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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Mathilde Ven 7 Fév - 21:44

Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. 15446010

Le 16 février 1992, une marche est réprimée dans le sang à Kinshasa. Cet épisode dramatique de l’histoire de la démocratie congolaise(Zaïre à l’époque) restera dans la mémoire collective comme étant " La marche pacifique des chrétiens." C’était il y a vingt ans. Mais comment en est-on arriver là?

La Conférence Nationale


Après avoir déclaré en avril 1990 non sans émotion, la fin du monopartisme entraînant la remise à plat des griefs contre la deuxième république, s’ouvre en mai 1991 à Kinshasa les premiers travaux de la Conférence Nationale(CN).
Elle réunit 2650 personnes venant de toutes les couches de la population et représentant la totalité des forces vives du pays. Comme 40 ans plutôt lors de l’accession à l’indépendance, le peuple espère y trouver enfin les solutions qui amèneront le Zaïre à sortir de son marasme politique mais aussi et surtout social. Pourtant dès le départ, tout le monde ne voit pas les choses de la même façon.
Là où Mobutu et son parti-Etat MPR(Mouvement Populaire de la Révolution) ne voit en la CN qu’une assemblée dont le but est de mettre en place une nouvelle constitution à soumettre au peuple avant d’organiser des élections générales, l’opposition et la société civile veulent elles, créer une rupture radicale avec l’ancien système et par la même occasion faire une relecture de l’histoire politique du pays et des faits marquants ayant jalonné les trois dernières décennies.
En plus, elles attendent de la CN qu’elle mette en place un système démocratique et que ses résolutions s’appliquent à tous.

L’Union Sacrée de l’Opposition(USO)

Les débuts de la CN sont calamiteux et elle ressemble de plus en plus à la tour de Babel ou tout le monde veut parler et s’entendre en même temps. Celui qui en assure la présidence provisoire, feu Kalonji Mutambayi ne maîtrise manifestement pas les milliers de délégués présents qui s’estiment pour leur part lésés et privés de temps de parole.
Jour après jour, des motions de censures sont sans cesse présentées par les dignitaires encore au pouvoir ou leur colistiers pour ne pas qu’éclate la vérité sur des faits politiques dont la publication leur serait néfaste.
Las d’attendre une solution miracle et exacerbés par ce qui se passe à la CN(diffusée sur la chaîne TV nationale), des militaires mécontents d’être impayés depuis des mois vont descendre dans les rues de Kinshasa(entraînant la population avec eux) et se livrer à un pillage systématique des commerces, édifices publics, résidences et biens des dignitaires du régime ainsi que ceux d’expatriés.
Après deux jours, le bilan est lourd. On compte une centaine de morts et des dégâts énormes. Trois mois à peine après son lancement la CN est suspendue. Mobutu en profite alors pour négocier directement avec une frange de l’opposition réunie sous le label de "l’Union Sacrée".
De ces négociations tenues au palais de marbre(résidence de Mobutu), aboutira la nomination de Tshisekedi wa Mulumba comme premier ministre. A cette époque il est reconnu comme étant le seul dans l’opposition capable de rassurer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
Mais les choses ne se passent pas comme prévues. Suite à une divergence juridique mais surtout idéologique portant sur le partage du pouvoir, sitôt nommé, Tshisekedi est démis de ses fonctions pour avoir barré lors de la prestation de serment les références désignant Mobutu comme garant de la Constitution et de la nation.
Il sera remplacé par Mungul Diaka, puis un mois plus tard par Nguz A Karl I Bond tous deux issus de l’USO.
Nous sommes en décembre 1991 et le CN reprend du service. Elle est cette fois dirigée par Monseigneur Monsengwo Pasinya, archevêque de Kisangani et président de la Conférence Épiscopale Nationale.

La marche de l’espoir

Aussitôt réouverte, la CN est à nouveau suspendue par le gouvernement qui invoque comme raison son coût exorbitant. En réalité, elle veut mettre fin à un début de déballage politique mettant en cause les dignitaires du régime. Les Zaïrois qui avaient placé tous leur espoir dans la CN prennent la gifle en pleine figure.
Ils demandent la reprise des travaux de la CN, mais exigent désormais que celle-ci soit souveraine.
Aidée par une société civile organisée et structurée, des manifestations tantôt pacifiques, parfois violentes sont organisées ci et là.

