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RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais/dimanche, 04 septembre 2011

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RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais/dimanche, 04 septembre 2011 Empty RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais/dimanche, 04 septembre 2011

Message  Mathilde Mer 21 Aoû - 10:08

Wow!

J'ai vraiment ete  impressionnée de ce discours! C'est du haut niveau
!flower flower flower 


RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais
Lundi 5 septembre 2011, le président national de l' Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Etienne Tshisekedi, déposera sa candidature à l'élection présidentielle en République démocratique du Congo (RDC), fixée le 28 novembre. Dans un long message adressé aux Congolais, Etienne Tshisekedi appelle de ses voeux "un temps nouveau pour le Congo" et définit son "action pour demain", "à la recherche de la paix et de la réconciliation". Voici l'intégralité de son texte :
RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais/dimanche, 04 septembre 2011 Images10
"Mes très chers Compatriotes,

Dans peu de temps, notre pays connaîtra un grand moment de son histoire contemporaine. S'il plaît à Dieu, chacun d'entre vous sera amené à choisir celles et ceux qui présideront à la direction de cette grande Nation.

Comme vous le savez, j'ai décidé de me porter candidat à l'élection à la Présidence de la République; non pas pour accomplir une quelconque ambition personnelle, mais parce que j'estime que l'avenir de cette nation ne peut être indéfiniment laissé entre les mains de ceux qui, de façon notoire et répétée, se distinguent par la duplicité de leur langage politique, leur goût effréné pour le gain facile, leur mépris total de la vie humaine et de la souffrance de leurs semblables.

1° Une si longue lutte


La lutte pacifique que nous menons ensemble pour retrouver notre dignité d'êtres humains a pu paraître interminable, car elle nous a conduit sur un long chemin parsemé d'épines, d'embûches et de privations, ayant souvent causé l'amertume, la douleur et le deuil.

Au cours de ma longue route, j'ai perdu des amis, des partisans ou simples sympathisants, dont le seul tort avait été de partager cet idéal de liberté et de progrès humain.

J'ai également été profondément marqué par le départ de certains de mes amis, de mes intimes, avec qui je n'étais pas seulement lié politiquement mais aussi personnellement. Ils ont estimé que la voie de la rigueur morale à laquelle je m'étais astreint n'était peut-être
pas la bonne. Ils ont choisi des voies différentes en cédant à des compromis qui sont vite devenus des compromissions. D'autres, qui furent aussi de mes proches compagnons, animés par je ne sais quelle force des ténèbres, ont mis toute leur énergie à creuser la division et la haine entre différentes communautés de la nation, reniant aussi fortement cet idéal de changement que nous avions pourtant partagé.

D'autres encore, qui ne faisaient pas partie de ma famille politique, mais avec qui nous avions si vaillamment vaincu les forces avilissantes du statut quo au sein de la Conférence Nationale
Souveraine, sont très vite revenus à leur ancienne nature, dès qu'ils se sont aperçus qu'ils ne pourraient pas tous siéger au gouvernement qui m'avait été confié par le peuple réuni en conférence nationale souveraine.

Mais parce que nous savions que la voie de la justice et du progrès social était un chemin long et étroit, nous n'avons pas cédé aux sirènes de la facilité par lesquelles, fort malheureusement, notre pays en est arrivé à sa décadence actuelle.

J'ai certainement commis des erreurs, voire des fautes, pour lesquelles je demande votre pardon. Et je pense moi aussi avoir reçu ma part d'enseignements et de sagesse à la suite de ce douloureux parcours. Mais en dépit de l'extrême dureté des épreuves, mon ardeur à défendre, à temps et à contretemps, la justice et l'honnêteté politique, est demeurée ferme.

2° A la recherche de la paix et de la réconciliation

L'option de la non violence qui a toujours inspiré l'UDPS, se justifie par le fait que le raccourci de la guerre reproduit toujours des germes d'autodestruction et d'arbitraire. Vous avez tous vécu, hier et aujourd'hui encore, la rapidité avec laquelle, telle une métastase,
nos politiciens ont trouvé en la rébellion de 1996 un modèle d'accession facile au pouvoir et à l'enrichissement personnel illicite.

