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Message  Mongo Elombe Dim 30 Juin - 22:49


Mongo Elombe
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Message  Ousmane Lun 1 Juil - 14:45

En effet Mpaka Mongo c´est tres instructif mais depuis quand en parle t-on et depuis quand le savons nous ?
Moi je n´accuse pas plus ceux qui pillent nos richesses mais plutôt ceux que nous choisissons pour nous diriger parce non simplement parce qu´ils sont au courant de ces pillages mais ils le cautionne.
Bref se plaindre, on le fait depuis des années mais rien ne change donc faisons et que faire au risque de piquer une crise cardiaque je zappe.
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Message  Mongo Elombe Lun 1 Juil - 20:28

Les nouveaux barbares : comment les USA et la France pillent l’Afrique


Guerre civile en RDC Des enfants jettent des pierres à des casques bleus dans la région de Goma au Congo Kinshasa.
Au moment où Obama fait la tournée des popotes en Afrique pour promouvoir les intérêts des multinationales états-uniennes, il est temps d'évoquer l'envers du décor, la finalité des politiques étrangères africaines de la France et des Etats-Unis mais surtout les méthodes utilisées par ces deux grandes puissances. Leurs stratégies géopolitiques, parfois en synergie ou parfois antagonistes, consistent à assurer la prédation des richesses des pays africains afin de garantir leur propre indépendance énergétique pour le XXIème siècle et conforter leurs positions de grandes puissances pour ce nouveau siècle. Les moyens utilisés ne sont plus limités à de simples réseaux (françafricains...) - l'ont-ils jamais été ? - mais sont militaires, offensifs et guerriers dans la droite ligne de la stratégie coloniale en ce qui concerne la France et impérialiste en ce qui concerne les USA. L'armée française est devenue le nouveau fer de lance des stratégies atlantistes en Afrique mais l'Etat français compte aussi tirer son épingle du jeu de massacre.

En effet la France est dépendante énergétiquement de nombreux pays africains notamment pour le pétrole (Gabon, Congo-Brazzaville, Libye, Côte d'Ivoire...) et surtout pour son énergie électrique qui provient à 75 % du nucléaire dont la majeure partie du combustible - l'uranium - provient des mines africaines (Niger et Centrafrique).

L'Etat français a donc multiplié ses invasions barbares pour placer, suite à de nouvelles (re)conquêtes militaires, des régimes qui lui sont favorables à la tête de ses ex-colonies (ou néocolonie). Ce fut le cas en Côte d'Ivoire (en 2010) où le socialiste panafricain Gbagbo gênait les manoeuvres franco-états-uniennes dans la région pour l'accaparement des richesses (pétrole [1. Nouvelle découverte de pétrole (pour Total) en Côte d'Ivoire], gaz, cacao...), en Libye (2011) où le leader panafricain Kadhafi était un obstacle majeur à l'impérialisme atlantiste en Afrique ([2. Pétrole : l’accord secret entre le CNT et la France] ; [3. Total compte investir près de 100 millions d'euros en Libye] et enfin au Mali (en 2013) afin de contrôler les richesses (or, uranium), sécuriser la frontière du Niger et isoler l'Algérie [4. Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique]. Depuis quelques années, on assiste donc à une multiplication des bases militaires françaises dans de nombreux pays du pré-carré francophone d'Afrique renforçant ainsi les positions et implantations stratégiques. Ces implantations assurant une domination militaire permettent de s'approvisionner à bon compte en richesses minières (or, pétrole, uranium, gaz, cacao, ...) via des kleptocrates affidés à l'Etat français, de contrer militairement l'expansion économique chinoise en Afrique mais aussi de conforter la chasse-gardée française face à l'appétit grandissant de l'oncle Sam en Afrique. Ainsi le Livre blanc sur la défense et la sécurité (PDF), rendu public à Paris le 29 avril dernier, porte la marque de l'opération guerrière française au Mali où le gouvernement et "le chef de guerre" Hollande (expression de l'AFP, ndlr [5. Le "chef de guerre" Hollande va de Mali en pis...en Centrafrique]) ont érigé la zone sahélo-saharienne, le golfe de Guinée et la Corne de l’Afrique en « zones proches d’intérêt prioritaire ». ([6. Bases françaises en Afrique : on rouvre !] ).
Voici une liste non exhaustive des bases militaires françaises sur le continent africain :
- Mali
- Côte d'Ivoire
- Centrafrique
- Gabon
- Djibouti
- Tchad
- Sénégal...
La balkanisation de l’Afrique par la guerre Bombes et canons à Syrte en 2011 (Libye)

Les Etats-Unis quant à eux s'implantent en Afrique au travers de la constitution de l'Africom (Commandement des États-Unis pour l'Afrique ou en anglais United States Africa Command ou AFRICOM)." Ce commandement unifié fut préconisée par un think tank israélo-américain, l’Institute for Advanced Strategic and Political Studies (IASPS). Annoncé par l'administration Bush le 6 février 2007, il a commencé à fonctionner le 1er octobre 2008 et fut placé sous le commandement du général afro-américain William E. Ward, ancien coordinateur de la sécurité entre Israël et l’Autorité palestinienne" [7. Commandement des États-Unis pour l'Afrique]. Faute de prétendants africains, son QG actuel se situe à Stuttgart en Allemagne. Cette force qui est constituée de militaires états-uniens et de tirailleurs africains issus d'Ethiopie, d'Ouganda, du Rwanda,...est répartie dans de nombreux pays africains francophones et anglophones. Pour bien illustrer les influences militaires US il faut noter que la nouvelle mission de l’ONU au Mali qui se met en place à compter du mois de juillet comportera douze mille hommes et que les deux plus gros contingents seront fournis par le Rwanda et le Nigeria deux armées sous étroite influence US. Du fait de l'absence d'histoire coloniale en Afrique, les bases militaires US en Afrique sont plus limitées que leurs homologues françaises mais un certain nombre se lovent dans les zones d'influence francophones. Ainsi la plus grosse base militaire US se situe à Djibouti qui est encore sous influence française. D'autres, plus limitées, profitent des liens étroits franco-états-uniens (atlantistes) pour s'installer notamment au Niger, au Mali, en RCA [8. Le festin de l’araignée : Africom tisse sa toile]. Elles prennent un nouvel essor dans le cadre du nouveau jeu de synergie atlantiste qui s'est accentué depuis l'arrivée au pouvoir de présidents français adoubés par les think-tanks états-uniens et proches des milieux atlantistes (Sarkozy, Hollande). Bien sûr, il existe aussi quelques bases US en zone anglophone "Au Kenya à Garissa, Manda Baya et Mombasa Louma point de départ de ses interventions dans la Somalie voisine où elle apporte un soutien logistique permanent aux forces de l’Amisom de l’Union Africaine, au Sud Soudan pour bien montrer que la toute nouvelle l’indépendance de ce pays est un nouvel asservissement, en Ethiopie à l’aéroport d’Arba Minch, en Ouganda à Entebbe" [8. Ibid].

Contrairement à ce que les communiquants des nouveaux barbares font gober aux opinions publiques sous couvert de message paternalo-racialiste, il ne s'agit pas d'apporter la civilisation (ou "la démocratie" dans la version moderne du message colonisateur Jules Ferryen) ni de lutter contre le terrorisme - on sait à présent que les USA, la France, Israël et la Grande-Bretagne soutiennent Al-Qaïda en Syrie pour se frayer un passage vers l'Iran, il en a été de même pour les djihadistes islamistes en Libye qui se retrouvent actuellement au Mali ou en Syrie - mais d'assurer la main mise sur les richesses de ces pays en y installant des dirigeants favorables à leurs intérêts soit par des coups d'Etat organisés en haut lieu dans les sphères franco-états-uniennes (au Burkina Faso [9-13], au Congo-Brazzaville [14-17]...), soit par des guerres d'invasion ( le Mali en 2013, la Libye en 2011, la Côte d'Ivoire en 2010) ou/et par l'organisation du chaos et de guerres civiles (comme au Libéria de 1989 à 1995 [18-20], comme au Congo-Brazzaville en 1997 [14-16], ou en RDC de 1996 à 2013 [21-23] ...). Il va s'en dire qu'une dictature servile soumise aux intérêts des puissances dominantes permet à celles-ci de bénéficier des richesses à bon compte mais que l'absence de gouvernement avec le chaos organisé au travers de guerres civiles comme c'est actuellement le cas en RDC [23. BLOOD MINERALS:The Criminalization of the Mining Industry in Eastern DRC (PDF)] permet aux multinationales de ces puissances de piller les richesses en traitant directement avec des milices ou rebelles qui bradent les ressources nationales. C'est une évolution à craindre qui s'avère beaucoup plus juteuse pour les nouveaux barbares qui nous gouvernent pétris de convoitise et de cupidité en ces temps de crise économique. Les nouveaux barbares et leurs multinationales sont prêts à sacrifier des millions d'Africains [24.Le conflit au Congo a fait plus de six millions de morts] sur l'autel du dieu fric. Un nouvel "holocauste" ?


Références :






1. Afrik.com 26 avril 2013 Nouvelle découverte de pétrole (pour Total) en Côte d'Ivoire
2. Libération 1 septembre 2011 Pétrole : l’accord secret entre le CNT et la France
3. Libération 22 avril 2013 Total compte investir près de 100 millions d'euros en Libye
4. Résistance 29juin 2013 Le saccage impérialiste des richesses de l'Afrique
5. La Touch 9 juin 2013 Le "chef de guerre" Hollande va de Mali en pis

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Message  Mongo Elombe Lun 1 Juil - 20:31

Ousmane a écrit:En effet Mpaka Mongo c´est tres instructif mais depuis quand en parle t-on et depuis quand le savons nous ?
Moi je n´accuse pas plus ceux qui pillent nos richesses mais plutôt ceux que nous choisissons pour nous diriger parce non simplement parce qu´ils sont au courant de ces pillages mais ils le cautionne.
Bref se plaindre, on le fait depuis des années mais rien ne change donc faisons et que faire au risque de piquer une crise cardiaque je zappe.

Oza na raison mpaka Ousamane bon les Egyptiens batomboki mais congolais aza kosambela tosala niniooooooooooo?

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Message  Mongo Elombe Jeu 4 Juil - 2:27


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Message  Mathilde Dim 14 Juil - 23:06

ONU-Genève: Wivine Mumba Matipa étale ses insuffisances et sa médiocrité sur les questions des droits de femmes en République démocratique du Congo !
Par Freddy Mulongo, dimanche 14 juillet 2013 à 07:19

On nous avait prévenu, le gouvernement Matata Pognon est constitué des technocrates. Mais ce que nous avons vécu le jeudi 11 juillet au Palais des Nations à Genève, salle XVI est ahurissant ! Au Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), 55ème session, Wivine Mumba, Ministre de la justice et droits humains de la République démocratique du Congo a étalé au grand jour ses insuffisances et sa médiocrité face aux experts de l'ONU. On sait maintenant entre méritocratie et médiocratie, le gouvernement Matata Pognon sait parfaitement où il veut aller, dans le bas fond ! La ministre Wivine Mumba et ses conseillers étaient-ils venus en promenade de santé à l'ONU-Genève ? A Réveil-FM International, nous n'avons pas pour habitude de tirer sur une ambulance. Mais lorsque la ministre de Jo Ka affirme que l'école primaire est gratuite et oublie de signifier aux experts Onusiens que les écoliers sont chassés de l'école puisque les parents n'ont pas payé les frais de minerval, s'agit-il d'une ignorance, de mauvaise foi ou d'un mensonge d'Etat ? Sait-elle que les diplômes de RDC ne sont pas reconnus par l'Unesco ? Wivine Mumba affirme même qu'il n' y a pas autant de viols de femmes congolaises, le chiffre de femmes violées en RDC est gonflé par les Ongs pour leur financement. A-t-elle eu l'occasion d'aller à l’hôpital Panzi et de parler avec le Dr. Denis Mukwege qui répare les femmes congolaises victimes de viols ? La République démocratique du Congo est contre l'avortement puisqu'elle doit peupler ses 2 345 000 km2 de superficie ! N'est-ce pas une réponse alambiquée ? Le poids de la religion dans la société congolaise serait déjà une ébauche: 58 % de Congolais sont catholiques, 35 % de congolais sont protestants, évangéliques et appartenant aux églises de Réveil, 10 % sont des Kimbaguistes...Toutes les Eglises sont contre l'avortement !

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http://reveil-fm.com/index.php/2013/07/14/3777-onu-geneve-wivine-mumba-matipa-etale-ses-insuffisances-et-sa-mediocrite-sur-les-questions-des-droits-de-femmes-en-republique-democratique-du-congo
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Message  Mongo Elombe Mar 23 Juil - 13:20


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Message  Mongo Elombe Mar 23 Juil - 18:26


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Message  Mongo Elombe Mer 31 Juil - 17:37

136 généraux nommés ou promus par ordonnance présidentielle, le même jour, du jamais vu dans l‘histoire des armées et des nations ! « Joseph Kabila » qui prépare plutôt son passage en force pour s’imposer ad vitam aeternam à tête de la RDC en 2016, 2021, 2026 et 2031…., a besoin d’une armée commandée essentiellement par des généraux et officiers rwandais appuyés par des collabos congolais totalement achetés et acquis à sa cause. Ainsi, une analyse minutieuse de cette longue liste des «promus-nommés» montre clairement que les critères auxquels Hyppolite Kanmabe a recouru n’ont rien de commun avec les critères traditionnels usités dans les autres armées du monde moderne. Pour commencer, personne ne sait dire aujourd’hui avec exactitude combien d’officiers supérieurs et généraux ont été nommés ou promus. La liste des ordonnances livre 136 noms de lauréats, mais lors de la cérémonie de la reconnaissance des grades présidée par l’imposteur à la cité de l’Union Africaine au Mont Ngaliema, la presse congolaise (kabiliste) qui commentait l’événement a parlé, après de les avoir dénombrés, de 181 généraux qui ont pris part à la cérémonie. Combien de généraux ont-ils été nommés et promus finalement ?

