EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
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Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Les administrateurs de congokiosque et congodiaspora, il faut bapesa yo médaille sista.
Mongo Elombe- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
[quote="Mongo Elombe"]Les administrateurs de congokiosque et congodiaspora, il faut bapesa yo médaille sista.
My Sis adoreeeeeeeeeeee ko milogola te na kati wana mpo mingi opesaka e aidaka ngai makasi , tu le sais trop bien....que sans ton aide, je ne suis rien.. Bon na zongi in bed nzoto kaka ndenge na yebisa yo na phone. Be blessed. kissssssssss
My Sis adoreeeeeeeeeeee ko milogola te na kati wana mpo mingi opesaka e aidaka ngai makasi , tu le sais trop bien....que sans ton aide, je ne suis rien.. Bon na zongi in bed nzoto kaka ndenge na yebisa yo na phone. Be blessed. kissssssssss
Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Bravo a tous, on sort mature après un conflit si on y met un peu de bonne volonté.
Vive kongokiosque
Vive kongokiosque
Esther Ko- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Le problème d'Amnistie internationl, Human right machin, l'onu et certaines ong c'est de dire tout et son contraire eux aussi ont écrits pleins de chose sur les exactions commis par la bande de GBAGBO quand tsarko bombardait bazalaka wapi??? Ont t'ils condamnés non c'était normal, ont t'ils déjà fait une enquêtes sur les morts de ses bombardements? Idem en RDC pour moi ils ne sont pas crédibles c'est selon et quand ça les arrangent. Tiii lelo le peuple meurent en Irak.........TOLEKAAAAAAAAA
Amnesty International casse l’ambiance en Côte d’Ivoire…. Qu’ils étaient beaux les discours sur la démocratie avec les mirlitons français attaquant sans mandat de l’ONU le palais de Gbagbo. La Côte d’Ivoire allait renouer avec son histoire, fondée sur le respect du droit. Sauf qu’installer la démocratie au pouvoir par la force armée n’a jamais marché… et qu’on recommence avec obstination… il suffit de trouver une agence de com’ correcte pour faire de belles images…
Amnesty vient de publier un rapport accablant sur les méthodes de Ouattara. Incapacité à gouverner violations graves du droit, insécurité massive dans le pays,… mais ce Ouattara est tellement docile, souriant et reconnaissant…
Sur le plan de l’ordre public et des libertés, c’est assez simple. Ouattara a vite renoncé à gérer la police et la gendarmerie, considérées comme des places fortes du Gbagbo, et tout passe par ses services propres : les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), donc l’armée, une géniale police militaire, et le soutien de milices, les trois se rendant « responsables de nombreuses violations des droits humains en arrêtant et détenant des individus en dehors de tout cadre légal sur des bases souvent ethniques et politiques » écrit Amnesty.
« Ces exactions ont été rendues possibles par la prolifération de lieux de détention non reconnus comme tels où des individus soupçonnés de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ont été détenus au secret, parfois pendant de longues périodes et dans des conditions inhumaines et dégradantes. Beaucoup ont été torturés et certains ont été remis en liberté contre le paiement de rançons ».
Tous ces faits sont connus, mais aucun des auteurs « n’a été traduit en justice ni même relevé de ses fonctions ». Amnesty poursuit : « Cela illustre l’échec des autorités ivoiriennes à instaurer un état de droit près de deux ans après l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités.
Quant à la justice, « les autorités ont exclusivement ciblé les partisans avérés ou présumés de l’ancien président Laurent Gbagbo », avec procédures qui bafouent les règles élémentaires du droit. Aucune démarche sérieuse en deux ans d’instruction : « ni confrontation avec des Victimes, ni aucun élément de preuve matériel communiqué à la défense ».
Je vous laisse ci-dessous le lien pour lire ce rapport accablant, mais voici quelques témoignages qui devraient faire bondir les ministres de la Défense et des Affaires étrangères… s’ils n’étaient pas les premières cautions ! Et puis, il est vrai qu’ils sont très occupés à installer la démocratie au Mali par la force armée…
Arrestations arbitraires, tortures et disparitions
Témoignage d’un jeune homme sans emploi, âgé de vingt-huit ans, qui a été arrêté le 11 août 2012 par les FRCI.