Le 16 février 1992, à l’appel des mouvements laïcs de l’église catholique, des dizaines de milliers de personnes descendent dans la rue pour réclamer la convocation immédiate d’une Conférence Nationale Souveraine(CNS).
Pris de panique, le gouvernement fait intervenir l’armée et la police; elles ouvrent le feu sur les manifestants. Le bilan officiel fera état d’une vingtaine de morts, pendant que l’opposition en déclarera quasi une centaine.
Cette répression dans le sang connue désormais comme "La marche pacifique des chrétiens" va soulever une indignation et un tollé général de protestations à travers le pays et même à l’extérieur.
Mobutu sous pression et acculé de tout part cède.
La Conférence Nationale devient Souveraine et ses travaux reprennent en avril 1992. Ils se poursuivront normalement jusqu’au 14 août 1992 lorsque Tshisekedi est élu Premier ministre du gouvernement de transition qui doit conduire le pays vers les élections.
S’en suivra l’élection de 453 membres à titre de conseillers de la république dont le mandat sera de nature législative.
La CNS clôturera ses travaux en décembre 92 dans des circonstances quelque peu brouillonnes et bien qu’ayant élaboré un projet de constitution et un calendrier électoral, rien de tout cela ne sera réalisé.

Plus de Vingt ans après, à quelques exceptions près, on retrouve les mêmes protagonistes. Les temps ont changé, les enjeux ne sont plus ceux de 1992 mais la cause est fondamentalement restée la même.
Depuis, s’est répandu dans l’air un esprit de liberté au goût quelque peu inachevé.
Là où les uns se battaient pour mettre en place les prémices d’un premier parlement, ceux d’aujourd’hui essayent de garder les murs debout pour éviter que l’édifice fragile ne s’écroule. La traversée du désert a l’air d’être longue et on aimerait croire que tout cela n’a pas été fait pour rien.

La démocratie congolaise n’a peut-être pas encore pris sa vitesse de croisière mais en aucun cas, il ne faut arrêter "la marche"; la terre promise est sans doute au bout du chemin.
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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Ramboché Dim 9 Fév - 18:13

La république des assassins s est terminé.

Ramboché
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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  mapata Dim 9 Fév - 20:46

Le votre est plus pire.

mapata
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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Mathilde Lun 10 Fév - 11:16

http://www.afriqueredaction.com/article-l-histoire-est-tetue-avec-les-massacres-du-16-fevrier-1992-nous-exigeons-le-devoir-de-memoire-122473350.html
Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. 16095810

( Affaire Ngbanda ) L'histoire est têtue avec les massacres du 16 février 1992, nous exigeons le devoir de mémoire...

Le devoir de mémoire que certains congolais veulent effacer de nos mémoires, mais l'histoire est là pour rafraîchir nos mémoires, elle est également, particulièrement têtue...

La journée du 16 février 1992 doit être pour nous, une journée de rappel, de commémoration de ceux qui sont tombés sous les balles de criminels, que certains se sont érigés aujourd'hui en donneurs de leçons dans la diaspora, sans vergogne.

Lisez la réaction de l'époque, des défenseurs des droits de l'homme américains et même du secrétariat d’État américain contre celui qui est considéré par beaucoup comme un imposteur, criminel et mythomane, par d'autres, une infime minorité sectaire, comme étant un soit-disant père de la résistance, Honoré NGBANDA qui veut mordicus, jouer ses dernières cartes (poker menteur). Revenir aux affaires en appliquant ses méthodes expérimentées pendant cette sombre époque qu'il tenait les Zaïrois en otage par des pratiques particulièrement brutales et inhumaines...( Je traduirais ce document historique pour vous, prochainement dans son intégralité )
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Message  Pierre Remy Lun 10 Fév - 13:11

Merci Mathilde on attend impatiemment la traduction.

Pierre Remy
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Message  Kebadeuxfois Mar 11 Fév - 16:53

On peut bien critiquer Tshisekedi mais en terme de courage, je n´ai jamais vu un autre politicien Congolais faire ce que lui a fait bien qu´il savait que le gouvernement a l´époque allait faire descendre sa milice et qu´il allait s en suivre souffrance et torture il est quand même aller.
Nous devons admirer cette démonstration de courage au lieu de le critiquer n´importe comment bien au chaud dans nos salons.