La situation ubuesque des nominations et promotions au sein des FARDC à laquelle les congolais en République démocratique du congo pourrait choquer mais pas surprendre les fins observateurs de la scène politique congolaise. Car la tartufferie et la clownerie sont devenues le type de comportement par excellence dans cette République bananière où l’imposture rivalise avec la médiocrité et la bizarrerie. On dirait même que dans ce cabinet de l’imposteur rwandais, les supposés brillants juristes congolais qui y foisonnent ont tous perdu leur latin, ou plutôt ils n’ont plus droit au chapitre. Tenez à titre d’exemple, la présidence de la République intitule : «Ordonnance portant nomination dans la catégorie des officiers généraux au sein des FARDC ». Cet intitulé aurait été correct s’il s’était agi de la seule nomination des officiers supérieurs – colonels – dans la catégorie des officiers généraux. Or, tel n’est pas le cas. Car, en plus des colonels qui ont été nommés au grade de généraux de Brigade, il y a eu des dizaines de généraux (donc déjà nommés dans la catégorie des officiers généraux) mais qui ont été plutôt promus aux grades supérieurs dans la même catégorie. Tel est le cas de ces deux lieutenants-généraux qui ont été promus généraux d’armée. Ou le cas des généraux-majors promus lieutenants-généraux. Mais ceci n’est pas l’objet de notre propos du jour.

Nous avons pris le temps d’analyser cette longue liste des «promotions» et des «nominations» autour desquelles le pouvoir d’occupation a orchestré un grand show militaire et une vaste campagne de charme et d’intoxication pour faire croire à la communauté internationale et à l’opinion congolaise naïve (?) que ce geste répondait ainsi à l’attente et au besoin de la constitution d’une armée nationale réellement congolaise et républicaine. Or, le cinéma auquel on vient d’assister, autrement dit la nomination et la promotion d’une ribambelle de Généraux et de Colonels ne répond à aucune norme traditionnelle de la constitution d’une armée moderne et classique. On ne construit pas la maison à partir de la toiture ! De même, on ne bâtit pas une armée à partir des généraux et des colonels! Au contraire, les généraux et les colonels sont nommés en fonctions de l’effectif des unités de bases qu’ils sont appelés à commander. Or, si l’on veut structurer une armée, ou mieux rebâtir une nouvelle armée, comme c’est le cas pour la RDC qui n’en a plus, il faut obligatoirement commencer par lever au préalable l’option concernant le type d’armée dont on voudrait doter le pays. Traditionnellement, deux grandes théories ou visions se sont toujours opposées parmi plusieurs autres: soit on privilégie la capacité de mobilité des troupes ainsi que leur puissance de frappe, soit on privilégie l’effectif des troupes avec la multiplication des bases de défense à occuper par celles-ci sur l’étendue du territoire. Et quelle que soit l’option qu’on lève, elle doit obligatoirement aboutir à répondre à la question fondamentale: quel sera l’effectif global de l’armée dont le pays a besoin? C’est donc en fonction de cet effectif global des troupes (au sol, dans l’air et sur eau) que l’on détermine automatiquement, selon les normes établies, le nombre de sous-officiers, d’officiers supérieurs et généraux qui devront assurer le commandement de ces troupes. Mais, dans le cas de la RDC, le pays où les gens marchent sur la tête, «Kabila» inverse totalement la procédure et commence son action en déversant dans la rue plus de cent généraux à la fois, sans savoir d’avance ce qu’il va en faire!

Si nous prenons l’exemple de l’armée de la France qui est une puissance militaire à l’échelle mondiale, nous constaterons, selon la version officielle du ministère de la défense, qu’en 2012, elle comptait un effectif de 228.656 hommes commandés par 303 officiers généraux. Or en RDC, les FARDC, devenues une armée en lambeau, ne disposent même pas d’un effectif militaire réel de plus de 50.000 hommes, le gros du chiffre ne représentant que les effectifs fictifs pour gonfler le budget qui va dans les poches des autorités politiques et militaires congolaises. Cependant, « Kabila » se paye le luxe de déverser plus de 136 généraux sans même maîtriser l’effectif de base. Pourtant, la logique militaire voudrait qu’il commença plutôt par fixer au préalable l’effectif réel des troupes des FARDC en vue de programmer le nombre exact des recrues à engager et déterminer type de formation à leur donner, avant de les affecter au sein des leurs unités spécifiques.

Mais que cache donc cette clownerie de «Kabila» ?
Par ces gesticulations, « Joseph Kabila » qui prépare plutôt son passage en force pour s’imposer ad vitam aeternam à tête de la RDC en 2016, 2021, 2026 et 2031…., a besoin d’une armée commandée essentiellement par des généraux et officiers rwandais appuyés par des collabos congolais totalement achetés et acquis à sa cause.

Ainsi, une analyse minutieuse de cette longue liste des «promus-nommés» montre clairement que les critères auxquels Hyppolite Kanmabe a recouru n’ont rien de commun avec les critères traditionnels usités dans les autres armées du monde moderne. Pour commencer, personne ne sait dire aujourd’hui avec exactitude combien d’officiers supérieurs et généraux ont été nommés ou promus. La liste des ordonnances livre 136 noms de lauréats, mais lors de la cérémonie de la reconnaissance des grades présidée par l’imposteur à la cité de l’Union Africaine au Mont Ngaliema, la presse congolaise (kabiliste) qui commentait l’événement a parlé, après de les avoir dénombrés, de 181 généraux qui ont pris part à la cérémonie. Combien de généraux ont-ils été nommés et promus finalement? Autre bizarrerie, on a vu le grand-amiral Mavua prendre part à la cérémonie où il fut présenté pour la reconnaissance de son grade de «Grand-amiral», grade qu’il porte déjà depuis plusieurs années! Depuis quand nomme-t-on un officier deux fois au même grade à moins qu’il en ait été déchu au préalable? Ce qui n’est visiblement pas le cas de Mavua.

Devant toutes ces manœuvres qui sentent la magouille à mille kilomètres à la ronde, les officiers généraux et supérieurs mis en retraite sont entrés en résistance contre leur hiérarchie. Ils refusent tous de procéder à la remise-reprise avec leurs successeurs tant qu’ils n’auront pas touché préalablement leurs indemnités de fin de fonction et obtenu des garanties pour leurs conditions de retraites. Pauvres naïfs égoïstes ! Ils ne voient, en tout et pour tout, que leurs gros ventres insatiables! La nation et le peuple congolais ne comptent pas pour eux. Et ils n’ont pas encore compris que l’imposteur rwandais s’est servi d’eux comme des simples citrons qu’il a pressés, et maintenant que le jus est extrait, il les jette comme des pulpes vides dans la poubelle de l’histoire! Ils n’ont encore réalisé, les aveugles, qu’ils sont en train de négocier là les derniers instants de leur destin. Ils devraient plutôt comprendre que c’est l’ultime occasion qui leur est donnée pour faire amende honorable et rejoindre le peuple congolais dans la résistance pour se débarrasser de cet imposteur qui incarne l’occupation de la RDC. Car demain, il sera trop tard pour eux, parce que c’est Kanambe qui aura leur peau l’un après l’autre, après les avoir isolés, appauvris et affaiblis!

Depuis la sortie de ces ordonnances, les services techniques de l’APARECO s’attellent à la constitution des fiches de tous ces «lauréats» de Kanambe pour une exploitation judicieuse. Nous n’exposerons donc pas ce précieux dossier technique au grand public parce qu’il nous livre des nombreuses données stratégiques importantes pour le combat de libération et pour la gestion du pays demain. Nous nous contenterons donc de publier en annexe pour nos lecteurs, et à leur demande, la liste complète de généraux promus et nommés, afin de permettre à chaque congolais de le consulter et de se faire une idée personnelle de quelques observations que nous formulons ci-dessous.

Des généraux rwandais
Après analyse, nous pouvons relever que dans la liste des «promus-nommés» par Kanambe, il y a plusieurs catégories de «privilégiés» qui ont bénéficié de la «magnanimité» du «raïs». Parmi eux nous épinglons en premier lieu la catégorie de 13 généraux tutsis rwandais! C’est eux qui constitueront le véritable le fer de lance de l’occupation rwandaise au sein des FARDC. C’est eux en effet qui occuperont prioritairement les fonctions clés de commandement à la tête des états-majors des 3 Forces, des 10 Régions militaires et des différentes bases ou camps militaires stratégiques des FARDC à travers le pays. Les autres généraux d’opérette congolais serviront plus au décor pour charmer et berner l’opinion internationale et nationale. Et quand bien-même un général congolais serait affecté à la tête d’une unité pour assurer le marketing de l’opération, dites-vous bien qu’il y aura toujours un officier rwandais tapis au dans l’ombre au sein de son état-major pour le surveiller et au besoin le commander. Que ceux qui ont des doutes pose la question au «chef d’état-major» général Didier Etumba: quel est son pouvoir de contrôle et de commandement réel sur les chefs d’état-major des Forces et sur les Commandants des Régions militaires? Qui leur donne des ordres ? Et à qui font-ils leurs rapports d’opération? Didier Etumba sait mieux que quiconque, qu’il ne fait qu’une simple figuration à la tête des FARDC, et que le vrai commandant en chef est ailleurs !

Des généraux responsables des débâcles militaires
Il y a ensuite des généraux congolais collabos qui ont été à la base des nombreuses débâcles de nos troupes combattantes à l’Est du pays contre les troupes rwandaises. Mais quoi d’étonnant lorsqu’on sait que Hyppolite Kanambé lui-même, alors chef d’état-major de la Force terrestre, a été à la base de la débâcle des troupes congolaises à Pweto. Et comble d’horreur, pour faciliter la tâche à ses frères rwandais, il donna l’ordre d’achever tous les militaires congolais blessés sur le champ de bataille avant de battre en retraite. Mal lui en prit car, grâce à l’hélicoptère et à la complicité d’un général collabo congolais, il échappa de justesse à la colère des officiers et militaires congolais outrés par un tel comportement. Informé de cette trahison et choqué, Laurent Désiré Kabila donna l’ordre de le mettre aux arrêts. Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, on ne peut pas ne pas citer le cas du général Amisi Kumba Gabriel, connu pour le rôle qu’il a joué dans la tristement célèbre débâcle de Mushake dans le Kivu. Ce général, alors chef d’Etat-major de la Force Terrestre, ordonna le repli des troupes des FARDC, lesquelles ne comprenaient pas l’opportunité de cet ordre, dans la mesure où l’ennemi était à leur portée. Mais malgré leurs mécontentements, les officiers congolais des FARDC se retirèrent avec leurs troupes. Malheureusement, lors de cette retraite qui n’était qu’un traquenard, ils furent mis en déroute et sauvagement massacrés par les rwandais. Plus tard, Laurent Nkundabatware, un rwandais du Rwanda fait général de nos forces armées par qui l’on sait, se vanta dans une interview à l’Agence MISNA d’avoir compté plus de 2800 cadavres des militaires congolais des FARDC. Il évalua également les armes récupérées à plus de 20 millions de dollars US. En dépit de la gravité de la situation, aucune sanction ne fut jamais prise à l’encontre du général Amisi Kumba qui vient au contraire d’être récompensé par «Kabila»!

Des généraux responsables des crimes contre l’humanité
Cette liste comporte également un bon nombre des généraux qui se sont rendus célèbres dans les crimes avérés en RDC. Citons ici l’exemple le plus connu du Général Denis Kalume Nombi. En janvier 2007, ce général alors ministre de l’Intérieur, dépêcha dans le Bas-Congo une soldatesque qui massacra les adeptes de la secte Bundu dia Kongo, y compris des femmes et des enfants réfugiés dans une église de Moanda.

Lors d’une séance publique devant les députés, Kalume ne se gêna pas de vanter «le professionnalisme des policiers», alors qu’au même moment la MONUC affirmait péremptoirement dans son rapport que ces policiers venaient de commettre des «crimes de guerre». Et comme tout le monde sait aujourd’hui, l’une des raisons pour laquelle «Joseph Kabila» a ordonné l’assassinat de l’activiste des Droits de l’Homme Floribert Chebeya fut les preuves accablantes qu’il possédait au sujet de ces crimes-là après son enquête sur le terrain des forfaits dans le Bas-Congo!