« Je me rendais sur un chantier vers 14 h pour trouver du travail. Des membres des FRCI m’ont arrêté, m’ont fouillé et m’ont mis dans le coffre de leur voiture. Je me suis retrouvé au camp IIAO de Bassam [Institut industriel d’Afrique de l’ouest]. Ils m’ont demandé où étaient cachées les armes, et m’ont frappé. Ensuite, ils m’ont remis dans le coffre de la voiture et m’ont emmené en bord de mer. Ils ont menacé de m’exécuter si je ne disais pas la vérité. Ils m’ont frappé à nouveau, m’ont remis dans le coffre et on est retourné au camp. Ils m’ont demandé de dénoncer des gens qui auraient fait venir des armes par bateau. »
Mi-août 2012, un détenu, ingénieur de profession, a été violemment frappé par deux codétenus militaires. Plusieurs témoins ont raconté la scène à Amnesty International. L’un d’eux a précisé :
« J’ai été arrêté le 17 août [2012] à 6h30 aux Deux Plateaux [quartier d’Abidjan]. Quand je suis arrivé au Génie militaire, il faisait chaud. Il y avait dans la cellule d’autres prisonniers dont des militaires qui avaient été punis pour mauvaise conduite. Ces militaires jouissaient de petits avantages. Ils pouvaient sortir la nuit et c’est eux qui gardaient le peu d’eau qui nous était destinée. Un jour, un détenu, un ingénieur, avait très soif. Il a réclamé de l’eau à un militaire détenu avec nous. Celui-ci a refusé. L’ingénieur a insisté en disant qu’il avait très soif. Le militaire s’est jeté sur lui et l’a frappé. Il lui a donné des coups de pied et des coups de poing et l’a frappé avec sa ceinture. Un autre militaire a prêté main forte à son collègue. L’ingénieur est tombé, il s’est évanoui. Les détenus ont frappé à la porte pour appeler les gardes. Il a été emmené à l’hôpital, il n’est plus revenu. On raconte qu’il est mort des suites de ces coups. »
Rapt et libération contre rançon
Arrêtant et détenant des individus selon leur bon vouloir et sans rendre compte de leurs actes à qui que ce soit, les éléments de la police militaire et les FRCI ont également instauré une « procédure de libération » fondée sur le paiement de rançons. Un grand nombre de détenus et d’anciens détenus ont indiqué à Amnesty International qu’au Génie militaire, « les gens sont libérés contre le paiement d’une somme fixée entre le responsable de la police militaire et les parents des détenus ».
Témoignage du chef du personnel d’une société d’Abidjan, arrêté le 27 août 2012 et détenu quelques jours.
« Ils m’ont détenu deux jours et m’ont dit que si je voulais sortir, mes parents devaient payer.
Ils demandaient la somme de 70 000 francs CFA [environ 110 euros]. Ma famille a payé un premier versement de 50 000 avant ma libération. Le deuxième versement a été effectué chez moi. Mes geôliers m’ont accompagné à mon domicile pour réclamer la somme restante mais, une fois sur place, ils ont demandé une somme plus élevée. Ma famille a expliqué qu’elle n’avait pas d’argent. Finalement, ils se sont fatigués et ils sont partis. »
Arrestation pour motif racial
« Le 10 mars après le service, je suis rentré chez moi. Vers 15 heures, des éléments des FRCI sont arrivés et m’ont demandé de les accompagner à la Place de la Liberté [un lieu de détention non reconnu comme tel] car j’étais accusé d’avoir fait un coup d’État. Quand je suis arrivé, j’ai remarqué qu’il y avait d’autres corps habillés [hommes en uniforme]. Il n’y avait que des gens comme moi, des Athiés, des Guérés, des Bétés ou des Didas [groupes ethniques du sud du pays] arrêtés uniquement parce que soupçonnés de soutenir Laurent Gbagbo. Ils nous reprochaient de nous être battus contre eux après l’élection présidentielle et nous ont dit : “ Si vous pensez que Laurent Gbagbo va revenir vous vous trompez, il n’a aucun pouvoir ici ”. Ils nous ont torturés pour nous faire parler et nous avons dû rester couchés à même le sol, avec des chaînes aux pieds. Nous avons été arrêtés au hasard. La preuve c’est que, au bout de 55 jours, ils nous ont tous libérés ».
Lieux de détention non officiels
« Le plus terrifiant, ça a été quand ils nous ont emmenés en brousse. C’était la nuit, ils ont tiré en l’air pour nous effrayer. Ils ont menacé de nous tuer si nous ne disions pas la vérité. Ils disaient que les Guérés et les Bétés avaient soutenu Laurent Gbagbo et c’est pour cela qu’ils nous frappaient. Jamais avant ou après, nous n’avons eu une telle impression d’être des jouets dans la main de nos bourreaux. Puis, on a été emmenés dans la résidence privée d’un officier des FRCI et ensuite au Génie militaire. On a aussi été torturés là-bas mais la brousse c’est pire que tout car tout peut vous arriver. »
Un autre témoignage
« Je me suis retrouvé dans un véhicule avec quatre autres personnes. On m’a mis des menottes attachées derrière le dos. Une cagoule m’a été enfoncée sur le visage, j’ai senti le bout d’un pistolet automatique contre ma tête. À un moment, j’ai compris qu’on avait quitté le goudron pour emprunter une piste. Le véhicule s’est arrêté. Quand on a enlevé la cagoule, j’ai compris qu’on était dans la forêt. On nous a fait descendre et on nous a demandé où étaient les armes. J’ai répondu que je n’en savais rien. Ils ont tiré des coups de feu d’abord en l’air puis sur un des détenus. Il est tombé et ils ont abandonné son corps là-bas. »
Interrogatoires sous la torture
« Après m’avoir donné des coups de câbles électriques et des coups de pied avec leurs rangers [bottes], trois membres des FRCI m’ont tenu par les pieds et m’ont plongé la tête dans une barrique d’eau. Je ne pouvais pas me débattre parce que j’avais les mains menottées derrière le dos ».
