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Élection présidentielle congolaise de 2016 : Matata PONYO dauphin de «Joseph KABILA» ?

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Élection présidentielle congolaise de 2016 : Matata PONYO dauphin de «Joseph KABILA» ? Empty Élection présidentielle congolaise de 2016 : Matata PONYO dauphin de «Joseph KABILA» ?

Message  mapata Dim 10 Fév - 15:27

Pendant que les Congolais dorment sur leurs lauriers, dans les chancelleries à Kinshasa voire dans certaines capitales occidentales, la question est déjà abordée. Des projections, à partir des enquêtes menées sur le terrain ainsi que des sondages, leur ont permis de se faire une idée sur les acteurs majeurs du futur de la RDC. Il va de soi que le président Kabila continuera de peser sur l’échiquier. Particulièrement dans le choix qui sera opéré dans sa famille politique, estime-t-on. C’est ainsi que des noms qui reviennent sont notamment celui de Matata Ponyo, qui pourrait jouer au dauphin du président actuel. Son choix comme Premier ministre n’étant pas considéré comme un hasard, affirment des analystes occidentaux. Déjà, Augustin Matata s’affirme comme un gestionnaire rigoureux des finances de l’Etat. A la primature, Matata a su imposer l’assiduité au travail.

Le dialogue de Kampala n’a pas été à la hauteur des attentes. L’appel à la cohésion nationale lancé par le chef de l’Etat paraît plus que jamais inéluctable. Pour cette raison, la classe politique doit oublier ses divergences et se serrer les coudes face aux enjeux qui se profilent à l’horizon. Le dialogue national s’impose ; Majorité et Opposition sont invitées à se consulter pour désigner des délégués et collecter des sujets à traiter, le plus important étant d’éviter à la République une éventuelle déconfiture. Tergiverser serait un suicide collectif.

Le décor se plante. La classe politique se réveille petit à petit. Evariste Boshab, secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) consulte ses pairs dans le cadre de la concertation sur la cohésion nationale. La conclusion à demi-teinte des pourparlers de Kampala a servi de déclic à cet éveil.

Z’Ahidi Ngoma des Forces du futur, Jean-Lucien Busa du MLC et Jean-Claude Vuemba du MPCR ont été les premiers à être consultés par le secrétaire général du PPRD, sans doute mandaté par le chef de l’Etat, initiateur de cette démarche.

Face aux grands enjeux de l’heure, la classe politique est donc appelée à élever le débat dans l’intérêt de sauver la République d’une éventuelle déconfiture. Nul ne sera laissé de côté dans ses consultations. La Majorité et l’Opposition devront se plier à cet exercice. Au nom de l’intérêt général.
Dépassionner le débat

Au lieu de se perdre dans des polémiques oiseuses, les politiques congolais ont intérêt à recadrer leurs approches de l’évolution de la vie de la nation. Des comportements responsables sont attendus tant de la Majorité que de l’Opposition.

La guerre, qui endeuille la République dans sa partie orientale, ne doit pas occulter l’urgence de se doter des dirigeants visionnaires. Des dirigeants tournés vers l’avenir. La guerre actuelle est une étape de l’évolution de la vie d’un Etat. Toutes ces vicissitudes constituent donc des éléments de maturation pour toute classe politique responsable.

En fait, l’heure a sonné pour que les prochaines échéances soient déjà scrutées. Les élections municipales et locales à venir, les pourparlers de Kampala avec le M23, le cadre de concertation pour la cohésion nationale voulu par le chef de l’Etat, l’avenir de la RDC comme Etat dans ses frontières héritées de la colonisation, les questions de la sécurité nationale sont autant de préoccupations qui devraient habiter l’ensemble de la classe politique, toutes tendances confondues.

Aussi l’heure a-t-il sonné pour que de nouvelles stratégies conduisent aux destinées de la nation dans l’approche clairvoyante des questions de la nation.

Pendant que des Congolais peinent à se frayer des pistes pour la construction de l’avenir de leur pays, des officines travaillent, nuit et jour, pour anticiper sur ce que pourrait être la configuration sociopolitique de la RDC.

Au sein de l’Opposition, il est clair que des ambitions sont multiples. Personne ne veut faire des cadeaux en s’éclipsant en faveur d’un autre. Tous tiennent à jouer le rôle de premier ordre, au sommet de préférence.

A la Majorité, où les choses devraient être plutôt limpides, il se constate une attitude pour le moins difficile à cerner. Le président Kabila qui vient d’entamer son deuxième mandat constitutionnel ne devait plus être de la course en 2016. Des ambitions au sein de la Majorité vont devoir s’exprimer. Il n’est donc pas exclu que plusieurs personnalités de la famille politique de Joseph Kabila s’expriment à voix audible. Dans les prochains mois ou années ! Une figure n’émerge pas encore au sein de la MP, pour une éventuelle succession au président actuel.

Dans l’un ou l’autre camp, le devoir d’anticipation s’impose. Le peu d’entrain dans l’accompagnement des pourparlers de Kampala permet-il de laisser la classe politique dormir sur ses lauriers ? Que non ! Au sein de la Majorité, une mobilisation tous azimuts ne s’est pas encore fait sentir. Certainement que la Majorité a fait confiance aux délégués désignés par le gouvernement. Toutefois, cela ne suffit pas !