Des généraux civils
Dans cette liste des « promus-nommés » figurent aussi des généraux civils, autrement dit ceux qui n’ont connu aucune formation militaire de base et n’ont été à aucune école d’officiers militaires, mais qui ont eu la chance de se trouver au bon endroit au bon moment. Tel est le cas du Général Oleko Tete par exemple, activiste zaïrois recruté par Laurent Désiré Kabila dans les années 1980 et envoyé au centre d’entrainement des terroristes à Benghazi en Lybie. Il n’y a pas pu terminer son cycle d’entrainement terroriste avec ses pairs parce qu’il fut désigné par Kadhafi comme Chef d’antenne de la Lybie à Berlin. C’est là qu’il développa ses relations avec son ancien patron Laurent Désiré Kabila qu’il recevait souvent chez lui lors de ses voyages en Europe pour y écouler les produits de ses trafics d’or et de diamant en provenance du «maquis» à l’Est du Zaïre. Les enquêtes de la Police auraient même signalé Oleko Tete comme ayant joué le rôle d’informateur de Kadhafi dans l’attentat de Lockerbie en 1988 contre le vol UTA qui a coûté la vie à 440 personnes. Rien ne prédestinait donc cet homme à la carrière d’officier général, sauf… «chance eloko pamba» !

«Général» et concubine de Laurent Désiré Kabila
Dans cette catégorie des généraux civils, épinglons le cas très cocasse de la bonne « générale », que les petites de la rue Lumene n°8 à Lemba connaissent parfaitement sous le sobriquet de Lily. Elle fut, au départ, une bonne mère de famille de 4 enfants. Mariée à Monsieur Mobesu, un ancien agent du SNIP (aujourd’hui ANR), elle déménagea de la rue Lumene pour la rue Lubefu, juste derrière, pour rejoindre son foyer. Mais lorsque Laurent Désiré Kabila arrive au pouvoir et institue le « code 032 », le mari de cette dame est frappé et contraint au chômage. Il mourut de chagrin quelques années après. En effet, pendant sa traversée du désert, son épouse, originaire de Kisangani, fut remarquée par le patron du «conglomérat des aventuriers» à cause de sa beauté. Et fidèle à ses habitudes depuis son maquis, LD Kabila l’a prise pour sa énième concubine sans autres formes de procès. Et, pour montrer que c’ était lui le patron tout-puissant de la RDC, le M’zee a enrôlé sa nouvelle conquête dans les FAC et en la faisant lieutenant-colonel, du jour au lendemain !

C’est donc cette bonne femme adultérine bon teint et concubine de Laurent-Désiré Kabila que Hyppolite Kanambe vient de nommer général de brigade pour tenter probablement de s’attirer la sympathie des proches du M’Zee dont nombreux prennent de plus en plus de distance avec lui! Une fois de plus, rien dans cette mère de famille ne la prédispose à la carrière militaire, moins encore à assumer les hautes fonctions de commandement au sein d’une armée !

Conclusion : «Kabila» jette de la poudre aux yeux des Congolais!
Il ne faut donc pas être devin pour constater que toute la mascarade de parades et de discours orchestrés autour de ces nominations et promotions-fleuves n’apporteront absolument rien comme changement ou amélioration à la déliquescence de notre armée en particulier et à la descente aux enfers de notre pays en général. Ce n’est pas la nomination de 136 ou 181 généraux qui apportera de l’efficience à notre armée. Bien au contraire, ce pléthore des généraux et des colonels non affectés, mal payés et frustrés ne fera qu’augmenter la corruptibilité, la mendicité et accroître ainsi leur propension à la trahison et à la soumission aux forces d’occupation de notre pays. Les Congolais ne doivent donc rien attendre de ces gesticulations.

La récente opération des promotions et des nominations des généraux suivi d’une mise en retraite de plusieurs officiers supérieurs et généraux congolais compétents et encore valides visent d’un côté à élaguer les FARDC du reste des officiers congolais capables et compétents, dans le but avéré d’affaiblir ce qui reste encore de lambeau de l’armée congolaise et de l’autre côté, elle contribue à renforcer la présence rwandaise en son sein en vue d’accélérer le processus d’occupation actuellement arrivée à sa phase terminale.

Les congolais devront donc se faire une raison : pour rien au monde Hyppolite Kanambe ne voudra jeter les bases d’une armée congolaise moderne et forte. Ce serait lui demander de scier la branche de l’occupation sur laquelle lui et ses frères rwandais sont assis. Ce dernier épisode des aventures du « kadogo rwandais propulsé président de la RDC », prouve comme nous venons de le démontrer, non seulement l’incompétence et la médiocrité du gouvernement congolais, mais il confirme surtout clairement la volonté de Kanambe et ses complices rwandais d’émasculer l’armée congolaise et de lui maintenir la tête sous l’eau. Il appartient donc plus que jamais aux seuls congolais de couper cette branche de gré ou de force.

A bon entendeur, salut !

Paris, le 29 juillet 2013

[Candide OKEKE / L’ŒIL DU PATRIOTE]

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RDC : Le PGR à l'obligation de faire transférer le député DIOMI dans une clinique spécialisée

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Message  Mathilde Jeu 1 Aoû - 9:08

RD Congo : Joseph Kabila convoque en urgence tous les ministres sans ordre du jour
Tous les ministres ont été notifiés de ne pas quitter Kinshasa. Ceux en mission devront regagner la capitale dans le meilleur délai. C’est ce qui ressort d’une lettre du secrétariat général du gouvernement dans laquelle il est annoncé la convocation en urgence ce vendredi 2 août par le chef de l’Etat d’une réunion du gouvernementa La nouvelle alimente la polémique dans la ville haute. Les états-majors des partis politiques sont en alerte générale, cherchant à imaginer les motivations d’une telle réunion dans un contexte politique si particulier.


LU POUR VOUS ! - Page 8 Carr_m10

Ce n’est pas un canular. Encore moins, une de ces rumeurs qui rythment la vie dans la capitale congolaise. Dans les cercles politiques de Kinshasa, l’information est prise au sérieux. Et, pour ceux des partis qui ont des membres au sein du gouvernement, c’est déjà la veillée d’armes. Le président de la République, Joseph Kabila, a convoqué en urgence le gouvernement ce vendredi 2 août.
Fait anodin, à première vue, mais pas du tout, eu égard au contexte politique de l’heure. Car tous les membres du gouvernement, ceux en mission à l’étranger ou ceux en instance d’en effectuer une, ont été obligés d’assister à cette réunion. Pour quelle raison ? Nul ne le sait.

Alerte générale

Dans les états-majors des partis politiques, l’on tente de pénétrer l’énigme, sans pour autant en saisir la clé. L’alerte a été dès lors lancée, chacun cherchant dans son camp à décrypter le message qu’est censé adresser le chef de l’Etat à l’ensemble du gouvernement.
Dans les couloirs de l’Exécutif national, l’on rapporte que tout serait parti d’une lettre adressée à tous les membres du gouvernement par le secrétaire général du gouvernement, en ce compris, le Premier ministre. Par cette lettre, le secrétaire du gouvernement, rendant compte des instructions de la hiérarchie recommanderait à tous les membres du gouvernement de répondre présent à la réunion spéciale convoquée le vendredi 2 août par le président de la République et dont l’ordre du jour n’a pas été révélé.
Une question est sur toutes les lèvres : qu’est-ce qui va se passer le vendredi 2 août 2013 ? Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, l’on ne s’en sait pas grand-chose. Mais, dans l’opinion, nombreux se perdent en conjectures dans le but d’en élucider le contenu. Plusieurs scenarii sont possibles.
Les uns pensent que l’appel en urgence du chef de l’Etat annonce ce remaniement, longtemps prédit mais qui tardait à se concrétiser. Selon eux, une chose est vraie ; c’est le maintien de Matata Ponyo au poste de Premier ministre. Par contre, son équipe devrait subir de profonds changements pour s’adapter aux enjeux de l’heure. En clair, plusieurs ministres devraient donc quitter la barque.
Les autres, par contre, lient cette convocation en urgence à l’impératif d’ajuster l’action du gouvernement à la mouvance qui secoue l’environnement politique. Les concertations nationales, dont le départ a du mal à faire l’unanimité dans la classe politique, sont pointées du doigt. Selon les tenants de cette version, le remaniement serait une résultante de l’impossibilité, pense-t-on, de tenir les concertations nationales dans le format voulu par le chef de l’Etat. L’idée serait donc de contourner ces assises en associant des forces, particulièrement celles dites de l’Opposition modérée, dans une forte cohabitation autour d’un gouvernement d’union nationale.
Dans cette mêlée, une tendance se démarque. Elle est soutenue par ceux qui tentent de relativiser l’ampleur de cette réunion spéciale de vendredi prochain. Selon eux, le vendredi 2 août 2013, le ciel ne va pas tomber sur la tête des ministres. Pas de quoi redouter un tsunami en vue. Ils estiment qu’il s’agira juste d’un  travail de recadrage de l’action du gouvernement, en renforçant l’unité autour d’une action. Ce recadrage l’action gouvernementale qui était menée, selon certaines critiques, au niveau des commissions en lieu et place de tout le Conseil des ministres.
L’on rapporte qu’au niveau de l’Exécutif central, les ministres sont traités selon qu’ils s’intègrent dans la logique du Premier ministre, Matata Ponyo Mapon. Une pratique que le chef de l’Etat voudrait dénoncer en public, et ce, en présence de tout le gouvernement.
L’on doute cependant de la pertinence de cette version. Car, rien de tel ne pouvait légitimer la convocation d’une réunion en urgence du gouvernement. Les plus avertis invitent à regarder ailleurs. Il y aurait donc anguille sous roche. Quelque chose de très important se tramerait dans les coulisses. Seul le président de la République en détiendrait encore le secret. Jusqu’au vendredi 2 août 2013.

Veillée d’armes à Kingakati

Des sources généralement bien informées rapportent qu’une réunion qui réunit le pré carré du président de la République a été convoquée hier lundi tard dans la soirée à Kingakati. Une réunion qui démontre de grands enjeux de cette journée du vendredi 2 août.
On est donc parti pour un suspense qui ne devait pas tarder à livrer son secret. Le plus évident est qu’au niveau du gouvernement, des têtes vont tomber. L’avenir de la plupart dépendrait du bon vouloir du président de la République.
Même si pour l’instant, commente-t-on dans certains milieux, seul Matata est assuré de garder le gouvernail de l’équipe gouvernementale, une surprise de dernière minute n’est pas à exclure.
Trop d’enjeux entourent cette réunion spéciale du gouvernement.   Au-delà d’un quelconque recadrage de l’action gouvernementale, comme prédit sans aucune assurance dans certains milieux, de profondes mutations devraient affecter inexorablement l’Exécutif central. Pour l’instant, tous les pronostics sont permis.

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Message  Muana Milano Ven 9 Aoû - 13:57

"Je ne m'opposes pas à l'Islam en tant que pays"

Cette phrase a été prononcée par la Sarah Palin Australienne,une candidate aux legislatifs dans son pays.Hyppo Kanambe ne doit pas se sentir bien seul:!:
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Message  Mongo Elombe Dim 11 Aoû - 20:09





Le plaidoyer du président Obiang Nguéma

Fénelon Massalaaoût 11, 2013ACTUALITÉ, Guinée Equatoriale 0 Comments

Au cours d’une rencontre à Malabo avec les médias Africains en prélude à la tenue des premières élections sénatoriales d’une part et au renouvellement de la chambre des députés et des conseillers municipaux provinciaux, le président Obiang Nguéma appelle les médias Africains à faire le travail de restitution de l’information et à plaider pour une Afrique décomplexée.

Le président Equato-guinéen dont certains membres de son entourage sont victimes d’intrusion de la justice occidentale à tenue à rencontrer la presse Panafricaine à Malabo nous a rapporté le journal messager du Cameroun pour interpeller ses collègues chefs d’état Africains à l’unité en vue de réaliser le rêve d’unité du continent jadis exprimer par les père fondateurs du continent.

En effet, le leader Equato-guinéen au cours de cette rencontre médiatique à commencé tout d’abord par souhaiter la bienvenue aux Hommes de médias qui ont accepté l’invitation à cette échange médiatique, qui apparaît selon lui comme une manière pour rechercher des solutions aux maux qui minent l’Afrique. Il a marqué son accord à cet échange parce que d’après lui le continent africain est méprisé à l’échelle international.et stigmatisé par les médias occidentaux. « L’Afrique a souffert des affres de l’histoire. D’abord la traite négrière qui a consacré la violation des droits de l’Homme. On ne saurait, de notre point de vue, transformer des humains en esclaves ».

Ensuite la colonisation. Une période au cours de laquelle, l’Afrique a été spoliée. Exploitation de l’homme, exploitation de nos richesses. Ceux qui hier étaient le socle de cette exploitation sont aussi à la base des diverses crises qui secouent le monde. Je citerai la crise du néo-colonialisme, de l’exploitation de nos richesses…Le souci de certaines puissances est de voir comment elles peuvent avoir accès à nos richesses. C’est ce qui s’est passé en Libye où on a déstabilisé le pays pour pouvoir contrôler les matières premières.

La presse africaine doit faire son travail en informant les Africains non pas en faisant confiance aux gens qui veulent exploiter ou détruire l’Afrique. C’est à ce titre que nous continuons à demander des indemnités pour le dédommagement de l’Afrique, victime de l’esclavage et de la colonisation et aujourd’hui du néo colonialisme. L’Afrique est un continent déclaré pauvre. Si nous sommes pauvres, c’est à cause de l’exploitation de nos ressources. Ceux qui n’aiment pas l’Afrique utilisent des expressions dénuées de sens du genre «Biens mal acquis» alors qu’ils disposent des propriétés en Afrique. La presse africaine doit faire son travail de restitution de la vérité et d’information.