Plusieurs autres détenus ont affirmé avoir subi des brûlures au plastique fondu et ont montré aux délégués d’Amnesty International des traces de brûlures sur le dos et le cou. Un détenu a expliqué :
« Arrivé au camp Place de la Liberté, ils m’ont demandé d’enlever mes vêtements, je suis resté avec mon caleçon et ils ont commencé à m’interroger en me torturant. Ils m’ont attaché les mains avec des menottes reliées à une barre de fer verticale, ils me donnaient des coups de matraques et de barres de fer. Ils ont brûlé un sac en plastique et ont fait en sorte que le plastique fondu tombe sur mon dos pendant que trois personnes me tenaient les pieds. »
Plusieurs détenus ont également affirmé avoir été torturés dans des villas privées :
« J’ai été conduit dans un camp militaire des FRCI non loin de l’arrêt du terminus du bus N° 17. J’étais au milieu d’un cercle de dix militaires, les coups pleuvaient sur moi. Ils me donnaient des coups de pied et des coups de poing au visage et à la tête. Quand l’un d’eux me parlait, un autre me frappait dans le dos. Ils m’empêchaient de parler pour contester leurs assertions. Ils m’ont ensuite attaché les mains dans le dos, ils m’ont également attaché les pieds. Ils ont percé deux trous dans un sac en plastique qu’ils ont enfoncé sur ma tête. Ils m’ont mis dans un coffre de véhicule et m’ont conduit dans une villa privée à Cocody. Ils m’ont accusé de recevoir de l’argent pour recruter des mercenaires. Ils m’ont fait asseoir sur une chaise. Régulièrement je recevais des décharges électriques. J’ai uriné et déféqué dans mon caleçon. »
Mort de détenus des suites de tortures
Amnesty dispose de témoignages concordant sur le mort de Serge Hervé Kribié, un sergent-chef de police, d’ethnie bétée, arrêté pour motif racial à San Pedro le 20 août 2012.
« Serge Hervé Kribié a été remis aux FRCI. Il a été déshabillé, attaché à un poteau et de l’eau a été versée sur lui. Puis il a reçu des décharges électriques. Moi, j’étais allongé sur la dalle et je me suis penché pour voir. Il criait, il a évoqué ses enfants…..Il poussait des cris atroces. Après cela, un de ceux qui donnaient des ordres a demandé en dioula : “ Est-ce qu’il est mort ? S’il est mort, on va attacher ses pieds pour le jeter dans la lagune ”. J’ai vu qu’on lui faisait des massages cardiaques. On ne l’a plus entendu. Quelques jours après, un militaire que je connais m’a informé que notre collègue était décédé le jour même de son arrestation ».
* * *
Atterrés par ce rapport d’Amnesty, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, vont annoncer ce matin qu’ils suspendent l’accord de coopération militaire, et exiger de Ouatarra l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur ces faits. Les grandes entreprises françaises, venues avec Sarko installer Ouattara au pouvoir, vont se voir ordonné de suspendre leurs activités, pour ne pas être le poumon économique de cette violation institutionnalisée du droit.
C’est que la France ne rigole pas avec la démocratie, surtout en Afrique…
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/
Mercredi 27 Février 2013
Amnesty International casse l’ambiance en Côte d’Ivoire…. Qu’ils étaient beaux les discours sur la démocratie avec les mirlitons français attaquant sans mandat de l’ONU le palais de Gbagbo. La Côte d’Ivoire allait renouer avec son histoire, fondée sur le respect du droit. Sauf qu’installer la démocratie au pouvoir par la force armée n’a jamais marché… et qu’on recommence avec obstination… il suffit de trouver une agence de com’ correcte pour faire de belles images…
Amnesty vient de publier un rapport accablant sur les méthodes de Ouattara. Incapacité à gouverner violations graves du droit, insécurité massive dans le pays,… mais ce Ouattara est tellement docile, souriant et reconnaissant…
Sur le plan de l’ordre public et des libertés, c’est assez simple. Ouattara a vite renoncé à gérer la police et la gendarmerie, considérées comme des places fortes du Gbagbo, et tout passe par ses services propres : les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), donc l’armée, une géniale police militaire, et le soutien de milices, les trois se rendant « responsables de nombreuses violations des droits humains en arrêtant et détenant des individus en dehors de tout cadre légal sur des bases souvent ethniques et politiques » écrit Amnesty.
« Ces exactions ont été rendues possibles par la prolifération de lieux de détention non reconnus comme tels où des individus soupçonnés de tentative d’atteinte à la sûreté de l’État ont été détenus au secret, parfois pendant de longues périodes et dans des conditions inhumaines et dégradantes. Beaucoup ont été torturés et certains ont été remis en liberté contre le paiement de rançons ».
Tous ces faits sont connus, mais aucun des auteurs « n’a été traduit en justice ni même relevé de ses fonctions ». Amnesty poursuit : « Cela illustre l’échec des autorités ivoiriennes à instaurer un état de droit près de deux ans après l’arrivée au pouvoir des nouvelles autorités.
Quant à la justice, « les autorités ont exclusivement ciblé les partisans avérés ou présumés de l’ancien président Laurent Gbagbo », avec procédures qui bafouent les règles élémentaires du droit. Aucune démarche sérieuse en deux ans d’instruction : « ni confrontation avec des Victimes, ni aucun élément de preuve matériel communiqué à la défense ».
