Le frère Alain Moloto s’en est allé !

Le frère Alain Moloto s’en est allé !




Le responsable du groupe Adorons l’Eternel (Gael, un groupe de musique chrétienne),    Alain Moloto est décédé ce vendredi 2 août 2013 au centre Nganda à Kinshasa.  Alain Moloto venait de fêter ses 52 ans. Alain Moloto était malade depuis plusieurs mois, il avait été transféré en Afrique du sud avant de rentrer à Kinshasa. Les démarches étaient en cours pour l’évacuer de nouveau à l’étranger pour y recevoir les soins appropriés.
La renommée d’Alain Moloto et de GAEL en général  va bien au-delà des frontières de  la RD Congo. Alain est Moloto était connu pour ses compositions profondes et poétiques.
Alain Moloto était marié et père de quatre enfants.
Des temps difficiles pour le GAEL

Le groupe Adorons l’Eternel traverse des moments particulièrement difficiles. Après le décès de la chanteuse Marthe Bulay, décédée de suite d’une courte maladie au mois de juin, et  de Christian Mvuanda,  décédé dans un accident de circulation au mois de juillet, voilà  que c’est la tête du groupe qui s’en va.

A propos d’Alain Moloto

Alain Moloto est un homme qui a dévoué sa vie à Jésus-Christ son Dieu, il es né à Kisangani, le 27 juillet 1961. Il a effectué une grande partie de ses études dans la ville de Lubumbashi avant de rejoindre Kinshasa pour les humanités et les études supérieures. Son style de chant et la profondeur de ses messages font de lui un adorateur à part.

Alain Moloto est marié à Christine Tshiabu, ils ont quatre enfants dont deux filles et deux garçons.

En 1983 lorsque le frère Moloto, responsable du Groupe Adorons l’Eternel (Gael), débute ses études supérieures à l’ISC (Institut supérieur de commerce), il s’engage dans le théâtre universitaire dans lequel il écrivait particulièrement des chansons françaises dans le cadre de la dramaturgie. Il y joue le rôle de chantre et de parolier. Sa grande et merveilleuse surprise est qu’en dehors du théâtre, les gens s’intéressaient vraiment à ses chansons. Il est ainsi poussé un peu plus tard a embrassé une carrière en solo. Avec sa guitare, il compose et chante des cantiques d’un autre tempérament : ils permettent à ceux qui l’entendent d’entrer dans une profonde méditation.

Premier disque enregistré, Masanjoli. Ce produit, essentiellement de l’adoration, est édité en quantité très limitée. Ce qui ne lui permet pas de parvenir à tous. Sa chanson est justifiée par un besoin de développer une intimité avec le Christ. Plus tard il va créer son premier groupe: « la main de l’Eternel ».


Au début de la décennie 90, le frère Gael co-anime, sur les ondes de la radio Chrétienne Sango Malamu « l’émission Musique Chrétienne ». C’est à partir de ce moment précis qu’il sent un besoin d’adoration dans la population Congolaise. Seul obstacle, ses textes et chansons sont pour la plupart en français et pourtant la masse ne comprend pas très bien la langue de Voltaire. Il fait la distinction entre la louange universelle qui est l’apanage de tout être et la louange des rachetés qui nécessite de passer par la croix pour les choses dans une autre vision. Le chrétien qui s’associe aux païens pour adresser une louange à l’Eternel se rabat au niveau de la louange universelle, a-t-il poursuivi. La première vie est celle de la louange universelle tandis que la seconde, est celle de l’activité sacerdotale.


Kinshasa, 3/08/2013 (MCN / EnseigneMoi, via mediacongo.net)

Souviens toi de ton serviteur Seigneur...! RIP 

Découvrez Le plan de Dieu pour le congo un livre signé Alain Moloto , ce livre qui dérange et la source de l'empoisonnement du fr Alain Moloto car il dit tout haut ce que même certains qui prétendent avoir l'amour du congo n'oserait dire , il faut avoir du courage pour écrire ce qu'il a écrit au péril même de sa vie , cependant notre Dieu est souverain Il ne laisse jamais un coupable pour innocent !soutenons papa Alain Moloto par nos prières mais aussi en achetant ce livre disponible sur http://www.casarhema.fr/boutik/

Ah ba musiciens ya mayele boye baza na bango mais ya kotanga. Tu étais doué dans l'écriture , est ce que bozoyoka ba vers oyo na ba rimes ? Peace l'artiste.  

Repose en paix. Baza kolufa mingi mpe jeune.

 

SUIVEZ LA PREDICATION HISTORIQUE DU PASTEUR ALBERT LUKUSA QUI LUI VALUT LA MORT
Dans cette prédication le pasteur Lukusa a tout dit,il a dit des choses qui se sont même réalisés après sa mort référence a Mulunda.
Paix a l´âme du grand compositeur, parolier et adorateur du Seigneur "Moloto"

J´aime ses chansons que Dieu lui accorde une bonne place au paradis .

Les charognards vont défiles et verser des larmes de crocodiles, j'espère que bakenda même une fois na hôpital.