Sur la consolidation de la démocratie avec la mise en place du Sénat et autres institutions équato-guinéennes

L’avènement du Sénat participe d’une vision d’ensemble. Nous travaillons à la réforme de nos textes et lois pour que les Equato-guinéens participent effectivement à la gestion de la chose publique, à la vie politique. C’est dans ce cadre que de façon méthodique, nous voulons créer une chambre des représentants, mettre sur pied le Conseil économique et social, une Cour des comptes…

Nous sommes dans un processus démocratique qui épouse les réalités de nos cultures, nos traditions, nos mentalités…Dans un processus électoral crédible, deux aspects fondamentaux sont importants pour mener à bien les opérations électorales. D’abord, les inscriptions sur les listes, le recensement des votants qui ont été bien conduits au point où un document de satisfaction a été signé entre les partis politiques de l’opposition et le gouvernement. Ensuite la question du matériel électoral, notamment les ressources financières. A ce titre, le gouvernement a remis des ressources financières appropriées aux partis politiques. Tous ces aspects sont réglés. Reste attendue, la participation des populations au vote proprement dit.

Sur l’émergence de la Guinée équatoriale

Le gouvernement de cette République travaille pour le bien-être des fils et filles de ce pays. J’en veux pour preuve, la construction des logements sociaux, la construction des routes, la création d’une Université nationale, la création des centres et autres structures éducatifs… Dans cette dynamique, la priorité est donnée à la main d’œuvre locale. Certes, nous n’allons pas faire avec ceux qui ne veulent pas travailler, mais je peux vous assurer qu’en Guinée, il n’existe pas un problème de l’emploi. Nous avons fait instaurer une loi qui veut que les entreprises implantées dans notre pays consacrent 75% du personnel recruté à la main d’œuvre nationale. En outre, ces entreprises doivent avoir leur siège social construit sur place parce que quand ces entreprises vont partir de la Guinée équatoriale, les bâtisses vont rester au profit des Equato-guinéens. Un programme économique destiné à l’horizon 2020 ambitionne de faire de la Guinée équatoriale un pays émergent, autosuffisant. Nous ne voulons plus compter sur la dépendance économique.

Pour parvenir à ce cap, cela passe par la formation. A l’horizon 2020, nous voulons que nos jeunes soient des universitaires. Nous voulons laisser une nation prospère à la postérité avec des jeunes dynamiques, bien formés. Il faut retenir que la Guinée équatoriale n’est pas encore un pays émergent. Mais nous aspirons à l’émergence qui ne viendra pas facilement ou si nous croisons les bras. Nous devons y travailler. C’est dans cette optique que nous travaillons pour développer tous les secteurs d’activité, de l’agriculture à l’éducation en passant par les infrastructures de base et de communication. Le président Obiang explique dans sa vision du développement de la Guinée Equatoriale il fallait d’abord commencer par développer les infrastructures puis dans la perspective 2020 engager le développement industrielle avec la création des usine de transformation.

Sur l’intégration en zone Cemac

La politique d’intégration en zone de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale prône la libre circulation des personnes et des biens. Il faut cependant se garder de tomber dans le piège de la mauvaise interprétation de cette politique. Car nous devons contrôler le terrorisme, le trafic de drogue et d’armes, le grand banditisme… Toutes choses préjudiciables à une communauté qui aspire au développement. En revanche, nous encourageons la libre circulation des hommes d’affaires, des étudiants, des scientifiques, cadres de la fonction publique et autres. En ce qui concerne l’implication de la Cemac dans la résolution de la crise en République démocratique du Congo, la solution est, de notre avis, dans la médiation politique. Les Congolais doivent eux-mêmes résoudre leurs problèmes. Ce que nous souhaitons, c’est que la RDC vive dans la paix. Il s’agit d’un grand pays. Mais les conflits freinent les efforts de développement. Peut-être faudra-t-il une conférence nationale pour la stabilité du pays…

Sa vision panafricaniste, après la mort de Kadhafi

Nous regrettons la disparition du colonel Mouammar Kadhafi. Prendre le relais de son combat panafricain est difficile. Ce d’autant que chaque pays a sa politique et quelques différences subsistent. Globalement, beaucoup de chefs d’Etat africains étaient d’accord avec les idées de Kadhafi et ont d’ailleurs soutenu celles-ci. Je ne peux pas prendre le relais. J’invite plutôt les autres chefs d’Etat du continent noir à être solidaires. Certains chefs d’Etat sont téléguidés par des puissances occidentales, ils doivent éviter de tomber dans le piège des manipulations exogènes à l’Afrique, car ces puissances ne veulent pas que l’Afrique avance.

Les ressources naturelles et l’après-pétrole

Le programme économique qui ambitionne de faire de la Guinée équatoriale un pays émergent en 2020 prend en compte la nécessité de rechercher d’autres alternatives. C’est pour cela que nous mettons un accent particulier sur la formation des jeunes, des ressources humaines car il vaut mieux avoir un peuple éduqué, bien formé qu’une nation pourvue en ressources naturelles. Le progrès dépend des compétences nationales. Tous les plans de développement sont la résultante de la vision du peuple équato-guinéen. En 2020, on ne regardera plus le pétrole, mais un pays développé.

Sur la question de l’homosexualité

Cette nouvelle dynamique promue par l’Occident ne plaît pas aux Africains dont la majorité la trouve abominable. C’est pour cela que nous ne sommes pas d’accord avec cette histoire. Dieu a créé le monde et nulle part, la femme n’est allée avec une autre ou bien un homme avec un autre homme. Même dans la Bible, Dieu a châtié Sodome et Gomorrhe. Cette histoire ne doit pas faire l’objet de débats car elle peut créer une grave crise.

Sur les biens mal acquis

Quels liens les Africains ont-ils avec les biens mal acquis ? Ceux qui le disent sont propriétaires de biens mal acquis en Afrique. C’est encore une grosse hypocrisie et une manœuvre contre les Africains. Illustration : des Arabes, Russes, etc., détiennent des biens mal acquis en Europe. Sont-ils pour autant dénoncés ? Non, ces pays se contentent d’accueillir ces fortunes sans se poser des questions. Mais quand il s’agit des Africains, qui ont régulièrement acquis des biens, ils ruent dans les brancards, lancent des cris d’orfraie, sans doute pour se donner bonne conscience. Seule l’Afrique les intéresse et je dis que là encore, il s’agit d’une discrimination flagrante contre notre continent et ses dirigeants. Je n’accepte aucune leçon de gouvernance de la part de gens qui n’ont pas hésité à piller systématiquement et qui continuent de piller l’Afrique. Je n’ai aucun complexe vis-à-vis de dirigeants occidentaux.

Sur la coopération internationale

Nous donnons la priorité à la coopération sud-sud, à la coopération interafricaine. Car nous devons d’abord resserrer nos liens. N’oubliez pas que cela fait seulement cinquante ans que nous nous sommes débarrassés du joug colonial. Il faut du temps pour mettre les bases du développement. Mais nous sommes optimistes et notre volonté est que l’Afrique grandisse.

Somme toute, dans sa conclusion le président Equato-guinéen qui plus est à tenu à remercie la presse Panafricaine en exhortant les journalistes Africains, à travailler et à donner une autre image du continent puis à promouvoir l’Afrique qui gagne, car l’Afrique a besoin de la presse pour avancer. « Nous n’attendons rien de la presse occidentale, pour agir dans le sens de construire l’Afrique, mais beaucoup de la presse africaine que vous représentez. Vous devez dire la vérité. » La presse occidentale donne une image négative de l’Afrique. C’est à vous de la changer. Je vous invite à travailler toujours dans l’intérêt de l’Afrique.

Rodrigue Fénelon Massala
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Message  Mongo Elombe Mar 13 Aoû - 8:48

RD Congo : le massacre d’un peuple pour le « bonheur » du monde | Africatime

« Le monde est dangereux à vivre, non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire » disait Albert Einstein. La phrase résonne comme une prophétie ayant trouvé sa réalisation dans le destin d’un peuple, d’un pays : la République démocratique du Congo. Ici des souffrances indicibles sont infligées à des millions d’innocents depuis deux décennies dans un silence assourdissant des grands médias et des principaux décideurs politiques du monde. Un silence qui en rappelle un autre, il y a un peu plus d’un siècle. Entre 1885 et 1907, les Congolais furent l’objet d’un effroyable massacre à grande échelle, à l’instigation du roi des Belges de l’époque, Léopold II. L’enjeu, c’était le caoutchouc, indispensable à la fabrication des pneus. Aujourd’hui, l’enjeu s’appelle « coltan », « minerai de sang », indispensable à la fabrication de nos téléphones portables. Ainsi, sur une période d’un peu plus d’un siècle, un même peuple, les Congolais, aura subi, dans le silence de la communauté internationale, deux massacres à grande échelle (plusieurs millions de morts chacun), assimilables au crime de génocide. Dès lors, le peu d’espoir, pour les « victimes oubliées », repose sur les initiatives de quelques « indignés » çà-et-là, comme les signataires de l’« appel des 52 », récemment publié, mais sans grand bruit. Hélas…
Un cri dans le désert ?

En effet, 52 personnalités ont lancé un appel pour la création d’un Tribunal pénal international pour la République Démocratique du Congo. Le document, signé entre autres par Rama Yade, Roselyne Bachelot, Ingrid Betancourt et Gisèle Halimi, rappelle les terribles souffrances infligées aux populations du Congo et la tragédie des femmes violées à grande échelle. Des atrocités que subissent nos « semblables », adultes et enfants, réduits au rang de simples « proies » dans la ruée meurtrière des multinationales sur les richesses du Congo. Le document des 52 personnalités interpelle au moins 5 dirigeants de la planète[1] qui, compte tenu des fonctions qu’ils exercent, peuvent tout à fait décider de mettre fin à ces horreurs, et s’assurer que les responsables des atrocités répondent de leurs actes devant des juges indépendants. Tout ce qu’on attend d’un « monde civilisé » prônant « les valeurs universelles » des droits de l’Homme. Et pourtant…

Les « grandes impuissances »

Il y a peu de chance que l’appel des 52 produise le moindre effet. Le document est d’ailleurs en train de traverser le web comme une minuscule flamme de bougie au milieu des ténèbres et d’un silence lunaire. Parce qu’Obama, Hollande, Ban-Ki-moon, Mary Robinson, et surtout le Belge Van Rompuy et leurs entourages savent ce qui se passe. Aucun des cinq dirigeants n’a le moindre intérêt à entreprendre sérieusement des actions pour mettre un terme à la souffrance des populations du Congo et faire sanctionner les responsables des crimes. Aussi effroyable que cela puisse paraître, ces personnalités doivent être persuadées que le massacre des Congolais aujourd’hui est inévitable. Il serait impossible à la fois d’inquiéter les « machines à tuer et à violer » dans l’Est du Congo et de garantir la prospérité des économies occidentales et le confort des consommateurs, en particulier les utilisateurs des téléphones portables.

Ces appareils sont fabriqués avec du coltan[2], un minerai dont le Congo détiendrait jusqu’à 80 % des réserves mondiales. Les approvisionnements se font dans les zones d’extrême violence du Kivu (Est du Congo) et les confortables marges des multinationales ne sont assurées que si elles continuent de se procurer ces matières stratégiques à vil prix, dans des zones maintenues en situation de non-droit.

L’internationale impuissance

Tous coupables ?

Le consommateur a besoin de son téléphone portable, toujours moins cher. Les opérateurs de la téléphonie mobile, leurs banques, les compagnies d’assurances,… et les réseaux d’hommes et de femmes politiques, tiennent fermement à leurs profits. Les usines en Chine qui fabriquent nos produits électroniques doivent continuer à fonctionner. Les dirigeants politiques et militaires du Rwanda, de l’Ouganda et de Kinshasa, malgré les millions de morts qu’ils ont sur la conscience, doivent être maintenus au pouvoir pour rassurer ce marché international de la prédation.

Seules quelques rares consciences, çà-et-là dans le monde, tentent de rappeler qu’au bout de la chaine se trouvent des enfants travaillant comme des esclaves dans des mines, ou servant de chair à canon dans les interminables combats. De petites filles (parfois de moins de 10 ans) sont arrachées à leurs familles et utilisées comme esclaves sexuelles. Des mères de famille sont violées en public, contaminées au VIH-SIDA et déshonorées à vie. Des centaines de milliers de familles[3] sont jetées dans la nature, chassées de leurs villages et condamnées à mourir à petit feu dans des camps de déplacés du Congo devenus de sordides mouroirs. C’est un système digne de l’holocauste mais les décideurs politiques des grandes puissances et les grands médias semblent résolus à s’en accommoder.

Le bilan de la tragédie des Congolais donne du vertige : 5,4 millions de morts selon l’ONG américaine International Rescue Committee[4] (IRC[5]), quasiment la seule organisation qui s’efforce de réaliser un décompte objectif des victimes de la guerre du Congo. Un bilan qui grimpe à 6,9 millions de morts selon d’autres estimations[6] (estimations du New York Time), la moitié étant des enfants.

