Les rues de Kinshasa un enfer pour les jeunes filles mineures ...
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Les rues de Kinshasa un enfer pour les jeunes filles mineures ...
Les rues de Kinshasa, un enfer pour les enfants
mardi 10 mars 2009 à 12h08
Si les garçons sont victimes de diverses maladies, les fillettes, elles, subissent en plus la prostitution forcée.
Quand la pauvreté jette les enfants de Kinshasa dans la rue, violence et prostitution s'abattent sur eux, indique une enquête menée par l'ONG Médecins du Monde (MdM) sur l'exploitation et les violences sexuelles faites aux jeunes filles des rues de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
En 2008, cette ONG s'est penchée sur le parcours des jeunes filles des rues. Une première étude a concerné 67 d'entre elles, puis une autre a été réalisée auprès de 200 filles et autant de garçons. Il en ressort un bilan littéralement apocalyptique, indique un communiqué de MdM cité par l'agence de presse associée (APA), reçue mardi à Bruxelles.
Les filles des rues commencent à se prostituer à l'âge de 12 ans et ont une moyenne de pratiquement six clients chaque jour. Mais bien avant cela, elles doivent passer l'étape du "baptême". "Elles sont dépouillées de leurs affaires personnelles et subissent des viols collectifs avec prise forcée de drogues et passage à tabac par les aînés du site où elles se trouvent", précise Médecins du
Monde. "Les sévices, telles que les brûlures avec des sachets plastiques fondus ou des lacérations avec des lames de rasoir, font souvent partie du rite", selon l'association, qui précise que "les agresseurs sont en premier lieu les enfants de la rue (les shégués) puis les Pombas (les hommes forts du quartier)".
La vie dans la rue et la prostitution les exposent à des grossesses non désirées et aux infections sexuellement transmissibles (IST). Le paludisme constitue pourtant le motif principal des consultations (27%) dans les dispensaires de MdM. Viennent ensuite les plaies et blessures (16%), suivies des IST (11,6%).
Selon la psychologue de MdM, Patricia Laure, "les silences et les tabous qui entourent les violences sexuelles renforcent l'isolement et la stigmatisation des victimes". L'ONG a mis en place depuis 1999 des structures de prise en charge pour ces jeunes filles des rues. Deux centres proposent à Kinshasa des soins de santé primaires, des séances d'éducation à la santé, des douches, et des repas notamment.
LeVif.be, avec Belga
So Sad
mardi 10 mars 2009 à 12h08
Si les garçons sont victimes de diverses maladies, les fillettes, elles, subissent en plus la prostitution forcée.
Quand la pauvreté jette les enfants de Kinshasa dans la rue, violence et prostitution s'abattent sur eux, indique une enquête menée par l'ONG Médecins du Monde (MdM) sur l'exploitation et les violences sexuelles faites aux jeunes filles des rues de la capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
En 2008, cette ONG s'est penchée sur le parcours des jeunes filles des rues. Une première étude a concerné 67 d'entre elles, puis une autre a été réalisée auprès de 200 filles et autant de garçons. Il en ressort un bilan littéralement apocalyptique, indique un communiqué de MdM cité par l'agence de presse associée (APA), reçue mardi à Bruxelles.
Les filles des rues commencent à se prostituer à l'âge de 12 ans et ont une moyenne de pratiquement six clients chaque jour. Mais bien avant cela, elles doivent passer l'étape du "baptême". "Elles sont dépouillées de leurs affaires personnelles et subissent des viols collectifs avec prise forcée de drogues et passage à tabac par les aînés du site où elles se trouvent", précise Médecins du
Monde. "Les sévices, telles que les brûlures avec des sachets plastiques fondus ou des lacérations avec des lames de rasoir, font souvent partie du rite", selon l'association, qui précise que "les agresseurs sont en premier lieu les enfants de la rue (les shégués) puis les Pombas (les hommes forts du quartier)".
La vie dans la rue et la prostitution les exposent à des grossesses non désirées et aux infections sexuellement transmissibles (IST). Le paludisme constitue pourtant le motif principal des consultations (27%) dans les dispensaires de MdM. Viennent ensuite les plaies et blessures (16%), suivies des IST (11,6%).
Selon la psychologue de MdM, Patricia Laure, "les silences et les tabous qui entourent les violences sexuelles renforcent l'isolement et la stigmatisation des victimes". L'ONG a mis en place depuis 1999 des structures de prise en charge pour ces jeunes filles des rues. Deux centres proposent à Kinshasa des soins de santé primaires, des séances d'éducation à la santé, des douches, et des repas notamment.
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