200 familles venues du Rwanda se sont installées dans une zone de la province du Nord-Kivu contrôlée par le Mouvement du 23-Mars (M23)

Deux cents familles venues du Rwanda se sont installées dans une zone de la province du Nord-Kivu contrôlée par le Mouvement du 23-Mars (M23). S'agit-il de réfugiés rwandais ou de Tutsis congolais ? L'incertitude demeure et la polémique enfle.

L'incertitude demeurait, mardi 1er octobre, quant à l'origine des quelque deux cents familles arrivées du Rwanda et qui se sont installées à Chengerero, dans la province du Nord-Kivu, une zone contrôlée par les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23).

Des habitants et les autorités du Nord-Kivu affirment qu'il s'agit de réfugiés rwandais, tandis que le M23 assure que ce sont des Tutsis congolais de retour chez eux après s'être réfugiés au Rwanda pour échapper à la guerre.

"Près de 200 familles de [...] réfugiés rwandais refoulés de Tanzanie sont arrivées en provenance de Gikongoro, au Rwanda", a déclaré Julien Paluku, le gouverneur du Nord-Kivu. Jean-Claude Bambanze, membre de la société civile basée à Goma, rapporte que ces familles ont commencé à affluer samedi.

De son côté, le M23 a confirmé leur arrivée à Chengerero. Mais pour Amani Kabasha, porte-parole civil du mouvement, "ce sont des familles de Tutsis congolais qui avaient fui" les persécutions dont ils étaient victimes au Nord-Kivu pour se réfugier "au Rwanda".

Recensement

Selon lui, l'histoire est emblématique du combat du M23 : si celui-ci dépose les armes "avant le retour des réfugiés congolais au pays, il y aura un grand risque que (les autorités congolaises) les identifient comme des Rwandais alors qu'ils sont Congolais".

"Selon les informations qu'on a reçues des autochtones, ce sont des réfugiés rwandais qui sont venus de la Tanzanie et se sont installés dans le camp de lépreux de Chengerero", a indiqué, lui, un militant pour la défense des droits de l'Homme qui s'est rendu sur place lundi. "Nous avons eu peur de les identifier parce que les militaires M23 étaient tout autour du camp" et empêchaient tout contact avec ces familles, a-t-il ajouté, sous le couvert de l'anonymat.

Dans un communiqué publié mardi, la Société Civile du Nord-Kivu affirme que le M23 "se livre (en) ce moment au recensement des maisons et champs dont les propriétaires sont en fuite (à cause de la guerre) pour les confier aux Rwandais venus de la Tanzanie".

(Avec AFP)

Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Nord-Kivu | RDC : l'arrivée en zone M23 de 200 familles venues du Rwanda fait débat | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique
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J'ai commentée le sujet dans une autre rubrique on ne rentre et on ne s'installe pas en masse dans un pays. MENDE au lieu de dire n'importe quoi ferait mieux de les renvoyer d'où ils sont venus et le HCR avec...

Pourquoi s´installent-ils au Congo ?
Ils disent qu´ils contrôlent tout voila une preuve que nos frontières sont des passoires.

Et pourquoi elles sont des passoires? La solution un mur puisque rien ne marche.

Passoire parce que les autorités sont d accords pour que ces Rwandais s´installent parce dans la même région il y a notre armée pourquoi ne sont ils pas allés contrôler.

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Immigration des Rwandais en territoire de Rutshuru
Écrit par Kambale Mutogherwa
Vendredi, 04 Octobre 2013 10:58
Le gouvernement congolais doit seul fournir des explications!

Mardi dernier, le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, a déclaré à l'Agence France presse que près de 200 familles rwandaises en provenance de la localité de Gikongoro (Rwanda) se sont effectivement installées dans la localité congolaise de Chengerero contrôlée par les troupes du M23.

D'après des informations recueillies auprès des communautés du Nord-Kivu présentes à Kinshasa, l'affluence des sujets rwandais sous l'étiquette combien honteuse de réfugiés Tutsi congolais dans plusieurs localités de cette province se poursuit jusqu'à ce jour en s'emplifiant.

Selon toujours les mêmes informations, les sujets rwandais immigrant ainsi en toute illégalité viennent occuper en force les logis et terres abandonnés par les occupants originels en errance dans les brousses environnantes ou alors vivant comme réfugiés dans les pays voisins immédiats, en l'occurrence le Rwanda et l'Ouganda, dans un dénuement sans commune mesure !

