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DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE

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Mongo Elombe
Sacitula
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DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE Empty DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE

Message  Sacitula Dim 13 Avr - 21:10

LETTRE N°2

REVISION DE LA CONSTITUTION, INCURIE DIPLOMATIQUE, SECURITAIRE ET ECONOMIQUE: LES CONGOLAIS DOIVENT TROUVER LE COURAGE DE DIRE « NON » POUR PERMETTRE A LA NATION CONGOLAISE DE SURVIVRE

FREEDIOMI12

J’ai pris habitude d’analyser l’actualité politique à partir des évènements qui, comme des images et des portraits de certaines réalités de notre pays, ont marqué mon esprit. Cette semaine, à partir de ma cellule, mon attention c’est focalisée sur trois évènements dont j’ai eu écho :
1.Les mini-congres du PPRD, annoncé pour finaliser le projet scélérat de la révision constitutionnelle afin d’ adapter la Loi Fondamentale de la République Démocratique du Congo aux ambitions centralistes et anti-démocratiques de l’actuel « locataire » du Palais de la Nation qui ambitionne d’en devenir le « propriétaire » ;
2.Le refoulement violent, accompagné d’exécutions extra-judiciaires, pillages et agressions de toutes sortes dont ont été victimes nos compatriotes par nos voisins « congolais » ;
3.L’affaiblissement extrême de l’Etat de droit en RDC.

A ces problèmes actuels, j’ajouterai la persistance, surtout à Kinshasa, avec le « généralissime Kanyama » alias « Esprit de mort » en première ligne dans ses œuvres, de la volonté politique d’ infantiliser nos compatriotes, en limitant les libertés des congolais par des initiatives malencontreuses où se manifeste toujours le visage de l’Etat Destructeur, l’Etat qui Interdit et Censure et jamais l’Etat qui Aide ou Protège l’exercice des droits civils et politiques des congolais.

Cela trahit une conception « négative » de la force publique et de la fonction essentielle de l’Etat.

L’Etat Léviathan, contre l’Etat des citoyens.

Ouvrons les yeux, chers compatriotes, car les congolais ne sont plus des vrais « citoyens »  chez-eux:

le représentants politiques sont issus d’un processus électoral vicieux qui n’a pas respecté le principe constitutionnel d’une élection démocratique par suffrage direct, libre et transparent. D’ailleurs, les décisions de ces Elus semblent systématiquement orientées contre les intérêts supérieurs du peuple, visant plutôt les intérêts des individus au pouvoir qui exploitent leur majorité mécanique et apprivoisée pour imposer leur volonté, sans aucun vrai dialogue républicain et dans un climat d’affrontement perpétuel avec une opposition politique résignée et systématiquement obligée de quitter l’hémicycle pour se faire, au moins, entendre…


Les congolais sont, depuis 15 ans, privés d’identité citoyenne clairement établie :

ni carte d’identité, ni registre d’Etat civil ne peuvent être évoquée pour établir la citoyenneté des congolais, avec toutes les dérivent qui s’en suivent en termes d’usurpation d’identité et nationalité.

Après l’Angola – pour ne pas parler de l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi – voilà le Congo d’en face se lancer dans la chasse aux congolais. La réaction des prétendues autorités politiques et diplomatiques R.D.congolais est tellement mitigée qu’elle est inaudible…

Le bilan diplomatique, sécuritaire et économique de l’exécutif Kabila est tellement négatif que les congolais s’étonnent, à chaque fois, quand ils entendent certains partenaires de la RDC évoquer des performances économiques ou sécuritaires qu’eux-mêmes n’arrivent pas à apercevoir.

Quand j’entends M.me Mary Robinson vanter le progrès dans l’Application de l’Accord Cadre, dont le volet politique interne n’a même pas un début d’exécution et celui militaire ou sécuritaire est toujours inappliqué, je me dis que peut être l’Analyste Politique et Abbé congolais Jean-Pierre Mbelu a raison quand il nous dit, avec franchise et sans détours, que la RDC est colonisée et les congolais ne sont pas libres chez eux.

Beaucoup de congolais tombent même dans l’erreur d’attribuer à Kabila deux mandats – frauduleusement acquis – alors qu’en réalité il en a consommé déjà trois : avec quel bilan ?

