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LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE

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LA  CLASSE  POLITIQUE  CONGOLAISE  - Page 5 Empty Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE

Message  Mongo Elombe Lun 24 Juin - 22:05


Mongo Elombe
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LA  CLASSE  POLITIQUE  CONGOLAISE  - Page 5 Empty Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE

Message  Mongo Elombe Lun 24 Juin - 22:08

«KABILA» humilié : OBAMA refuse l’agrément de MASANGU
24/06/2013 09:47:00kongoTimes!

LA  CLASSE  POLITIQUE  CONGOLAISE  - Page 5 Jean_Claude_Masangu_987105154Jean-Claude MASANGU

Les Etats-Unis d’Amérique viennent de refuser l’agrément de Jean-Claude MASANGU comme ambassadeur de la République Démocratique du Congo (RDC) à Washington.
Après le long silence qui a suivi la demande d’agrément de l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) comme Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire représentant de la RDC à Washington, le Département d‘Etat américain vient de signifier à Kinshasa son refus de cet agrément. Une gifle, mieux, une humiliation de Kanambe alias « Joseph Kabila » qui montre que le vent a tourné !
Pour boire sa honte, Hyppolite Kanambe vient d’introduire une autre demande d’agrément pour son argentier comme ambassadeur en Australie !
Wait and see !
Paris, le 24 juin 2013
Candide OKEKE
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Mongo Elombe
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LA  CLASSE  POLITIQUE  CONGOLAISE  - Page 5 Empty Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE

Message  Mongo Elombe Ven 28 Juin - 19:16

Etre ministre c'est être au dessus de tout et le colonel KANIAMA il ne va pas au front mais il est là pour faire bastonner des civils zoba.

On se croirait dans un film Western. Des Chefs de travaux et Assistants de l’université bastonnés en plein jour dans l’enceinte de l’Académie des Beaux Arts ce mardi 25 juin par des policiers, on n’avait jamais vu pareille scène depuis la fin de la deuxième république. Après les évènements de 1969 sur les différents campus universitaires de la RD Congo, en aucun autre moment le personnel de l’ESU n’a été aussi malmené.  

Armés de leurs seuls sifflets et des calicots sur lesquels on pouvait lire les revendications salariales du personnel scientifique des universités et instituts supérieurs de la RD-Congo, les manifestants, qui avaient averti les autorités de la série de manifestations pacifiques qu’ils comptaient organiser en marge de l’Exposition des universités, ont été surpris par une horde de policiers venus encadrer leur mouvement.

Après de longues minutes de discussion avec le Colonel Kaniama, qui les enjoignait de vider les lieux, et après qu’ils aient refusé d’obtempérer, expliquant qu’ils n’enfreignaient aucune liberté, ni ne violaient aucune loi de la république, les cadres scientifiques ont été littéralement brutalisés par les services de l’ordre sans aucun motif valable.

Une bagarre rangée s’en est suivie, sous les feux des caméras et appareils photos des journalistes. Un chef de travaux de l’UPN, président de l’Association du corps scientifique -ACS- qui avait été enlevé par la police et acheminé au camp Lufungula, a été libéré dans la soirée.

On sait maintenant que la veille de cette manifestation, le ministre Tchelo avait reçu les membres du Collectif et les avait menacés des représailles de la police s’ils maintenaient leur mot d’ordre. Le scénario s’est déroulé exactement comme il l’avait prévu, entrant ainsi dans l’histoire de l’ESU comme le seul ministre de tutelle à avoir commandité la violence contre ceux qu’il est censé protéger.

Bien plus, lorsque se déroulaient les échauffourées entre les manifestants pacifiques et les services de police, des conseillers du ministre qui s’étaient infiltrés dans le groupe mijotaient leur revanche contre tout journaliste qui oserait publier cet événement.

«Ceux qui vont diffuser ça n‘auront pas le coupage», clamait l’un d’eux. Lorsque l’on sait que l’argent dépensé pour ces expositions vient de la poche des parents des étudiants sur qui l’on retient chaque année USD 5, cela frise la moquerie. En effet, ce sont ces mêmes étudiants qui vont être abandonnés en cas de grève annoncée du personnel scientifique.

Comme si, pour le cabinet Tchelo, ce qui compte le plus, c’est l’argent et non ceux qui contribuent à le produire au profit du même cabinet.
Aux dernières nouvelles, le cabinet du Président de la république est entré en danse. Après la journée folle du 25 juin, les hautes instances du pays n’auraient pas apprécié «la gestion du dossier par le ministre de tutelle», peu diplomate et pas du tout bon politique.

Le Collectif, qui a lancé un préavis de grève de 7 jours à partir du 21 juin, espère ainsi voir les choses évoluer positivement. Le personnel scientifique souhaite maintenant que le ministre Tchelo, qui s’est compromis en autorisant leur bastonnade publique, soit dessaisi du dossier au profit d’une commission tripartite chargé de trouver des solutions dans les meilleurs délais.
KISUNGU KAS

Commentaires  

0 #3 TCHELO ESURS 28-06-2013 17:04
Nous avions dit et nous persistons que la solution pour chasser kanambe ne pas deux, LES ARMES, IL FUIRA LA RDC ce rwandais taximan, la RDC est entrain de se sombrir petit à petit, trop c'est trop chers congolais TOLAMUKA NA MPONGI
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0 #2 fredy 28-06-2013 16:24
Cést pourquoi il y aura dialogue pour réelure l'homme de Milles Collines, mawa trop, la Démocratie à la Kanambisme. même les enseigant jadis respéctés sont tabassés en présence de leurs enseignés.
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Mongo Elombe
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Message  Mongo Elombe Mar 2 Juil - 9:40

http://www.congoone.net/cng/index.php?option=com_content&view=article&id=1182:le-plaidoyer-devariste-boshab-pour-une-enieme-revision-de-la-constitution--soporifique-discours-pseudo-scientifique-pour-justifier-linjustifiable-et-forfaiture-intellectuelle-dun-professeur-congolais-de-droit-constitutionne&catid=34:dossiers&Itemid=54

BOSHAB vend son livre 100$ Question ça se dit intellectuel mais fossoyeur de la RDC.

Qu'a t'il fait de concret depuis qu'il est à la mangeoire et pourquoi le congolais continue à laisser ses gens là prospérer?? Mawa plein...............

Mongo Elombe
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Message  Pierre Remy Mar 2 Juil - 16:08

Mere Mongo comment peut-on être la mangeoire et faire quelque chose de concret il faut même pas poser cette question parce que quand on est a la mangeoire on ne peut rien faire de concret que se servir et flatter pour qu´on y reste le plus longtemps que possible.

Pierre Remy
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Message  Mongo Elombe Mar 23 Juil - 14:33

http://africatime.com/external?url=http://www.7sur7.cd/

KATUMBA extrait de son livre azalaka vrai kabidolatre.

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Message  Mongo Elombe Lun 12 Aoû - 15:28

Le ministre l'a démis de ses fonctions parceque azui part na ye te miyibi.

Sale temps pour le désormais ex-SG à l’Economie: L’intrépide Mwawatadi suspendu de ses fonctions !