Tellement que les gens n´ont rien affaire un enterrement est devenu distraction et source de satisfaction pour certain donc ils n´ont pas besoin d´aller rendre visite a l´hôpital ils attendent que la mort d´une personne pour déployer leurs caravanes et faire la fête.
Repose en paix.

Laurabelle rien d´étonnant dans un pays ou 85% de la population active est au chômage on cherche toujours un prétexte pour lier l´utile a l agréable.
Des que la majorité des Congolais auront un travail vous verrez que certaines choses disparaitront.

 

Si cette attention subite qu´on lui offre post mortem aurait été fait pendant qu´il en avait besoin peut être qu´il serait encore en vie ?
Certain comportement chez nous font croire qu´on souhaite la mort des gens pour que les autres viennent dépenser, faire la fête etc...
Repose en paix tes chansons resterons vivant et tant que nous les chanteront tu seras avec nous.

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Récupération politicienne ou compassion
Écrit par Lefils Matady
Mardi, 13 Août 2013 08:59
Les obsèques d’Alain Moloto prises d’assaut par des personnalités politiques

Par ailleurs, bien des Congolais en ont fait un fonds de commerce en monnayant certains articles frappés à son effigie

« Alain Moloto, nous ne t’oublierons jamais », peut-on lire sur une de nombreuses banderoles affichées au stade des Martyrs de Kinshasa, pris d’assaut aussi bien par des chrétiens, amoureux de sa bonne musique, que plusieurs autres catégories de la population.
Parmi elles, des personnalités politiques, et non des moindres. Hier jeudi 12 août 2013, le premier ministre Augustin Matata Ponyo, a rendu hommage à la grande famille de la musique chrétienne, à la suite de la disparition du chantre Alain Moloto.

Cette première personnalité du gouvernement central a accompagné la famille éplorée depuis la morgue de l’hôpital Ngaliema jusqu’au lieu de l’exposition de la dépouille.

Ce n’est pas tous les jours que Matata abandonne ses multiples occupations pour pleurer avec les orphélins, veuves et autres. La dernière fois, c’était lors de la disparition de l’éditeur du journal L’Observateur, Mankenda Voka dit Mavo.

Une autre surprise hier au stade des Martyrs, c’était la présence de l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), pasteur Daniel Ngoy Mulunda, que les Congolais n’ont plus vu depuis son éjection de l’institution chargée d’organiser les élections. L’homme s’est même tapé un bain de foule, véritable test de popularité pendant que plusieurs autres personnes étaient en train de pleurer.

Un musicien chrétien présent en ce lieu a même fustigé ce comportement, soutenant que « cette personnalité ne peut pas profiter de sa casquette d’homme de Dieu pour s’offrir en spectacle dans un lieu de recueillement ».

Néanmoins, dans un lieu de deuil, on ne peut empêcher quelqu’un de rendre un dernier hommage au disparu, quel que soit son statut. Si le geste est fait pour compatir au malheur qui a frappé la famille éplorée, il n’y a aucun problème à cela. Mais s’il s’agit d’une quelconque récupération, ce geste est déplorable et condamnable.

D’ailleurs, l’opinion se demande si, pendant qu’Alain Moloto était malade, les personnalités présentes au deuil lui ont apporté un quelconque appui, matériel, médical, financier ou spirituel à travers des prières, par exemple.

Car, finalement, toutes les cotisations qui seront versées n’auront servi à rien. Même l’assistance des institutions nationales aux obsèques n’auront aucun sens. Alain est déjà mort.

L’opinion a également appris que certaines autres personnalités du pays auraient demandé de retarder la sortie de la dépouille, exigeant au préalable leur présence à Kinshasa pour assister physiquement au deuil. Pourtant, du vivant de cet adorateur de l’Eternel, cette autorité n’avait jamais manifesté le vœu de le voir, ni de l’encourager dans son métier de musicien chrétien.

Ceux qui sont animés de bonnes intentions feront mieux de rendre visite, sans une seule caméra, à la famille biologique du disparu, pour aider ceux qui sont restés en vie à surmonter les difficultés qu’ils auront sans nul doute endurées, après la mort de cet illustre chantre.

Par exemple, leur trouver un toit s’ils n’en ont pas, soutenir les études de ses enfants, assurer leur prise en charge médical, offrir un boulot rémunérateur à la veuve pour nourrir les enfants, ou alors une enveloppe conséquente pour exercer une bonne activé lucrative.

Il est dommage de constater que bien de journalistes, animateurs des émissions télévisées, voire les confrères musiciens chrétiens d’Alain Moloto, font de ces obsèques un véritable fonds de commerce. Certains, à leurs initiatives propres, se cachent derrière un soi-disant comité d’organisation pour vendre, à 10$, des T-shirts frappés à l’éffigie de l’illustre disparu.

D’autres ont imprimé des badges d’accès à certaines zones qu’ils monnayent au vu et au su de tout le monde. Dans tout cela, la famille biologique ne bénéficiera de rien. C’est inhumain !

Mise à jour le Mardi, 13 Août 2013 09:09

Le témoignage de la femme d’Alain Moloto sur l’attitude spirituelle du défunt avant sa mort