Pas seulement les congolais demeurent les damnés de la terre en occident, faisant l’objet d’expulsions et traitements dégradants mais, maintenant, ces traitements sont adoptés par nos voisins africains, même ceux qui nous sont le plus proches, s’appelant « congolais », comme nous.

A force de plier l’échine face à la violence d’état, aux abus et à la chosification qui nous est imposée depuis 15 ans, nous avons perdu le respect des autres pays africains. Tout le monde connait comment le Congo se fait voler ses richesses sans réagir ; tout le monde sait que les institutions politiques congolaises sont délégitimée et que notre armée n’est pas prête à nous défendre des menaces extérieures. Les services de sécurités sont plus habitués à traquer et extorquer les civils congolais, traquer les opposants pacifiques ou bien les acteurs de la société civile plutôt que les ennemis de la République. Les Prisons sont remplies par les victimes de leur haine aveugle.

En réalité, les congolais sont marginalisées chez-eux : finaliser un hôpital en construction depuis 30 ans – l’Hôpital dit du Cinquantenaire – et confier sa direction administrative et médicale à des ressortissants Indiens anglophones n’est-ce pas une manière de ridiculiser les congolais, qu’il y a 15 ans, exportaient leurs médecins jusqu’en Afrique du Sud?

Et le même phénomène s’affirme un peu partout : la citoyenneté congolaise est moribonde, notre dignité bafouée.

La Constitution qui nous régit actuellement fut le résultat d’un compromis politique majeur, celui de L’Accord Politique de Pretoria, qui établit ses fondations de principe. J’en parle car je suis un des signataires de cet Accord.


Modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’Accord Politique Global qui est reconnu par toutes les forces politiques réunie après la chute de Mobutu ?

Le Congo –Kinshasa aurait-il assisté à la mort de plus de 8.000.000 de ses ressortissants tout simplement pour revenir à la case de départ, avec une dictature à vie en gestation, maquillée et soutenue par les mêmes cerveaux pervertis mobutistes qui avaient entêté le Marechal à ne pas céder à la pleine démocratisation du pays ? Ils sont toujours là, toujours les mêmes, prêts à tout pour ramasser les miettes tombées de la table de leur nouveau patron.

Certes Mobutu, s’il ne nous avait pas assuré  la démocratie, il nous avait assuré, au moins, jusqu’en 1996, la sécurité et le respect de nos voisins.

Maintenant, à nous, peuple congolais, il nous ne reste plus rien :

ni le respect de nos voisin, ni la sécurité et encore moins le développement économique, impossible dans un pays où la patrimonialisation des biens de l’Etat et la corruption sont le règles de base de la gestion économique du pays, des antivaleurs auxquels s’ajoute le manque absolu de sécurité juridique.


C’est comme si le Capitalisme du Désastre avait pris la place du Panafricanisme, partout en Afrique.

Sur le plan économique le pillage s’installe : la Miba a été placé en faillite, la Gecamines est émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagés entre apparatchiks au pouvoir, alors que 90% des congolais n’ont pas accès à l’électricité et le 10% restant en profite avec « délestage ».


Les « Contrats chinois » ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour.

Tout est aliéné et, maintenant, ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais, à cause de leur vision nombriliste de la politique.


Ne permettons pas à ce régime de nous priver de l’espoir du changement qui s’accompagne à l’alternance politique ; luttons pour pouvoir laisser un héritage à nos enfants et aux générations futures.

Je suis sûr que quand le Congolais auront pris conscience qu’ils sont en train de tout perdre – leur terre, leur liberté et leur dignité – alors ils seront prêts à ressembler toutes leurs énergies pour dire : NON.

Non à l’imposture ;

Non à la chosification des congolais,

Non à toute forme de Dictature à vie.



Vérité et Justice pour le Congo,



Eugène Diomi Ndongala,

Prisonnier Politique en RDC



Sacitula
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Message  Mongo Elombe Dim 13 Avr - 21:26

Tout est dit nous devons vaincre la peur et agir trop c'est trop.


Certains congolais ont fait de kabila un roi et voilà le résultat, il se fout du Congo.

Bienvenue dans la famille congokiosque Sacitula.