En réalité, on ne saura jamais exactement « combien de millions de morts ». En effet, dans le « silence international » figure également le silence des pays qui auraient dû se manifester (Etats-Unis, Royaume-Uni, France, Belgique…) et celui des institutions internationales (ONU, Union européenne). Ils n’ont jamais initié la moindre enquête sur l’ampleur de l’hécatombe. On a pourtant des députés, des sénateurs, des ministres,… Tous observent le plus grand abattoir du monde dans un silence à peine croyable. Un choix qui contraste avec leurs prestigieux mandats et les valeurs dont ils se réclament.

Affaiblir le Congo en tant qu’Etat et laisser faire les « massacreurs » ?

Lorsque des personnalités dans le monde s’expriment sur la tragédie du Congo, elles se « défoncent » sur les « autorités congolaises », accusées d’incompétence. Un comportement ubuesque. Car il est de notoriété publique que les « autorités congolaises » avaient été justement placées au pouvoir, de l’extérieur, en raison de leur incompétence notoire[7]. Depuis Patrice Lumumba, on redoute que des Congolais compétents et « patriotes » accèdent au pouvoir et menacent le juteux « système de prédation ». Ainsi les dirigeants congolais actuels (nombreux sont quand-même de bonne foi) doivent passivement assister au massacre de « leur peuple » et accompagner le pillage de « leur pays ». Ils ne peuvent rien faire parce qu’ils ne doivent rien faire[8]. Ils reçoivent des ordres de l’extérieur. Les Congolais ont été dépouillés de leur souveraineté[9]…

La communauté internationale préfère envoyer des ONG et des casques bleus coûtant plusieurs dizaines de fois le revenu moyen des agents locaux[10], pour des résultats parfois risibles. Il suffirait pourtant de laisser les Congolais choisir librement leurs dirigeants et commencer à rebâtir leur pays (mairies, police, armée, écoles, hôpitaux,…), parce qu’au final, il s’agit bien de « leur pays ».

Comment en est-on arrivé là ?

Ce mariage atroce entre le monde civilisé et la barbarie la plus abjecte, a pu se réaliser, et pourrait encore durer, grâce à la combinaison d’un ensemble de facteurs sûrement mieux décrits dans « Congo - Une histoire » du journaliste belge David Van Reybrouck.

Trop tôt, « le sous-sol du Congo s'avéra receler un véritable "scandale géologique[11]" (...) C'était presque trop beau pour être vrai. »[12] Le pays a ainsi, dès sa création, aiguisé les appétits des « prédateurs » de tous poils qui se ruent sur ses richesses, chaque génération à son tour.

Selon David Van Reybrouck, « Aucun pays au monde n'a eu autant de ‘chance’[13] que le Congo avec ses richesses naturelles. Ces cent cinquante dernières années, chaque fois que le marché international a exprimé une demande pressante pour une certaine matière première - l'ivoire à l'époque victorienne, le caoutchouc après l’invention du pneu gonflable, le cuivre lors de la forte expansion industrielle et militaire, l'uranium durant la guerre froide, le courant alternatif pendant la crise pétrolière des années 1970, le coltan à l'ère de la téléphonie mobile -, le Congo s'est avéré disposer de gigantesques réserves de la marchandise convoitée. Il a pu aisément répondre à la demande. »[14]

Le caoutchouc, les pneus et l’holocauste congolais : devoir de mémoire

Longtemps avant la catastrophe du coltan, ce fut le caoutchouc. En 1888, l’Ecossais John Boyd Dunlop invente le caoutchouc gonflable. Comme nos ingénieurs des téléphones portables, Dunlop va améliorer le confort des milliers de gens (voyageurs en Europe et en Amérique). Mais il est loin de se douter qu’il vient de déclencher un cycle de massacre qui se soldera par la mort de millions de Congolais et autant de mutilés (les mains coupées). Avant l’invention de Dunlop, les automobiles et les bicyclettes roulaient avec des roues en bois cerclées de métal. On aurait dû en rester là s’il était possible d’empêcher les inventions catastrophiques. La demande mondiale de caoutchouc explosa.

Le Congo se retrouva être le seul pays au monde disposant d’immenses réserves d’arbres à caoutchouc. Le roi des Belges Léopold II, « propriétaire » de l’Etat Indépendant du Congo (EIC) mit alors sur pied un système monstrueux pire que le Goulag. Il y a encore des survivants qui témoignent, toujours hantés par les scènes d’horreur qu’un épouvantable souverain répandit sur le Congo. Tout un pays fut transformé en un vaste camp de travail forcé. Chaque Congolais, dans un secteur donné, devait rapporter une quantité déterminée de caoutchouc. Ceux qui s’opposaient à la corvée ou n’atteignaient pas les objectifs, souvent hors de portée, étaient mutilés ou tués. Leurs familles étaient massacrées et leurs villages incendiés. Les horreurs de Léopold II dépassent l’entendement. Les soldats furent astreints de rapporter à leurs supérieurs « blancs », des têtes, des mains ou des pieds pour attester que les cartouches fournies avaient bien servi à « tuer des gens » et non du gibier. Les dérives étaient inévitables. Pour se constituer un stock de cartouches, les soldats se mirent à couper les mains des « vivants ». Selon les historiens, le règne de Léopold II coûta la vie à la moitié des habitants du Congo (entre 8 et 30 millions de victimes)[15]. Le roi des Belges amassa une immense fortune grâce au caoutchouc et l’industrie automobile prospéra… le tout sur les charniers des millions de Congolais.

Nos « ancêtres », ces héros…

Cette hécatombe et l’enrichissement qu’elle procura rappelle étrangement ce qui se passe aujourd’hui sous nos yeux, dans l’Est du Congo autour des minerais de sang. Mais il y a quelque chose d’étonnant dans la poursuite de la tragédie du coltan puisqu’on aurait cru qu’en un siècle, l’humanité fût suffisamment pétrie de valeurs humanistes. La Déclaration universelle des droits de l’Homme est apprise dans les écoles à chacune de nos générations.

En tout cas, la tragédie du « caoutchouc rouge » prit fin lorsque les Européens entreprirent de manifester leur indignation à l’encontre de Léopold II. Les victimes du roi n’étaient pourtant que des « Nègres » à une époque où le racisme était encore publiquement assumé. Mais à un certain seuil de cruauté, les Européens ne pouvaient plus se retenir. Ils basculèrent dans des campagnes de protestation contre le souverain belge, à l’initiative de quelques courageux anonymes comme le journaliste britannique (d’origine française) Edmund Dene Morel[16].

Plus d’un siècle après, l’inertie des descendants des mêmes Européens, pourtant plus instruits et plus sensibilisés aux valeurs humanistes, étonne. Le massacre des Congolais, peut-être, profite à bien trop de monde à la fois (consommateurs, multinationales, banques, usines chinoises, hommes politiques, journalistes (craignant d’aborder le sujet pour préserver leurs carrières)…).

Quoi qu’il en soit, les signataires de l’appel des 52 pour un Tribunal pénal international pour le Congo, préviennent, dans leur document, que les futures générations nous jugerons. Pour le confort d’un téléphone portable, qui ne sera d’ailleurs plus de service dans seulement quelques mois, nous fûmes associés à l’extermination des millions d’innocents…

Boniface MUSAVULI

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Message  Mongo Elombe Mer 14 Aoû - 19:13

Un président se comporte comme ça comme quoi on peut tenir tête aux occidentaux surtout quand on a des richesses comme la RDC.
...................................................................................................././///////////.........................................
L’ÉQUATEUR, pays de l’Amérique du Sud, comptant environ 15 millions d’habitants, aura été, jusqu’à l’arrivée de RAFAEL CORREA, l’arrière cour des États-Unis. Ces derniers contrôlaient les pouvoirs de l’État à travers la corruption de ses principaux dirigeants. En 1999, ils y établissaient une des plus importantes bases militaires de l’Amérique du Sud, avec plein pouvoir et immunité pour ses ressortissants.

Lorsque le jeune économiste, Rafael Correa, se présente à l’élection présidentielle de 2006, il a déjà à son programme la fermeture de cette base militaire. Aux cris d’abois des autorités étasuniennes, il répond en leur demandant d’offrir à l’Équateur la réciprocité en lui permettant d’ouvrir une base militaire équatorienne en Floride. La réciprocité ne faisant pas partie des alternatives, le jeune président Correa, vainqueur à l’élection de novembre 2006, ne modifiera pas son approche ni sur la base militaire, ni sur son engagement de soumettre au peuple une nouvelle constitution, indispensable pour les suites à donner à l’ensemble de ses engagements.

CORREA PASSE À L’ATTAQUE

Dès 2007, un projet de nouvelle constitution est élaboré. Il sera soumis au peuple qui le sanctionnera, par référendum en septembre 2008. Sur 80 % des suffrages exprimés, le oui pour la nouvelle constitution obtient 64 %.

Comme prévu, le président Correa annonce la tenue d’élections présidentielles et législatives, conformément à cette nouvelle constitution, pour avril 2009. Élu au premier tour, il passe au second niveau de son plan de transformation de l’Équateur en un pays indépendant avec une économie et les richesses orientées prioritairement au service du bien commun de la collectivité. Lors de cette dernière élection, il s’était positionné en faveur du « socialisme du XXIe s. », développé par Hugo Chavez du Venezuela et Évo Morales de la Bolivie.

Fermeture de la base militaire étasunienne

Dans la nouvelle constitution, il y a un article qui interdit toute base militaire étrangère sur le territoire national. Dès 2009, année prévue pour le renouvellement de l’entente sur cette présence militaire, le président Correa informe les principaux intéressés qu’il ne renouvèlera pas cette dernière. Ces derniers doivent donc plier bagage et retourner sur d’autres terres.

Correa s’en prend au FMI et à la dette

En 2008, le jeune président de l’Équateur se démarque en prenant la décision de ne plus payer la part illégitime de la dette publique et de suspendre le remboursement des titres de la dette. Cette part illégitime de la dette a été fixée à 70 % de la dette totale. Correa a pu faire la démonstration que cette part de la dette n’était pas celle du peuple et que ce dernier n’avait pas à la payer. Sadek Hadjeres nous décrit dans un article fort intéressant la trame de ce combat.

Correa contre Chevron et Texaco

Il s’agit de l’histoire d’un long combat des communautés indigènes locales contre les multinationales Texaco et Chevron. Correa, en 2009, annonce la possibilité, à certaines conditions, de cesser la production de pétrole dans le pays pour le bien de l’humanité. Il a également, depuis longtemps, apporté son soutien aux communautés indigènes contre ces deux multinationales.

« C’est en mai 2003, 10 ans après la première plainte déposée contre Texaco, que l’entreprise Chevron [3] a dû se soumettre à la justice équatorienne, à Lago Agrío, et en répondre à plus de 80 communautés touchées par cette catastrophe qui n’a rien de naturel, dont 30.000 victimes. Depuis lors, les parties civiles demandent la réparation de la zone affectée qui s’élèverait selon des experts internationaux à plus de 6 milliards de dollars. Le géant pétrolier réplique qu’il a déjà procédé entre 1996 et 1998 à la réhabilitation de cette zone, ce qui a été démenti par des prélèvements effectués par la suite. »

Un jugement sera rendu le 14 février 2011, condamnant Chevron à payer 9 milliards $ en compensation pour les dommages causés. Ce jugement, porté en appel, a été maintenu avec, en plus, l’obligation, pour Chevron, de présenter ses excuses, faute de quoi, la pénalité serait doublée.

Depuis, Chevron dépense des millions de dollars pour discréditer l’Équateur et son président. Ici, un article récent à lire au complet pour comprendre l’ensemble de cette « saga ».

Ces actions de Correa ne sont pas étrangères à la tentative de coup d’État, dont il fut victime en 2010.

Correa et les médias

D’abord le mensonge médiatique sur Correa. Ce n’est un secret pour personne le fait que les principaux médias du pays sont entre les mains d’oligarchies puissantes. Leur politique éditoriale est évidemment contre Correa, ses politiques et son gouvernement. Tous les moyens sont bons pour le discréditer.

« La saga découle d’un article publié par El Universo, le 5 février 2011, écrit par Emilio Palacio et intitulé « Non aux mensonges ». Le journal a ensuite été poursuivi pour diffamation par Correa.

L’article présentait le compte-rendu de Palacio sur les événements dramatiques du 30 septembre 2010, lorsque Correa a été pris en otage par des policiers rebelles à l’intérieur d’un hôpital militaire pendant neuf heures. L’Union des Nations d’Amérique du Sud (UNASUR), qui regroupe 12 pays d’Amérique du Sud, a qualifié ces événements de tentative de coup d’Etat.

Dans le récit de Palacio publié dans El Universo, celui-ci désigne Correa comme le responsable de l’effusion de sang, qui a fait huit morts et plus de 200 blessés dans tout le pays. Il a accusé Correa d’avoir donné l’ordre d’ouvrir le feu sur l’hôpital où il était détenu en captivité, le qualifiant de crime de « lèse humanité » : le terme est une insulte à connotation raciste dans les Andes qui signifie grossier, stupide et inférieur. »

Or, le président Correa, profondément offensé par un mensonge aussi grossier et monté de toutes pièces, intente une poursuite contre le journaliste et le média.

« Sans surprise, Palacio et El Universo ont été reconnus coupables de diffamation. Mais la diffamation en Équateur est encore une infraction pénale, alors Palacio et deux directeurs du journal ont été condamnés à trois ans de prison (par un tribunal et non par Correa).