Au pays, les négociateurs devraient sentir le soutien des mandants à travers meetings, conférences, débats publics, marches, … Un meilleur résultat aurait pu être atteint si tous s’étaient autrement mobilisés. C’est tout ce qu’on attend de la classe politique congolaise.

Le complot international ourdi contre le pays est tel que la classe politique congolaise doit se ressouder autour de l’idéal prôné par le chef de l’Etat, c’est-à-dire la cohésion nationale. Plus que jamais, le pays a besoin de se faire entendre. C’est la voie obligée pour faire échec aux différents scenarii concoctés dans diverses officines occidentales en vue du démantèlement de la RDC dans sa forme actuelle.

2016 n’est plus loin. La classe politique devait par conséquent mesurer la grande portée des enjeux à venir. De nouveaux acteurs vont sans doute apparaître. Mais, seule la dynamique politique bâtie sur les intérêts du pays déterminera le reste. Le dialogue national qui s’annonce devait ouvrir de nouvelles perspectives. Il en résultera certainement un prochain remodelage du paysage politique congolais.
Les données en présence

Pendant que les Congolais dorment sur leurs lauriers, dans les chancelleries à Kinshasa voire dans certaines capitales occidentales, la question est déjà abordée. Des projections, à partir des enquêtes menées sur le terrain ainsi que des sondages, leur ont permis de se faire une idée sur les acteurs majeurs du futur de la RDC. Il va de soi que le président Kabila continuera de peser sur l’échiquier. Particulièrement dans le choix qui sera opéré dans sa famille politique, estime-t-on. C’est ainsi que des noms qui reviennent sont notamment celui de Matata Ponyo, qui pourrait jouer au dauphin du président actuel. Son choix comme Premier ministre n’étant pas considéré comme un hasard, affirment des analystes occidentaux. Déjà, Augustin Matata s’affirme comme un gestionnaire rigoureux des finances de l’Etat. A la primature, Matata a su imposer l’assiduité au travail.

Vital Kamerhe est également cité comme carte parmi celles qui pourraient être abattues en 2016. Il disposerait d’un atout stratégique essentiel. Sa base de l’Est peut s’élargir en cas d’absence de Joseph Kabila. Le président de l’UNC a glané des points quasiment dans toutes les provinces. Un handicap de taille, la désunion de l’Opposition qui travaillerait déjà contre son éventuelle candidature.

Adolphe Muzito est également présent dans les calculs des laborantins des officines occidentales. Son passage à la primature marqué par l’atteinte du point d’achèvement de l’Initiative PPTE, le style adopté par le successeur d’Antoine Gizenga aurait séduit les Occidentaux, particulièrement sur les questions économiques. Le Palu ayant promis de présenter un candidat en 2016, il n’est pas exclu que la base investisse Adolphe Muzito. Comme ancien Premier ministre, il s’est taillé une envergure nationale et internationale indéniable. Les professeurs d’université, les magistrats et les médecins lui témoignent une reconnaissance à la suite de la requalification de leur pouvoir d’achat.

Enfin, les projections glanées donnent aussi Jean-Pierre Bemba pour un sérieux prétendant, en cas de son éventuelle libération avant 2016 par la CPI. L’effet de compassion pour un homme « injustement arrêté » jouera en sa faveur. La machine MLC ne s’est pas rouillée, malgré les départs de plusieurs ténors. Jean-Pierre Bemba est resté arrimé aux commandes de son parti.

Après les pourparlers « ratés » de Kampala, le dialogue national prôné par le chef de l’Etat s’impose et se pose en passage obligé pour une profonde restructuration du microcosme politique congolais. Des lignes devraient inévitablement bouger, révélant au grand public de nouveaux acteurs. Ceux sur qui reposera l’avenir d’un Congo « plus beau qu’avant ».

Toutefois, la concertation sur la cohésion nationale ne devra pas se transformer en une occasion de partage équitable et équilibré du pouvoir, source de compromission. Les anticipations de la classe politique devront se limiter ne prendre en compte que l’intérêt supérieur de la nation, de la démocratie...

[Le Potentiel]
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mapata
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Message  mapata Dim 10 Fév - 15:37

Un pays des fous,fous et cette fois ces chancelleries ces capitales occidentales, qui se croient être les électeurs a la place des Congolais seront étonnés parce que pour les Congolais le temps s est arrêté au vol électoral de 2011 et tout reprendra son normal qu´a la reconnaissance du président choisit par le peuple sinon tout ce que vous dites sur votre potentiel pion n´est qu´utopie.
Désormais sachez que vous pouvez nous manipuler encore économiquement parce que ca finira aussi un jour mais pas politiquement, laissez nous choisir le dirigeant que nous voulons et nous avons déjà choisit et la vie normal au Congo ne reprendra qu´a partir de la reconnaissance de la victoire de Tshisekedi comme président de la république
Tenez le vous pour dit.

mapata
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Message  Jules andré Dim 10 Fév - 16:50

Ca c´est vraiment une provocation,en dépit de tout les manifestations et les memorandum qu´on a remis a ces chancelleries, ils osent nous prendre une fois pour des cons mais pour qui nous prennent-ils,voila chers compatriotes réunissons nous une fois de plus pour en discuter.
Jules andré
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