Je vous laisse ci-dessous le lien pour lire ce rapport accablant, mais voici quelques témoignages qui devraient faire bondir les ministres de la Défense et des Affaires étrangères… s’ils n’étaient pas les premières cautions ! Et puis, il est vrai qu’ils sont très occupés à installer la démocratie au Mali par la force armée…
Arrestations arbitraires, tortures et disparitions
Témoignage d’un jeune homme sans emploi, âgé de vingt-huit ans, qui a été arrêté le 11 août 2012 par les FRCI.
« Je me rendais sur un chantier vers 14 h pour trouver du travail. Des membres des FRCI m’ont arrêté, m’ont fouillé et m’ont mis dans le coffre de leur voiture. Je me suis retrouvé au camp IIAO de Bassam [Institut industriel d’Afrique de l’ouest]. Ils m’ont demandé où étaient cachées les armes, et m’ont frappé. Ensuite, ils m’ont remis dans le coffre de la voiture et m’ont emmené en bord de mer. Ils ont menacé de m’exécuter si je ne disais pas la vérité. Ils m’ont frappé à nouveau, m’ont remis dans le coffre et on est retourné au camp. Ils m’ont demandé de dénoncer des gens qui auraient fait venir des armes par bateau. »
Mi-août 2012, un détenu, ingénieur de profession, a été violemment frappé par deux codétenus militaires. Plusieurs témoins ont raconté la scène à Amnesty International. L’un d’eux a précisé :
« J’ai été arrêté le 17 août [2012] à 6h30 aux Deux Plateaux [quartier d’Abidjan]. Quand je suis arrivé au Génie militaire, il faisait chaud. Il y avait dans la cellule d’autres prisonniers dont des militaires qui avaient été punis pour mauvaise conduite. Ces militaires jouissaient de petits avantages. Ils pouvaient sortir la nuit et c’est eux qui gardaient le peu d’eau qui nous était destinée. Un jour, un détenu, un ingénieur, avait très soif. Il a réclamé de l’eau à un militaire détenu avec nous. Celui-ci a refusé. L’ingénieur a insisté en disant qu’il avait très soif. Le militaire s’est jeté sur lui et l’a frappé. Il lui a donné des coups de pied et des coups de poing et l’a frappé avec sa ceinture. Un autre militaire a prêté main forte à son collègue. L’ingénieur est tombé, il s’est évanoui. Les détenus ont frappé à la porte pour appeler les gardes. Il a été emmené à l’hôpital, il n’est plus revenu. On raconte qu’il est mort des suites de ces coups. »
Rapt et libération contre rançon
Arrêtant et détenant des individus selon leur bon vouloir et sans rendre compte de leurs actes à qui que ce soit, les éléments de la police militaire et les FRCI ont également instauré une « procédure de libération » fondée sur le paiement de rançons. Un grand nombre de détenus et d’anciens détenus ont indiqué à Amnesty International qu’au Génie militaire, « les gens sont libérés contre le paiement d’une somme fixée entre le responsable de la police militaire et les parents des détenus ».
Témoignage du chef du personnel d’une société d’Abidjan, arrêté le 27 août 2012 et détenu quelques jours.
« Ils m’ont détenu deux jours et m’ont dit que si je voulais sortir, mes parents devaient payer.
Ils demandaient la somme de 70 000 francs CFA [environ 110 euros]. Ma famille a payé un premier versement de 50 000 avant ma libération. Le deuxième versement a été effectué chez moi. Mes geôliers m’ont accompagné à mon domicile pour réclamer la somme restante mais, une fois sur place, ils ont demandé une somme plus élevée. Ma famille a expliqué qu’elle n’avait pas d’argent. Finalement, ils se sont fatigués et ils sont partis. »
Arrestation pour motif racial
« Le 10 mars après le service, je suis rentré chez moi. Vers 15 heures, des éléments des FRCI sont arrivés et m’ont demandé de les accompagner à la Place de la Liberté [un lieu de détention non reconnu comme tel] car j’étais accusé d’avoir fait un coup d’État. Quand je suis arrivé, j’ai remarqué qu’il y avait d’autres corps habillés [hommes en uniforme]. Il n’y avait que des gens comme moi, des Athiés, des Guérés, des Bétés ou des Didas [groupes ethniques du sud du pays] arrêtés uniquement parce que soupçonnés de soutenir Laurent Gbagbo. Ils nous reprochaient de nous être battus contre eux après l’élection présidentielle et nous ont dit : “ Si vous pensez que Laurent Gbagbo va revenir vous vous trompez, il n’a aucun pouvoir ici ”. Ils nous ont torturés pour nous faire parler et nous avons dû rester couchés à même le sol, avec des chaînes aux pieds. Nous avons été arrêtés au hasard. La preuve c’est que, au bout de 55 jours, ils nous ont tous libérés ».