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Message  Mathilde Dim 13 Avr - 21:34

Sacitula

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Message  Sacitula Lun 14 Avr - 19:31

DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE Tempetes-des-tropiques-140413-001



Diomi Ndongala déplore le refoulement des Congolais et la destruction de la RDC /LA TEMPETE DES TROPIQUES

TEMPETES DES TROPIQUES 140413 001

Diomi Ndongala déplore le refoulement des Congolais et la destruction de la RDC


Dans sa seconde lettre adressée aux Congolais

De sa cellule à la Prison centrale de Makala (PCM), le prisonnier politique Eugène Diomi Ndongala a écrit une seconde lettre aux Congolais sur base des analyses de l’actualité politique en République démocratique du Congo.

Son attention s’est focalisée sur trois évènements, à savoir le mini-congrès du PPRD » annoncé pour finaliser le projet scélérat de la révision constitutionnelle afin d’adapter la loi fondamentale de la RD Congo aux ambitions centralistes et anti-démocratiques » d’un individu, le refoulement violent, accompagné d’exécutions extrajudiciaires, pillages et agressions de toutes sortes dont ont été victimes les RD Congolais par leurs voisins du Congo-Brazza, et l’affaiblissement » extrême » de l’Etat de droit en RDC.

A cela, s’ajoute la persistance, poursuit cette lettre ouverte, surtout à Kinshasa, de la volonté politique d’ » infantiliser nos compatriotes, en limitant les libertés des Congolais par des initiatives malencontreuses où se manifeste toujours le visage de l’Etat destructeur, en lieu et place d’un Etat qui aide ou protège l’exercice des droits civils et politiques des Congolais.

Diomi demande aux Congolais d’ouvrir les yeux, car ils ne sont plus des vrais citoyens chez-eux: des représentants politiques issus d’un processus électoral qui n’a pas respecté le principe constitutionnel d’une élection démocratique par suffrage direct, libre et transparent. Par conséquent, les décisions de ces élus semblent systématiquement orientées contre les intérêts supérieurs du peuple, visant plutôt les intérêts des individus au pouvoir, dans un climat d’affrontement perpétuel avec une opposition politique résignée et systématiquement obligée de quitter l’hémicycle pour se faire, au moins, entendre…

Selon l’auteur de la lettre ouverte, les Congolais sont, depuis 15 ans, privés d’identité citoyenne clairement établie : pas de carte d’identité, ni de registre d’Etat civil pour établir la citoyenneté des Congolais.

Chasse aux Congolais en provenance de Brazza : réaction inaudible de Kinshasa Après l’Angola, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, constate Eugène Diomi Ndongala, voilà que le Congo d’en face se lance dans la chasse aux Congolais. » La réaction des autorités politiques et diplomatiques RD congolaises est tellement mitigée qu’elle est inaudible… « , déplore-t-il.

Poursuivant que, non seulement les Congolais demeurent les damnés de la terre en occident, faisant l’objet d’expulsions et traitements dégradants mais, maintenant, ces traitements sont adoptés par leurs voisins africains, même ceux qui leur sont les plus proches.

Face à cela, note-t-il, » nous avons perdu le respect des autres pays africains. Tout le monde connait comment le Congo se fait voler ses richesses sans réagir ; tout le monde sait que les institutions politiques congolaises sont délégitimées et que notre armée n’est pas prête à nous défendre des menaces extérieures « .

En plus, modifier les dispositions intangibles de la Constitution en vigueur, » n’est-ce pas une tentative de miner les fondations de l’accord politique global reconnu par toutes les forces politiques réunies après la chute de Mobutu ? « , s’interroge-t-il.

» C’est comme si le capitalisme du désastre avait pris la place du panafricanisme partout en Afrique « , remarque Diomi. Sur le plan économique, martèle-t-il, le pillage s’installe : la Miba placée en faillite, la Gécamines émiettée et aucune entreprise publique ne fait plus de bénéfice depuis des lustres. L’électricité produite à Inga est vendue et les entrées relatives à ces ventes sont partagées entre un groupe de gens, alors que 90% des Congolais n’ont pas accès à l’électricité et les 10% restants en profitent avec des délestages.