Cependant, il m'a souvent été reproché une intransigeance excessive qui ne permettrait ni la réconciliation politique, ni la reconstruction. J'ai toujours affirmé que mon combat n'a jamais visé un homme, quel qu'il soit, mais plutôt un système, où le mensonge est érigé en vérité, l'obscurité en lumière et la force en droit. Je vous dois ici quelques explications susceptibles de vous édifier quant à mon profond attachement à la réconciliation nationale et à l'ouverture.

Au plus fort de la guerre dite de libération, en novembre 1996, je me suis rendu à Cap Martin en France, pour y rencontrer le Président Mobutu malade, pour obtenir de sa part qu'il comprenne la réalité des enjeux de l'époque, qu'il organise son retrait de façon honorable et qu'il permette aux forces réelles de l'opposition politique que je représentais, d'organiser des négociations avec les rebelles afin d'éviter des morts inutiles et la fragilisation de notre souveraineté nationale. Ma démarche avait été incomprise, sinon méprisée ou vilipendée.

Rappelez-vous également de mes propositions faites en mars 1997, lorsque, face au désespoir du à l'avancée des rebelles, le Président Mobutu s'était résolu à me laisser diriger le gouvernement suivant la volonté du peuple. Tout en suggérant sa neutralisation à la tête de
l'Etat, j'avais proposé la mise sur pied d'un gouvernement d'union regroupant paritairement l'opposition politique et les rebelles.

J'avais également demandé que fût suspendu le Parlement de Transition qui n'avait manifestement plus de justification politique avec l'occupation aux ¾ du territoire par les rebelles et les forces étrangères. Là aussi, mes propositions ont été balayées par ceux-là même à qui nous voulions offrir une sortie acceptable et ordonnée, en prélude à la réconciliation à venir. Ils ont préféré être emportés quelques semaines plus tard par la force du fusil, dans l'humiliation la plus totale. Nombre d'entre eux se sont ensuite convertis à leur tour en pseudo libérateurs, entraînant dans leur élan d'avidité, l'érosion de la souveraineté nationale et les guerres à répétition, dont les victimes se comptent en millions de morts.

Souvenez-vous également de ma visite à notre frère Laurent Désiré Kabila, après sa prise de pouvoir par les armes en mai 1997. Il me paraissait urgent de discuter avec lui, en ma qualité de chef de file de l'opposition, des moyens et modalités à envisager en vue de légaliser et de légitimer son pouvoir qui était encore arbitraire.
J'ai reçu une fin de non recevoir et il a préféré m'assigner à résidence. La suite a été non seulement douloureuse pour lui, mais elle a surtout conduit à l'effondrement total des bases de notre société.

Enfin je voudrais vous rappeler Sun City, où tout a été mis en œuvre par les belligérants pour marginaliser et mépriser la vraie opposition politique dont nous étions sans nul doute les principaux représentants, au profit d'individualités peu représentatives ou issues en réalité des belligérants. Et pourtant l'implication de la vraie opposition politique a permis d'éviter la balkanisation du Congo, face aux tentatives de deux composantes belligérantes de vouloir à elles seules aboutir à un accord qui allait consacrer une partition de fait de notre pays.

L'expérience du gouvernement de transition issu de Sun City, et plus encore celle de la première législature de la troisième république, ont prouvé très clairement que nous ne pouvions y trouver notre place. Certes, cette période a aussi révélé de nombreuses individualités de talent au sein de ces institutions, y compris au sein de l'Alliance pour la Majorité Présidentielle de triste mémoire, des personnes qui seront appelées à jouer des rôles importants dans le Congo de demain. Mais globalement, les hommes et les institutions n'ont traduit ni une volonté réelle de paix et de réconciliation, ni une volonté de changement, mais une volonté de se maintenir au pouvoir à tout prix par la ruse et le crime, pour poursuivre la rapine en toute impunité et perpétuer la perte de notre souveraineté.