Le ministre de l’Economie et commerce Jean-Paul Nemoyato lui reproche la complaisance dans l’analyse de la structure des prix, l’entretien d’un réseau maffieux et la mauvaise performance dans la mobilisation des recettes. La nouvelle est tombée samedi 10 août dans la soirée. Le Secrétaire général à l’Economie a été suspendu dans ses fonctions. C’est Boniface Mwawatadi, frappé pour plusieurs fautes constatées dans l’exercice de ses fonctions. Le ministre de l’Economie Jean-Paul le soupçonne d’entretenir un vaste réseau de grandes entreprisses, lesquelles échappent au circuit officiel de contrôle économique. Le pot-aux-roses a été découvert quand Nemoyato lui a demandé de dresse le palmarès des entreprises et des opérateurs économiques. Les premières investigations menées attestent que, moyennant des notes services transmis à un groupe des fidèles, Mwawatadi canalisaient dans une caisse personnelle les taxes destinées au Trésor public. Une enquête a été ouverte à son sujet. L’intrépide Mwawatadi a cinq jours pour répondre aux faits lui reprochés. Sa réhabilitation dépendra de la force de ses arguments et de la suite que Nemoyato va y réserver, explique-t-on. En attendant, Christophe Kalala a été désigné pour assumer l’intérim.

Président du comité de suivi de la structure des prix, Mwawatadi a laissé les hommes d’affaires opérant sur le marché de ciment dicter la loi, en violation des textes, a-t-on appris peu après sa suspension samedi 10 août. Le prix d’un sac de ciment est passé d’USD 15 à USD 25. Le SG à l’Economie avait la tête ailleurs. Il a semblé moins intéressé par cette surchauffe que par le gain qu’il tire du réseau d’entreprises sous son contrôle direct et échappant au circuit officiel. Nemoyato s’en est rendu compte après un banal contrôle de routine. A sa demande, la liste d’entreprises transmise par Mwawatadi reprenait essentiellement du menu frein et des sociétés tombées en faillite. Inquiétant pour un service d’assiette auquel le gouvernement a assigné CDF 6 milliards en 2013. Fin juillet, Mwawatadi n’a pu ramener qu’un petit milliard. Pas suffisant pour amener Nemoyato à dormir sur ses lauriers.

Le chef de division unique dans le collimateur

Premières enquêtes, premiers indices : «Le SG s est organisé pour couvrir les entreprises de son réseau et le mettre à l’abri du contrôle. L‘astuce est simple : dès qu’il soupçonne l’imminence d‘un contrôle initié par le ministre, il anticipe en déployant les inspecteurs de son réseau muni des notes de service tant et si bien, que les ordres de mission du ministre n ont plus aucun effet», confie un fonctionnaire au courant de ces pratiques vieilles comme la durée du mandat de Mwawatadi au Secrétariat général. Grave. La destination des recettes perçues dans ces entreprises protégées n’est connue que du seul SG suspendu. Entre- temps, le ministère assiste à une évaporation des recettes sans nom.
Si le SG a été mis à l’écart pour ne pas gêner le déroulement de l’enquête, les fonctionnaires en poste au Secrétariat général à l’Economie donnent une piste à Nemoyato, évoquant celui qu’ils considèrent comme le cerveau de la maffia, le chef de division unique. «C’est l’homme par qui vient et passe ce scandale. C‘est lui qui sait quel inspecteur désigner pour que l‘opération soit efficace», renseigne un agent.
Tino MABADA

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Message  Laurabelle Mar 13 Aoû - 12:53

Si il y a un pays au monde ou le summum du ridicule a été atteint le RDC en fait parti mais tellement nous dormons il nous ait difficile pour inverser la courbe vers la normalité.

Laurabelle
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Message  Mongo Elombe Mar 13 Aoû - 19:06

Léon KENGO WA DONDO et Joseph KABILA

Depuis son retour des vacances passées en Europe, tous les hommes politiques qui approchent Léon Kengo sont frappés par son assurance qui frise l’arrogance et l’extravagance. « Même Joseph Kabila a peur de lui maintenant ». La vérité, c’est que « Kabila » avait été alerté par ses lobbies bruxellois au sujet du soutien et des assurances que certains milieux politiques belges influents auraient accordés à son désormais rival Kengo wa Dondo pour prendre la direction des affaires en RDC. Cette décision aurait été prise en concertation avec Paul Kagamé du Rwanda qui a été persuadé par la Belgique qu’avec Kanambe il risque fort de perdre tous ses intérêts en RDC. Un haut responsable politique belge devrait même communiquer très prochainement à « Kabila » l’ultimatum des lobbies belges sous forme d’un compromis : il devrait accepter de céder la gestion du pays au gouvernement dirigé par Léon Kengo wa Dondo. Le voyage annoncé du ministre belge de la défense, Didier Reynders, ce dimanche 11 août à Kinshasa, est à mettre dans cette optique. Il vise à imposer à «Kabila» des «reformes» à travers ces fameuses «concertations» en faveur de Kengo. Un remake de l’ultimatum donné à Mobutu par les USA sous couverts du FMI et de la Banque mondiale en 1995, ultimatum qui imposait… Kengo wa Dondo comme premier ministre avec la responsabilité exclusive de la gestion du pays! Comme quoi l’histoire est une éternelle répétition. Ainsi, avec le soutien conjoint de Paul Kagamé et de certains lobbies occidentaux, Kengo est devenu le pilier du «tutsi-power» en RDC, et Kanambe est contraint de se soumettre à son autorité. Voilà qui explique l’outrecuidance et l’extravagance des décisions que Kengo s’est permis de prendre ces jours-ci sans tenir compte ni du «raïs» amorphe et atone, ni de la «majorité» kabiliste tétanisée, ni encore moins de l’opposition politique congolaise et de la Société civile.

Depuis sa nomination par «Joseph Kabila» dans le présidium des « concertations nationales », Léon Kengo wa Dondo a repris du poil de la bête et occupe le devant de la scène politique en RDC. D’aucuns se demandent ce que veut l’homme et quel est son plan secret. Il en a toujours eu un qu’il camoufle toujours derrière un masque tantôt de «juriste rigoureux », tantôt de «rassembleur conciliant». Et pour décrypter cette énigme, il faut revenir plus de 20 ans en arrière pour analyser son parcours tortueux.

De la même manière qu’il tourna le dos à son mentor Mobutu après le discours de la démocratisation le 24 avril 1990, Léon Kengo wa Dondo a réédité l’exploit en 2006 en annonçant sa candidature à la présidence du sénat pour le compte de l’opposition et créé la surprise en battant le candidat de la «majorité» kabiliste, She Okitundu.

D’aucuns se sont posés cette question : comment cela a-t-il pu être possible sans la consigne discrète d’Hyppolite Kanambe en personne? Poser cette question c’est y répondre. Mais «l’homme de la rigueur» ne s’arrêta pas là. A l’approche des élections présidentielles de 2011, il récidive en présentant sa candidature dans le camp de l’opposition.

Il occupe alors le devant de la scène politique, battant campagne pour la réunification de l’opposition derrière une candidature unique contre celle d’Hyppolite Kanambe. Mais son plan secret était, de fédérer les autres candidats plus populaires derrière sa propre candidature. Résultat, l’opposition divisée est allée aux élections en ordre dispersé. Mais curieusement, après le hold up électoral orchestré par l’imposteur rwandais Kanambe, Kengo opère un revirement total: il assiste à la cérémonie d’investiture de l’imposteur pourtant boudé par toute la communauté internationale. Maintenant que ce processus a conduit à un blocage politique, revoilà Léon Kengo wa Dondo qui vole la vedette aux adeptes de la «vérité des urnes» pour imprimer le tempo du processus des «concertations nationales».