Les Contrats chinois ont privé la RDC des mines les plus rentables du Katanga, avec une contrepartie inconnue à ce jour. Tout est aliéné. Maintenant, » ils veulent nous prendre aussi notre dignité : nous sommes devenus les damnés d’une Afrique pervertie, et cela ne pourra que s’empirer, vu les velléités de la présidence à vie qui animent les esprits de ceux qui sont en train d’anéantir l’Etat Congolais… « .

Le président de la DC se dit rassuré que les Congolais prendront conscience qu’ils sont en train de tout perdre, leur terre, leur liberté et leur dignité, raison pour laquelle ils doivent rassembler toutes leurs énergies pour dire » Non « . Non à l’imposture, non à la chosification des Congolais, non à toute forme de dictature à vie, conclut-il.

Par Stone

latempete.info/diomi-ndongala-deplore-le-refoulement-des-congolais-et-la-destruction-de-la-rdc/


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Message  Plameverdi Lun 14 Avr - 19:44

Vous comprenez pourquoi Kabila veux se débarrasser de Diomi il suffit de lire ses lettres et revoir ses anciens discours et vous comprendrez que Kabila ne voulais d´un deuxième vrai opposant et surtout un jeune comme Diomi voila qui explique tout.

Plameverdi
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Message  Sacitula Ven 18 Avr - 17:59

LA CROISADE DE LIBERATION DU PRISONNIER POLITIQUE DIOMI NDONGALA CONTINUE: REPORTAGE DU 17/04/2014 DEVANT LE BUREAU DU PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE
18 avril 2014

LIBEREZ DIOMI NDONGALA JEUDI 17 AVRIL 201 A LONDRES TOKO TELEMA PARTOUT PONA LIBERATION YA MWANA MBOKA.


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*



SIT IN DE JEUDI 17 APRIL 2014 DEVANT N° 10
DOWNING STREET BUREAU DU PREMIER MINISTRE
DAVID CAMERON A LONDRES . TOSANGISA LIBERATION YA MWANA MBOKA DIOMI NDONGALA.



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Message  Sacitula Ven 18 Avr - 20:06

Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala ! /CONGOINDEPENDANT

le 18 avril 2014

DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE Diomi-ndongala-photo-jeune-afrique
Il faut libérer Eugène Diomi Ndongala !

DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE BambaBamba-di-Lelo


Oui, il faut que le peuple congolais se mette debout, aujourd’hui, demain et tous les jours, pour exiger et haute voix la libération, sans condition, de notre compatriote et élu du peuple Eugène Diomi Ndongala, injustement condamné par la justice congolaise. Une justice inique, instrumentalisée par le pouvoir en place au Congo Kinshasa.

pona-congo

Peuple congolais, debout ! C’est l’appel solennel que nous lance l’hymne hérité de l’indépendance du pays le 30 juin 1960. Les pères de cette indépendance ont dû donner le meilleur d’eux-mêmes. Ils ont dû se montrer solidaires entre tous les Congolais. Pour rappel, à la Table Ronde de Bruxelles, il manquait un grand leader, Patrice Emery Lumumba, qui, en ce moment-là, était encore retenu dans une prison de Kisangani. Ses pairs, à l’époque, ont exigé, de la puissance coloniale la libération immédiate de Lumumba, avant de poursuivre les pourparlers devant conduire à l’indépendance du Congo.

FREEDIOMI12

Une fois au complet, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.

Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Après ce que l’indépendance nous a donné, soit une loi fondamentale, vient la première législature, avec ses nombreuses rébellions. En dépit de tout cela, une première constitution fut rédigée et adoptée en 1964. Mais le coup d’Etat de Joseph-Désiré Mobutu a brisé l’élan de départ pour un pays vraiment démocratique ! Et c’est depuis ce temps que notre pays va clopin-clopan, au gré des présidents, passionnés de pouvoir totalitaire et sanguinaire. Un expert européen, parmi tant d’autres observateurs extérieurs qui viennent au chevet de notre pays, à pu déclarer que l’actuel président Joseph Kabila aurait tué plus d’hommes en 10 ans que n’en a tué, en 30 ans, Joseph – Désiré Mobutu !