En effet, en dépit de la propagande creuse sur les embellies économiques, la pauvreté continue de frapper près de 8 congolais sur 10 et la perception d'injustice sociale a atteint des niveaux jamais égalés dans l'histoire de ce pays. On nous annonce à longueur de journées que les soi-disant 5 chantiers sont la grande nouveauté du siècle qui apportera le salut au peuple Congolais. Que les choses soient claires : nous ne sommes pas contre les tentatives d'amélioration des infrastructures auxquelles nous assistons actuellement. Mais nous dénonçons l'opacité dans la réalisation, le coût et le financement des 5 chantiers ainsi que l'agencement des priorités. Les Congolais ne sont plus dupes. Les 5 chantiers sont devenus un écran de fumée, mieux, de la poudre jetée aux yeux des congolais pour cacher les monstrueux crimes économiques et de sang qui constituent le fondement même de ce régime. L'AMP, devenue MP depuis peu, oublie que le MPR, à qui elle aspire tant à ressembler, avait en son temps, dans des délais et conditions similaires, réalisé bien plus d'infrastructures. Ces deux formations politiques n'ont cependant jamais su donner aux congolais ce qui leur a le plus manqué depuis la disparition du Président Kasa-vubu, à savoir, une direction éthique et
morale fondée sur le respect du bien commun, la justice sociale et l'Etat de droit. En outre, manquant d'expérience et de perspective historique, l'AMP a renié ses propres engagements constitutionnels en matière de décentralisation, qui devrait être le moteur de la pérennisation des infrastructures, par une appropriation et une responsabilisation adéquate à la base.

Aujourd'hui, 14 ans après son avènement, le pouvoir AFDL-PPRD-AMP nous offre un tableau des plus désastreux en matière de droits de l'homme ; en plus de ses 5 millions de morts résultant de divers conflits, la RDC est devenue une triste référence en matière de violences faites aux femmes.

En définitive, le principal enjeu de ce processus électoral est de doter la République Démocratique du Congo d'un programme et d'hommes susceptibles : (i) d'affirmer l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue de la République et de garantir l'intégrité du territoire ; (ii) de
marquer une rupture avec les antivaleurs qui ont conduit le pays dans un cycle aggravé de dévoiement de la règle de droit, de conflits armés, de répression meurtrière, de prédation économique et de corruption généralisée, et, (iii) de renforcer l'élan de croissance économique et de coopération internationale sur une base plus responsable et plus équitable, en vue d'accélérer le développement humain et le bien être des populations.

3° Un temps nouveau pour le Congo

Si nous avons pu surmonter le poids de l'histoire en faisant des anciennes puissances colonisatrices nos principaux alliés d'aujourd'hui, pourquoi ne mettrions-nous pas notre énergie à forger cette alliance entre nous, filles et fils d'une même nation, pour que triomphent la liberté et la dignité, et que nos faiblesses ne conduisent plus à notre asservissement.

Aujourd'hui arrive un temps nouveau pour le Congo, un temps de grâce et de rafraîchissement. L'heure du pardon a sonné. La réconciliation nationale et la reconstruction que nous souhaitons exigent de tous les acteurs politiques et de l'ensemble de la nation un véritable dépassement de soi. Si nous ne reconnaissons pas nos fautes et n'accordons pas notre pardon à tous ceux qui, d'une manière ou d'une autre, ont inutilement fait coulé le sang ou dépossédé le pauvre et l'indigent, nous ne serons pas meilleurs qu'eux. Pire, nous aurons failli à nos responsabilités devant l'histoire et serons coresponsables de la poursuite de la déchéance nationale.

Le pardon que nous nous devons mutuellement ne doit pas être un pardon naïf, sans contrepartie. Pour qu'il soit porteur d'espoir et de changement, il doit être assorti de l'expression d'un acte de repentance, individuelle ou collective, et de la mise en place d'un
système nouveau, où la toge remplace réellement le fusil, où l'arbitraire, le pillage et le crime n'ont plus droit de cité. Aussi, ce pardon ne doit pas se priver de justice, notamment pour les crimes les plus graves qui ont été commis au cours de ces dernières années, car bien que pardonné, le coupable ne peut être tenu pour innocent.

Si vous m'accordez votre confiance, je me consacrerai à concrétiser ce besoin de réconciliation en mettant ensemble toutes les parties prenantes, y compris les pays étrangers qui sont notoirement impliqués dans nos déboires et nos succès, afin qu'ensemble, dans un esprit constructif, nous mettions en place un code de conduite susceptible de permettre la préservation de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de la dignité de la RDC, tout en assurant à tous la pleine participation à la vie de la nation sur des bases nouvelles.