Bas les masques !
Depuis son retour des vacances passées en Europe, tous les hommes politiques qui approchent Léon Kengo sont frappés par son assurance qui frise l’arrogance et l’extravagance. « Même Joseph Kabila a peur de lui maintenant », a confié à la rédaction de L’œil du Patriote l’un de ses proches et confidents politiques. Pour preuve, Hyppolite Kanambe a dépêché un émissaire, le président de l’assemblée national Aubin Minaku pour ne pas le citer, auprès de Kengo durant ses récentes vacances parlementaires en Suisse pour « faire la paix » et lui demander quelles étaient ses intentions politiques. Comptait-il rester définitivement hors du pays pour combattre le « raïs » où acceptait-il de rentrer au pays et de collaborer avec le « boss » qui lui offrait la direction des « concertations nationales ». La vérité, c’est que « Kabila » avait été alerté par ses lobbies bruxellois au sujet du soutien et des assurances que certains milieux politiques belges influents auraient accordés à son désormais rival Kengo wa Dondo pour prendre la direction des affaires en RDC. Cette décision aurait été prise en concertation avec Paul Kagamé du Rwanda qui a été persuadé par la Belgique qu’avec Kanambe il risque fort de perdre tous ses intérêts en RDC. Un haut responsable politique belge devrait même communiquer très prochainement à « Kabila » l’ultimatum des lobbies belges sous forme d’un compromis : il devrait accepter de céder la gestion du pays au gouvernement dirigé par Léon Kengo wa Dondo. Le voyage annoncé du ministre belge de la défense, Didier Reynders, ce dimanche 11 août à Kinshasa, est à mettre dans cette optique. Il vise à imposer à «Kabila» des «reformes» à travers ces fameuses «concertations» en faveur de Kengo. Un remake de l’ultimatum donné à Mobutu par les USA sous couverts du FMI et de la Banque mondiale en 1995, ultimatum qui imposait… Kengo wa Dondo comme premier ministre avec la responsabilité exclusive de la gestion du pays! Comme quoi l’histoire est une éternelle répétition.

Ainsi, avec le soutien conjoint de Paul Kagamé et de certains lobbies occidentaux, Kengo est devenu le pilier du «tutsi-power» en RDC, et Kanambe est contraint de se soumettre à son autorité. Voilà qui explique l’outrecuidance et l’extravagance des décisions que Kengo s’est permis de prendre ces jours-ci sans tenir compte ni du «raïs» amorphe et atone, ni de la «majorité» kabiliste tétanisée, ni encore moins de l’opposition politique congolaise et de la Société civile. L’orgueil et l’arrogance ont repris le dessus, et «l’homme s’est dévoilé sans se rendre compte», nous ont dit quelques hommes politiques de l’opposition, outrés à la sortie de la réunion qu’ils ont eu ce samedi 10 août avec le présidium des «Concertations nationales» : «Kengo a retrouvé tous ses réflexes de la dictature de la 2e République», nous a lancé dans sa colère un leader équatorien de l’opposition, «il s’est contenté de nous informer comme à ses élèves qu’il a décidé d’autorité avec Minaku de mettre sur pied le secrétariat technique où ils ont nommés leurs propres collaborateurs, pour ne pas perdre du temps avec les querelles inutiles des partis politiques et de la Société civile…Et il nous annonce sans demander nos avis, la création d’un gouvernement d’union nationale à la fin des concertations. A quoi servent alors ces concertations si leur résultat final est connu avant même leur tenue?». Bas les masques !

L’opposition congolaise comme marchepied
Aveuglé par l’assurance du soutien de ses maîtres, Kengo s’est dévoilé et a étalé sa fourberie au point de choquer certains auditeurs et dignitaires de la 2e République lorsqu’il a décrit, avec des mots aussi plats et un ton aussi sarcastique, la manière dont il trahi le Maréchal Mobutu, sans état d’âme: « Moi je suis opposant à Mobutu depuis 1990 et depuis cette date je n’ai plus jamais travaillé pour lui. C’est Mobutu qui a été naïf et n’a rien vu venir, parce qu’il croyait que je le soutenais encore…. » ! Les quelques dignitaires de la 2e République qui connaissent tant soit peu la biographie de Kengo et se rappellent encore tout ce que Mobutu a investi dans la vie de Kengo depuis ses études en Europe jusqu’à son ascension fulgurante dans la magistrature sont sortis choqués et dégoûtés de cette rencontre. Ils n’ont pas pu nous cacher leur amertume et leur colère pour certains : «Et dire que maintenant il compose avec Koyagialo et Nzanga Mobutu, le fils du même Maréchal, pour asseoir son autorité à l’Equateur où il n’a pas pu réunir plus de 3% de voix aux présidentielles de 2011», a lancé le même leader politique de l’opposition visiblement exacerbé. A qui la faute ? Ceux qui connaissent tant soit peu la stratégie politique de Kengo savent qu’il s’est toujours servi de l’appui des Congolais et des proches de Mobutu pour atteindre ses objectifs. Mais une fois l’objectif atteint, il les jette comme un chiffon et montre son vrai visage d’occupant rwandais.

Cependant, dans son schéma actuel de la conquête du pouvoir, une épine le dérange encore sur le plan intérieur, c’est «son frère» Vital Kamehre qui joue au trouble-fête. Et selon notre source, Kengo aurait fait part de son inquiétude à Kanambe qui lui aurait répondu froidement qu’il n’y a rien de personnel entre lui-même et Kamehre. Mais par contre, il a conseillé à Kengo de s’en référé à Paul Kagamé qui seul peut lui trouver une solution à ce problème car il est le seul que Vital peut écouter en ce moment. (sic)

La tension est donc très vive au sein de l’opposition politique interne en RDC. La présence du belge Reynders pour appuyer et imposer le schéma Kengo en ajoute à la nervosité des ceux qui gardent encore une fibre patriotique en eux. Certaines voix commencent à se faire entendre : «pourquoi veut-on nous imposer absolument des étrangers pour nous diriger comme si toute la classe politique congolaise était inapte et incompétente?»

La suite des événements en RDC risque de nous réserver encore des rebondissements. Puissent toutes ces humiliations provoquer un électrochoc dans la classe politique congolaise et faire tomber les écailles de leurs yeux pour qu’ils réalisent les affres de l’occupation et s’élèvent pour rejoindre le camp de la résistance nationale.

L’œil du Patriote qui poursuit sa mission de sensibilisation au sein de la classe politique et de l’armée congolaises tiendra informés les patriotes résistants congolais de l’évolution de cet épisode crucial de la crise politique dans notre pays. A suivre donc!

Paris le 12 Août 2013

[Candide OKEKE / L’ŒIL DU PATRIOTE]

Mongo Elombe
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Message  Mathilde Mer 14 Aoû - 17:10

Udps Jeune Dynamique
"Frère et sœur de …."