FREE DIOMI 170414

Face à cette triste réalité, au lieu de rester passif, et d’oublier si vite, comme c’est le cas devant l’assassinat, il y a à peine quelques mois, du colonel Mamadou Ndala, de Floribert Chebeya, de Fidèle Bazana, d’Armand Tungulu, et de tant d’autres compatriotes, agir et de tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala, digne fils du pays, qui porte en lui la flamme patriotique, et qui veut faire émerger le Congo des cendres de la dictature sanguinaire et impitoyable de Joseph Kabilaoublions pas que ce Joseph Kabila rêve de museler pour longtemps, tous les Congolais et de mettre au pas toutes les institutions de la République.

Maintenant que Diomi vient d’être condamné, pour une cause qu’il nie à tout instant, soit l’infraction de viol sur mineures, plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leur propre intérêt. Devant un tel comportement, au lieu que nous déplorions demain la mort programmé de notre compatriote Diomi Ndongala, il appartient au peuple, aux partis politiques de l’opposition pragmatique, dans une moindre mesure aux partis politiques de l’opposition idéologique, et à la diaspora du monde entier, de se lever comme un seul homme et de dire « non » à Joseph Kabila. Dire non à la dictature qui conduit le Congo, notre pays à la faillite économique, politique et culturelle !


Puisque Eugène Diomi Ndongala incarne les aspiration du peuple congolais, au lieu de tolérer son emprisonnement et la torture qu’il subit au nom du peuple, et au risque de sa vie, il est temps d’agir par des actes de manifestation de notre liberté civile et de lutter ainsi pour sa libération.

DIOMI MALADE2

Et si par hypothèse, l’on apprenait la mort de Diomi dans sa cellule en prison, nous serions tous complices de ce crime, pour avoir laissé, sans raison, à Joseph Kabila, le droit de décider de la vie des Congolais, à sa guise ! Surtout qu’il n’est pas Dieu tout puissant !

Congolais, jetons un coup d’œil en Ukraine, en Egypte et chez d’autres, près de nous, en Afrique du Nord, qui ont fait reculer des dictatures !

Bref, la condamnation, dans une parodie de procès, de notre concitoyen Diomi Ndongala, prouve qu’il y a une mort organisée contre les Congolais et à travers eux toutes les forces de résistance sont systématiquement liquidées. Eugène Diomi Ndongala en lui ce qui est fait aux populations congolaises dépourvues de moyens de défense, et pour la plupart des personnes constituant les populations silencieuses. Ces populations sont tuées sans procès, aujourd’hui, au Congo en grand nombre !

EUGENE DIOMI NDONGALA 1 001

Debout peuple congolais, pour que ne se présente plus, à travers le pays, d’autres persécutés-« Diomi Ndongala », et pour dire STOP à Joseph et sa chasse du pouvoir ! De toute évidence, ce que l’on fait à Diomi, c’est ce que l’on fera aux autres Congolais !

Attention ! voyez ce qui peut vous arriver, si vous continuez à croire que le Congo ne vous appartient pas, et que Joseph Kabila peut disposer librement du territoire, des richesses, et d es habitants du Congo démocratique !

Il est temps de se débarrasser de la peur !

Bamba-di-Lelo
Dr en Sciences politiques de l’UCL
Analyste des Questions politiques du Congoà
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Message  Ramboché Ven 18 Avr - 20:10

Venez ici a Kinshasa faire des manifestations pour qu´on le libère vous le faites trop loin ça n´a pas d´impact.

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Message  Sacitula Lun 21 Avr - 19:12

Le politologue Bamba-di-Lelo appelle également les Congolais à se débarrasser de la peur pour vaincre la pensée unique

A travers une analyse, le politologue Bamba-di-Lelo, docteur en sciences politiques de l’UCL et analyste des questions politiques de la République démocratique du Congo (RDC) écrit ceci : » il faut que le peuple congolais se mette debout, aujourd’hui, demain et tous les jours, pour exiger à haute voix la libération, sans condition, de notre compatriote et élu du peuple Eugène Diomi Ndongala, injustement condamné par la justice congolaise « .

Il demande au peuple congolais de se mettre debout pour répondre à l’appel solennel lui lancé dans l’hymne national hérité de l’indépendance du pays le 30 juin 1960. Le politologue rappelle qu’à la table ronde de Bruxelles, il manquait un grand leader, Patrice Emery Lumumba qui, en ce moment-là, était encore retenu dans une prison de Kisangani. Ses pairs, à l’époque, ont exigé de la puissance coloniale sa libération immédiate, avant de poursuivre les pourparlers devant conduire à l’indépendance du Congo.