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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Mathilde Mar 11 Fév - 17:29

Kebadeuxfois a écrit:On peut bien critiquer Tshisekedi mais en terme de courage, je n´ai jamais vu un autre politicien Congolais faire ce que lui a fait bien qu´il savait que le gouvernement a l´époque allait faire descendre sa milice et qu´il allait s en suivre souffrance et torture il est quand même aller.
Nous devons admirer cette démonstration de courage au lieu de le critiquer n´importe comment bien au chaud dans nos salons.


Tout a fait Kebadeuxfois d'accord avec toi!! Cool Sans oublier que b52 porte la marque du MPR sur son dos , marquer au fer rouge comme une bête dans le haut du dos Evil or Very Mad  Twisted Evil  l' oeuvre de hibou aka Ngbanda.... Evil or Very Mad Twisted Evil Mad Et malgre ca, il a pardonner aux gens qui lui ont fait du mal.
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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Pipina Mar 11 Fév - 22:54

Marquer au fer rouge donc il a du souffrir ? c est comme on fait aux vaches et aux chevaux:
Comment peut-on faire subir un tel traitement a son semblable mawa trop.
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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Mathilde Mer 12 Fév - 13:21

Pipina a écrit:Marquer au fer rouge donc il a du souffrir ? c est comme on fait aux vaches et aux chevaux:
Comment peut-on faire subir un tel traitement a son semblable mawa trop.  

Pipina

Ce grand homme a beaucoup souffert  Wink Mobutu etait un etre malsain et cruel lorsquon lui tenait tete Twisted Evil Evil or Very Mad  . Ti na kobotola B52 Bana  ye ....( tu me laisses tranquille avec ton UDPS sinon tu ne reverras plus tes enfants)dixit Mobutu a Mokongo ya Nkoba et Mobutu asala yango...
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Message  Rose lilas Mer 12 Fév - 16:56

Quand on a vécu de tes horreurs dans sa vie ce qu´on a vraiment été choisit par Dieu pour servir son peuple parce que un être humain normal aurait désister.
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Message  Mathilde Dim 16 Fév - 13:39

Lu avec plaisir pour vous !

ENSORCELLEMENT EN PLEIN JOUR

En avez-vous entendu parler ?

C’était le 16 février 1992 ! Les sorciers ont prirent leurs balaies et partirent ensorceler alors que la nuit n’était pas encore tombée.

Nous savions déjà qu’ils opéraient la nuit. Avec des escadrons de la mort, ils plastiquaient des journaux, détruisaient des maisons des opposants, assassinaient nos compatriotes et jetaient dans le fleuve Congo leurs corps sans vie ou les enterraient dans des fosses communes.

Mais ce 16 février là, voyant que leur confrérie était en danger, le pouvoir pouvait leur échapper, ils ont agi sans se cacher ! Le peuple les a vus à l’œuvre, massacrant nos compatriotes comme des bêtes.

Nous gardons des souvenirs indélébiles de cette journée. Ils sont gravés en nous comme la marque de la circoncision. Nous n’oublierons ni cette date ni les assassins ni nos martyrs.

Certains de ces sorciers sont devenus de « super combattants », allant jusqu’à revendiquer la paternité de ce combat, oubliant que ce combat n’est que la suite de celui du 16 février 1992. En rire ou en pleurer ?

Que nos martyrs, dans l’au-delà, s’apaisent ! Car la justice leur sera rendue. Notre combat ne consiste pas à oublier les crimes, mais à libérer le Congo et à rendre justice à nos morts.

Les auteurs et complices de ces massacres, ces sorciers, seront traduits devant les tribunaux. C’est là qu’ils prouveront leur innocence. Pas dans des vidéos sur YouTube, pas sur des réseaux sociaux, mais devant les juges indépendants de la vraie République Démocratique du Congo.

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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Esther Ko Dim 16 Fév - 16:33

Ma Mathilde nous qui sommes nés en Europe ne savons ou ne croyons pas aux histoires de sorciers parce que on nous appris de réfléchir rationnellement.
En lisant l´histoire que vous avez posté puis je conclure que les sorciers sont en général les gens qui font les actes décrit dans l´histoire que vous avez posté ?
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Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang. Empty Re: Kinshasa 16 février 1992, la marche pacifique des chrétiens se termine dans le sang.

Message  Mathilde Dim 16 Fév - 18:01

Esther Ko a écrit:Ma Mathilde nous qui sommes nés en Europe ne savons ou ne croyons pas aux histoires de sorciers parce que on nous appris de réfléchir rationnellement.
En lisant l´histoire que vous avez posté puis je conclure que les sorciers sont en général les gens qui font les actes décrit dans l´histoire que vous avez posté ?