Notre pays est assez grand et riche pour permettre à chaque congolais d'y trouver le bonheur, dans le respect du droit et de la dignité humaine. De même, s'agissant du développement économique, depuis sa création il y a plus d'un siècle, notre pays a toujours offert des possibilités de commerce aux nations. C'est à nous Congolais d'imposer aux nations notre dignité, et de leur offrir en retour toutes les possibilités d'échange économique dans nos intérêts réciproques.

4° Une indispensable vigilance électorale

Aujourd'hui plus qu'hier, au regard de l'élan de soutien que vous avez manifesté à l'endroit de ma candidature, je mesure que ces longues années de sacrifice collectif n'ont pas été vaines ; elles ont façonné la maturité et la culture politique du vaillant peuple congolais, plus que jamais déterminé à mettre un terme au mensonge, à la tricherie et aux falsifications de plus en plus élaborées, qui ont élu domicile au sommet de notre pays.

Je mesure également la portée du sacrifice consenti par les pays partenaires et l'ONU qui, depuis la mise en place de la Mission des Nations Unies au Congo, veulent contribuer à l'édification d'un pays plus stable et plus prospère. Au-delà de l'intérêt économique et
politique pour l'Afrique et le monde de voir la RDC rompre avec une gestion prédatrice et liberticide, nous voulons que l'effort de nos partenaires constitue un réel acte d'humanisme et de solidarité auxquels je crois, et que la crédibilité du scrutin à venir honore les sacrifices des contribuables occidentaux et la mémoire des martyrs congolais.

Cependant, bien que vous ayez été nombreux à manifester votre soutien à ma candidature, beaucoup de doutes ont été exprimés ici et là sur la transparence, la crédibilité et surtout l'équité du processus électoral. Comment ne pas douter lorsque l'on assiste à l'utilisation éhontée des deniers du peuple congolais par les acteurs et candidats du pouvoir PPRD/AMP, qui prétendent faire divers dons aux populations abusées et spoliées. Ils monopolisent les médias d'Etat et battent impunément campagne en déniant à l'opposition le libre accès aux moyens publics. Nous ne sommes pas à notre première expérience de déni de démocratie de la part du pouvoir PPRD/AMP. Les congolais ont encore en mémoire le traumatisme des élections de plusieurs gouvernements provinciaux, tronquées par la corruption et l'intimidation, et face auxquelles les contestations populaires légitimes ont été réprimées
dans une sanglante barbarie. N'ayant pas d'autre objectif que de se maintenir à tout prix au pouvoir, ils ont unilatéralement décidé de changer les règles du jeu démocratique qu'ils avaient eux-mêmes fixées, et ce à quelques mois de l'échéance électorale.

Enfin, je lance un appel pressant à toutes les forces démocratiques, de changement et de progrès social, nationales et internationales, au-delà des clivages politiques ou idéologiques, à unir leurs énergies et leurs moyens autour de ma candidature, pour barrer la route à l'imposture, par une grande mobilisation populaire et une vigilance tous azimuts sur le déroulement des prochains scrutins. C'est ici le lieu de renouveler mon appel à chaque congolais, de se sentir personnellement concerné, en s'assurant que son vote sera réellement comptabilisé, et de faire échec à toute tentative de tricherie, d'où qu'elle vienne, le jour du scrutin.

5° Notre action demain

Je vous ai demandé de m'accorder votre confiance. Je mesure l'ampleur des défis et de la tâche qui nous attendent sur les plans politique, sécuritaire, économique et social. Avec l'aide de Dieu qui m'a toujours fermement soutenu et préservé pendant ma longue lutte, je me consacrerai à restaurer l'espoir et la confiance entre nous et avec l'extérieur.

Au plan politique et de la gouvernance, j'ai pris le ferme engagement de gouverner avec l'ensemble des forces politiques qui ont fait le choix de l'alternance autour de ma candidature. Par ailleurs, j'ouvrirai un espace à toutes les forces politiques actuelles qui
renonceront à la ruse, à l'opportunisme et au crime, et adhéreront à notre projet de paix, de réconciliation, de consolidation de la démocratie et de lutte contre la corruption.

Je créerai un environnement où seules les personnes consacrées et réellement engagées trouveront plaisir à s'adonner à la gestion de la chose publique, où l'espace politique cessera d'être un repère d'opportunistes, de criminels et de vagabonds politiques en tout genre.

