution de son plan machiavélique. Ses révélations tombent au moment où Human Rights Watch réaffirme, dans un rapport rendu public le lundi 22 juillet, la mainmise de Kagame sur la rébellion du M23.

Il y a un temps pour tout, rappelle l’Ecclésiaste dans la Sainte Bible. Il y a certainement un temps pour rire et un temps pour pleurer. Il en est le cas aujourd’hui pour Paul Kagame. Le président rwandais est en train d’expérimenter cette sagesse biblique. Car, après avoir longtemps charrié la mort et la désolation dans la région des Grands Lacs, l’homme fort de Kigali vit ses derniers moments.

Tous, notamment ses parrains, ceux qui ont de tout temps soutenu son action dans cette région, commencent de plus en plus à le désavouer. Les Nations Unies ont été les premières à franchir le Rubicon, en dénonçant ouvertement une guerre de trop dans l’Est de la RDC – preuve une fois de l’entreprise de la mort que l’homme fort de Kigali a bâtie dans l’Est de la RDC pour consolider son régime.

En fait, plus les jours passent, plus Kagame se retrouve presque dans l’isolement. Personne, même ses amis d’hier, ne se dit encore prêt à couvrir ses crimes odieux dans la région. Acculé de toutes parts, et sentant certainement sa fin plus proche que jamais, Paul Kagame est en train de mettre en place un plan pour déstabiliser l’ensemble de la région des Grands Lacs.

BBC Afrique, qui dénonce ce plan, est formel. La chaine anglaise s’appuie sur des déclarations faites par un groupe de rebelles du M23 qui ont fait défection depuis novembre 2012. Selon BCC, certains de ces déserteurs ont indiqué que le M23 s’est mis à élaborer un plan pour déstabiliser la région, afin d’empêcher le déploiement de la brigade spéciale. Le Rwanda est derrière cette action. Car, poursuit BBC, ces déserteurs du M23 ont ajouté que des instructeurs rwandais assurent la formation des combattants du M23 et leur montrer comment déstabiliser la région. Le M23 aurait même déjà un plan d’action, précise la chaine anglaise.

Paul Kagame prépare donc le déluge. Comme si l’histoire se répétait, d’autres, avant lui dans la même région, ont emboité – sans succès d’ailleurs ce schéma. Leur fin a été tragique. Le président rwandais ferait mieux de lire les signes des temps.

Pendant ce temps, la terre se dérobe sous ses pieds. Pour autant que la valse de critiques contre l’homme fort de Kigali ne fait que s’allonger.

HRW ACCUSE

Le tout dernier en date est ce rapport de Human Rights Watch (HRW), rendu compte le lundi 22 juillet 2013, dans lequel l’Ong internationale s’en prend ouvertement au Rwanda et à son président dans la crise récurrente que connaît actuellement la région des Grands Lacs.

« Non seulement le Rwanda permet au M23 de se procurer des recrues et de l’équipement sur son territoire, mais les militaires rwandais continuent d’apporter un soutien direct à ce groupe qui commet des exactions », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch. « Ce soutien renforce un groupe armé qui est responsable de nombreux meurtres, viols et autres crimes graves », indique HRW dans son rapport. HRW estime que depuis sa création en avril 2012, le M23 a commis des violations des lois de la guerre sur une grande échelle. Et malgré les nombreux crimes de guerre commis par ses combattants, le M23 a reçu un appui substantiel de la part de responsables militaires rwandais, affirme HRW.

En plus du soutien avéré du Rwanda aux rebelles du M23, HRW les accuse également de viols et d’autres meurtres commis dans les territoires civils. Preuve que le M23 est aux abois. Sans compter son parrain, le Rwanda, qui, dos au mur, cherche à embraser toute la région.

Le Gouvernement n’a pas tardé à emboiter le pas à HRW. Dans un communiqué rendu public lundi 22 juillet, le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende, a accusé le mouvement rebelle d’avoir tué, violé et pillé les habitations des particuliers dans une localité de l’Est de la RDC. « Les éléments du groupe rebelle M23 ont commis de graves exactions au cours de la semaine dernière dans la cité de Kiwandja, au Nord-Kivu. Le bilan de ces violences fait état de 10 maisons et 15 boutiques pillées, 13 jeunes tués, 7 femmes violées et 13 personnes blessées», a déclaré Lambert Mende.