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Tout a fait !!
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Message  Mathilde Dim 16 Fév - 18:22

16 FEVRIER 1992: MOBUTU, NGUZ, & NGBANDA A LA BARRE
=====================================
Au cours d’un entretien téléphonique insolite NGUZ et NGBANDA à découvert !

Les deux rancuniers pires comme la «Prima Curia»


Aux lendemains du massacre ordonné des chrétiens le dimanche 16 février 1992, date historique marquant la première grande marche de libération, et après la perquisition humiliante faite au domicile d’Étienne Tshisekedi, Nguz a Karl-I-Bond s’est livré à une vile gymnastique d’invectives contre l’église catholique et certains leaders de l’union sacrée. C’était au cours de ce qu’il qualifie de conférence de presse tenue en français et commentée, par la suite, en langues swahili et lingala sur «Télé-Zaïre», sa chasse gardée.
Sans aucune considération pour les morts, tombées en martyrs pour la reprise de CNS, Nguz s’est rabaissé en cherchant à humilier les prêtres et autres religieux de la manière que l’on sait. Voulant démontrer la véritable face du personnage Nguz, le journal UMOJA a remué ciel et terre, au point de mettre la main sur l’enregistrement d’une communication insolite entre Nguz a Karl I Bond et le ministre flic, le «chrétien» Honoré Ngbanda.

De nos antennes à la Présidence de la République, au Gouvernement, particulièrement au cabinet Nguz, aux ministères de la défense, de la Justice…tous les témoignages concordent que c’est Nguz et Ngbanda qui sont à la base du carnage du 16 février 1992. La perquisition à la résidence d’Etienne Tshisekedi et dans les habitations d’autres leaders de l’UDPS est bel et bien une initiative des individus Nguz et Ngbanda.

Pour preuve, nous reproduisons ce document enregistré à l’intention du peuple congolais martyrisé, et de l’opinion internationale. Document que nous aimerions léguer à l’Histoire. Nguz et Ngbanda y témoignent aussi un mépris à l’endroit des diplomates accrédités à Kinshasa qu’ils menacent de déclarer personae non gratae. C’est les cas ceux des Etats-Unis d’Amérique et du Portugal ( qui agit au nom de la CEE). La même haine est exprimée à l’endroit des leaders de l’opposition, singulièrement des Forces Novatrices de l’Union Sacrée dont Fernand Tala Ngai Elima, président du RLP, que Nguz a fait arrêter et tabasser. Il le qualifie d’ailleurs de «mwuana mundele», entendez « métis » ou fils de blancs. Il en est de même de Pierre Lumbi Okongo de la Solidarité Paysanne (ONG du Nord Kivu) que Nguz qualifie de «Libandi ya Kivu» ou chauve du Kivu. A Etienne Tshisekedi, Nguz voue une haine et une jalousie sans égale, et veut le voir en prison.

Selon les propres termes de Ngbanda, au cours de leur entretien téléphonique, la perquisition opérée chez Etienne Tshisekedi l’a ébranlé psychologiquement. Se moquant également des prêtres et d’autres chrétiens, Ngbanda déclare cyniquement que le message de Nguz en lingala était «un pavé dans la marre». Au peuple congolais de juger lui même de la monstruosité de ceux qui le dirigent actuellement, à travers de l’entretien ci-dessous.

Raymond Luaula & Roger DIku

Allô (sûrement un garde du corps) : allô ! un moment…

Ngbanda : Allô !

Nguz : Honoré Nicolas Atumisi Feruzigbanda : ah, premier, bonjour
Nguz : comment ca va ?

Ngbanda : bien, merci


Nguz : je viens un peu aux nouvelles pour connaitre les réactions à cette interview là...(allusion à son interview en français, swahili et lingala sur Télé –Zaïre)


Ngbanda : dans l’ensemble, on dit que c’était un pavé dans la marre


Nguz (un rire cynique au téléphone)