En matière économique et sociale, je favoriserai la création d'un climat nouveau, propice à la créativité et l'émulation, susceptible d'attirer et de retenir massivement de nouveaux investisseurs, et de remettre les Congolais au travail, grâce à un climat des affaires
nettement amélioré et une confiance durablement rétablie.

J'ouvrirai des perspectives nouvelles de coopération et d'échanges avec nos principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux, afin de permettre une croissance économique porteuse d'emplois et un développement humain accéléré en faveur de nos populations. J'approfondirai nos relations fraternelles et complémentaires avec nos pays voisins, avec lesquels nous sommes condamnés, par la géographie, l'histoire et la sociologie, à avoir des rapports réellement fraternels, pacifiques, responsables et constructifs. Ma vision en ce qui concerne nos relations avec ces pays est de substituer des rapports de méfiance et de conflits par des intérêts économiques partagés, profonds et durables, grâce notamment aux cadres d'intégration existants. Pour la paix et le développement humain de nos populations, l'Afrique a le devoir de se montrer à la hauteur des enjeux de l'histoire, comme ont su le faire avant nous l'Europe et d'autres parties du monde.

Mon programme pour le quinquennat, élaboré par l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, ainsi que les autres membres de la plate forme qui soutient ma candidature, a été développé dans le document propositions pour changer le Congo. Je vous invite à vous en imprégner. C'est ensemble que nous le réaliserons, dans l'ouverture et le dialogue constructif.

Le Congo sera ce que les Congolais veulent qu'il soit. J'en appelle à la conscience et au sens des responsabilités de tous. Nous avons une communauté de destin. Le moment est venu de porter notre bien commun, la RDC, vers de nouveaux horizons ; des horizons de justice et de paix, de liberté et de prospérité. Nous le devons à la Providence, à nos enfants et aux générations futures.

Que chaque Congolais donne le maximum et le meilleur au Congo; devenu grand et fort, il nous le rendra plusieurs fois !

Mes chers amis,

Partagez mon message autour de vous, dans vos familles, vos cellules, vos quartiers ou villages' Soyez toujours en paix et ne cédez pas à la provocation. Je m'organise pour venir à la rencontre du plus grand nombre d'entre vous à travers tout le pays. Comme vous le savez, nos moyens sont limités. Mais grâce à chacun d'entre vous et à votre participation volontaire, notre force est la plus grande. Et je sais pouvoir compter sur votre volonté de changement et votre détermination à vaincre, pour faire la différence.

Que Dieu bénisse notre Nation.

Fait à Kinshasa, le 01 septembre 2011.

Etienne TSHISEKEDI"
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Message  Mathilde Mer 21 Aoû - 10:12

Projet de Société de l’UDPS
“Le Peuple d’abord”



http://udps.org/docs/projet_de_societe_du_parrti.pdf
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Message  Ramboché Mer 21 Aoû - 21:13

Le peuple d´abord mais comment y parvenir avec a chaque fois la politique de la chaise vide.
Invite par le président Sassou Tshisekedi ne répond pas a l´invitation sans explication et comment va t-il défendre le peuple qu´il prétend défendre dans fameux son slogan

Ramboché
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Message  Mathilde Mer 21 Aoû - 21:31

Preuve yango oyo ! Peuple azali kaka na président élu ! Peuple alingi ba respecter vote ndenge esalamaki !Very Happy Very Happy 

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Message  Mathilde Ven 23 Aoû - 15:38

You are just the best !!flower flower flower 

Etienne Tshisekedi, son discours historique à la Conférence Nationale Souveraine (CNS)
Par Freddy Mulongo,

C'est un discours historique que Réveil-FM International met à la disposition de tous. Le discours d'Etienne Tshisekedi pour son élection comme Premier ministre de la Conférence Nationale Souveraine au Palais du peuple. Dans la nuit du 14 au 15 août 1992, la plénière de la Conférence nationale souveraine (CNS) élit Etienne Tshisekedi comme Premier ministre de la transition, avec 70,8 % des voix devant ses adversaires, Thomas Kanza et Clément Kanku. Aujourd’hui, face aux enjeux électoraux actuelles, face aux candidats copains-coquins de l'élection de novembre 2011, Etienne Tshisekedi est le seul candidat qui n'a rien à perdre ! Le sphinx de Limeté à tout connu: bastonnades, arrestations arbitraires, emprisonnements, relégation dans son village Kabeya Kamuanga... Les autres candidats, policailleurs, dribbleurs patentés ne sont que de candidats putatifs. Et lorsque Colette Braeckman, la dinosaure virée du "Soir" s'en prend dans ses écrits à Etienne Tshisekedi, on comprend tout suite que "la mangeriste" du Palais de la Nation a compris que Ya Tshitshi n'est pas formaté pour défendre en premier les intérêts de la Belgique. Etienne Tshisekedi peut encore défendre le Congo, il en a la volonté.

RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais/dimanche, 04 septembre 2011 21tshi10


RDC : L'appel de Tshisekedi aux Congolais/dimanche, 04 septembre 2011 22tshi10

Etienne Tshisekedi élu Premier ministre de la CNS, entouré par les PM. Photo Réveil-FM, archives

Le week-end du 15 au 16 août 1992 aura été féerique sur l’ensemble du pays. Les péripéties de la longue nuit électorale du 14 au 15 août meublaient encore toutes les conversations. En effet, dès le lendemain de l’élection de Tshisekedi comme premier ministre, le chef de l’Etat Mobutu Sese Seko lui envoie un message de félicitations ; il lui promet une sincère collaboration. Malheureusement, jusqu’au lundi 17 août, le maréchal-président ne signe toujours pas l’ordonnance de nomination.

L’opinion est perplexe et commence à se poser des questions. Les milieux de la présidence de la république tranquillisent tout le monde : le chef de l’Etat n’est pas encore saisi officiellement par le Bureau de la Conférence nationale souvraine (CNS) de l’élection d’un premier ministre. Mgr Monsengwo, président du bureau de la CNS, que Mobutu avait reçu sur le bateau présidentiel à N’Sele, la veille de l’élection, avant de se rendre le même jour à Gbadolite, lui fera suivre l’Acte portant élection du premier ministre dans le courant du 17 août.

Mercredi 19 août, soit 48 h après, Mobutu signe depuis Gbadolite l’ordonnance n°92/085 portant nomination du Premier ministre Etienne Tshisekedi. Cette ordonnance qui fait référence à la Constitution du 24 juin 1967, à l’ordonnance du 15 juillet 1991 portant convocation et organisation de la CNS, et au compromis politique du 22 juillet 1992, ignorera superbement l’Acte constitutionnel de la CNS auquel tient mordicus le nouveau Premier ministre.

Très rusé, Mobutu Sese Seko va piéger par ce biais la CNS et Tshisekedi lui-même, obligé de travailler selon la légalité constitutionnelle de 1967, et non celle votée par la CNS le 4 août 1992. Pour dédramatiser ce point d’achoppement, Mgr Monsengwo parlera de «convergences parallèles».

CONSULTATIONS GOUVERNEMENTALES


Dès le lundi 17 août 1992, Mobutu nomme Ngunz a Karl-I-Bond, comme ministre d’Etat chargé des missions personnelles du chef de l’Etat. Le décor est ainsi planté pour une conflictualité agressive au sommet de l’Etat. Ngunz est le prédécesseur de Tshisekedi à la Primature, où il avait été sérieusement attaqué et diabolisé par l’Union sacrée de l’opposition radicale (Usor) de Tshisekedi.

Le même jour Etienne Tshisekedi commence les consultations pour former son gouvernement. Il oriente toutes les demandes d’audience des non-conférenciers vers le Secrétariat technique de l’opposition (STOP). Lui-même reçoit les représentants des plates-formes présentes au palais du Peuple, dont la mouvance présidentielle, l’Union sacrée radicale par Kibassa-Maliba et son aile libérale par le professeur Sekimonyo, le Front uni de l’opposition par le professeur Kakez, le Collectif progressiste de Lambert Mende, le Cartel de 40 de Kitenge Yezu, l’UFONAL d’Antoine Gizenga, le Groupe du consensus acquis au changement d’Eugène Diomi Ndongala, l’AFICI de Joseph Nsinga Udjuu, l’ADELI de Ngunz, le G 18 regroupant les partis formés après le 18 juin 1991 et non admis à la CNS.