Lieux de détention non officiels
« Le plus terrifiant, ça a été quand ils nous ont emmenés en brousse. C’était la nuit, ils ont tiré en l’air pour nous effrayer. Ils ont menacé de nous tuer si nous ne disions pas la vérité. Ils disaient que les Guérés et les Bétés avaient soutenu Laurent Gbagbo et c’est pour cela qu’ils nous frappaient. Jamais avant ou après, nous n’avons eu une telle impression d’être des jouets dans la main de nos bourreaux. Puis, on a été emmenés dans la résidence privée d’un officier des FRCI et ensuite au Génie militaire. On a aussi été torturés là-bas mais la brousse c’est pire que tout car tout peut vous arriver. »
Un autre témoignage
« Je me suis retrouvé dans un véhicule avec quatre autres personnes. On m’a mis des menottes attachées derrière le dos. Une cagoule m’a été enfoncée sur le visage, j’ai senti le bout d’un pistolet automatique contre ma tête. À un moment, j’ai compris qu’on avait quitté le goudron pour emprunter une piste. Le véhicule s’est arrêté. Quand on a enlevé la cagoule, j’ai compris qu’on était dans la forêt. On nous a fait descendre et on nous a demandé où étaient les armes. J’ai répondu que je n’en savais rien. Ils ont tiré des coups de feu d’abord en l’air puis sur un des détenus. Il est tombé et ils ont abandonné son corps là-bas. »
Interrogatoires sous la torture
« Après m’avoir donné des coups de câbles électriques et des coups de pied avec leurs rangers [bottes], trois membres des FRCI m’ont tenu par les pieds et m’ont plongé la tête dans une barrique d’eau. Je ne pouvais pas me débattre parce que j’avais les mains menottées derrière le dos ».
Plusieurs autres détenus ont affirmé avoir subi des brûlures au plastique fondu et ont montré aux délégués d’Amnesty International des traces de brûlures sur le dos et le cou. Un détenu a expliqué :
« Arrivé au camp Place de la Liberté, ils m’ont demandé d’enlever mes vêtements, je suis resté avec mon caleçon et ils ont commencé à m’interroger en me torturant. Ils m’ont attaché les mains avec des menottes reliées à une barre de fer verticale, ils me donnaient des coups de matraques et de barres de fer. Ils ont brûlé un sac en plastique et ont fait en sorte que le plastique fondu tombe sur mon dos pendant que trois personnes me tenaient les pieds. »
Plusieurs détenus ont également affirmé avoir été torturés dans des villas privées :
« J’ai été conduit dans un camp militaire des FRCI non loin de l’arrêt du terminus du bus N° 17. J’étais au milieu d’un cercle de dix militaires, les coups pleuvaient sur moi. Ils me donnaient des coups de pied et des coups de poing au visage et à la tête. Quand l’un d’eux me parlait, un autre me frappait dans le dos. Ils m’empêchaient de parler pour contester leurs assertions. Ils m’ont ensuite attaché les mains dans le dos, ils m’ont également attaché les pieds. Ils ont percé deux trous dans un sac en plastique qu’ils ont enfoncé sur ma tête. Ils m’ont mis dans un coffre de véhicule et m’ont conduit dans une villa privée à Cocody. Ils m’ont accusé de recevoir de l’argent pour recruter des mercenaires. Ils m’ont fait asseoir sur une chaise. Régulièrement je recevais des décharges électriques. J’ai uriné et déféqué dans mon caleçon. »
Mort de détenus des suites de tortures
Amnesty dispose de témoignages concordant sur le mort de Serge Hervé Kribié, un sergent-chef de police, d’ethnie bétée, arrêté pour motif racial à San Pedro le 20 août 2012.
« Serge Hervé Kribié a été remis aux FRCI. Il a été déshabillé, attaché à un poteau et de l’eau a été versée sur lui. Puis il a reçu des décharges électriques. Moi, j’étais allongé sur la dalle et je me suis penché pour voir. Il criait, il a évoqué ses enfants…..Il poussait des cris atroces. Après cela, un de ceux qui donnaient des ordres a demandé en dioula : “ Est-ce qu’il est mort ? S’il est mort, on va attacher ses pieds pour le jeter dans la lagune ”. J’ai vu qu’on lui faisait des massages cardiaques. On ne l’a plus entendu. Quelques jours après, un militaire que je connais m’a informé que notre collègue était décédé le jour même de son arrestation ».
* * *
Atterrés par ce rapport d’Amnesty, les ministres des Affaires étrangères et de la Défense, vont annoncer ce matin qu’ils suspendent l’accord de coopération militaire, et exiger de Ouatarra l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur ces faits. Les grandes entreprises françaises, venues avec Sarko installer Ouattara au pouvoir, vont se voir ordonné de suspendre leurs activités, pour ne pas être le poumon économique de cette violation institutionnalisée du droit.
C’est que la France ne rigole pas avec la démocratie, surtout en Afrique…
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Mercredi 27 Février 2013
Mongo Elombe- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
LAURENT GBAGBO OU QUAND LA SCIENCE, L'HUMAIN ET LA POLITIQUE NE FONT QU'UN...
"C'EST PARCE QUE J'AI RESPECTE LA CONSTITUTION QUE JE SUIS ICI. JE SOUHAITE QUE TOUS LES AFRICAINS QUI ME SOUTIENNENT, QUI SE RASSEMBLENT DEVANT LA PRISON, DANS LEUR PAYS, QUI MARCHENT POUR LA DÉMOCRATIE, QU'ILS COMPRENNENT QUE LE SALUT, C'EST LE RESPECT DES LOIS ET DES CONSTITUTIONS QUE NOUS NOUS DONNONS"
LAURENT GBAGBO, LE 28 FÉVRIER 2013 DEVANT LA BARRE A LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE DE LA HAYE.