Ngbanda
: Et surtout que cela a coïncidé avec la matinée, compte tenue des éléments en
notre possession et pour lesquels vous aves donné des ordres (il s’agit des présomptions sur une hypothèque cache d’armes de guerre par les leaders de l’UDPS). La fouille a été opérée ce matin sur la 12ème rue. On a fait un bouclage. Mais le malheur en est que lorsqu’on veut faire du travail en établissant des mandats de perquisition en bonne et dû forme comme vous l’avez exigé, comme ses hommes (parlant des sympathisants d’Etienne Tshisekedi) sont plein du côté de mon collègue (ministre Michel Mokuba de la Justice), ils l’ont prévenu. Toute la nuit, ils ont fait le travail de déplacement du matériel (pour parler des armes de guerre). On vient de me dire ça maintenant. Hier, au moment où les mandats de perquisition ont été signés pour que cela soit exécuté le matin, ils ont fait le travail. Ils (les leaders de l’UDPS) ont tout fait pour évacuer les armes en les emportant dans les coffres des voitures. Mais de toutes les façons, l’opération a quand même porté ses fruits. Il (Étienne Tshisekedi) est secoué psychologiquement, parce que nos hommes sont entrés chez lui et ils ont fouillé. Même chez certaines personnes de son quartier. Cela l’a secoué psychologiquement.

Nguz : ils sont entrés aussi chez lui ? (parlant d’Etienne Tshisekedi)


Ngbanda : Ah oui, bien sûr, avec mandat de perquisition en bonne et due forme. On lui a dit qu’on perquisitionne tout le quartier.


Nguz : ils l’ont trouvé ? (Etienne Tshisekedi)


Ngbanda : Ils l’ont trouvé (Étienne) et il voulait discuter, mais ils lui ont présenté le document en lui disant qu’on perquisitionne dans tout le quartier. Alors ça été une panique sérieuse.


Nguz : Ca c’est bien !


Ngbanda : psychologiquement très secoué.

Nguz : En tout cas… il faut …avez-vous vu le communiqué-là et les noms qui s’y trouvent ? J’espère que ces gens-là sont au «nyouf» (cachot ou prison en jargon de la rue) maintenant ?

Ngbanda
: Tout a été transmis à mon collègue (ministre de l’intérieur) pour qu’il les prenne tous. J’ai même déjà envoyé Eboma (sûrement un garçon de course ou un garde du corps) avec tous les éléments, afin qu’on les prenne tous. J’attends son rapport pour savoir si on les a arrêtés depuis hier.

Nguz :
Mon frère, il faut me le dire, je dois être sûr que ce type là qui a été tabassé, «muana mundele» (métis ou fils de blanc pour parler de Fernand tala Ngai Elima, président du RLP) enlevé chez lui, battu et blessé par les soldats; et aussi « le chauve de Kivu là (pour parler de Pierre Lumbi Okongo) et tous leurs amis là doivent être arrêtés…

Ngbanda :
J’ai beaucoup insisté auprès du collègue pour qu’on les prenne (arrête) tous. Ils doivent le sentir. A lui (Etienne Tshisekedi) qui voulait résister, on lui a brandi le mandat de perquisition signé en bonne et due forme par le procureur de la République. C’est un juriste, (Tshisekedi) et il a dit OK. Ils ont perquisitionné chez lui. Dans leur quartier là, c’est l’émoi…La garde civile avait bouclé tout leur quartier et c’était la fouille systématique. Ils ont compris maintenant qu’il n’y a pas de tabou.

Nguz : plus de tabou !


Ngbanda :
ah oui ! C’est là le message. Qu’ils comprennent qu’il n’y a plus des tabous maintenant en ce qui les concerne.
Parlant des ambassadeurs étrangers accrédités à Kinshasa (surtout de Mme Melissa Wells des USA)

Nguz :
Moi aussi, j’aimerai accueillir les ambassadeurs responsables du Marché Commun, plus cette maman-là (Melissa Wells), celui du Canada, de la Suisse et le doyen du Corps diplomatique togolais. Je les mettrai tout droit (pour dire je leur tiendrai un langage dur).

Ngbanda : Ca c’est important.


Nguz :
Leur rappeler la Convention de Vienne. J’ai appris que cette maman là (Melissa Wells) a distribué leur communiqué du Département d’Etat dans toute la ville…

Ngbanda : ah bon !


Nguz :
Et Bula (Mandungu) m’a téléphoné pour me dire que c’est un communiqué de presse de l’ambassade, et c’est devenu comme un tract dans toute la ville. Même dans les casiers des partis politiques, le même communiqué est distribué. Elle en a même envoyé à la radio.

Ngbanda : alors là, ca ne va pas.