Tshisekedi, qui avait promis de conduire la transition en tenant compte de toutes les tendances politiques, a ainsi deux contraintes : d’abord la réconciliation nationale qui pousse à regrouper autant de sensibilités autour de lui, ensuite le réalisme qui le contraint d’éviter un gouvernement éléphantesque et budgétivore.

Trois jours après, le 20 août, il est prêt avec la composition de son équipe gouvernementale. Il attend de la présenter à Mobutu, qui est toujours à Gbadolite.

PEAUX DE BANANES


Le mercredi 26 août Ngunz rassemble ses militants au siège national de l’UFERI à la Gombe, en face du building de Petro-Zaïre (actuelle Cohydro) à Kinshasa. L’ancien Premier ministre, devenu ministre d’Etat, déclare solennellement « ne plus reconnaître la CNS, dans sa lancée actuelle ».

C’était un peu le remake de janvier 1992, quand il avait fermé la CNS « avec force ». Nguz trouve que la CNS est devenue « un espace d’exacerbation des passions vengeresses et de conquête du pouvoir ».

Ensuite, il s’attaque à Tshisekedi, mais sans le nommer : «Suivant l’esprit du compromis politique, le gouvernement de transition devait être conduit par des hommes neutres. Des technocrates, qui devaient avoir la charge de préparer le terrain pour l’affrontement des politiciens lors des élections ». Décidément très déchaîné, Ngunz fustige la magouille de Mgr Monsengwo dans l’élection en complicité avec l’Union sacrée radicale.

Alors, il laisse parler sa colère en qualifiant Mgr Monsengwo de « politicien vêtu de soutane, en mal de vengeance ». Et s’exclamera : «drôle d’évêque».

Ngunz déclara: «autant ils ont eu à saboter la leur ». Il va ajouter, très rageur : « d’ores et déjà, comme le demande la base de l’UFERI, notre parti ne participera pas à ce gouvernement. Notre rôle est désormais de saper les efforts de Tshisekedi ».

Pour y arriver, il compte sur les 40.000 travailleurs de la Gecamines, tous membres de l’UFERI sous la conduite de Kyungu, gouverneur du Katanga : « il suffira qu’il ordonne une grève à la Gecamines, tout l’appareil de l’Etat sera bloqué ». Pour en rajouter au défi lancé à Tshisekedi, Ngunz demandera à l’UDPS «d’aller faire taire les Shabiens en dehors de notre circuit de l’UFERI».

Une autre crise va éclater au même moment avec le MPR. En effet, jeudi 27 août, la commission politique de la CNS, dirigée par Kibassa-Maliba a présenté un rapport très dur à l’endroit du chef de l’Etat, du MPR Parti-Etat et exige la suppression du MPR devenu parti privé. Ce dernier montera sur ses grands chevaux.

Dans un premier temps, il quitte la CNS et s’attaque nommément à Mgr Monsengwo accusé de duplicité « pour avoir laissé lire cette partie des injures, qu’il exige des excuses plus tard ». Dès le lendemain, le premier vice-président du MPR, Banza Mukalayi écrira à Tshisekedi pour l’informer de la décision de son parti, de renoncer à participer au gouvernement en raison « d’une attitude provocatrice des membres de l’Union sacrée, plate-forme du Premier ministre entrant ».

Tous les partis membres de la mouvance présidentielle emboîteront le pas au MPR en suspendant leur participation à la CNS, de qui ils exigent réparation au chef de l’Etat et au gouvernement Tshisekedi. Le président en exercice de la mouvance présidentielle, Kitenge Yezu, qui n’a pas sa langue en poche, qualifiera carrément l’Union sacrée de « conglomérat d’imbéciles ».

RENCONTRE MOBUTU-TSHISEKEDI


Après l’élection du 15 août 1992 à la CNS, les deux personnalités mettront deux semaines pour se rencontrer. Mobutu, toujours à Gbadolite tient à y rencontrer « l’élu de la CNS » pour le 24 août. Il récuse Kinshasa perçu comme le fief de Tshisekedi qui, de son côté, décline la date et le lieu pour des raisons sécuritaires. Il propose le 25 août pour Kinshasa. Mais Mobutu ne regagnera la capitale que le vendredi 28 août. Une rencontre prévue pour l’après-midi de ce même vendredi avorte à la dernière minute : Mobutu a plutôt préféré recevoir le Premier ministre sortant et une délégation des chefs coutumiers.