J'EN AI DES LARMES AUX YEUX.
"C'EST PARCE QUE J'AI RESPECTE LA CONSTITUTION QUE JE SUIS ICI. JE SOUHAITE QUE TOUS LES AFRICAINS QUI ME SOUTIENNENT, QUI SE RASSEMBLENT DEVANT LA PRISON, DANS LEUR PAYS, QUI MARCHENT POUR LA DÉMOCRATIE, QU'ILS COMPRENNENT QUE LE SALUT, C'EST LE RESPECT DES LOIS ET DES CONSTITUTIONS QUE NOUS NOUS DONNONS"
LAURENT GBAGBO, LE 28 FÉVRIER 2013 DEVANT LA BARRE A LA COUR PÉNALE INTERNATIONALE DE LA HAYE.
J'EN AI DES LARMES AUX YEUX.
Dernière édition par Mathilde le Jeu 28 Fév - 22:26, édité 1 fois
Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Le boulanger tente de faire sa dernière pâte mais cette fois ci la farine peut l´en rouler donc qui vivra verra.
kunta- Modérateurs
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Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Les marionnettes existent et tout président Africains a joué ce rôle dans son parcours, d´accord pour son éloquence, il dit ses vérités Mathilde et libre a chacun d´adhéré ou non, pour moi il est en parti responsable des malheurs de la Cote d´Ivoire et des Ivoiriens, il est en prison il a l´avantage de tirer la couverture vers lui mais je dit bien pour moi contrairement a vous c´est l´exemple qu´il faut pour l´Afrique parce qu´un jour Kabila pourra repeter ces phrases et il y aura toujours des gens pour l´applaudir.
mapata- Modérateurs
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Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Je ne supporte pas l'injustice la cpi ne doit pas exister et Fatou BENSAOUDA est aux odres mawa plein....
Mongo Elombe- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Chacun fait son choix, c´est indécent que ce juge s´affiche avec Ouattara mais il faut quand même reconnaitre que le Boulanger n´est pas si innocent que vous le faire croire, si un jour Kabila se retrouve a CPI, il y aura aussi Ramboché et sa clique qui vont clamer son innocence donc alors que nous on dira qu´il le mérite.
Ousmane- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Moi je n'ai jamais dis que GBAGBO était parfait qui n'a pas de défaut parmi les présidents: je n'ai pas aimé le comportement de tsarkozy qui voulait absolument placé OUATTARRA, on n'aurait dù comme ailleurs recompter les voix. Lui par rapport à kabila, il ne s'est pas enrichi.
Le bombardement du palais normal.
GBAGBO n'aurait pas dù accepter des élections dans un pays coupés en 2 par SORO et selon ce qui se dit financé par OUATTARRA.
Moi si j'étais GBAGBO J'aurai foutu BEDIER, OUATTARRA, SORO et ses chefs de guerre au niouf pour la paix et pour son pays il les a amnistiés..........
Nous savons tous pourquoi OUATTARRA est là les langues commencent à se délier, je termine watra n'est pas un si bon président, il est animé par la haine et des preuves il y en a tout les jours.
Quand à kabila pas besoin de discours, j'attends qu'il aille à l'est même si c'est pour dialoguer avec les rebelles pour la paix au pays.
Les médias occidentaux font leurs boulots de désinformations. Il est à la HAYE depuis mais depuis certains ivoiriens continuent de se battre et manifester....Ca veut tout dire.
Le bombardement du palais normal.
GBAGBO n'aurait pas dù accepter des élections dans un pays coupés en 2 par SORO et selon ce qui se dit financé par OUATTARRA.
Moi si j'étais GBAGBO J'aurai foutu BEDIER, OUATTARRA, SORO et ses chefs de guerre au niouf pour la paix et pour son pays il les a amnistiés..........
Nous savons tous pourquoi OUATTARRA est là les langues commencent à se délier, je termine watra n'est pas un si bon président, il est animé par la haine et des preuves il y en a tout les jours.
Quand à kabila pas besoin de discours, j'attends qu'il aille à l'est même si c'est pour dialoguer avec les rebelles pour la paix au pays.
Les médias occidentaux font leurs boulots de désinformations. Il est à la HAYE depuis mais depuis certains ivoiriens continuent de se battre et manifester....Ca veut tout dire.
Mongo Elombe- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Pour moi les deux ont le sang des Ivoiriens dans leurs mains et ma solution serait de les disqualifier tout les deux faire des nouvelles élections sans ces deux dictateurs.
La CPI n´est pas parfait mais il donne quand même l´occasion a Gbagbo de s´exprimer,il n´avait pas cet opportunité quand il était prisonnier de Ouattara.
La CPI n´est pas parfait mais il donne quand même l´occasion a Gbagbo de s´exprimer,il n´avait pas cet opportunité quand il était prisonnier de Ouattara.
mapata- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
]En visite en RDC pour Guillaume Soro seul la musique Congolaise présente une note positive
Pfffffffffffff
Pfffffffffffff
Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Je suis d´accord avec lui car il dit: "Quel Africain dans son enfance n´a pas été bercé par la musique congolaise"
En disant ceci Soro ne fait pas allusion aux musiciens actuels mais il fait allusion aux pionniers de la musique Congolaise tel que: Kallé Jeff, Luambo, Tabu Ley etc... qui ont mis la barre si haut.