Si d’autres leaders politiques actuels pouvaient faire comme à cette époque, pense-t-il, Diomi serait déjà libéré. Une fois au complet, poursuit-il, tous les leaders politiques congolais ont fait taire les intérêts partisans et tribaux pour ne viser qu’une seule chose : conduire le Congo à la souveraineté internationale, en faire un pays de liberté et de démocratie, un Congo uni et prospère au cœur de l’Afrique.


Ces vaillants pères de l’indépendance ont rêvé d’un Congo vraiment libre, se développant dans un système politique démocratique. Ainsi, renchérit l’analyste politologue, face à la tendance au retour à la pensée unique qui guette les Congolais, » au lieu de rester passif et d’oublier si vite, il faut agir et tout faire pour libérer Eugène Diomi Ndongala… « .

Car la stratégie de l’actuel pouvoir est de museler certains membres de l’opposition qui dérangent. Selon Bamba-di-Lelo, maintenant que Diomi vient d’être condamné, » plusieurs de ses collègues députés l’ont trahi, au lieu de le défendre, parce qu’ils ont choisi le camp du mal, sans doute par peur ou pour satisfaire leurs propres intérêts « .

Et si par hypothèse, Diomi mourait dans sa cellule en prison, » nous serions tous complices de ce crime » pour non assistance à personne en danger.

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TEMPETE DES TROPIQUES DU 21/04/2014
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Message  Sacitula Lun 21 Avr - 19:57

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Message  Ramboché Mar 22 Avr - 15:46

Je vous suggère une moyen de libérer monsieur Diomi le plus vite, demander grâce au Rais Kabila Kanambe qui a le pouvoir d´amnistié.

Ramboché
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Message  Sacitula Dim 27 Avr - 16:54

LA CROISADE DE LIBERATION DE DIOMI NDONGALA PRISONNIER POLITIQUE EN RDC CONTINUE A LONDRES CE 25/04/201427.04.2014

http://wp.me/p18AQh-2cV
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Message  Sacitula Mar 13 Mai - 17:35

CARNET D'UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO

"PONA CONGO"
..
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http://diomiponakongo.wordpress.com/

CARNET D’UN PRISONNIER POLITIQUE EN R.D.CONGO


Je suis enfermé dans une cellule depuis presque deux ans. Avant j’étais détenu au secret dans des geôles des services de sécurité et maintenant dans le mouroir appellé "Prison de Makala".

Malgré ce calvaire, j’ai appris à utiliser la force de mon esprit pour casser les murs odieux de cet espace inhumain d’un mètre et demi par deux, pour voyager très loin avec mon esprit, caressant la canopée toujours verte des forets du Congo, le sable fin de Moanda ou la surface du majestueux fleuve Congo.

Je suis libre car mon esprit est libre et mon âme est légère car je ne me reproche de rien et, bien au contraire, j’ai pleine conscience de la responsabilité d’assumer mon combat pour la vérité et la justice au Congo qui, à cause d’une inversion sémantique déplorable mais très frequente à nos latitudes, est appelé "Démocratique".

Il fallait dire "NON": c ‘était plus fort que moi. Dire Non à l’imposture; dire Non à l’énième holdup up électorale de novembre 2011; dire Non à la volonté de voler l’espoir de tout un peuple, le peuple congolais, le peuple des "damnés de la terre" depuis trop longtemps.

Voilà pourquoi j’ai décidé d’écrire ce Carnet: pour laisser une mémoire de ce sacrifice et de cette lutte PONA KONGO.

"Les congolais seront libres quand ils écriront leur propre histoire", a-il dit un jour Patrice Emery Lumumba




2 Commentaires
..

10 mai 2014


PONA KONGO: NOUS CONGOLAIS, LES DAMNES DE LA TERRE


Le 26 Novembre 2011 : le dernier jour de campagne électorale marqué par le sang des congolais massacrés à l’aéroport de Ndjili: voilà pourquoi j’ai choisi de condamner l’imposture

Comment effacer ces images insoutenables de ma mémoire? Comment oublier l’image d’Etienne Tshisekedi debout, pendant des heures, dans son véhicule tenant tête à l’inspecteur de la Police congolaise, le Général Bisengimana, qui lui barrait la route afin de l’empêcher de rejoindre la capitale, Kinshasa, où il devait tenir son dernier meeting de campagne électorale au stade des Martyrs ?

