LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
+14
Esther Ko
Plameverdi
Ousmane
Sankara
Pierre Remy
Kebadeuxfois
mapata
Loulangai
akim
kunta
Mathilde
Ramboché
Rose lilas
Mongo Elombe
18 participants
Page 2 sur 7
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://radiookapi.net/actualite/2012/11/23/rdc-le-pprd-appelle-lunite-la-cohesion-nationale-pour-resoudre-la-crise-dans/
Batanga mais bozoba makasi toutpour leurs intérêts aucune compassion pour les congolais qui souffrent.
Batanga mais bozoba makasi toutpour leurs intérêts aucune compassion pour les congolais qui souffrent.
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Mongo Elombe a écrit:http://radiookapi.net/actualite/2012/11/23/rdc-le-pprd-appelle-lunite-la-cohesion-nationale-pour-resoudre-la-crise-dans/
Batanga mais bozoba makasi toutpour leurs intérêts aucune compassion pour les congolais qui souffrent.
Oyo bozoba ya ndenge nini na ba politichiens na biso/.....pauvre Kongo
Mathilde- Modérateurs
- Messages : 4961
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://radiookapi.net/actualite/2012/11/24/bunia-richard-muyej-condamne-les-derapages-lors-des-manifestations-contre-la-prise-de-goma/
Voilà un autre idiot utile de kabichose.
Voilà un autre idiot utile de kabichose.
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
C´est monsieur est innocent il ne pouvait pas vendre ou faire quelque chose dans ce genre seul ou par coup de tête pour s´enrichir parce qu´il savait bien que serait son sort une fois évincé.
Ou s´il a vraiment fait,c ´est bien clair qu´il a reçu des ordres.
Ou s´il a vraiment fait,c ´est bien clair qu´il a reçu des ordres.
akim- Modérateurs
- Messages : 566
Date d'inscription : 15/10/2012
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://radiookapi.net/actualite/2012/11/26/goma-la-monusco-evacue-kinshasa-22-magistrats-menaces-de-mort/
Le gouvernement absent ce n'est pas étonnant mais ils laissent leurs familles??? Moi jamais soki tokokufa tokokufa biso nionso.
Le gouvernement absent ce n'est pas étonnant mais ils laissent leurs familles??? Moi jamais soki tokokufa tokokufa biso nionso.
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://radiookapi.net/actualite/2012/11/26/rdc-lopposant-jean-claude-vuemba-juge-inadmissible-le-gouvernement-negocie-avec-le-m23/comment-page-1/#comment-101337
Bla bla et bla du concret bolobi mpe mingiiiiiiiiiii.
Bla bla et bla du concret bolobi mpe mingiiiiiiiiiii.
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Il faut aussi comprendre que tout le monde ne peut pas aller au front , il y a ceux qui se battent avec leurs bouches leurs instruments de travail et ceux qui se battent les armes.
Sankara- Modérateurs
- Messages : 321
Date d'inscription : 31/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
COMPTABLE YA "DG DES IMPOTS" ALIMWE NA MBONGO YA L'ETAT
Mathilde- Modérateurs
- Messages : 4961
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7810
Tout ceux qui ne pensent pas comme lui......il faut faire taire et ça parle démocratie mawa plein.
Tout ceux qui ne pensent pas comme lui......il faut faire taire et ça parle démocratie mawa plein.
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Un comportement typiquement Zairois est ce encore la faute a Kabila ?
Ramboché- Modérateurs
- Messages : 476
Date d'inscription : 17/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
]http://africaboyebi.blogspot.com/2013/02/comment-senrichir-dans-ce-pauvre-congo.html
Comment s'enrichir dans ce pauvre Congo
Radioscopie d’un état prédateur
30 janvier 2013
( MO* ) —
Le journaliste Australo-congolais Eric Mwamba a enquêté pour MO sur le secret de l’enrichissement de l’élite congolaise. La plupart des témoins requièrent l’anonymat pour des raisons de sécurité. Cela ressemble à une espèce d’omerta congolaise. John Vandaele a sélectionné les éléments saillants des découvertes de Mwamba auxquels il a ajouté des éléments découverts personnellement.
© Erik Mwamba
Mon salaire n’atteint même pas les 750 €. Cependant je peux mensuellement générer un revenu allant jusque 225.000 €, raconte ce Kinois de la quarantaine. Il porte une monture en or et une montre en diamant. Cet homme était entre 2006 et 2011 conseiller dans un ministère sous les gouvernements GIZENGA-MUZITO. Il nous confie comment on s’enrichit sous le couvert de l’Etat. En échange, il nous prie de préserver l’anonymat car si cela venait à se savoir ou si l’existence de sa villa venait à transpirer, il viendrait à courir des gros risques pour sa sécurité.