Et pour être correct avec nous même malgré que nous haïssons nos vedettes, nos artistes musiciens ce que nous exportons le mieux pour le moment.
En disant ceci Soro ne fait pas allusion aux musiciens actuels mais il fait allusion aux pionniers de la musique Congolaise tel que: Kallé Jeff, Luambo, Tabu Ley etc... qui ont mis la barre si haut.
Et pour être correct avec nous même malgré que nous haïssons nos vedettes, nos artistes musiciens ce que nous exportons le mieux pour le moment.
Hugues- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Hugues, SORO peut dire tout ce qu'il veut sa place est en prison.
Mongo Elombe- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Situation socio-politique en Côte d’Ivoire : Le canard enchaîné s'attaque à Ouattara
Le régime Ouattara ? Motus français et défense d’Ivoire
De « graves violations des droits humains », des centres de détention et de torture secrets, des exactions de groupes paramilitaires armés par l’Etat, des crimes de guerre impunis. Tous ces hauts faits à l’actif de partisans du président ivoirien Ouattara, décrits dans un rapport d’Amnesty International paru le 27 février, n’ont pas suscité la moindre réaction de la France.
Il y a deux ans, pourtant, Paris avait pesé de tout son poids pour soutenir l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara. Durant dix jours (en avril 2011), les forces du dispositif tricolore Licorne, assistées par l’ONU, avaient bombardé la résidence présidentielle de Laurent Gbagbo, farouchement accroché au pouvoir après la proclamation de sa défaite électorale, cinq mois plus tôt.
Aujourd’hui, Gbagbo est traduit devant la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye, accusé d’avoir ordonné ou laissé commettre quatre massacres ayant causé la mort de 200 personnes. La France de Sarkozy, puis de Hollande, qui a contribué à l’enquête du procureur de la CPI, n’a, en revanche, pas levé le petit doigt pour que soient poursuivis les crimes du camp d’en face. Au total, les violences postélectorales ont causé la mort de plus de 3 000 personnes.
Depuis plus de dix-huit mois, les forces armées régulières contrôlent le pays. Et le rapport d’Amnesty cite de nombreux cas d’exactions à leur passif ; comme l’attaque, en juillet 2012, du camp de Nahibly, dans l’ouest du pays, qui « s’inscrit dans le contexte des crimes contre l’humanité ». Des dizaines de réfugiés y ont été liquidés à la machette, par balles, ou brûlés vifs. Les milices dozos (confrérie de chasseurs de la région), auteurs de ces méfaits, avaient déjà, un an plus tôt, tué plus de 200 personnes, coupables d’appartenir à une ethnie jugée proche de Gbagbo.
Le document mentionne aussi plusieurs prisons secrètes dans lesquelles l’armée a séquestré et torturé des opposants ou supposés tels. Comme ce cachot de 4 mètres sur 5, à Korhogo, dans le Nord, où des prisonniers se sont retrouvés à 27 durant quarante-neuf jours, sans toilettes et presque sans nourriture. Informé – à tout le moins – de ces pratiques, le régime de Ouattara n’a jamais réagi, malgré les déclarations solennelles du Président. D’ailleurs, précise Amnesty, à sa connaissance, « pas un seul responsable civil ou militaire de violations et atteintes très graves aux droits humains ayant soutenu Ouattara n’a eu à répondre de ses actes devant la justice. ›› Même pas Martin Kouakou Fofié, chef de guerre désigné par la CPI comme responsable de graves « violations des droits humains » et du « recrutement d’enfants soldats ››. Accablant crime patronymique
Apathie identique de la France au récit des exploits accomplis par les partisans de son protégé.
Certaines victimes possèdent pourtant un passeport tricolore, comme l’économiste Ibrahim Massaga, détenu depuis un an à Abidjan, au mépris de tous ses droits, ou Michel Gbagbo, fils de l’ex-président et de sa première épouse française. Ce scientifique sans activité politique est emprisonné depuis avril 2011. Peu après la parution du rapport, la justice française a désigné un magistrat pour faire la lumière sur le traitement qu’il subit depuis deux ans. Hélas pour le prévenu, son délit de patronyme est irréfutable.
Source : ''Le Canard enchaîné''
Le régime Ouattara ? Motus français et défense d’Ivoire
De « graves violations des droits humains », des centres de détention et de torture secrets, des exactions de groupes paramilitaires armés par l’Etat, des crimes de guerre impunis. Tous ces hauts faits à l’actif de partisans du président ivoirien Ouattara, décrits dans un rapport d’Amnesty International paru le 27 février, n’ont pas suscité la moindre réaction de la France.
Il y a deux ans, pourtant, Paris avait pesé de tout son poids pour soutenir l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara. Durant dix jours (en avril 2011), les forces du dispositif tricolore Licorne, assistées par l’ONU, avaient bombardé la résidence présidentielle de Laurent Gbagbo, farouchement accroché au pouvoir après la proclamation de sa défaite électorale, cinq mois plus tôt.