Nguz :
alors, aussi l’autre là du Portugal a envoyé un autre communiqué à la radio. Kitutu ( PDG de l'Office zaïrois de radio et de télévision) m’a téléphoné et je lui ai dit de ne pas faire passer cela. Il m’a dit oui et il avait d’ailleurs répondu à l’ambassadeur qu’ils (Ozrt) ne sont pas une officine de propagande des ambassades.

Ngbanda : Ca alors ! Il faut vraiment que ces gens sachent reconnaitre leurs limites.


Nguz :
tu sais que toi-même tu fus à l’ambassade à Bruxelles et tu fus ambassadeur en Israël . Comment est-ce que tu pouvais te permettre de faire un communiqué et le distribuer…

Ngbanda :
me permettre de rédiger un communiqué de presse, le déposer à la radio et distribuer à travers toute la ville ? M’enfin !

Nguz : vraiment, c’est vraiment triste…


Ngbanda : …non, ca c’est trop !


Nguz :
non, je veux les faire asseoir et leur parler clairement en présence du doyen à qui je dirais qu’il faut appliquer strictement, à dater d’aujourd’hui, la Convention de Vienne. Celui qui ne respecte pas cela, nous irons jusqu’à le déclarer persona non grata.

Ngbanda :
C’est vrai ! Ils doivent quand même savoir que malgré leur argent (pour parler de l’aide ou l’assistance financière), il y a aussi la Convention qu’ils ont signée et qu’ils doivent especter au moins. Ce n’est pas possible !

Nguz :
ce n'est pas parce que qu’on est nègre qu’on doit nous traiter comme cela. C’est notre pays, c’est le sol de nos ancêtres. Nous, nous sommes nés ici, nous mourrons ici.

Ngbanda :
(parlant de l’interview de Nguz). Ce qui a beaucoup plu aux gens, c’est la version vernaculaire. Ah! ah ! ah ! c’est pourquoi je cherchais Kitenge Yezu (ministre de la Communication)pour qu’il l’exploite davantage. C’est cette version qui a pénétré les gens.
La version en lingala et en swahili. C’est ça qui a vraiment mis de l’eau à la bouche.

Nguz : «Nabomi ba sango» (pour dire qu’il a ridiculisé les prêtres en lingala). Il tousse en riant à gorge déployée…


Ngbanda :
ça fait rigoler des gens qui ne cessent de me téléphoner ici. Moi, je l’ai fait expressément en suivant cela en famille et sans commentaires. Je voyais ma famille se marrer par terre.

Nguz : c’est qui ça ? Ta sœur ?


Ngbanda :
oui, ma sœur était par terre et elle a dit :nde premier azalaka monoko boye ? ( entendez c'est ainsi que le premier ministre est insolent), je ne le savais pas. En tout cas, dis lui que de tout cela, moi j’ai admiré la version en lingala. Là, vraiment, je suis très contente. Surtout quand tu as dis qu’ils fassent aussi leur parti politique de prêtres et abbés. A ma sœur d’ajouter :ye ayebi kusokola bato( décidément il sait humilier les gens)

Nguz :
(qui riait à gorge déployée reprend) : ils sauront que ceux qui veulent être Premier ministre le deviennent. Même ce prêtre qui veut devenir président (parlant de Mgr Laurent Monsengwo qui fut président de la CNS à qui l’on prêtait des intentions... politiques), aura t-il encore droit à notre respect ?

Ngbanda :
(ironiquement) : les anciens prêtres avaient la barbe…surtout là où vous avez dit que ceux d’aujourd’hui n’en ont pas, ces petits abbés et prêtres…

Nguz :
(rire cynique) ça c’est bien ça. Je n’ai pas encore les réactions «ya kulutu kuna» (grand-frère par là pour parler du président Mobutu terré à Gbadolite).

Ngbanda : moi, je l’aurai tout à l’heure au téléphone pour connaitre aussi sa réaction.


Nguz : d’accord, vas-y. Je l’aurai, mais à moi ; il ne pourra rien dire.


Ngbanda :
oui, il aura des réserves (pour montrer que Mobutu n’avait confiance en personne, même son soi-disant son premier ministre Nguz le traître). Je vais l’avoir et comme ça quand je lui donnerai la réaction, j’aurai aussi la sienne. Je lui ai envoyé l’analyse de l’interview de Félix (Vunduawe qui se trouve à Bruxelles à accordé une interview au journal belge LE SOIR qui fait rage au pays). J’ai lu ça hier et en fait, il ne défend absolument rien de mauvais, sauf la phrase malheureuse-là, mais qui a été dite sans un bon contexte.