« En fait, Correa les a graciés - aucun journaliste n’a été emprisonné sous son gouvernement au pouvoir depuis sept ans. Toutefois, la loi (qui est antérieure à Correa) a un besoin urgent d’être réformée. »

Puis un referendum sur les médias de communication. Le 7 mai 2011, un référendum populaire confirme la nouvelle loi qui encadrera dorénavant les objectifs de l’information et ceux de la protection du droit à la vérité des citoyens et des citoyennes. Le « oui » l’emporta avec plus de 61 % des votes.

Correa reporté au pouvoir pour un second mandat

Le 17 février 2013, c’est jour d’élection présidentielle en Équateur. Rafael Correa se présente pour la troisième fois. En dépit des dizaines de millions de dollars investis et des complots mis en place pour éliminer le candidat Correa, ce dernier remporta l’élection haut la main, au premier tour, avec 56,7 %. Un sondage, réalisé en février dernier, lui accorde un appui de plus de 72 % de la population qui est en accord avec sa gestion et ses politiques.

Correa avec le pape François

Je ne sais si son prénom angélique, Rafael, y est pour quelque chose, mais la chimie a vraisemblablement passé entre les deux hommes. Il faut dire que ce jeune président a été élevé et a grandi dans la foi chrétienne et s’est engagé à fond dans les divers mouvements sociaux d’inspiration chrétienne. Ce qui a fait dire à certains qu’avec Correa c’est la théologie de libération qui arrive au pouvoir. Sur ce plan, une histoire semblable à celle de Chavez, profondément croyant, qui portait également le prénom d’un ange, celui de « Hugo Gabriel ».



Le pape François au président Correa : « je vous vois comme une laitue fraîche »

Conclusion

Je termine ainsi cette série d’articles sur certains pays émergents de l’Amérique latine (Brésil, Argentine, Venezuela, Bolivie et Équateur). Je souhaite qu’ils aient donné le goût de poursuivre dans l’analyse et la connaissance de ce qui se passe dans « l’arrière-cour » des États-Unis. Des peuples s’élèvent et nous ouvrent la voie vers un monde nouveau, un monde où les mots justice, vérité, respect, solidarité, compassion prennent également un sens nouveau, le sens qu’ils auraient toujours dû avoir.

Rafael Correa, Hugo Gabriel Chavez et Evo Morales sont les fers de lance qui ouvrent la voie à une nouvelle manière de faire de la politique. La démocratie participative et le socialisme du XXIe s. en sont les principaux ingrédients.

Il y aurait encore beaucoup à dire. À vous de poursuivre.

Merci de m’avoir lu jusqu’à la fin.

Oscar Fortin

http://humanisme.blogspot.com



Pour en savoir plus sur ce jeune président :

Qui il est : http://www.republique-des-lettres.fr/10752-rafael-correa.php

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Message  Mongo Elombe Dim 18 Aoû - 1:08

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Justine Masika : « La RDC est en train de devenir comme la Somalie »


Pour mettre un terme aux crimes de guerre perpétrés par des groupes armés dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), 52 personnalités ont réclamé la création d’un tribunal pénal spécial pour juger les responsables. Justine Masika Bahimba, présidente de l’ONG "Synergie des Femmes", qui prête main forte aux victimes de violences sexuelles dans le Kivu, apporte son regard sur ce projet. Entretien.
Afrik.com : Comment avez-vous accueilli le projet de création d’un tribunal pénal spécial pour juger les crimes de guerre en République démocratique du Congo ?

Justine Masika : Je crois que c’est une bonne chose que des personnalités puissent s’intéresser à ce que vivent les populations dans l’est de la République démocratique du Congo. Mais en ce qui concerne la création d’un tribunal spécial, j’émets des réserves. Je me pose des questions concernant la coordination des énergies. Je parle notamment de nous, les acteurs de la société civile qui sommes sur le terrain, pour que le projet aboutisse. Je pense, pour que nous puissions atteindre notre objectif, nous devons impérativement mieux coordonner nos actions et nous réunir régulièrement pour essayer de trouver des solutions.

Afrik.com :Vous êtes quotidiennement sur le terrain auprès des victimes des milices armées qui sévissent dans l’est du pays. Qu’attendez-vous de ce tribunal ?

Justine Masika : Nous voulons une justice internationale avec des magistrats dignes de confiance. Nous voulons que ce tribunal soit mis sur pied en RDC. Nous demandons que tous les crimes graves commis au quotidien dans la région du Kivu soient jugés. Nous réclamons que tous les éléments du M23 soient traqués un à un. Aujourd’hui, les acteurs de la société civile qui œuvrent auprès des populations ne peuvent pas communiquer correctement d’un endroit à un autre à cause des milices armées qui peuvent surgir à tout moment. Je ne communique que par SMS avec une partie de mon équipe, ce qui n’est pas normal ! Nous ne pouvons pas nous voir pour faire nos compte-rendus, de peur d’avoir affaire aux rebelles.

Afrik.com :Qui selon vous est responsable de l’impunité des rebelles dans la région ?

Justine Masika : Le gouvernement congolais a la responsabilité de protéger les populations, mais il ne le fait pas. Quand l’armée congolaise avance et marque des points contre les rebelles, Kinshasa lui demande de s’arrêter. C’est à croire que les autorités congolaises ne veulent pas que l’armée avance et qu’elle viennent à bout de ces groupes armés ! C’est de la mauvaise volonté de la part de Kinshasa qui ne voit pas la souffrance des populations dans l’est du pays !

Afrik.com : Les combat entre l’armée congolaise et les rebelles du M23 ont repris le 14 juillet dernier. Actuellement quelle est l’urgence à gérer pour protéger les populations du conflit ?

Justine Masika : On parle souvent de la sécurisation de la ville de Goma. Mais je pense que Goma est suffisamment protégée par l’armée congolaise ou encore l’Onu. Désormais, il faut absolument sécuriser les autres localités aux alentours de Goma, car les rebelles y terrorisent la population, sachant que personne ne viendra les confronter. La population est fatiguée ! On n’en peut plus de vivre dans ces conditions. Il y a un vrai risque que la RDC devienne comme la Somalie. Oui, on en est arrivé à ce stade-là. La population se sent démunie, livrée à elle-même, impuissante. D’ailleurs, pour crier son ras-le-bol, elle a attaqué la Monusco il y a sept jours, dénonçant son inefficacité. La population reste incontrôlée. Je craint que la situation ne dégénère.

Afrik.com :Vous avez visité cet après-midi un camp de réfugiés à Boulengo. Comment vivent-ils depuis qu’ils ont fui la reprise des combats entre le M23 et l’armée congolaise ?

Justine Masika : J’ai pour le moment rencontré 116 personnes dans ces camps de réfugiés situés à 15 kilomètres de Goma. Ils comptent au moins 900 personnes. Les déplacés sont là depuis un mois. Ils vivent dans des conditions inhumaines ! Ils manquent de tout. Les ONG sur place font ce qu’elles peuvent pour leur venir en aide, mais elles sont débordées, car elles prêtent main forte à une multitude de réfugiés. Encore une fois, je le redis : la population est lasse de cette situation dont elle ne comprend même pas qui en est à l’origine. Une pétition circule actuellement à Goma pour demander à Kabila de mettre fin aux négociations de Kampala. Elles ne servent à rien ! A Kampala, tout le monde cherche uniquement des grades. Cette situation nous est devenue insupportable ! Plus les rebelles violent leurs sœurs, mères et filles, plus on cherche à les rencontrer pour négocier avec eux ! Mais pourquoi faire ? J’aimerai qu’on me dise ce qu’ils négocient tous comme ça à Kampala ? Qu’est-ce qu’ils négocient réellement, alors que nous vivons dans la souffrance ?



Assanatou Baldé
Kinshasa, 17/08/2013 (Afrik.com / MCN, via mediacongo.net)

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Message  Mongo Elombe Mer 28 Aoû - 13:58

Tout est dit....

Fusillade de Goma en RDC: les casques bleus urugayens mis en cause
(RFI 28/08/2013 - 07:48)

A Goma, en République démocratique du Congo, le calme est revenu alors qu'une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de la fusillade de samedi qui a fait deux morts civils au cours d'une manifestation devant une caserne de la Monusco. Le frère d'une des victimes affirme que ce sont les casques bleus uruguayens qui ont tiré. Les combats entre l'armée congolaise et le M23 marquent une pause depuis deux jours en République démocratique du Congo. Quelques échanges d'artillerie ont été signalés lundi 26 août à la mi-journée dans la zone de Kibati, dans le nord-Kivu, ne faisant ni morts ni blessés graves selon la Croix-Rouge. RFI a pu joindre le frère d'une des deux victimes de la fusillade de samedi à Goma. Pour lui, son frère a été assassiné par un Uruguayen : « Lorsque j’ai vu mon grand frère tomber sur place, j’ai été obligé d’aller le secourir. A dix mètres, comme ça, il a été assassiné par un Uruguayen. Mais il y avait aussi d’autres personnes, des victimes, qui ont été aussi assassinées par des policiers. En fait, il y avait un Uruguayen et un policier congolais. Le policier congolais, lui tirait, là…Et il avait aussi assassiné des personnes. Mais pour moi, c’est l’Uruguayen qui a assassiné mon grand frère ». Selon lui, les gens barricadaient la route et ont commencé à jeter des pierres : « Même l’Uruguayen aussi, avait raison, puisqu’on lui jetait des pierres, alors il était obligé de tirer les balles. Quand je me rappelle de cet événement-là, je pleure. Ce qui me fait mal, c’est quand ces gens-là de la Monusco, sont en train de réfuter, en disant qu’ils n’ont pas tiré de balles. Il y a même des témoignages. Il y a beaucoup de gens qui étaient là. Alors à quoi cela sert de mentir ? ». L'Uruguay a nié ses accusations, rejettant la responsabilité sur la police congolaise.

Lien externe:
http://www.rfi.fr/afrique/20130827-fusillade-goma-casques-bl...
Retour à la page précédente
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Message  Mongo Elombe Jeu 29 Aoû - 14:07


«Tout ça ne nous rendra pas le Congo» !
Écrit par Roger DIKU Kapotho
Mercredi, 28 Août 2013 17:39

Ce titre emprunté à une émission choc de la Radio Télévision Belge de langue française (RTBF) fera l’objet de ma très mauvaise foi de ce jour. Et ce, en rapport avec l’activisme plus que militante de deux des responsables politiques libéraux belges francophones ces dernières semaines. Il s’agit de l’éternel et incontournable «oncle belgo-congolais» Louis Michel, Député Européen de son état et Didier Rynders, Vice-premier ministre et ministre des Affaires Etrangères du royaume du tout nouveau Roi Philippe de Belgique. Les deux politiques membres du Mouvement Réformateur (MR) se sont illustrés sur le continent africain chacun à sa manière.
Le premier, Louis Michel s’est répandu dans sa responsabilité en tant que Chef de mission des observateurs de l’Union Européenne (UE) lors de la présidentielle malienne fin juillet 2013. Dans sa bonhomie légendaire qui lui colle à son corps défendant comme une seconde peau, il a loué les performances de ce pays sahélien dans l’organisation et la tenue de cette présidentielle qui fut considérée comme celle de tous les dangers. Mais ce que Louis Michel a oublié de souligner, c’est que malgré le financement de l’Union Européenne, les ingérences et l’insistance de la France du président normal François Hollande, les élections maliennes n’ont jamais été normales.
Les fraudes et les incohérences ont été nombreuses en France même où la communauté malienne votait tout comme au Mali sur place. La campagne électorale ne s’est jamais déroulée de la même façon sur toute l’étendue de ce grand pays désertique. Le futur vainqueur Ibrahima Boubacar Koné dit IBK n’a jamais mis ses pieds dans le fief touareg du Nord ni à Kidal, ni dans les massifs des Ifoghas. Vouloir à tout prix démontrer que le Mali était devenu ce «modèle et une référence de démocratie en Afrique» au travers de sa présidentielle, Louis Michel ne péchait-il pas encore une fois dans ses excès dont il avait été maître au Congo de Lumumba à démocratiser.
Contre vents et marrées, il avait tout enclenché pour la victoire finale de son «frère de loge» et poulain Joseph Kabila. Car, malgré les fraudes avérées et dénonçaient par tous, cela ne pouvait en aucun cas remettre en cause l’ordre d’arrivée qui mettait Kabila en tête de l’élection devant Etienne Tshisekedi. Cette mauvaise foi des politiques libéraux belges francophones n’étonnent plus personne.
Quand à Didier Rynders, son activisme à outrance désole plus que d’un. De la Belgique son pays en passant par Kinshasa pour la pose de la première pierre de la nouvelle ambassade belge qui accueillera également le Benelux (Belgique, Nederland et Luxembourg) et le Caire en Egypte, on ne peut comprendre une telle agitation dans son chef. Si au Caire il faisait une telle plaidoirie publique sur toutes les médias pour la poursuite de la démocratie et la libération de l’ex-président islamiste Mohamed Morsi, plus rien de ce genre n’a été dit ou entendu publiquement à Kinshasa où il rencontrait son «frère de loge» Joseph Kabila.
L’on se souviendra qu’en novembre 2013 qui arrive très bientôt, deux ans se seront passés depuis que le régime controversé de Kabila emprisonne Etienne Tshisekedi dans propre sa résidence de Limete sans que personne au monde ne lève son petit bout de doigt. Si hier l’on parlait de l’opposante Birmane Au San Suukyi maintenue 20 ans durant en résidence surveillée par la dictature militaire, et aujourd’hui de Mohamed Morsi emprisonnait par les militaires égyptiens, le cas Tshisekedi n’intéresse personne. Et pourquoi se demande les congolais plus que chosifiés par un pourvoir de défis qui a démontré ses limites.
Personnes n’est sans ignoré qu’entre Tshisekedi et les libéraux francophones belges, la lune de miel n’a jamais été au beau fixe. Feu Jean Gol, fondateur du parti libéral (PRL) aujourd’hui Mouvement Réformateur (MR) et père spirituel de Louis Michel et Didier Rynders en est le témoin. Ministre de l’Intérieur dans les années 1990, il fera arrêter Tshisekedi et son fils Félix Tshilombo de fait de troubles à l’aéroport de Zaventem national alors que le leader de l’UDPS s’apprêtait à prendre son avion pour Kinshasa où son parti tenait un grand meeting au Stade Tata Raphaël (ex-Stade du 20 mai). Cette animosité n’aura jamais cessée entre les deux parties.
Si la Belgique se considère comme un partenaire privilégié du Congo pour avoir été son ancien colonisateur, il serait mieux qu’une politique juste de la part des certains politiques belges soit réservée à ses relations avec notre pays. Louis Michel, Didier Rynders et leur parti peuvent s’époumoner, «Tout ça ne leur rendra jamais le Congo», ce qui traduit ma très mauvaise foi de ce jour.