Aujourd’hui, Gbagbo est traduit devant la Cour pénale internationale (CPI) de la Haye, accusé d’avoir ordonné ou laissé commettre quatre massacres ayant causé la mort de 200 personnes. La France de Sarkozy, puis de Hollande, qui a contribué à l’enquête du procureur de la CPI, n’a, en revanche, pas levé le petit doigt pour que soient poursuivis les crimes du camp d’en face. Au total, les violences postélectorales ont causé la mort de plus de 3 000 personnes.
Depuis plus de dix-huit mois, les forces armées régulières contrôlent le pays. Et le rapport d’Amnesty cite de nombreux cas d’exactions à leur passif ; comme l’attaque, en juillet 2012, du camp de Nahibly, dans l’ouest du pays, qui « s’inscrit dans le contexte des crimes contre l’humanité ». Des dizaines de réfugiés y ont été liquidés à la machette, par balles, ou brûlés vifs. Les milices dozos (confrérie de chasseurs de la région), auteurs de ces méfaits, avaient déjà, un an plus tôt, tué plus de 200 personnes, coupables d’appartenir à une ethnie jugée proche de Gbagbo.
Le document mentionne aussi plusieurs prisons secrètes dans lesquelles l’armée a séquestré et torturé des opposants ou supposés tels. Comme ce cachot de 4 mètres sur 5, à Korhogo, dans le Nord, où des prisonniers se sont retrouvés à 27 durant quarante-neuf jours, sans toilettes et presque sans nourriture. Informé – à tout le moins – de ces pratiques, le régime de Ouattara n’a jamais réagi, malgré les déclarations solennelles du Président. D’ailleurs, précise Amnesty, à sa connaissance, « pas un seul responsable civil ou militaire de violations et atteintes très graves aux droits humains ayant soutenu Ouattara n’a eu à répondre de ses actes devant la justice. ›› Même pas Martin Kouakou Fofié, chef de guerre désigné par la CPI comme responsable de graves « violations des droits humains » et du « recrutement d’enfants soldats ››. Accablant crime patronymique
Apathie identique de la France au récit des exploits accomplis par les partisans de son protégé.
Certaines victimes possèdent pourtant un passeport tricolore, comme l’économiste Ibrahim Massaga, détenu depuis un an à Abidjan, au mépris de tous ses droits, ou Michel Gbagbo, fils de l’ex-président et de sa première épouse française. Ce scientifique sans activité politique est emprisonné depuis avril 2011. Peu après la parution du rapport, la justice française a désigné un magistrat pour faire la lumière sur le traitement qu’il subit depuis deux ans. Hélas pour le prévenu, son délit de patronyme est irréfutable.
Source : ''Le Canard enchaîné''
Mathilde- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Mongo Elombe a écrit:Hugues, SORO peut dire tout ce qu'il veut sa place est en prison.
Je ne connais pas tres bien la politique intérieure Ivoirienne si tu pouvais nous expliquer pourquoi sa place serait en prison ?
Hugues- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
La RCI était en paix jusqu'à ce que SORO s'erige en chef de guerre vedire il aurait pris les armes pour défendre le nord selon lui discriminé coupé le pays en 2 avec comme résultat enrichissement personnel, rien pour le nord, et un pays où pour moi et certains la réconciliation sera impossible.
SORO étudiant chef de guerre dont certains de nus voulons toujours savoir qui finançait sa rebellion, je le vois comme prochain président parceque trés roublard, sa place c'est rejoindre GBAGBO à la cpi.
http://www.afrik.com/article25047.html
Sinon sur internet Hugues tu peux te faire ta propre opinion.
SORO étudiant chef de guerre dont certains de nus voulons toujours savoir qui finançait sa rebellion, je le vois comme prochain président parceque trés roublard, sa place c'est rejoindre GBAGBO à la cpi.
http://www.afrik.com/article25047.html
Sinon sur internet Hugues tu peux te faire ta propre opinion.
Mongo Elombe- Modérateurs
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Super Flick de Kingantaki- Modérateurs
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Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
Mongo Elombe y a t-il un mandat de la CPI contre Soro ?
Jules andré- Modérateurs
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Date d'inscription : 15/10/2012
Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
La CPI malheureusement est un tribunal politique.On n'inclupe que les gens qui sont du mauvais coté,càd les vaincus,quelque soit les crimes commis.Logiquement,c'est Soro qui aurait du etre inculpé avant Gbagbo,puisque c'est depuis 2002 qu'il avait commencé sa rebellion,qui avait causé plusieurs milliers de morts en CI.Mais comme,il a encore le soutient de la France,il ne sera pas inquieté,au risque de denoncer ses parrains qui lui avaient procuré les armes en 2002.
Muana Milano- Modérateurs
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Mathilde- Modérateurs
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Date d'inscription : 15/10/2012
Re: EXCLUSIF: Le Ministre Blé GOUDÉ aux mains du Régime Néocolonial de OUATTARA
S´il suffisait d´une marche pour libérer une personne la justice n´existerai plus peine perdu on ne va pas le libérer comme l´autre jusqu’à ce qu´il soit juger et purge sa peine.
Ramboché- Modérateurs
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