La fratrie "Kabila"
LA  CLASSE  POLITIQUE  CONGOLAISE  - Page 5 97068810

Lorsqu’on parcourt «Grand Lac Magazine» (GLM), édité à Londres par le très kabiliste Sam Mpengo Mbey, ce qui frappe d’abord c’est le culte de la personnalité entretenu autour du «président raïs», alias «Papa Roméo», alias «la haute hiérarchie», alias le «garant de la nation» et commandant suprême de l’appareil sécuritaire de la République très très démocratique du Congo. Ce qui frappe ensuite c’est l’étalage de la «réussite personnelle» ou l’ascension sociale des membres de la nomenklatura dont la grande majorité est sortie du néant. Des parvenus, quoi! Tirés à quatre épingles, ventrus, rigolards, ces messieurs et dames sont content de leur sort. Ils affichent une opulence choquante face à la misère qui accable la multitude. Ce qui frappe enfin c’est que la République très très démocratique du Congo est dépeint comme un paradis où coule le lait et le miel. Dans le supplément du GLM diffusé à l’occasion du 30 juin 2013, j’ai découvert une «pub». La pub d’un nouveau restaurant «VIP» (Very important person). «O’Café». C’est le nom de cet estaminet. Devinez qui en est l’heureux propriétaire ? Vous n’y parvenez pas ? Le nom est pourtant simple : Zoé «Kabila». Le frère de l’autre. Après avoir lancé un centre omnisport, «Le Shark Club XI», dans la concession de l’Athenée de la Gombe, celui que certains Kinois appellent par ironie « Monsieur frère" ou "le frère de… " vient d’ajouter un nouvel établissement dans son écurie juste en face de l’ex-hôtel Intercontinental sur l’avenue Batetela. Où a-t-il trouvé de l’argent nécessaire pour cet investissement dans un pays les banquiers ne font pas crédit? Deux invités de marque étaient présents lors de l’inauguration de ce cadre huppé : le président de l’Assemblée national, Aubin Minaku et le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta. Deux bambochards bien connus. Sept années après son apparition publique à Kin, Zoé «Kabila» reste un mystère pour les Kinois. Janet, mêmement. Inutile de parler du «président raïs». Quelle étrange famille!

Selon mon ami qui sait tout sur tout et presque tout sur rien sur les potins de Kinshasa-Lez-Immondices, Jaynet et Zoé n’ont jamais été présentés du vivant de «Mzee» comme étant ses gosses. Jaynet a été connu du grand public au même moment que Sifa Mahanya, la mère putative du «raïs». C’était en janvier 2001, au lendemain de l’assassinat du «soldat du peuple». A en croire mon ami, Zoé a été aperçu pour la première sur le sol des Kongomani en 2006 quelques mois avant l’organisation du premier tour de l’élection présidentielle. L’ami de rappeler que «Joseph», né, semble-t-il, en 1972, à «Hewa Bora II», une localité introuvable sur la carte du Congo, est arrivé au Zaïre de Seseskul au plutôt en novembre 1996 et au plus tard en janvier 1997 au moment où son «boss», James Kabarebe, alors colonel, prenait le commandement des troupes de l’AFDL après l’assassinat du «général» André Kisase Ngandu.

Mon ami qui est une véritable «encyclopédie» de me relater quelques facettes de la personnalité de Zoé. «Les Kinois se demandent où ce jouisseur, très proche de Noël Ngiama Werrason et de JB Mpiana, a pu trouver de l’argent pour monter son business», dit-il en guise d’introduction. L’ami de se souvenir que le frangin de «la haute hiérarchie» avait commencé par lancer une société dénommée «Aesis». Une «boîte» spécialisée dans les «imprimés de valeur» (timbres fiscaux, permis de conduire, plaques d’immatriculation et tout document valant espèces.). D’où provenait le capital ? Mystère.

«Arrivé au Congo de fraîche date, Zoé parle un swahili compliqué», assure mon ami. Il semble qu’il est toujours flanqué d’un interprète. Durant plusieurs années, la frangine Jaynet ne s’exprimait, elle, que dans la langue de Shakespeare. Une situation qui étonnait plus d’un interlocuteur : «Comment se fait-il que le Mzee parlait un français parisien et que ses prétendus enfants ne manient que le swahili d’Afrique de l’Est et l’anglais ? »

Mauvaise langue, mon ami sort littéralement l’artillerie lourde. «Il n’y a aucune noblesse dans le comportement de Zoé», lance-t-il avant d’égrener les extravagances de «Monsieur Frère» : en avril 2010, il a fait déguerpir
«DomSak» (Dominique Sakombi-Inongo) de sa villa à Ma campagne sous prétexte qu’il en était le propriétaire; lors de l’attaque de la résidence du général Faustin Munene, en septembre 2010, Zoé et Jaynet ont été reconnus parmi les soudards de la garde prétorienne de leur raïs de frère ; le 19 octobre 2010, Zoé a fait tabasser les policiers Yandu et Mukoyo chargés de régler la circulation sur le boulevard du 30 juin au rond-point Socimat. «Intouchable, Zoé n’a pas été poursuivi», murmure mon ami.

Mon ami qui semble avoir une « dent » contre la «fratrie Kabila» de parler enfin de «Jaynet» que les flagorneurs du «clan» et autres pique-assiettes ne désignent plus que par deux mots : «la vénérable». "La vénérable Jaynet". Sans doute que les titres "honorable" et "excellence" sont devenus ringards. Selon mon ami, la frangine du « raïs » est soupçonnée par l’Interpol d’avoir négocier de l’uranium avec quelques Etats voyous. C’est le cas de l’Iran des Ayatollahs et
de la Corée du Nord du leader bien aimé. L’associé de « Madame sœur » ne serait autre que le très peu recommandable Zimbabwéen blanc Billy Rautenbach et sa firme Camec. A en croire mon ami, la Fondation Mzee LD Kabila, dirigée dans une totale opacité par Jaynet, sert de couverture pour des opérations illicites de la fratrie dont du blanchiment d’argent.

Mon ami de lancer : «En dépit de leur comportement criminel, Jaynet et de Zoé «Kabila» se sont faits élire en novembre 2011 députés nationaux respectivement à Kalemie et à Manono où ils ne possèdent aucune adresse connue». Il conclut enfin : «Zoé et Jaynet n’ont aucun mérite. Leur enrichissement découle de leurs titres de frère et de sœur de… ». L’ami de citer un philosophe français : «Les nobles sont comme des livres : il en est beaucoup qui ne brillent que par leurs titres… ». Traduction : Tout ce qui brille n’est pas de l’or!
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Message  Mongo Elombe Mer 14 Aoû - 21:47

Ils deviennent fou en kanambie

KINSHASA, 14 août 2013 (AFP) - Un journaliste a été arrêté mercredi matin par la police de Shabunda, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), après la diffusion jugée "tardive" d'un message officiel, a dénoncé l'ONG congolaise Journaliste en Danger (JED). "François Kiyana, journaliste de la Radio Communautaire Mutanga, station émettant à Shabunda, a été arrêté, mercredi 14 août 2013 vers 07h00 (05h00 GMT), par un groupe d'agents de la police. Le journaliste a été conduit manu militari au cachot de la police où il est encore détenu", précise JED dans un communiqué. "Cette arrestation est consécutive à la diffusion +tardive+, mardi 13 août 2013 vers 21h00, d'un communiqué signé par l'administrateur du territoire de Shabunda invitant la société civile et le conseil de sécurité local à une réunion qu'il devrait présider mercredi 14 août 2013 à 09h00 locales", est-il ajouté.