Finalement, la rencontre aura lieu le lendemain, 29 août à N’Sele, sur le Yacht présidentiel Kamanyola. Vers midi de ce samedi ensoleillé, la Jaguar verte du Premier ministre Tshisekedi, escortée par une Jeep Toyota, modèle Pajero, des éléments de la Garde civile, arrive à la cité de N’Sele. Seule la Jaguar est autorisé, à continuer jusqu’au tapis rouge conduisant au pont du M/S Kamanyola.

Rapidement, le Premier ministre est conduit par le protocole vers le salon-bar du yacht présidentiel, opposé aux appartements présidentiels. Un quart d’heure plus tard, Tshisekedi est rejoint par Mgr Monsengwo arrivé dans une limousine Mercedes-Benz noire.

Monsengwo entrera le premier au salon privé de Mobutu, suivi de Tshisekedi. Mobutu salue en premier Mgr Monsengwo. La poignée de mains qui suit avec Tshisekedi est froide, elle manque de courtoisie : Tshisekedi garde ostensiblement sa main gauche dans la poche de sa veste.

Télé-Zaïre fait un gros plan sur cette « poignée de mains historique ». Mobutu encaisse mal cet affront de son ancien ami « Mwana mboka » devenu son opposant le plus radical.

Mobutu va se venger à la fin de l’audience. Les journalistes vident les lieux, puis commence le huis-clos durant lequel Mgr Monsengwo va déployer ses talents de psychologue, pour chaque fois arrondir les angles.

Première surprise désagréable pour Mobutu, la liste du gouvernement que lui tend Tshisekedi n’est pas sur du papier original : c’est une photocopie.

Mobutu se plaint auprès de Mgr : « Ça ne se fait pas comme ça au sommet de l’Etat ». Deuxième surprise pour le Maréchal, alors que la discussion devait porter sur des ministères de collaboration, Affaires étrangères et de Défense ; Tshisekedi y a déjà nommé ses proches.

Face à l’étonnement de Mobutu, le Premier ministre lui demande de lui proposer quatre noms, parmi lesquels Tshisekedi choisira deux pour ces deux postes. Alors, Mobutu s’énerve et lâche : « mais dis donc, qui nomme ? Vous ou moi ? ».

La rencontre s’arrête là. Juste 25 minutes.

Le chef de l’Etat raccompagne ses hôtes. Mobutu est devant, avec à ses côtés Mgr Monsengwo, Tshisekedi est à quelques pas de là. Après avoir salué Mgr Monsengwo avec une amitié visible, Mobutu tend la main discrètement à Thsisekedi, sans même le regarder. Mobutu vient de venger et laver l’affront du début de leur entretien.
De nombreux Congolais ne croient pas aux élections prévues de novembre 2011. En cas de force majeure, Etienne Tshisekedi est le seul candidat qui peut récuser de se faire voler sa victoire par Joseph Kabila, ses alliés et mentors. Qu'on se le dise !


http://reveil-fm.com/index.php/2011/08/21/1674-etienne-tshisekedi-son-discours-historique-a-la-conference-nationale-souveraine-cns
Mathilde
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Message  Ramboché Ven 23 Aoû - 19:18

Un discours devient historique si est seulement si son contenu a ete appliqué et encore si seulement si elle le contenu a apporté un changement mais dans ce cas d´espèce non.
Historique dans les rêves de certains d´entre nous.
Mon commentaire n´enlève pas l´impact de la conférence nationale en RDC si on le personnalise pas a une personne.

Ramboché
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Message  Pierre Remy Sam 24 Aoû - 16:22

Moi contrairement a vous monsieur Rambo je qualifierai aussi ce discours d´historique vu qu´avant un tel discours n´a jamais été fait par un opposant au Congo et même si ya Tshi Tshi n´est pas n á pas encore son but ultime non seulement de diriger le Congo mais d´en faire un état de droit ou la priorité des priorité serait "le peuple d´abord "
Rien que pour ca ce discours a mon sens très historique.

Pierre Remy
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Message  Jules andré Lun 7 Oct - 23:31

La personne auquel vous faites allusion en parlant de symbolisation est Monsieur Etienne Tshisekedi ?
Mais pourquoi avez vous peur de ce nom ?
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