Nguz : quelle phrase ?


Ngbanda : celle qui dit qu’il doit partir par la grande porte (pour parler de la démission de Mobutu réclamée par tout le peuple).


Nguz : ah c’est ça ?


Ngbanda :
ils l’ont déformée cette phrase. Il m’a envoyé le message et m’a dit qu’il est entrain de chercher le journaliste en question, parce qu’il avait dit (de Mobutu) : « s’il doit partir, il faut qu’il parte par la grande porte, c’est-à-dire par les élections». Effectivement, dans la phrase qui précède cette ligne, il dit «Mobutu doit rester et le changement doit se faire avec lui jusqu’au bout».

Nguz :
tu vois le danger avec les interviews ? Tu vois, il faut toujours exiger que le type (journaliste) vous fasse lire le texte avant de le publier. Tu lui dis que je suis prêt à vous accorder une interview mais à condition que vous me montriez le texte avant publication.

Ngbanda : Même votre affaire-là, il l’a bien défendue. Je ne sais pas si vous avez lu cela ?


Nguz : Je suis en possession de cela, mais juste au moment où je voulais lire, j’ai été emporté par le sommeil.


Ngbanda : il faut lire cela !


Nguz : aujourd’hui, j’aurai le temps de le lire un peu !


Ngbanda :
selon les commentaires ou les impressions qu’il l’a donnés, il m’a dit qu’au début, il a pu parler de lui-même. C’et un homme politique qui fait son éloge. Quand il est entré dans le vif du sujet, qu’l s’agisse du problème de Constitution, il a défendu votre thèse. A la fin, il lui a été posé la question de savoir comment il pouvait situer la déclaration du Premier ministre Nguz, à savoir «il ne peut accepter d’être Premier ministre, s’il n’est pas plébiscité par la CNS». Il leur a répondu ceci : «que pensez-vous de M. Martens qui avait dit qu’il ne formerait jamais un gouvernement avec les socialistes» ? A la question de savoir ce qu’il pensait alors de la déclaration du Président Mobutu qui avait dit que de son vivant, il n’y aurait jamais de multipartisme ? Vundwawe a répondu que les «hommes politiques évoluent dans leurs pensées, suivant le consensus». (Ironiquement à petite voix, Ngbanda imite le journaliste belge qui aurait dit à Vundwawe : vous avez répondu à toutes les questions précises».

Nguz : C’est-à-dire que…là je crois aussi…(coupure dans la communication)


Ngbanda :
Alors comme hier, nous étions secoués, à cause de cette histoire-là. En rentrant hier, j’ai lu l’article du début jusqu’à la fin et j’ai compris que partout il avait bien parlé. Sauf la malheureuse phrase qu’il avait prononcée. Mais on l’a sorti tranquillement de son contexte et on l’a imprimé en gros caractère complètement hors de son contexte.

Nguz : Voilà, c’est là la mauvaise foi !


Ngbanda :
J’ai fait l’analyse de cette interview que j’ai envoyé au kulutu (grand-frère pour parler de Mobutu) pour pouvoir l’apaiser un peu et qu’il prenne cela dans sa vraie dimension. De un, il y a peut-être incompréhension, de deux c’est comme il aurait pu éviter cette phrase-là en exigeant de lire le texte avant publication.

Nguz : Surtout avec les «Noko» (pour dire les belges), il faut être prudent !


Ngbanda : il faut être prudent, en exigeant le texte, l’approuver en paraphant.


Nguz : le parapher en tirant une copie, au cas où il (journaliste) publierait autre chose. Tu diras alors que ce n’est pas cela.


Ngbanda :
si ce n’est pas le cas, il faut un démenti. Eh bien comme je lui avais (au président Mobutu) envoyé cette analyse, j’attends le téléphone pour avoir ses réactions suite à votre prestation à la télévision l’autre soir. Sinon, c’était très bien. J’attends les réactions de la journée, surtout que c’était passé tard. J’ai eu les premières réactions par ici par là, mais pendant la journée, nous aurons des réactions en détails.

Nguz : on reste en contact.


Ngbanda : Ok.


Il s’en suit une conversation entre deux individus en dialecte ngbandi à travers laquelle on cite des noms comme Cardinal Etsou…L’on y entend aussi des phrases en français du genre «nous savons qu’ils sont contre nous…Martin Luther qui a fondé le protestantisme était un moine augustin…prêcher la révolution, c’est ça exactement la situation entre Monsengwo et Etsou… ». La conversation entre les deux compères reprend.