Le motif de l'arrestation a été avancé par Pius Mukenenge, directeur de la radio. Il a expliqué à JED qu'il y avait eu des impératifs de diffusion expliquant le retard mais que le "message de l'administrateur du territoire était bel et bien passé puisque ladite réunion a eu lieu à l'heure indiquée".

JED exige la "libération immédiate et sans condition du journaliste" et demande à l'administrateur du territoire de ne plus "nuire à l'exercice de la liberté de la presse". L'ONG rappelle qu'en juillet l'administrateur avait suspendu cinq jours en juillet deux émissions politiques de la même radio.

- See more at: http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/rdc-un-journaliste-arrete-dans-lest-pour-diffusion-tardive-dun-message-officiel#sthash.QhRb8UqH.dpuf

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Message  Mongo Elombe Jeu 15 Aoû - 10:16

Avoir un titre permet tout:

Matadi: Didier Mambweni détenu au cachot de l’Agence nationale des renseignements
Posted on 8 août 2013By InfobascongoA la une, Politique
De gauche à droite Albert-Fabrice
Puela, Adrien Phoba et Didier Mambweni/photo infobascongo
Vice-président de la sociéte civile du kongo central, Didier Mambweni est détenu depuis hier à l’Agence nationale des renseignements(ANR). L’émission à laquelle il a participé sur la Radio télévision matadi(RTM) en est la cause. A en croire cette agence, il a tenu des propos discourtois contre le gouverneur.

Selon Pierrot Mvumbi, le président de la Socikoc,Didier Mambweni est détenu depuis cet après-midi au cachot de l’ANR au ciné-palace à Matadi. Il affirme que c’est à cause des propos peu courtois, selon l’ANR envers le gouverneur, qu’il y est détenu. Albert-Fabrice Puela et Adrien Phoba, députés nationaux ont aussi pris part à cette émission. ” Il doit être déféré auprès d’un juge et non être détenu à l’ANR. En plus, il n’a fait que user du droit d’expression”, soutient Pierrot Mvumbi.

Depuis quatre jours, Didier Mambweni, Albert-Fabrice Puela, Adrien Phoba, Valentin Vangi de la société civile et Emmanuel Mampuya, acteur politique sont suspendus des médias pour une durée d’un mois. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication(CSAC) leur reproche d’avoir entretenu la polémique et tenu des propos violents, flagrants et dénigrants dans les émissions de certaines chaînes de Matadi.

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Message  Mongo Elombe Mar 20 Aoû - 19:23

Pour tous les observateurs avisés, Azarias Ruberwa était, politiquement, jeté aux oubliettes. Définitivement. En effet, aux dernières élections générales, son parti, le RCD, Rassemblement congolais pour la démocratie, s’était effondré corps et bien, en ne récoltant aucun élu ! Depuis lors, l’homme avait disparu de la scène politique, après avoir réalisé qu’il pesait zéro. L’homme s’était même reconverti en défenseur des animaux : les okapis de la réserve d’Epulu en province Orientale. Mais la magie des concertations nationales projetées l’a ressuscité. Il a annoncé la participation de son parti à ce forum, ce qui est une occasion inespérée pour tous les partis alimentaires, experts ès négociation de partage du pouvoir, d’espérer arracher un maroquin que son poids réel ne pourrait permettre. Seulement voilà : au moment où Ruberwa se rappelle à notre bon souvenir, un procès risque de lui gâcher cette pseudo-rentrée politique. Avec comme toile de fond, « l’affaire Afrika TV», qui a le mérite de démonter la vraie nature d’un homme qui, à coup de déclarations et des versets bibliques, avait, un moment, réussi à se donner l’image tranquille d’un chrétien pratiquant. Notre confrère Belhar Mbuyi, ancien directeur général d’Afrika TV de février 2007 à septembre 2009, a décidé de saisir la justice dans le différend qui l’oppose à la Colombe SPRL, la société propriétaire des deux médias audiovisuelles : la télévision Afrika TV et la radio Afrika FM. Le journaliste réclame son décompte final, ainsi que ses salaires cumulés de 30 mois ! Ça c’est le côté pile. Car le côté face de l’affaire met, lourdement, en cause l’ancien vice-Président de la République de la transition 1+4.

En effet, tout commence en 2005, avec la création même d’Afrika TV. Au lendemain de la nomination des mandataires de l’Etat, le RCD s’était tapé un important pacquage des entreprises du portefeuille de l’Etat. Ruberwa demande alors à ses nouveaux ADG et aux autres cadres du parti de contribuer pour la création d’une chaîne de télévision. Nombreux mettent la main à la poche pour ce qui, espèrent-ils, était un bien commun du parti. Au total, les contributions atteignent plus de 100 000 dollars américains. Un cadre du parti est chargé de réaliser des études de faisabilité du projet, mais tout le monde se surprend d’apprendre que le président du RCD a déjà remis la bagatelle somme de 90 000 euros, environ 120 000 dollars américains à l’époque, à une journaliste de place, aux fins d’aller acheter le matériel en Europe. Il sera proprement bleui : la future chaîne commence avec des caméscopes domestiques, des trépieds qui ressemblent aux jambes de libellules, sans régie vidéo, sans aucun banc de montage, sans lumières froides, sans rien. Le héraut proclamé de la bonne gouvernance et des valeurs chrétiennes «oublie» également de payer à l’Etat ses droits pour la création de la chaîne de radiotélévision. Nul souci : la ministre des PTT de l’époque, Mme Gertrude Kitembo, est membre du RCD. La télé et la radio auront leurs licences d’exploitation sans avoir rien déboursé. Sous d’autres cieux, ça ferait scandale …
Il n’empêche : il faut à présent donner la forme légale à tout ceci. Ruberwa confie la tâche au journaliste Museme Diawe, son conseiller en communication. Il est donc décidé la création de la Colombe SPRL, au capital de…10 000 dollars américains, société qui possède le groupe Afrika TV-Afrika FM, dont le matériel a pourtant coûté, officiellement, plus de 120 000 dollars ! Ce n’est pas la moindre des incongruités. Ruberwa décide que le capital de la nouvelle société sera détenu par deux de ses proches, à concurrence de 47% chacun : son frère de tribu Charles Mukiza, et Edgard Okende Emungu, ce dernier étant en plus le président du Conseil d’administration. Petit souci : les deux hommes sont cadres à la Banque centrale du Congo. Ce sont donc des fonctionnaires de l’Etat qui, par voie de conséquence, ne peuvent nullement être des associés d’une société commerciale. Mais Ruberwa n’en a cure. Il décide ensuite l’octroi des 6% restants à deux journalistes pour apport en industrie, en raison de 3% chacun : le même Museme Diawe, et Belhar Mbuyi, ancien directeur de la rédaction aux journaux «Le Potentiel» et «Le Soft International». Selon les statuts de la Colombe SPRL, c’est le PCA Edgard Okende qui devait désigner officiellement un directeur général pour la radiotélévision Afrika TV-Afrika FM. Mais dans les faits, c’est Ruberwa seul qui désigne, verbalement, Museme à ce poste. Ancien de la RTNC, ce dernier se démène, mais tout lui manque pendant qu’il essaie d’équiper la chaîne. Résultat des courses : Afrika TV fait du sur place.A l’issue d’un audit réalisé par le journaliste et éditeur parisien Eddie Tambwe, Ruberwa décide la démission de Museme, et son remplacement par Belhar Mbuyi. Ce dernier prend la précaution d’exiger au préalable une nouvelle étude de faisabilité du projet afin de déterminer les conditions de réussite de la nouvelle entreprise. Ce travail est fait par Eddie Tambwe et Juvénal Gishinge Gatsinzira, le conseiller financier de Ruberwa. Les conclusions de ce travail en appellent à une recapitalisation complète de l’entreprise pouvant permettre d’apurer toutes les dettes, d’équiper valablement la chaîne et de la doterd’un fond de roulement conséquent pour un fonctionnement optimal. Ruberwa s’engage de rassembler les fonds endéans deux mois.
Dix mois plus tard, rien ne vient, et Belhar Mbuyi commence à s’inquiéter. Après plusieurs plaintes, il finit par faire contre mauvaise fortune bon coeur. Il met en place une rédaction, réorganise la direction commerciale, pendant que le ton très libre du journal télévisé impose la respectabilité de la chaîne. M. Mbuyi peaufine une grille des programmes attrayant qui culmine avec l’arrivée des films tanzaniens diffusés dans le programme «HadisiNjo». L’audimat grimpe, des grands annonceurs se bousculent. Mais l’embellie ne sera que de très courte durée, car la chaîne est rattrapée : elle est fermée par le ministre Emile Bongeli pour avoir fraudé ses deux licences d’exploitation, et n’avoir jamais payé les frais administratifs au ministère de la Communication et des Médias. La fermeture durera sept longs mois, le temps de faire fuir tous les annonceurs et de faire tomber l’émetteur en panne. A sa réouverture par Lambert Mende, la chaîne diffuse désormais une image brouillée par des neiges. Belhar Mbuyi explique alors à Ruberwa qu’il faudrait recapitaliser l’entreprise pour faire face aux impératifs de sa survie. Il lui rappelle ses engagements de février 2007. Mais rien n’y fait : le président du RCD veut avoir une chaîne de télévision, mais sans en payer le prix. De guerre lasse, le 13 septembre 2009, Belhar Mbuyi résilie le contrat pour faute de l’employeur. Il écrit à Ruberwa, le vrai propriétaire de l’entreprise, mais, pour respecter la forme, il dépose sa démission auprès d’Edgar Okende Emungu qui refuse d’en accuser réception, paniqué à l’idée de se voir impliqué dans une affaire qui risque de porter atteinte à sa carrière à la BCC.
S’engage alors un trop long et infructueux travail de conciliation à l’inspection de travail. Notre confrère a donc décidé de porter plainte devant le tribunal. Ce procès, loin d’être une simple affaire entre un ancien employé et son ex-employeur, sera celui d’un homme politique qui a trôné au sommet du pays, qui a, sur papier, promu les valeurs de la Républiques et du christianisme, mais qui est très loin de mettre en pratique son propre discours.