.........

2escrocs a pendre.

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Message  Mathilde Jeu 5 Sep - 16:13

Dieu bénisse Ray Lema...un artiste qui fait notre fierté à 1000 lieux des anti-valeurs des Werra et cie, lisez son avis sur le conflit en RDC! Édifiant...

LU POUR VOUS ! - Page 8 Ray_le10


Ray Lema : « Le conflit dans l’Est du Congo est voulu et entretenu: les multinationales sont au cœur de ce conflit » - See more at: http://fr.africatime.com/articles/ray-lema-le-conflit-dans-lest-du-congo-est-voulu-et-entretenu-les-multinationales-sont-au#sthash.mwJgdfm1.dpuf
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Message  Mongo Elombe Sam 7 Sep - 15:52

A priori deux pays et deux peuples n’ayant rien à voir l’un avec l’autre. La République Démocratique du Congo et la Syrie. Sauf d’être les cibles concomitantes de l’Amérique et de ses alliés militaires. Quelles que soient les explications qui pourront être fournies pour justifier ces actions, les Etats-Unis se révèlent être un empire militaire assez inquiétant. Mais l’occasion tombe à point nommé. Il était temps de savoir ce que subit un peuple, les Congolais, meurtri de façon récurrente dans le silence de la communauté internationale par deux alliés des Etats-Unis. Les attaques rwando-ougandaises devaient être menées juste pendant que Washington « absorbe » l’actualité internationale. Il a fallu du temps pour relever de troublantes coïncidences entre les emballements médiatiques déclenchés par Washington et les déclenchements des opérations armées contre le Congo à partir du Rwanda et de l’Ouganda, deux puissants alliés du Pentagone en Afrique accueillant des coopérants militaires américains. La dernière semaine du mois de septembre a été marquée par une montée de fièvre, Washington s’apprêtant à mener des frappes contre la Syrie. C’est exactement le moment que choisit le Rwanda pour dépêcher plusieurs bataillons sous le couvert du M23 dans l’Est du Congo et bombarder la ville de Goma en violation de plusieurs règles du droit international dont la Charte de l’ONU prohibant les actes d’agression et les dispositions du Statut de Rome sur les crimes de guerre et crimes contre l’humanité (bombardement des populations civiles). L’opération est « heureusement » un tragique fiasco pour Kigali, l’armée congolaise et les troupes tanzaniennes de la brigade d’intervention de l’ONU ayant réussi à repousser l’agression. C’est aussi le moment que choisit l’Ouganda, à la grande surprise des Congolais, pour franchir la frontière et occuper le territoire de Mahagi au Nord-Est du Congo. La violence des attaques et leur coordination interpellent. Hasard de calendrier ? Sûrement pas.

De troublantes coïncidences

Il y a près d’un an, en novembre 2012, les armées rwandaise et ougandaise avaient lancé une opération éclair dans l’Est du Congo sous couvert du M23 qui se termina par la prise de Goma. Personne n’avait relevé que les médias internationaux étaient absorbés par la campagne présidentielle américaine. On avait tenu l’opinion internationale en haleine sur une possible défaite de Barack Obama face à Mitt Romney, juste ce qu’il faut pour passer sous silence la fulgurante opération que les deux alliés militaires des Etats-Unis, Museveni et Kagamé, menaient dans l’Est du Congo. Un hasard de calendrier là aussi ?... Certainement pas.

En tout cas, les coïncidences se multiplient et ne laissent guère de place à l’hypothèse de simples hasards de calendrier.

Il y a cinq ans, en octobre-novembre 2008, le CNDP, l’ancêtre du M23, moribond quelques semaines seulement auparavant, s’était révélé d’une puissance de feu étrangement déroutante. L’armée congolaise fut balayée au bout de quelques jours de combats. Des milliers de soldats et de civils congolais furent jetés dans la nature, terrifiés par des massacres comme celui de Kiwanja. Les autorités congolaises signèrent un véritable acte de capitulation que sont les fameux accords du 23 mars 2009 et acceptèrent, sur instruction de l’administration Obama[1], l’entrée des bataillons rwandais sur le territoire congolais. Officiellement pour traquer les rebelles hutus rwandais des FDLR. L’accord fut en réalité un piège qui permit au Rwanda de disposer d’une véritable armée parallèle dans l’Est du Congo comme cela a fini par être révélé. Une armée de chevaux de Troie en mission pour drainer les minerais de l’Est du Congo vers le Rwanda[2] où s’activent des multinationales impliquées dans le trafic des minerais de sang[3], anglo-saxonnes pour la plupart.

Ce qu’on a oublié de relever, c’est que cette humiliante déroute de l’armée congolaise se produisit au moment où le « monde entier » accompagnait le premier président noir à la Maison Blanche. Personne n’aurait imaginé que pendant ce grand moment de frénésie planétaire aux cris de « yes we can », des mains occultes orchestraient un énième carnage dans l’Est du Congo, à l’insu de l’opinion internationale. Une fois la fièvre électorale retombée aux Etats-Unis, plus un seul coup de feu ne fut tiré par les combattants rwando-ougandais. Du moins, jusqu’à la « prochaine occasion ».

Les mystères de la Première Guerre du Congo

Ça commence à faire beaucoup. Il semble que dès la Première Guerre du Congo, il fallait relever le lien entre les grands moments de l’actualité internationale « orchestrée » par les Etats-Unis et le lancement des opérations militaires contre le Congo.

En effet, on s’est longtemps demandé comment un pays de la taille du Rwanda, qui sortait d’une guerre qui l’avait saigné sur le plan démographique et ruiné sur le plan économique, a pu acquérir la capacité de terrasser un mastodonte de la taille du Zaïre (90 fois plus grand que le Rwanda) et mené ses troupes jusqu’à Kinshasa, en moins de six mois. Les recherches entreprises plus tard ont révélé que plusieurs pays avaient été mêlés à l’atroce « aventure ». Mais la vitesse avec laquelle cette coalition s’était formée laissait perplexe. Des mains secrètes avaient tout entrepris pour que des Rwandais, des Ougandais, des Burundais, des Angolais, des Zimbabwéens, et surtout des Américains, des Britanniques et même des Israéliens se retrouvent tout d’un coup ensemble, à ce moment précis, pour mener l’assaut contre le Zaïre du Maréchal Mobutu.

Là aussi, un hasard de calendrier ? Surtout pas ! Le « monde entier » était alors scotché devant les écrans pour « accompagner » Bill Clinton vers son second mandat face au républicain Bob Dole. Personne, ou presque, ne prêta attention à la boucherie qui se déroulait dans les forêts du Congo et à une intense, mais discrète, activité de l’armée américaine dans la région des Grands Lacs. Personne n’avait prêté attention à l’intérêt croissant des Etats-Unis pour les ressources du Continent africain, exprimé quelques années plus tôt par l’administration Clinton et aux effets dévastateurs que ces intérêts étaient au point de produire sur le Congo, pays particulièrement visé par Washington. Personne ne prêtait attention aux dirigeants avec qui les Etats-Unis faisaient alliance en Afrique (Museveni et Kagamé) et à la calamité qu’ils mijotaient contre le Congo et qu’il a fallu quelques années pour commencer à comprendre[4].

Lorsque la pression médiatique retombe, et que Bill Clinton finit de s’installer confortablement dans son second mandat, le dernier coup de feu a été tiré au Congo. Tout redevient calme. Sauf que le Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) ne retrouve plus ses réfugiés hutus. Entre 100.000 et 400.000 d’entre eux ont disparu, comme avalé par un trou noir. Les témoignages sont étouffés, discutables, mais lorsqu’on met la main dessus, on imagine aisément l’ampleur de l’horreur qui vient de se dérouler, à une « vitesse éclair », dans les forêts du Congo. On sait seulement que les auteurs de ce massacre « de haute volée » n’ont jamais été inquiétés. Ca, au moins, ça ne peut pas être le fait du hasard, les crimes ayant bel et bien été commis. Il faudra attendre 2010, c’est-à-dire 14 ans, pour que les enquêteurs de l’ONU produisent un premier rapport[5], assez timide, mais suffisant pour ouvrir juste une lorgnette sur cette effroyable « exploit militaire ». Moins de six mois… Il doit y avoir un chef d’orchestre doué d’un génie froid derrière ces menées macabres.

SOS pour les populations du Congo !

On est naturellement dérouté par l’idée que « la plus grande démocratie du monde » puisse être mêlée[6] à ces guerres de massacre. Mais on ne peut pas non plus ne pas soulever des interrogations sur Washington qui dispose de coopérants militaires très entreprenant[7] au Rwanda et en Ouganda. Museveni et Kagamé peuvent-ils vraiment envoyer des troupes à répétition dans l’Est du Congo à l’insu du Pentagone et des coopérants militaires américains ? Des questions embarrassantes, mais qui devraient susciter l’extrême vigilance sur le sort des Congolais. En tout cas, il va falloir désormais surveiller l’actualité internationale dominée par les Etats-Unis. Que les dirigeants américains soient de bonne foi ou pas, par rapport aux tragédies à répétition qui déciment femmes et enfants dans l’Est du Congo, les coïncidences deviennent suffisamment inquiétantes pour que l’histoire à venir du Congo, face aux Etats-Unis, puisse faire l’objet d’une rigoureuse surveillance. Ne serait-ce que par compassion pour les populations innocentes de l’Est du Congo qui ne demandent qu’à vivre et qui méritent meilleur traitement de la part des « grands pays civilisés ».

Paranoïaque ou échaudé à raison ?

On peut déjà commencer à s’inquiéter pour 2016, une année annoncée pour être à risque. Le Président Kabila finit son second mandat et on ne sait toujours pas s’il envisage de se maintenir au pouvoir. Mais surtout, de l’autre côté de l’Atlantique, le Président Obama va céder son fauteuil, limitation à deux mandats oblige. Coïncidence explosive… Pour une fois, les « amis » du peuple congolais seraient bien inspirés de ne point se passionner pour la campagne présidentielle américaine. C’est le contexte idéal dont profitent les « bouchers » de tous poils pour massacrer des populations sans défense dans l'Est du Congo. Mais en attendant 2016, il va falloir suivre avec attention une possible intervention américaine en Syrie. On sait que le Rwanda, allié de Washington, masse des troupes dans la ville frontalière de Gisenyi[8]. Au premier bombardement en Syrie, ces troupes pourraient déferler sur Goma.

Et il y a déjà des indices qui devraient inquiéter au plus haut point. L’envoyée spéciale de l’ONU, Mary Robinson, proche de Londres et Washington, répète à qui veut l’entendre qu’il faut une solution négociée à la crise actuelle de l’Est du Congo[9]. Que faut-il négocier avec les individus qui ont largué des bombes sur la population de Goma et de Gisenyi ? Que faut-il négocier avec les individus qui avaient pillé Goma en novembre 2012 et violé des dizaines de femmes[10] ? Faut-il que le Congo réintègre dans son armée de nouveaux Ntaganda qui ont longtemps paralysé le pays sur le plan de la défense ? Les appels à la négociation laissent les Congolais perplexes. On demande l’impensable à un peuple, mais ce n’est pas le sujet qui devrait retenir l’attention. Il faut penser à une prochaine attaque qui se prépare, les discours sur une « solution négociée » ne servant qu’à distraire l’armée et la population pour faciliter la victoire aux armées d’agression.

Décidément, le Congo est la cible de trop de coups fourrés et de complots meurtriers qui commencent seulement à livrer quelques indices. Le péril est que trop de monde s’y trouve mêlé.