Entretemps, sur le terrain des opérations, les Forces armées de la RDC ont pris de l’ascendance par rapport à la coalition M23-forces armées rwandaises. Paul Kagame ne voit pas d’un bon œil cette remontée en force de l’armée congolaise. Pour le moment, l’idéal est de créer un climat de tensions généralisées qui vise à empêcher, entre autres, le déploiement de la brigade spéciale d’intervention des Nations unies.

La roue de l’histoire ayant tourné en sa défaveur, Kagame joue ses dernières cartes. Sans doute, l’homme fort de Kigali planifie un massacre à grande échelle pour s’attirer la clémence de la communauté internationale ; celle qui s’est toujours montrée complaisante à son égard.

Kagame prépare le déluge dans les Grands Lacs
Les signes de sa fin étant de plus en plus perceptibles, Paul Kagame a juré de ne pas couler seul. Après avoir longtemps servi ses maîtres en semant la mort dans la région des Grands Lacs – les mêmes qui l’ont honni aujourd’hui – Paul Kagame se prépare à prendre sa revanche. D’où, son projet d’un plan de déstabilisation pour lequel le M23 a reçu mandat d’exécuter dans l’Est de la RDC. Sinon, les dernières accusations de HRW n’auraient pas de sens.

La communauté internationale se devait donc de se ressaisir. Avec plus de six millions de morts, la RDC a payé le plus lourd tribut des guerres qui rongent sa partie Est. Il n’est pas normal qu’elle en paie davantage. La communauté internationale a le devoir de mettre fin, et une fois pour toutes, aux ardeurs belliqueuses de Kagame dans la région des Grands Lacs.
http://www.7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=48687:kagame-prepare-le-deluge-dans-les-grands-lacs&catid=27:le-potentiel
Ousmane
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Message  Rose lilas Jeu 25 Juil - 18:47

Vision 55 : La fin de Kagame ressemblera t-elle à celle de Mobutu? Des catholiques voulant livrer un message de la Vierge Marie au Président rwandais arrêtés
Onze membres d'un groupe séparatiste catholique ont été arrêtés au Rwanda après avoir tenté de livrer un «message de la Vierge Marie» au président Paul Kagame, pour lui demander de faire des réformes. Un peu comme au début du déclin du Maréchal Mobutu, de fidèles alliés, des messagers de dieu et des esprits commencent à élever la voix...st Paul de Kigali devrait bien méditer sur son sort.
Onze membres d'un groupe séparatiste catholique ont été arrêtés au Rwanda après avoir tenté de livrer un «message de la Vierge Marie» au président Paul Kagame, pour lui demander de faire des réformes. Un peu comme au début du déclin du Maréchal Mobutu, de fidèles alliés, des messagers de dieu et des esprits commencent à élever la voix...st Paul de Kigali devrait bien méditer sur son sort.
http://minu.me/a1qr
Rose lilas
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Quand le vent change de direction  Empty Kagame et Kikwete vers un choc frontal?

Message  Laurabelle Jeu 25 Juil - 18:55


Kagame et Kikwete vers un choc frontal? Le M23 présente un militaire Tanzanien qui serait capturé au front dans le Kivu