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Message  Plameverdi Mar 20 Aoû - 20:51

Voila encore une preuve qu´en Afrique on ne fait pas la politique pour servir mais pour se servir.

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Message  Mongo Elombe Jeu 22 Aoû - 11:08

Qu'il prenne sa retraite alei mpe mingi aza kaka kotonda ce fossoyeur de la RDC.

Ce que je trouve de bizarre chez les kabidolatre ils critiquent MOBUTU mais mba mobutistes baza kosala na bango....



Blanchiment d’argent : l’ancien Premier ministre Kengo inculpé à Bruxelles
mer, 25/06/2003 - 10:25
Le triple ancien Premier ministre de Mobutu, Léon Lobicth Kengo wa Dondo, a été inculpé à Bruxelles pour blanchiment d’argent, rapporte un article en première page du journal belge «la Libre Belgique» dans son édition datée du 25 juin. «Le juge d'instruction Michel Claise a décidé d'inculper M. Kengo Wa Dondo pour blanchiment d'argent», a confirmé une porte-parole du parquet de Bruxelles, Estelle Arpigny. «La Libre Belgique», très introduite dans les milieux congolais de Bruxelles, a obtenu confirmation auprès de «l’intéressé» qu'elle a joint au téléphone. L’affaire est en relation avec des «faits de corruption», rapporte le journal d’obédience chrétienne. Selon le journal, le juge belge Michel Claise, qui avait succédé au juge Jean-Claude Leys sur le dossier dit «Mobutu» serait en phase terminale de son instruction avant son envoi au parquet.
Bruxelles, 25 juin 2003, la libre Belgique, lesoftonline.net

Kengo Wa Dondo qui a été par trois fois Premier ministre de Mobutu mais aussi procureur général de la République et président du Conseil judiciaire, serait inculpé avec un autre dignitaire congolais, qui pourrait être «un ancien gouverneur de la Banque centrale», selon des sources proches de la communauté congolaise à Bruxelles qui citaient généralement le nom de Patrice Djamboleka L’Oma Okitongono, cousin de l’ancien Premier ministre.

Le dossier «Mobutu» a débuté le 4 juillet 1997 lorsqu’une plainte du nouveau régime congolais introduite alors par le tout nouveau ministre des Affaires étrangères Bizima Karaha (aujourd’hui dirigeant de la rébellion du RCD-Goma) a conduit la justice belge à bloquer les comptes en banque belge de quatre-vingt trois dignitaires de l’ancien régime dont Mobutu ainsi que ceux de leurs épouses et de leurs enfants. Nombre d’eux avaient réussi à gagner l’étranger à la chute du régime où ils menaient un grand train de vie grâce à l’argent détourné et enfoui dans des comptes en Belgique, en Suisse et dans des paradis fiscaux mais d’autres étaient restés à Kinshasa où ils furent arrêtés par «le Mzee» Laurent-Désiré Kabila.

La justice congolaise, dans la plainte introduite par Bizima auprès de son homologue belge, les accusait «de vol, abus de confiance, détournement des deniers publics, recel, corruption.»

A la suite d’un manque de preuves pour certains, la justice fit le 30 juin 1998 la main levée sur soixante comptes.

Une commission rogatoire dépêchée à Kinshasa n’avait pas pu «amener d’éléments de nature à confirmer les accusations» du gouvernement congolais et les personnes concernées ne pouvaient «faire difficilement l’objet de poursuites en Belgique.»

Entre temps, le juge poursuivait son instruction.

A l’époque, c’est le juge d’instruction Jean-Claude Leys qui avait en charge le dossier.

Selon l’ancien Premier ministre que «la Libre Belgique» a pu joindre le 25 juin alors que le lendemain il répondait aux abonnés absents, «ce sont les mêmes griefs qu’à l’époque» qui viennent de lui être notifiés par le juge Claise. Kengo a déclaré attendre de rencontrer son avocat «pour voir ce qu’il en est.»

Beaucoup d’autres dignitaires qui ont trouvé refuge dans la rébellion font l’objet des mêmes poursuites pour des détournements ou des faits de corruption.

On fait généralement état du détournement d’un montant de 100 millions de dollars, don du Fonds koweitien fait au Peuple congolais après le rôle de son gouvernement au Conseil de sécurité des Nations Unies dans la première guerre du Golfe. Cette somme comme d’autres dans le cadre de la réhabilitation des infrastructures routières partit alimenter des comptes dans des banques étrangères. Selon des sources informées à Bruxelles, «ces détournements-monstres» ont été à la base de la désintégration du parti UDI, Union des démocrates indépendants, dont les principaux animateurs, amis de l’ancien Premier ministre, se vouent aujourd'hui une solide inimitié.