On s’est longtemps demandé comment est-il possible qu’au 21ème siècle la mort de six millions de personnes passe quasiment à l’insu de l’opinion internationale. Il n’est pas rare, de se retrouver en Occident avec des gens qui ne savent même pas situer la République Démocratique du Congo sur la carte. Le pays où se déroule le plus grand massacre du monde est un illustre inconnu de l’actualité internationale. On commence à y voir clair.

En faisant coïncider les attaques contre le Congo avec les grands moments de l’actualité internationale, on a chaque fois créé un épais rideau de fumée que l’opinion internationale peine toujours à percer. Quel média serait aujourd’hui audible en parlant du M23 pendant que le monde retient son souffle dans l’angoisse d’une possible attaque américaine contre la Syrie ? Et pourtant des dizaines[11], voire des centaines de soldats rwandais viennent de périr dans les batailles au nord de Goma. Une bérézina qui aurait pu « bénéficier » d’une couverture médiatique planétaire. Incognito… Sauf pour les familles des soldats rwandais.

Mais qui aurait imaginé une telle coordination des opérations armées contre deux pays si différents (RD Congo et Syrie). Des agents au Pentagone ?

On aboutit à l’angoissante conclusion que les massacres des populations dans l’Est du Congo, depuis maintenant 17 ans, ont les allures d’un « chef-d’œuvre » ultra-macabre réalisé de main de maître suivant un timing rigoureusement calibré.

Effrayant…

Boniface MUSAVULI


Mongo Elombe
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Message  Mongo Elombe Sam 7 Sep - 16:11

RDCongo: le président Kabila ouvre les "concertations nationales"
(AFP 07/09/2013 - 11:08)

KINSHASA, 7 septembre 2013 (AFP) - Le président congolais Joseph Kabila a ouvert samedi à Kinshasa les "concertations nationales" destinées à sortir la République démocratique du Congo (RDC) de la crise politique, sociale et sécuritaire qu'elle traverse. "Je déclare ouvertes les concertations nationales", a déclaré le chef de l'Etat réélu dans des circonstances contestées en 2011 devant plusieurs centaines de députés, sénateurs et délégués réunis au Palais du Peuple (Parlement) pour le lancement de ces assises boycottées par la principale force de l'opposition.

RDCongo: ni amnistie ni intégration pour les auteurs de crimes graves (envoyée spéciale de l'Onu)

(AFP 07/09/2013 - 11:01)
KINSHASA, 7 septembre 2013 (AFP) - L'envoyée spéciale de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson, a exclu une amnistie et une intégration dans l'armée congolaise pour les rebelles du M23 et autres groupes armés qui auraient commis des crimes graves, ont rapporté samedi les Nations unies.

Santé: plus de 1 milliard USD le budget de l'OMS/Afro pour 2014-2015

(Xinhua 07/09/2013 - 01:03)
BRAZZAVILLE, (Xinhua) -- Le budget alloué à l'Organisation Mondiale de la Santé pour l'Afrique (OMS/Afro) pour le prochain exercice biennal 2014-2015 s'élève à 1,12 milliard de USD, selon un rapport publié vendredi lors de la 63ème session du Comité régional. "L'assemblée mondiale de la santé a adopté l'ensemble du budget programme de l'OMS pour l'exercice biennal 2014-2015, qui s'élève à 3,977 millions de USD.

Santé: démarrage prochain du Fonds africain pour les urgences, selon l'OMS

(Xinhua 07/09/2013 - 01:02)
BRAZZAVILLE, 6 septembre (Xinhua) -- Le Fonds africain pour les urgences de santé publique (FAUSP) proposé par le directeur régional de l'Organisation mondiale de la santé pour l'Afrique ( OMS/Afro), le Dr Luis Sambo, sera bientôt opérationnel, a appris Xinhua vendredi à la 63ème session du comité régional.

Rencontre africaine sur le secteur des services du 12 au 13 courant à Addis-Abeba

(MAP 07/09/2013 - 00:45)
Addis-Abeba, (MAP)- Une réunion africaine sur la promotion du secteur des services et du commerce en tant que moteur de croissance se tiendra, du 12 au 13 courant à Addis-Abeba, à l'initiative de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA).

Remise en cause des frontières : l’agenda caché de Kampala

(Le Potentiel Online 06/09/2013 - 10:53)
Un haut fonctionnaire du ministère ougandais des Affaires étrangères a jeté le pavé dans la mare, en révélant que le conflit qui sévit dans les Grands Lacs est « un problème complexe qui remonte à l’époque coloniale ». Interprétation : l’Ouganda et le Rwanda, de même que leurs parrains anglo-saxons, ne désarment pas en ce qui concerne la révision du tracé des frontières héritées de la colonisation.

RD Congo – Rwanda – Kampala : au sommet de l’hypocrisie ?

(AgoraVox 06/09/2013 - 10:49)
Le septième sommet des Pays des Grands-Lacs qui s’ouvrait jeudi 05 septembre à Kampala, en Ouganda, est entouré de mystères. Officiellement, les chefs d’Etat se réunissent pour régler la crise qui a dégénéré fin août en affrontements armés dans l’Est du Congo. Mais en y regardant de plus près, et en revenant sur les évènements de la semaine écoulée, à Goma, on finit par se demander ce que font ces chefs d’Etat à Kampala, et surtout eux.

A Kampala, le gouvernement de RDC et le M23 sommés de reprendre leurs discussions

(RFI 06/09/2013 - 10:06)
Les médiateurs du processus de paix entamé en République démocratique du Congo ont donné trois jours au gouvernement et aux rebelles du M23 pour reprendre leurs discussions. Un texte allant dans ce sens a été signé ce jeudi 5 septembre par les chefs d'État des Grands Lacs à l'issue de leur sommet de Kampala. Il faut parvenir à un accord au plus vite, réclament en substance les chefs d'État des Grands Lacs à l'issue du sommet de Kampala.

RDC: le M23 accepte le dialogue

(Le Figaro 06/09/2013 - 09:24)
La rébellion congolaise du Mouvement du 23 mars (M23) est "prête" à reprendre les pourparlers avec Kinshasa, interrompus depuis mai à Kampala, a déclaré ce soir son président, Bertrand Bisimwa. "Notre délégation est déjà sur place à Kampala. Elle est prête à négocier avec Kinshasa immédiatement, dès que la demande aura été transmise par le médiateur", le président ougandais Yoweri Museveni, a déclaré Bertrand Bisimwa, joint par téléphone de Kinshasa.

Guerres et massacres au Congo : faut-il « surveiller » les Américains ?

(AgoraVox 06/09/2013 - 08:49)
A priori deux pays et deux peuples n’ayant rien à voir l’un avec l’autre. La République Démocratique du Congo et la Syrie. Sauf d’être les cibles concomitantes de l’Amérique et de ses alliés militaires. Quelles que soient les explications qui pourront être fournies pour justifier ces actions, les Etats-Unis se révèlent être un empire militaire assez inquiétant. Mais l’occasion tombe à point nommé.

L'Ouganda appelle à reprendre les négociations pour mettre fin aux combats en RDC

(Xinhua 06/09/2013 - 08:42)
L'Ouganda a appelé jeudi le gouvernement de la RDC et les rebelles du M23 à reprendre les négociations afin de mettre un terme aux combats dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).

RDC : les dirigeants des Grands Lacs exigent la reprise des négociations d'ici trois jours

(Xinhua 06/09/2013 - 08:33)
Les dirigeants des pays de la région des Grands Lacs ont exigé jeudi que le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et le mouvement rebelle du M23 reprennent leurs négociations de paix d'ici trois jours et les concluent dans un délai de 14 jours.

Le M23 prié d'arrêter "toute activité militaire" en RDC

(Le Monde 06/09/2013 - 08:21)
Deux exigences ont été formulées jeudi par les chefs d'Etats de la région des Grands Lacs, à l'issue du sommet de Kampala, la capitale de l'Ouganda. D'abord, ces derniers ont sommé la rébellion congolaise du M23 d'arrêter "toute activité militaire et cesser la guerre et les menaces de renverser le gouvernement légal de République démocratique du Congo".

Guerre du nord-kivu: Kampala renvoie à Kampala

(Forum des As 06/09/2013 - 08:07)
Pr Elikia Mbokolo : « Négocier ? Oui juste pour une neutralisation du M23 ». Le conseil des ministres des Affaires étrangères et de la Défense de la CIRGL tenu à Kampala mercredi dernier avait déjà balisé la voie pour le septième Sommet extraordinaire des Chefs d’Etat qui s’est tenu hier dans les faubourgs de la capitale ougandaise. La CIRGL renvoie le gouvernement congolais et le M23 à reprendre le chemin de Kampala, pour conclure les pourparlers.

RDC: les pays voisins somment les rebelles du M23 de cesser les combats

(45enord 06/09/2013 - 07:28)
Les chefs d’État de la région africaine des Grands Lacs réunis à Kampala, ont sommé que les rebelles du M23 de cesser «toute activité militaire» et de reprendre les négociations avec ses négociations avec la République démocratique du Congo (RDC) «dans les trois jours».

Kampala: le M23 doit disparaitre militairement !

(La Prospérité 06/09/2013 - 06:42)
Onze Chefs d’Etat de la Région des Grands Lacs ou leurs représentants ont pris part hier, jeudi 5 septembre 2013, à une session extraordinaire, la 7ème du genre de cette communauté. C’était à Kampala, la Capitale Ougandaise, en présence des diplomates étrangers dont les Envoyés spéciaux du SG de l’Onu, des Etats-Unis d’Amérique, de l’Union Européenne, pour ne citer que ceux-là.

Est de la RDC, une véritable poule aux œufs d’or

(KongoTimes 06/09/2013 - 05:19)
« Pour comprendre une partie de la guerre de l’est de la RDC, il faut s’arrêter sur le lac Albert ». Anciennement appeler Lac MOBUTU SESE SEKO, le lac Albert est l’un des plus grands lac d’Afrique, il se trouve dans la région dite des grands lacs, sur la chaine des lacs de la vallée du grand rift, à la frontière entre l’Ouganda et la république Démocratique du Congo.

Koen Vervaeke (UE) : « Il faut traduire la situation militaire créée à Goma en succès politique très ferme »

(Le Potentiel Online 06/09/2013 - 05:04)
Le coordinateur principal de l’Union européenne pour les Grands Lacs, Koen Vervaeke, a appelé mercredi 04 septembre 2013 à Kinshasa à « traduire la situation militaire créée à Goma en succès politique très ferme». « L’engagement de la communauté internationale comporte un volet militaire et nous avons appuyé la Monusco dans ses actions les derniers jours à Goma. L’Accord-cadre, qui a été signé le 24 février 2013, est pour nous la bible de notre action.

Les maux qui minent le secteur minier en RDC, selon Price Waterhouse Coopers

(Radio Okapi 06/09/2013 - 05:02)
Le manque de qualifications pertinentes du personnel, l’insuffisance d’offre de formations techniques, la moyenne de personnel à l’âge de retraite et la modicité des salaires sont autant de maux qui minent le secteur minier en RDC. Le cabinet d’audit international Price Waterhouse Coopers l’a relevé dans un rapport d’audit publié mardi 3 septembre à Kinshasa, à l’ouverture d’un atelier organisé par le ministre des Mines.

Ituri: les FARDC et le FRPI assurent désormais la sécurité des déplacés

(Le Potentiel Online 06/09/2013 - 05:01)
Les Forces armées de la RDC (FARDC) et la milice de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) se sont engagées, le mardi 3 septembre, à assurer la sécurité des déplacés de guerre dans les zones qu’elles contrôlent chacune, dans la collectivité de Walendu-Bindi, en Ituri (Province Orientale). L’objectif poursuivi par les deux parties consiste à permettre aux élèves de reprendre les cours.

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Message  Mongo Elombe Mer 11 Sep - 9:13

http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=8293

J'ai jamais compris pourquoi ses 2 énergumènes se donne le droit d'intervenir de décider en RDC quand eux même n'arrive pas gérer leurs problèmes.

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Message  Muana Milano Jeu 19 Sep - 12:46

Selon le site d'information Kongotimes,Olive Lembe Sita,la femme de l'autre est pressentie pour etre candidat du PPDR,pour l'élection presidentielle de 2016.
La,je peux dire que l'avenir de la RDC ainsi que celle de ses habitants est assuré pour les decennies futurs.Dormez bien les Congolais,on s'occupe des vos preoccupations.
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Message  kunta Ven 20 Sep - 17:21

Ceux qui croient que les Congolais sont des cons des froussards doivent savoir qu´il y aussi une ligne rouge qu´ils doivent pas dépasser s´ils veulent pas finir comme Kadhafi ne poussez pas les gens a devenir ce qu´ils ne veulent pas être.
Conseil gratuit Kanambe et sa cohorte terminer votre mandat prenez vos clic et clac et disparaissez.

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Message  Mongo Elombe Dim 22 Sep - 18:09


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Message  Rose lilas Dim 22 Sep - 19:53

Je suis navré et peiné de te dire que ça finira jamais tant que le monde sera monde il y aura toujours un pays qui sera ou voudra être plus fort que les autres et de ce fait chère grande sœur il faudra composer avec si même les Européens ont sont obligés de reconnaitre la force d´une puissance plus grande qu´eux et parfois s indigner ca continuera.
C est la loi de la jungle le plus fort gagne gagne toujours aujourd’hui les États Unis demain peut etre un autre pays qui adoptera sans doute les mêmes habitudes.
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