Depuis le vote de la résolution 2098 par le Conseil de sécurité de l’ONU et les contributions de la Tanzanie, de l’Afrique du Sud et du Malawi à composition de la brigade d’intervention spéciale de le l’ONU chargée de traquer les forces négatives dans l’Est du Congo, au nombre desquels le M23, ce mouvement avait lancé en vain au printemps dernier une série d’actions de lobbying et de séduction auprès des pays susmentionnés et des dirigeants de la SADC.
Le M23 est allé même menacer ces pays en promettant l’enfer à leurs troupes. Cela n’a pas été du goût du président tanzanien, qui ayant compris la manœuvre du M23 téléguidé depuis Kigali, a exiger au Rwanda et à l’Ouganda d’ouvrir un espazce politique de dialogue avec leurs rébellions respectives installées en RDC. Depuis, c’est le grand je t’aime moi non plus entre Kagame en perrte de vitesse te Kikwete de plus en plus pressenti pour reprendre la direction et le leadership régional de la région des Grands Lacs.
Ainsi, après son échec diplomatique et ses défaites militaires, le M23 passe à l’acte en exhibant la carte et les photos d’un militaire tanzanien capturé lors de derniers combats qui se sont déroulés les semaines écoulées au Nord-Kivu. Une stratégie de heurter la sensibilité de l’opinion publique tanzanienne afin de faire pression sur leur président pour retirer ses troupes du Congo.
Quoi que tout à fait inopérationnelle, la présence dissuasive de la brigade d’intervention déjoue la tactique du m23 et son parrain rwandais. Ce dernier, par la voix de son président, Paul Kagame, dans une allocution tenue le 30 Juin 2013 devant la jeunesse Rwandaise sur la culpabilité , . Le des jeunes Hutu tenus pour responsables des crimes commis par leurs parents, s’est permis de s’attaquer au President Tanzanien, Kikwete en ces mots d’abord en Kinyarwanda : « Ces gens [le président tanzanien Jakaya Kikwete] vous venez d’entendre prendre langue avec les Interahamwe et FDLR et exhortant des négociations … des négociations? Moi, je n’ai même pas à discuter de ce sujet, parce que [s’exprimant ensuite en anglais pour que Kikwete le comprenne clairement] « je vais t’attendre » [le président tanzanien Jakaya Kikwete] à la bonne place et je vais te frapper! Il [le président tanzanien Jakaya Kikwete] ne méritait pas ma réponse. Je ne perds pas mon temps a lui répondre … c’est bien connu. Il ya une ligne qu’il ne faut jamais franchir. C’est impossible … » qui recommande au Rwanda de negocier avec les FDLR.
La réponse du berger à la bergère ne s’est pas fait attendre, le président tanzanien a reagi avec fermeté en swahili cette fois-ci [pour que Kagame le comprenne bien et les analystes apprécieront cette rhétorique diplomatico-belliqueuse] en prévenant Kagame qu’il sera frappé comme un gamin. Voilà une passe d’armes diplomatiques qui ne cessera pas d’alimenter des débats dans la région.
soldat tanzanien Ainsi, dans une communication faite le weekend dernier aux médias ougandais,
les responsables du M23 ont annoncé avoir capturé un soldat tanzanien identifié au nom de Christopher George Yohana qui a déclaré avoir combattu avec au moins 70 autres ressortissants tanzaniens, experts en artillerie, aux côtés des FARDC/FDLR. Le M23 a même exhibé le passeport avec la photo du soldat tanzanien et a déclaré que l’intéressé était détenteur d’un fusil d’assaut AK47 avec le numéro de série 1372. Il commandait, au moment de sa capture une unité d’éléments des FDLR. Depuis l’annonce de cette information, le M23 est resté avare de déclarations à ce sujet. On comprend que le M23 désemparé, tente par tous les moyens à justifier l’entrée officielle des troupes de son allié rwandais au Congo depuis que la communauté internationale a redoublé de pression sur l’implication du Rwanda au Congo. Le M23 et le Rwanda essayent de mener par tous les moyens, des actions pour discréditer les FARDC et la Monusco en ternissant leur image. Des allégations rejetées par les autorités tanzaniennes qui n’ont pas confirmé la détention d’un militaire tanzanien par le M23.

Se dirige-t-on vers un remake Idi Amin Dada – Julius Nyerere ?

Les invectives verbales entre Kagame et Kikwete font rappeler un précédent similaire qui s’est déroulé 38 ans plus tôt entre cette fois là l’Ouganda et la tanzanie. En octobre 1978, les troupes ougandaises d’Idi Amin Dada envahissent une partie du territoire tanzanien, dans la région de la Kagera. Le Julius Nyerere, le président tanzanien de l’époque, qui entretenait déjà de mauvaises relations avec Amin Dada, décide de punir son voisin envahissant. Avec l’aide de nombreux mouvements de résistance à la junte militaire, Nyerere crée le Front national de libération de l’Ouganda (UNLF) et l’UNLA. En avril 1979, l’UNLA occupe Kampala. Malgré un ultime appui de la part de la Lybie et du Soudan, Idi Amin Dada est contraint à l’exil en Libye. Des exilés ougandais vont former un gouvernement provisoire avec à sa tête Yusufu Lule. Le 27 mai 1980, Apolo Milton Obote, évincé du pouvoir par Idi Amin Dada en 1971, quitte la Tanzanie et revient au pays pour reprendre son poste de président le 15 décembre 1980. Milton Obote sera à son tour évincé du pouvoir en 1986 au profit de Yoweri Kaguta Museveni avec l’aide des services secrets zaïrois de Mobutu dirigés à l’époque par M. Honoré Ngbanda. Or à y regarder de près, la guerre des mots entre Kagame et Kikwete ressemble à s’y méprendre au scenario ci-haut décrit. Puisque l’histoire africaine reste un éternel retour à la case départ, le Rwanda risque de subir le sort et la correction affligés par la Tanzanie à l’ouganda en 1979. Un Kagame averti en vaut doublement (Mobutu et idi Amin) deux!

