Un jeune Belge viole sa propre maman pendant un an.

Selon le jeune homme, sa maman, âgée de 39 ans au moment des faits, n’a jamais marqué son désaccord. «Elle me disait que c’était mal, mais c’est tout. Jamais je ne l’ai forcée ni été violent avec elle. Mais jamais elle n’a dit clairement qu’elle n’était pas consentante», se justifie-t-il.

Thomas, un jeune garçon de 23 ans, originaire de Hamois, comparaissait ce mardi devant le tribunal correctionnel de Dinant. Ce dernier devait répondre de viol sur sa propre mère. Les faits se sont étalés sur un an, entre mars 2011 et mars 2012 à Hamois.

À l’époque, Christine (*), sa maman, se sépare de son compagnon. Elle est mal dans sa peau. Heureusement, Thomas est là pour l’aider. «Il a eu la place de père, de beau-père.» Il se voit confier la tâche de gérer la famille. Un rôle qu’il prend à cœur, au point d’entretenir des relations sexuelles avec sa propre mère.

«C’était des pulsions», explique Thomas.
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Selon le jeune homme, sa maman, âgée de 39 ans au moment des faits, n’a jamais marqué son désaccord. «Elle me disait que c’était mal, mais c’est tout. Jamais je ne l’ai forcée ni été violent avec elle. Mais jamais elle n’a dit clairement qu’elle n’était pas consentante», se justifie-t-il.

Une expertise psychiatrique a démontré que Thomas était pleinement responsable de ses actes mais le jeune homme souffre d’un problème identitaire.

Son conseil, M e Lejeune, a plaidé l’acquittement. De son côté, le parquet a réclamé une peine d’emprisonnement d’un an ainsi qu’un suivi psychologique. Jugement prévu pour le 21 mai.