MARTIN FAYULU; Le Point avec Magic Wawina
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MARTIN FAYULU; Le Point avec Magic Wawina
Martin Fayulu à Magic Wawina : « Vous ne m'aurez pas, Ne blaguez pas avec certaine personne. Vous allez payer très cher !!! »
Mathilde- Modérateurs
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Re: MARTIN FAYULU; Le Point avec Magic Wawina
L’honorable Martin Fayulu réagit sur l’actualité politique et le sommet Usa-Afrique.
Mathilde- Modérateurs
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Date d'inscription : 15/10/2012
Re: MARTIN FAYULU; Le Point avec Magic Wawina
Sans tabou Fayulu parle de la polémique entre lui et Kamerhe et l'échec de la marche du 13
Mathilde- Modérateurs
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Date d'inscription : 15/10/2012
Re: MARTIN FAYULU; Le Point avec Magic Wawina
Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs,
Monsieur Kabila n’est pas un homme de parole !
En effet, depuis son discours d’investiture du 06 décembre 2006, il s’est prononcé au moins trois fois sur la question de la révision constitutionnelle.
Dans son discours sur l’état de la Nation du 06 décembre 2007, il a affirmé, nous citons : « Je ne peux en finir avec les réformes juridiques sans nous mettre tous en garde contre la tentation de vouloir régler tout dysfonctionnement éventuel des institutions par une révision constitutionnelle. En principe, la loi fondamentale d’un pays ne devrait être modifiée qu’en cas d’extrême nécessité, et uniquement dans l’intérêt supérieur de la Nation », fin de citation.
Le 07 décembre 2009, il disait, nous citons: « Ma position sur la problématique de la révision constitutionnelle est connue, et elle n’a pas varié. On ne devrait y recourir qu’avec parcimonie, comme dernier recours, et dans le strict respect des dispositions pertinentes de la Constitution en vigueur ».
Pourtant, en janvier 2011, sa mouvance, sûrement « sous son impulsion » avait initié et opéré une révision intempestive de la Constitution qui a désarticulé les équilibres et rationalités qu’elle a institués.
C’est ainsi, par exemple, que si la modification de l’article 71 n’avait pas réduit les droits des congolais de se présenter deux fois devant les urnes pour choisir leur Président, les problèmes actuels de la dévaluation de l’institution président de la République et/ ou de sa légitimité ne se seraient pas posés!
Alors qu’à la clôture des ‘’Concertations’’ dites ‘’nationales’’ le 23 octobre 2013 Monsieur Kabila déclarait enfin, nous citons: « Comme les délégués à ces assises, je suis pour le respect par tous de l’esprit et de la lettre de la Constitution de la République dans son ensemble, telle qu’adoptée par le référendum populaire en 2005 ». C’est malheureusement son gouvernement qui initie encore aujourd’hui un projet de révision constitutionnelle déposée à l’Assemblée nationale.
Comment peut-on lui faire confiance ?
Et pour réaliser cet exploit impertinent, c’est le Secrétaire général de son parti, professeur de droit constitutionnel de son état, qui nous avait brutalement soumis à un choix existentiel en publiant un livre, «Entre la révision constitutionnelle et l’inanition de la Nation » dans lequel, tel Rambo, il pulvérise à coups de missiles l’article 220.
Il y avait désormais péril en la demeure.
C’est ainsi que, tôt entre juillet et août 2013, les FAC avaient mené la campagne de sensibilisation sur terrain de la population sous la forme d’une pétition intitulée : ‘’Touche pas à mon 220 ; Pas de présidence à vie en RDC’’.
A plusieurs reprises, les membres des FAC avaient subi des exactions de la part de la police nationale. Mais, refusant d’obtempérer aux ordres manifestement illégaux et nous avions poursuivi notre activité de sensibilisation dont le clou devait être le meeting que nous devrions tenir au stade Vélodrome de Kintambo le 1er septembre 2013. Cette activité pacifique avait été brutalement réprimée par la police et certains hauts cadres de notre regroupement avaient été irrégulièrement placés en garde à vue.
Entretemps, de la confabulation de celui que la presse internationale appelle désormais ‘’Ministre du démenti’’, il ressortait que nous leur ‘’prêtions des intentions’’ ! Ce Ministre, en effet, affirmait au monde entier que pour une fois en RDC, il y aurait en 2016 une passation civilisée de pouvoir entre un président sortant et un président entrant’’! Dont acte.
Mais, aujourd’hui, il est devenu ‘’révisionniste’’ devant l’Eternel !
Depuis, d’autres lieutenants de la mouvance Kabiliste ont été déployés sur terrain pour porter ce projet du changement carrément de la Constitution :
- une «pétition pour le changement de la Constitution » a été lancée par un membre du PPRD ;
- un «communicateur » de la mouvance Kabiliste a publié un cynique ouvrage fourre-tout intitulé : « Plaidoyer pour la IVème République » ;
- la «horde» du samedi matin sur les médias publics, notamment à la RTNC avait pris le relais médiatique du projet et fustigeait, à la limite de l’injure, toute personne ou organisation qui pensait le contraire!
- Plusieurs émissions télévisées, sous forme de débat, sont organisées à cet effet.
Là, nous n’étions plus dans le procès d’intention mais bien dans l’alignement des actes préparatoires à une tentative de renversement du régime constitutionnel. Et, pour que nul n’en prétexte l’ignorance, nous rappelons que cela constitue une infraction imprescriptible contre la Nation et l’Etat aux termes de l’article 64, alinéa 2 de la Constitution.
Face à ce danger, plusieurs personnalités, organisations politiques y compris celles appartenant à la mouvance Kabiliste ainsi des organisations de la Société civile y compris les professeurs d’universités nous ont emboîté le pas. Les pays étrangers amis et les institutions internationales nous ont également avisés des dangers de la révision intempestive de la Constitution particulièrement de l’article 220 dont l’envergure des matières qu’il égrène couvre pratiquement les 2/3 de notre texte constitutionnel. L’on ne peut donc le changer sans courir le risque d’un cas flagrant de sa violation intentionnelle et déstabiliser le pays ainsi que l’équilibre déjà précaire des pouvoirs dans les institutions.
En réaction, la mouvance kabiliste a entrepris de discréditer et de menacer ces personnalités, organisations et institutions de référence qui réalisent avec nous ce danger. Elle instrumentalise le pouvoir judiciaire pour mettre hors-jeu des adversaires politiques ou les intimider. C’est le cas de l’Honorable Diomi Ndongala, de l’Honorable Jean-Bertrand Ewanga, de Bruno Kabatshi et de tous les autres détenus politiques.
Le régime recourt même aux voies de fait, et le cas le plus récent demeure cette attaque abjecte et sauvage dirigée contre des prêtres et des sœurs à Lodja alors qu’ils délivraient le message de la CENCO. Le régime de Monsieur Kabila n’hésite pas, au nom de la « souveraineté », à s’en prendre vertement aux institutions internationales alors qu’il en est le produit et vit aux mamelles de la même communauté internationale.
Ce comportement a un nom : C’est le terrorisme d’Etat !
Seulement, notre détermination à faire échec à ce projet machiavélique n’a d’égal que l’intériorisation responsable de notre devoir constitutionnel, celui de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou l’exerce en violation de la Constitution de la République, conformément à l’article 64 de la même Constitution. Et, par notre bouche donc, le peuple congolais lui dit NON, des milliers de fois NON !
Nous n’avons pas peur et nous ne céderons pas au chantage, ni aux menaces, ni aux diverses attaques dirigées contre nous.
Mathilde- Modérateurs
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