Il y a lieu de signaler que les responsables du mouvement insurrectionnel du 23 mars 2009 ont confirmé à leur tour l'arrivée effective de 200 familles qu'ils identifient comme des familles Tutsi congolaises de retour de leur refuge au Rwanda, en Ouganda et dans la lointaine Tanzanie par rapport à la localité de Chengerero en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu tandis que la société civile de cette province parle de réfugiés rwandais refoulés récemment de Tanzanie !

Alors que l'opinion nationale et internationale était encore sous l'effet de la surprise mêlée de l'horreur, le gouvernement, comme à ses habitudes, a sauté sur l'occasion mercredi dernier pour exiger des explications aux responsables du Haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés et au gouvernement rwandais sur ce mouvement de populations étrangères à l'intérieur de son territoire.

Nul ne peut se prévaloir de ses faiblesses !

Voici comment est libellé la pressante demande d'explications de l'Exécutif central congolais, nous citons : (1) Nous attendons dans les heures qui viennent que le HCR nous dise s'il était tenu au courant (de l'arrivée de prétendus réfugiés Tutsi congolais-ndlr), mais nous a tenu dans l'ignorance de cet événement qui nous concerne au premier plan ", fin de citation !

(2) " Nous avons également demandé à nos voisins rwandais de nous expliquer comment ils ont pu laisser partir des gens du Rwanda (?) vers la RDC sans nous prévenir. Et comment ils ont accepté qu'ils partent vers une zone que le gouvernement ne contrôle pas à cause des rebelles ", fin de citation !

La réaction du gouvernement de Kinshasa à l'immigration illégale des sujets rwandais qui viennent s'établir sur le territoire national par la localité de Chengerero n'a pas manqué d'étonner des observateurs avertis qui constatent l'absence de la volonté de s'assumer dans le chef des autorités congolaises.

Qui précisément de ces autorités, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et le Rwanda gouverne la RDC pour donner des explications au sujet de ce qui se passe présentement dans le territoire de Rutshuru ?

En effet, dans la formulation de sa demande d'explication, le gouvernement reconnait et affirme qu'il ne contrôle pas une zone (une partie du territoire national) à cause des rebelles. Mais comment en est on arrivé à cette situation déshonorante ?

Il tout à fait logique qu'il appartient au seul gouvernement de la RDC de s'expliquer sur l'anomalie (immigration illégale des sujets rwandais) ainsi constatée et non au HCR et, encore moins, à Kigali.

Les différents groupes thématiques des Concertations nationales viennent de conclure que la plupart des maux dont souffre actuellement la RDC sont la conséquence immédiate de la destruction de l'administration et de la faiblesse congénitale de l'Etat.

Or, dans le cas de l'immigration illégale des sujets rwandais en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu qui préocupe présentement l'ensemble de la Nation congolaise, la leçon que voici vaut pour tous : en cas d'échec dans une épreuve quelle qu'elle soit nul ne peut se prévaloir de ses propres faiblesses !

Mise à jour le Vendredi, 04 Octobre 2013 11:01

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Cette vous le savez tous échappe encore au contrôle de l´état d´ou cette bavure c est pas que l état Congolais laisse faire mais comme a l´accoutumé la diplomatie est déjà en marche pour trouver une solution paisible et ce n´est en dernier ressort que la force peut être utiliser.
Wait and see.

Kiee Rambotche yokaka mpe mua nsoni HEIN??


De quel droit peut on rentrer en masse dans un pays? Dans quel pays on ne convoque pas l'ambassadeur du pays en question pour demander des explications?


Depuis ils sont bien installés n'est ce pas et depuis quelle autorité est allé faire un tour?


Donc makambo oza kokoma. No sense arrête d'excuser l'inexcusable.

Récupérer une partie de son territoire c est très bien et c´est que tout les Congolais souhaitaient mais M.Milano a raison de poser la question des infiltrés qui sont dans notre territoire car ce sont eux qui peuvent un jour organiser le retour du M23.
A par cela l armée doit être accompagné de médecins,psychologues,sociologues et des administrateurs pour s occuper de cette population qui a tant souffert.