Nombre d’eux se sont dit «scandalisés que des sommes aussi colossales aient été aussi indûment détournées par un petit groupe.» Certains avaient réclamé une «infime part» de ce butin de guerre mais «n'ont rien vu venir.»
Ils auraient ainsi vendu la mèche à Laurent-Désiré Kabila qui a réussi cependant à récupérer «quelques miettes.» Les personnes arrêtées à l'époque avaient dû verser chacune un million de dollars avant de retrouver la liberté. C'est le cas de Patrice Djamboleka qui a trouvé asile en Belgique.

L'ancien Premier ministre Kengo qui vit dans une banlieue cossue de Bruxelles et dont le rôle dans la gestion des affaires publiques est diversement commenté par ses compatriotes (pour ne pas dire plus) a été invité par divers émissaires du régime Kabila à regagner le pays. Dans une récente intervention sur une radio internationale, Rfi, il avait promis d'«attendre une certaine visibilité et une lisibilité avant de revenir au Congo afin de remettre de l'ordre dans la marche de l'Etat.»

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Message  Sankara Jeu 22 Aoû - 16:00

Moi personnellement je ne critique pas Mobutu bien qu´il soit critiquable, pour les Mobutiste qui sont rentrés en RDC la plus part ne travaille pas mais se sont des gens qui sont nostalgique de leurs vies pendant la période de Mobutu ils ont négocier leur retour on leur a donné des conditions et ils sont tenus a les respectés en contre partie ils récupèrent leurs biens et restent tranquille dans leurs coins.

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Message  Mongo Elombe Ven 23 Aoû - 9:43

http://www.rdcongoinfos.com/?cat=150

Le clown deshonorable BABASWE fait son show.

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Message  Mongo Elombe Jeu 29 Aoû - 15:17

Ils ne seront jamais condamnés.


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Affaire Botheti : Kimbuta, Kanyama et Nsingi définitivement lavés ; Patrick Mwewa et consorts condamnés à 20 ans de SPP


Le premier président de la cour militaire de la Gombe, le colonel Jean-Michel Kabeya, a rendu le jugement au degré d’appel, dans l’affaire de l’assassinat du député provincial Daniel Botheti, ancien vice-président de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, au cours de l’audience publique tenue hier mercredi 28 août 2013 au siège de cette instance, sur avenue Lubefu n°46, dans commune de la Gombe.
La remise étant contradictoire à l’égard de toutes les parties et malgré l’absence des prévenus et leurs avocats, la cour n’a trouvé aucune objection pour rendre le verdict. On rappelle que les prévenus Inoki Lesene, Kadi Muningi, Songo Bololo, Ilunga Kabuya Mbayo, condamnés au premier degré à la peine de mort pour association de malfaiteurs, avaient interjeté appel contre cette décision, sous prétexte qu’ils n’avaient jamais participé à l’assassinat de Botheti. Ils pointaient un doigt accusateur sur Kankonde, garde du corps de la victime, qui aurait reconnu avoir tiré sur son chef.

Pour sa part, le gouverneur de la ville, qui avait été appelé à comparaitre en tant que renseignant a été de nouveau innocenté par la cour, a rejeté toutes les allégations et accusations portées contre lui, faute d’éléments à charge et vérifiables. Ainsi, le numéro 1 de la ville était présenté comme victime d’une cabale.

Le colonel Kanyama et Roger Nsingi, après avoir aussi été entendus, la cour a déclaré qu’il était tout à fait normal pour le colonel de se rendre sur le lieu puisqu’il s’agissait d’une obligation et d’indiquer que les deux derniers ne devaient souffrir d’aucun soupçon quant à ce.

Evoquant le droit, la cour a également mentionné que les faits sont restés constants au premier comme au second degré.

En conséquence, la cour a déclaré partiellement fondée l’infraction d’associations de malfaiteurs mise en charge des prévenus, les condamnent à 20 ans de servitudes pénale principale, en tenant compte des circonstances atténuantes du fait qu’ils sont encore jeunes, et à 50.000 francs congolais d’amende chacun ainsi qu’aux frais d’instance.

Et par rapport aux dommages et intérêts, la cour a relevé que cette demande ne pouvait pas être prise en compte suite au désistement de la partie civile.

Ainsi, l’instruction du dossier au niveau d’appel révèle que le juge a acquitté les prévenus pour meurtre. Cette infraction reste néanmoins imputable au garde du corps Kankonde. Bref, elle a condamné les prévenus pour association de malfaiteurs à 20 ans de servitude pénale principale.

Mais, la cour s’est estimée incompétente pour juger le garde du corps Kankonde en l’absence d’acte de saisine le concernant, plus précisément la décision de renvoi car celui-ci n’avait jamais été retenu sur la liste des prévenus par le premier juge.



Melba Muzola
Kinshasa, 29/08/2013 (Le Phare, via mediacongo.net)

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Message  Mongo Elombe Lun 9 Sep - 8:02

Koyagialo à Pretoria
SAMEDI, 07 SEPTEMBRE 2013 11:29 10 COMMENTAIRES ENVOYER




Le gouverneur de la province de l’Equateur, Louis-Alphonse Koyagialo a été évacué à bord d’un avion spécial pour Pretoria capitale sud-africaine, hier vendredi 06 septembre dans la matinée. L’ex PM intérimaire est en parfaite forme, après ce malaise de santé qu’il a connu, avant-hier dans l’après-midi. Plus de peur que de mal. Koyagialo avait été conduit avant-hier d’abord pour les premiers soins à Ngaliema Center de Kintambo Magasin, et en suite dans les débuts de la soirée ; il a été transféré au CMK à la Gombe. Ses proches affirment que Koyagialo a été évacué plus pour un repos. Il va regagner le pays incessamment pour exercer ses charges de gouverneur de la province de l’Equateur. A Kinshasa, Louis-Alphonse Koyagialo était venu assister aux travaux des concertations nationales.

MTN
.....

Avion spécial et il va se reposer..il est gouverneur de l'Equateur, il peut se reposer partout en RDC ou bien?

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Message  Plameverdi Lun 9 Sep - 17:45

Eteya Bango mais comment en 2ß13 il faut toujours évacuer quelqu´un pour des soins en Afrique du Sud c est de l´argent perdu.
Quand est ce que ces politicons comprendront que pour leur propre santé ils devraient construire des hôpitaux sur place pour être prit en charge rapidement comme en Afrique du Sud ?

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Message  Mongo Elombe Sam 19 Oct - 12:37

Les politiques congolais font honte il aideront a tuer ou faire partir KATUMBI pour quelques dollars mawa.

Province du Katanga : Qu’est ce qui fait courir Zoé «Kabila» ?



Le député national "élu" de Manono Zoé "Kabila"
Député national «élu» de la circonscription électorale de Manono, district du Haut Lomami, lors des élections législatives très controversées du 28 novembre 2011, «Zoé», le jeune frangin du «Raïs» a séjourné récemment à Lubumbashi où il a tenu une réunion inhabituelle avec des députés provinciaux du District de Tanganyika (Kalemie). D’autres réunions du même genre seraient prévues avec les élus des districts du Haut Lomami (Kamina), Lualaba (Kolwezi) et Haut-Katanga (Lubumbashi. «Zoé» chercherait ni plus ni moins qu’à devenir gouverneur du Katanga à la place du très flamboyant et populiste Moïse Katumbi Chapwe. Les partisans du "Gouv" seraient en émoi et entendent vendre "chèrement" la peau de leur leader.