Le Président Tshisekedi et ses accompagnateurs venaient de risquer leurs vies, car l’atterrissage de leur avion avait été refusé par la Tour de Contrôle de l’aéroport International de Kinshasa à plusieurs reprises, alors qu’ ils rentraient du Bas-Congo, où un énième bain de foule de centaines de milliers de Ne-Kongo avait accompagné et salué le candidat du peuple jusqu’au Pont Marechal. Le même bain de foule s’était reproduit dans toutes les provinces du Congo.

Après avoir quitté la ville de Matadi, l’avion de Etienne Tshisekedi avait tourné dans les cieux pendant des heures avant d’être autorisé, au dernier moment, d’ atterrir à l ‘Aéroport de Ndjili, à quelques minutes seulement d’une panne sèche qui aurait provoqué inévitablement son crash.

Arrivés à Ndjili, tout commença à basculer: les partisans de Tshisekedi étaient brutalement éloigné et nous qui étions sur place pour l’accompagner jusqu’au stade des Martyrs, nous nous retrouvions encerclés par les chars de combats, par des petits blindés et des voitures de police qui nous empêchaient de sortir pas seulement de l’aéroport mais même de nos véhicules.

Pris au piège dans nos voitures, nous essayions d’entamer une négociation avec nos bourreaux mais les pourparlers furent infructueux au point que les esprits s’échauffèrent et pour la première fois le Président Tshisekedi, toujours debout dans son véhicule et face à face avec l’Inspecteur Général de la Police "kabiliste", perdra sa patience légendaire et il commença à traiter l’officier de tous les noms d’oiseaux. La Garde Républicaine encercla tout l’aéroport où un nombre important de citoyens congolais étaient arrivé pour accueillir leur leader, malgré le différentes barricades érigées par les forces du désordre tout au long le Boulevard Lumumba. J’ai l’impression de les entendre encore entonner des chants en honneur de Tshisekedi et nous, les responsables des plateformes de soutien au candidat à la Présidence de la République, essayions d’alerter la presse et la Monusco de ce qui était en train de se passer dans un aéroport international où tous les vols avaient été annulés.

L’appel lancé à la MONUSCO curieusement n’avait abouti à rien: nous faisoins face à l’attitude indifférente des fonctionnaires de la structure onusienne qui nous parlaient comme s’ils avaient plus urgent à faire… Nous comprenions vite que nous devions compter seuelement sur nous même: d’abord, il fallait protéger le Président Tshisekedi, dont l’altercation avec Bisengimana était devenue âpre; après, rechercher un moyen pour briser le cordon militaire qui nous cernait en plein parking de l’aéroport international.

La présence de la presse internationale comme Al-Jazira, nous était de réconfort car jamais on aurait pu imaginer la suite des évènements dont la chaine du Qatar détient les enregistrements vidéo.

Nos téléphones sonnaient en continuation: on nous signalait que la garde dite "Républicaine" (encore une inversion sémantique) avait ouvert le feu sur les congolais qui voulaient se rendre à l’aéroport pour accueillir leur candidat à l’élection présidentielle. Beaucoup de Kinois étaient en train d’être fauchés par les balles réelles tirées à bout portant et d’autres étaient tenus à distance par des bombes lacrymogènes ou bien des canons à eau, une eau mélangée avec des substances corrosives et toxiques qui brulaient la peau des infortunées qui en étaient aspergés.

En quelques minutes, tout à commencé à basculer autour de nous: la garde républicaine, la police et les militaires de la forces terrestre ont commencé à ouvrir le feu sur les citoyens congolais qui étaient regroupés tout au tour de l’aéroports, les mains nues face au kalachnikovs.