Nguz : je suis cloué au lit.


Ngbanda : oh là là, encore, ça continue ?


Nguz :
On m’avait coupé la dent, je t’avais dis. J’ai eu des névralgies, la joue est complètement gonflée et je pense que j’ai commencé hier la malaria. Alors tout cela en même temps.

Ngbanda : ah !


Nguz :
Le Dr Jibi Ngoy (ministre de la Santé) vient de m’envoyer le médicament pour la malaria ainsi que l’antibiotique. Je reste encore au lit, je me sens un peu faible.

Ngbanda : La meilleure façon de récupérer, c’est le repos…


Nguz :
ma chance, c’est qu’ici où nous sommes entrés (pour parler de sa nouvelle résidence)…allô ???...il n’y a que toi (Ngbanda) et Carbure (Mandungu Bula Nyati) qui le savez…

Nouvelle interruption définitive de la communication…
Pire comme la Prima Curia !


Quand nous avons eu à dénoncer la Prima Curia, des faibles d’esprit avaient cru que nous blaguions. Mais, ce que font aujourd’hui les valets au service de la dictature est pire comme la Prima Curia. Après les tueries sauvages des chrétiens, les dimanches 16 février et 1er mars 1992, par les mercenaires du pouvoir, les bourreaux du peuple se révèlent au grand jour.

Nguz a Karl I Bond est aujourd’hui à découvert. Le leader tribalo-sécessionniste fait bel et bien partie des commanditaires du massacre des chrétiens à Kinshasa. Son monologue de conférence de presse aux lendemains du carnage du 16 février n’était que l’expression de la haine viscérale qu’il éprouve envers l’église catholique et certains hommes politiques de la véritable opposition.

Se moquant des martyrs de la démocratie comme s’ils n’étaient pas des sujets de droit, Nguz le despote libéral et le super ministre flic, le chrétien Honoré Ngbanda Nzangbo Ko Atumba ; témoignent d’un mépris sans égal à l’égard du peuple congolais martyrisé, voire des diplomates accrédités au pays de Lumumba.
Aussi, étant incapables de maîtrise leurs instincts primaires, Nguz et Ngbanda sont passés carrément aux aveux au cours de cet entretien téléphonique insolite. Les deux bourreaux ont oublié que la parole qui sort de la bouche est traitrise. Dieu merci, le peuple aura été édifié une fois pour toute. Pour exorciser les incrédules, nous avons publié à l’intention de l’opinion nationale qu’internationale la communication diabolique entre
Nguz et «le chrétien» Ngbanda dans cette édition explosive.

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Message  mapata Lun 17 Fév - 20:42

Comme Mende, monsieur Ngbanda ne manque jamais du répondant attendons voir ce qu´il va nous balancer comme justification.

mapata
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Message  Mathilde Mer 5 Mar - 17:50

Page de l'histoire, premier meeting de l’UDPS tenu au Pont Kasa- Vubu en date du 17 janvier 1988.


http://vimeo.com/72131301



JUSTE UNE PENSEE

Pour un homme que j’aime bien
Ce fou qualifié qui a réveillé mon esprit
Lui qui m’a appris à croire et à espérer
Il m’a dit qu’autre chose est possible
Pour un peuple la fatalité n’existe pas
Je n’attendrai sa mort pour le dire
Je ne le dirai pas pour flatter son pouvoir
Alors que certains le voient dans le retro
Pour moi, il est l’homme du hier, du présent
Et d’avenir.

Je t’aime Etienne TSHISEKEDI I love you  I love you
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Message  Mathilde Lun 16 Fév - 10:05

Pour ne jamais oublier ceux qui sont tombé pour leur liberté au Congo Zaïre ! Sad

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Message  akim Lun 16 Fév - 18:02

La perfection n est pas humains, chacun de nous a du faire des erreurs et comme le président élu est un humain donc il a du en faire aussi et cela ne réduit en rien son amour pour la RDC .
Mathilde moi aussi j ai la conviction que le redémarrage de notre pays passera sous la direction de monsieur Étienne Tshisekedi .
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Message  zikombe Ven 20 Fév - 22:29

Cause de sa vieillesse et maladie les Congolais essayent de l enterre si vite mais bokeba tata wana akoki kofutumuka mpe azongeli makambu .

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