Kinshasa. Correspondance.

«Elu» député national depuis le 28 novembre 2011, «Zoé» qui doit administrer ses nombreuses affaires dont un centre de fitness (Shark Club) et un restaurant pour les «golden boys» (O’Café), à Kinshasa, ne se rend que très rarement au Palais du peuple où se trouve l’Assemblée nationale. Pire, il n’a jamais demandé la parole lors de ses rares présences dans l’hémicycle.

Pour avoir fait état de l’absentéisme du «frère de…», un confrère kinois a été interpellé par des sbires de l’ANR (Agence nationale des renseignements). L’interrogatoire aurait été mené par le «boss» Kalev Mutond. Himself. Une seule question revenait sans cesse : «Qui a commandité cet article»? Une manière de dire que le frère du chef de l’Etat est élevée au rang de «vache sacrée». Un intouchable.

Au Katanga, la situation ne serait nullement différente. Son mandat de député national en poche, Zoé n’a plus jamais remis les pieds dans «sa» circonscription de Manono où il s’est fait «élire» sans posséder une seule adresse connue. Le problème ? Le «frère de…» n’a jamais vécu ou résidé dans la province d’origine de "son père" Laurent-Désiré Kabila. Il en est de même de sa sœur Jaynet - prénommée autrefois Ildegonde –, «élue» à Kalemie. Les vacances parlementaires ? Ils n’ont rien à cirer.

"Moïse Katumbi a échoué"

Le jeudi 10 octobre, le député national Zoé «Kabila» a tenu une réunion avec des députés provinciaux du District de Tanganyika. La rencontre a eu lieu dans une villa située juste en face de la résidence présidentielle à Lubumbashi. Le choix du lieu a étonné plus d’un participant.

"Jackpot"

Selon un parlementaire du cru qui a participé à cette «séance du travail», Zoé n’a pas fait mystère de son ambition de diriger le «gouvernorat» de la très ex-province du Shaba. «Moïse Katumbi a échoué», aurait-il martelé à plusieurs reprises. Pour les «Katumbistes» présents, Zoé a sans doute trouver un allié de poids en la personne de l’avocat Jean-Claude Muyambo lequel passe pour le «meilleur ennemi» du très populiste «Moïse». «Zoé Kabila n’a pas réussi à démontrer l’échec de l’actuel gouverneur, confie un des députés. Il a donné l’impression d’un homme déconnecté des réalités katangaises». «Moïse» qui aime répéter, sans convaincre, à qui veut l’entendre, que sa présence à la tête du Katanga lui a fait rater «beaucoup d’opportunité» qui lui auraient «permis d’être milliardaire», suivrait néanmoins avec intérêt les «agissements» du frangin du "raïs". Un rival potentiel.

A Lubumbashi, des voix commencent s’élever. Que dit-on? Pendant que «Joseph Kabila» tente par tous les moyens - y compris par la ruse – à demeurer à la tête de l’Etat au-delà de son deuxième et dernier mandat (décembre 2016), son frère cadet, lui, cherche ni plus ni moins qu’à inciter quelques parlementaires provinciaux véreux à initier une «motion de censure» contre "Moïse wetu". "La «fratrie Kabila» voudrait réaliser une sorte de Jackpot», souligne-t-on.

Une famille mystérieuse

Une épaisse enveloppe de mystère entoure les «enfants» de LD Kabila qui pavoisent à Kinshasa. «Joseph» a porté plusieurs patronymes (Mtwale, Kanambe, Hyppolite) avant d’opter pour celui de «Kabila». Il a même fait le service militaire dans l’armée tanzanienne. Il n’est pas exclu qu’il ait servi dans l’Armée patriotique rwandaise. Sa sœur «Jaynet» se prénommerait en réalité «Ildegonde». Elle a été remarquée le lendemain de l’assassinat du Mzee le 16 janvier 2001. D’où sort-elle? Quel métier a-t-elle pratiqué auparavant? Des questions sans réponses. C’est en 2006 que les Kinois ont entendu parler pour la première fois d’un frangin présidentiel répondant au petit nom de «Zoé». Personne n’a jamais vu son CV. Son parcours personnel reste une énigme. Mama Sifa ? Présentée comme étant la mère de jumeaux Joseph et Jaynet, Sifa Mahanya constitue un autre mystère. Au Maniema, Au Katanga et à Kinshasa, les gens s’étonnent qu’elle n’ait jamais porté l’appellation très courante dévolue à toute génitrice de jumeaux ou jumelles. Les lingalophones disent : «Mama mapassa» ; au Maniema : «Mama Bawili».

Homme d’affaires ou voyou?

Grâce à l’influence de son président de frère, Zoé s’est approprié une partie de la concession de l’ex-Athenée de Kalina. Il y a érigé un centre sportif. L’homme s’est découvert un autre dada : les imprimés de valeur. Aucune commande des timbres fiscaux, des plaques d’immatriculation et autres «documents valant espèces» ne lui échappe.

Le 19 octobre 2010, Zoe tombe le masque. Il montre son véritable visage. A savoir celui d’un voyou. Ce jour-là, il ordonne à ses gardes de tabasser les agents de police Yandu et Mukoyo, chargés de réguler la circulation. Les faits se sont déroulés au rond-point Socimat, sur le boulevard du 30 juin, à Kinshasa. Leur «crime» est d’avoir changé la direction de priorité au moment où le véhicule du "frère de..." allait s’engager sur le boulevard.

Katumbi qui n’hésite pas à étaler ses états d’âme dans l’hebdomadaire parisien «Jeune Afrique» déclarait ces quelques mots dans l’édition n°2627 de ce magazine datée du 15 au 21 mai 2011 : «Le monde politique est dur, il y a des hauts et des bas. La politique crée beaucoup de jaloux. Surtout parmi ceux qui n’ont pas réussi et qui ne supportent pas la réussite des autres.» Faisait-il allusion à Zoé «Kabila»? Ambiance !

Jean-Pierre Ngoy Mbuji
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Message  Mathilde Lun 28 Oct - 12:38

RDC: LES FARC A 100 METRES DU RWANDA , UNE OFFENSIVE DIRIGÉE PAR LE COLONEL MAMADOU NDALA SUIVEZ


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Message  Muana Milano Lun 28 Oct - 12:46

Ca,on le sait depuis toujours que s'il n' y avait pas ce traitre Hyppo Kanambe,cette guerre serait fini à l'époque de Laurent Désiré Kabila.
Mais il avait donné toute sa confiance à son fils adoptif,c'est pour cela cette guerre dure en longueur avec ses millions de morts.
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Message  Hugues Lun 28 Oct - 13:38

En effet c est déplorant que de constater que le gouvernement est en retard d information ou il fait la sourde oreille et pour finir ils finissent dans la case du départ.

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Message  Ramboché Mar 29 Oct - 16:13

Monsieur Hugues on ne gouverne pas avec la pression de la rue tout ce que les Congolais disent nos dirigeants écoutent et en tiennent compte mais de fois pour agir il faut réunir il remplir certaines conditions désormais vous serez satisfait car le temps de montre les muscles et arriver.

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