Nous tous, prisonniers dans nos voitures, incapables même d’ouvrir les portières, fûmes, au début, surpris; c’était une scène incompréhensible et extrement violente :

les jeunes, les vieux, les femmes présents dans le parking de l’aéroport internationale de Ndjili, commencèrent à fuir de tous les cotés pour échapper aux balles réelle et même aux militaires et à la police qui volaient les appréhender physiquement. Beaucoup perdaient leurs chausseurs, leurs vêtements essayant de fuir dans toutes les directions. Les scènes les plus affreuses furent celles des vieux, des dames et des jeunes qui tombaient comme du gibiers sous les balles de leurs affreux "chasseurs". Après 20 minutes de tirs d’armes à feu qui tonnaient dans toutes les directions, le parking autour des voitures du cortège du candidat Tshisekedi se vida, la fumée des fusils et des gaz lacrymogène se dispersa et autour de nous, ouvrant les fenêtres des voitures, nous pouvions compter un grand nombre d’ hommes et de femmes blessés et aussi des nombreux cadavres.

Les policiers entouraient complètement les voitures du cortège de Tshisekedi et ils étaient si proches qu’ils nous empêchaient d’ouvrir les portières. La nuit tomba et les militaires de la GR commencèrent à ramasser les corps sans vie et les blessés, tous conduit vers une destination inconnue. Le parking de l’aéroport était plein de chaussures abandonnées par ceux qui avaient fuit ou ils étaient tombés sous les balles.

L’air était devenu à peine respirable car les gaz lacrymogènes commençaient à peine à se dissiper. Nous n’avions d’autre choix que de rester dans les voitures et ainsi, passer la nuit, craignant que les affreux autour de nous puissent s’empreindre physiquement aussi à notre candidat.

Nous étions des otages mais aussi des témoins gênants du carnage qui avait eu lieu sous nos yeux.

Je me rappelle du visage ensanglanté d’un jeune qui touchait sa tête ouverte par une blessure béante et qui nous regardait et regardait sa main ensanglantée et qui répétait inlassablement: pourquoi, pourquoi, pourquoi, avant de tomber à terre.

Il n’y avait ni de croix rouge ni d’ ambulance de la Monusco: les blessés et les morts étaient brutalement jetés sur les camions militaires et acheminés vers une destination inconnue.

La nuit était interrompue par des coups de balles sporadiques. Notre prise en otage n’ avait pas ému ni la communauté internationale ni la Monusco. Al- Jazira arriva à retransmettre dans son journal télévisée les images indescriptibles du carnage mais cela resta impuni, derangeant à peine l’indifférence habituelle du reste du monde envers ce qui touche les damnés de la terre, nous le peuple congolais.

Le matin suivant, la police politique aux ordres du Général Bisengimana ouvra son blocus et permetta au cortège de quitter l’aéroport de Ndjili. Tout au long le Boulevard Lumumba, les indices de ce qui avait eu lieu la veille étaient nombreux: des bombes lacrymogènes explosées, des traces de sang et encore et toujours ces babouches, ces chausseurs abandonnées par les kinois soumis à la "mattanza" du 26 novembre 2011.

Le 27 novembre 2011 je me suis dit qu’ une lutte âpre contre un adversaire capable de tout nous attendait: "PONA KONGO", il faillait continuer à se battre, les mains nues face aux kalachnikovs.

Malgré les menaces, les tortures et les humiliations de toutes sortes subies, je ne cesserai jamais de condamaner l’imposture: je le dois aux kinois tombés le 26 novembre 2011, les martyrs méconnus et sans sepulture d’une Démocratie qui doit encore naitre.

Je suis certain que l’histoire me donnera raison.

Eugène Diomi Ndongala,

Carnet d’un Prisonnier Politique en RDC

LA VIDEO DE AL-JAZEERA REDIFFUSEE PAR EURO-NEWS





2 Commentaires
Sacitula
Sacitula
Modérateurs

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Date d'inscription : 13/04/2014

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DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE Empty Re: DIOMI NDONGALA, SYMBOLE DE RESISTANCE

Message  Laurabelle Mar 13 Mai - 20:56

Courage monsieur Diomi nous sommes en esprit avec toi, nous traversons ensemble cette douleur ne craint rien le jour meilleur t attend.
Encore une fois courage persévérance.

Laurabelle
Modérateurs

Messages : 224
Date d'inscription : 07/12/2012

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