Un trio en exercice de leurs derniers mandats présidentiels respectifs ?
Ce qui est excitant pour les analystes politiques est de faire les projections sur ce que sera le leadership dans les années à venir des trois pays voisins qui occupent le bas du pavé de l’actualité macabre des Grands Lacs : Ouganda, RDC et Rwanda. En effet, Museveni et Kabila exercent leurs derniers mandats présidentiels jusqu’en 2016 et Kagame jusqu’en 2017. On sent déjà une certaine effervescence politique dans leurs pays respectifs.
Muhohozi général En Ouganda, Museveni doit décider s’il briguera un quatrième mandat en 2016. Cependant,
même les électeurs qui reconnaissent son travail accompli depuis le coup d’Etat qui a renversé Milton Obote sont d’avis qu’il est temps de changer de dirigeant. Des rumeurs font état qu’il se préparerait à « léguer » le pouvoir à son fils, Muhoozi Kainerugaba (né le 24 Avril 1974 – voir photo ci-contre). Ce dernier a gravi de manière supersonique les échelons militaires et a connu une ascension fulgurante avec le grade de Général de brigade de l’armée ougandaise (UPDF) où il a est le commandant du Groupe de forces spéciales, qui englobe l’unité appelée Brigade de la Garde présidentielle chargée d’assurer la sécurité du président de l’Ouganda et aux monarques constitutionnels de l’Ouganda. Le groupe de forces spéciales est également chargé d’assurer la sécurité des installations pétrolières ougandaises. Il ne se passe pas un jour sans que la presse ougandaise fasse de ce « bébé général gâté et doré » ses choux gras.

Au Rwanda, avec une fin de présidence de plus en plus controversée et décriée un peu partout, en plus d’être ternie par son implication négative au Congo, Kagame refuse de se prononcer sur son éventuelle succession à la tête du pays. Il a même évoqué la possibilité de convoquer un débat national à ce sujet: « le Rwanda d’aujourd’hui n’a pas été fait pour moi » s’exprimait-il sur Jeune Afrique et qu’il souhaitait que le débat sur son possible maintien à la tete de l’État se poursuive :« Le changement est nécessaire (…) mais il doit obéir à deux conditions : la poursuite du progrès dans tous les domaines et la sécurité nationale. Que je reste ou pas, il s’agit là d’impératifs absolus. »

Quant au Congo voisin, on constate déjà une levée de boucliers au niveau de l’opposition, de l’église catholique et de la société civile quant aux tentatives de modification de la constitution en vue de permettre à Kabila de rempiler pour un troisième mandat avec la sortie test de la réaction de l’opinion publique du livre du Mazarin déchu Evariste Boshab ? Avec la tenue prochaine des concertations/dialogue sur la cohésion nationale, loa tension politique ne cessera sans doute de monter à chaque jours que l’on s’approche à petits pas de 2016, année de tous les dangers au Congo et dans la région.
En 1986, un homme écrivait : « Le problème de l’Afrique en général et de l’Ouganda en particulier, ce n’est pas son peuple, mais les dirigeants qui veulent rester trop longtemps au pouvoir ». Cet homme n’était autre que Museveni lui-même, qui venait d’arriver à la tête du pays. Quelle est son opinion après avoir régné sans partage 27 ans à la tête de ce pays qu’un de ses généraux,détenu depuis, a jugé de prison à ciel ouvert ?

Jean-Jacques Wondo
http://www.teletshangu.com/Kagame-et-Kikwete-vers-un-choc-frontal-Le-M23-presente-un-militaire-Tanzanien-qui-serait-capture-au-front-dans-le-Kivu_a161.html


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