Il possède une villa en marbre de trois étages à Mont-Fleury, un quartier huppé de la ville de Kinshasa. Son parking est bourré de grosses cylindrées. Un mois plus tard nous le rencontrons à Sandton, un quartier chic de Johannesburg en Afrique du Sud, où il a installé sa famille depuis 5 ans. Là encore, une somptueuse villa, baignant dans une mère de verdure. Ses trois enfants qui fréquentent une école américaine hors de portée sont en train de nager dans la piscine. C’est visiblement une famille qui est loin des préoccupations du congolais ordinaire. Cette famille n’est pas unique. Il existe au Congo un groupuscule qui, en dépit de la pauvreté générale du pays, dilapident des sommes astronomiques. Cela est d’autant plus délicat que le revenu annuel par habitant n’atteint pas les 150 € - un des chiffres les plus bas au monde d’un pays disposant des plus faibles équipements(fournitures) publics si bien que la population doit payer pour chaque service. Il existe plusieurs manières permettant à l’élite –administrative - de s’enrichir...
Comment s'enrichir dans ce pauvre Congo
Radioscopie d’un état prédateur
30 janvier 2013
( MO* ) —
Le journaliste Australo-congolais Eric Mwamba a enquêté pour MO sur le secret de l’enrichissement de l’élite congolaise. La plupart des témoins requièrent l’anonymat pour des raisons de sécurité. Cela ressemble à une espèce d’omerta congolaise. John Vandaele a sélectionné les éléments saillants des découvertes de Mwamba auxquels il a ajouté des éléments découverts personnellement.
© Erik Mwamba
Mon salaire n’atteint même pas les 750 €. Cependant je peux mensuellement générer un revenu allant jusque 225.000 €, raconte ce Kinois de la quarantaine. Il porte une monture en or et une montre en diamant. Cet homme était entre 2006 et 2011 conseiller dans un ministère sous les gouvernements GIZENGA-MUZITO. Il nous confie comment on s’enrichit sous le couvert de l’Etat. En échange, il nous prie de préserver l’anonymat car si cela venait à se savoir ou si l’existence de sa villa venait à transpirer, il viendrait à courir des gros risques pour sa sécurité.
Il possède une villa en marbre de trois étages à Mont-Fleury, un quartier huppé de la ville de Kinshasa. Son parking est bourré de grosses cylindrées. Un mois plus tard nous le rencontrons à Sandton, un quartier chic de Johannesburg en Afrique du Sud, où il a installé sa famille depuis 5 ans. Là encore, une somptueuse villa, baignant dans une mère de verdure. Ses trois enfants qui fréquentent une école américaine hors de portée sont en train de nager dans la piscine. C’est visiblement une famille qui est loin des préoccupations du congolais ordinaire. Cette famille n’est pas unique. Il existe au Congo un groupuscule qui, en dépit de la pauvreté générale du pays, dilapident des sommes astronomiques. Cela est d’autant plus délicat que le revenu annuel par habitant n’atteint pas les 150 € - un des chiffres les plus bas au monde d’un pays disposant des plus faibles équipements(fournitures) publics si bien que la population doit payer pour chaque service. Il existe plusieurs manières permettant à l’élite –administrative - de s’enrichir...
Mathilde- Modérateurs
- Messages : 4961
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://7sur7.cd/index.php?option=com_content&view=article&id=42465:plus-de-10000-personnes-electrisent-la-fikin-tryphon-kin-kiey-mobilise-pour-la-defense-de-kabila-&catid=11:forum-des-as#comments
Quand le bâtiment va tout va dixit le kabidôlatre Kin kiey les immeubles qui les construits?? Posa kutu ya ko commenter te mawa.........
Quand le bâtiment va tout va dixit le kabidôlatre Kin kiey les immeubles qui les construits?? Posa kutu ya ko commenter te mawa.........
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Je ne défend personne, mais il faudra aussi faire attention a certaines accusations qui sont que fantaisistes du a la jalousie etc...
Ramboché- Modérateurs
- Messages : 476
Date d'inscription : 17/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Six mois de prison pour avoir enquêté dans un hôpital chinois à Kinshasa
APrès avoir enquête sur les pratiques d’un entrepreneur chinois, un journaliste kinois est condamné à six mois de prison ferme.
« Le pays veut une presse d’investigation… Nous l’avons fait. Le pays nous demande de résister à la corruption. Nous l’avons fait. Et nous sommes martyrisés pour avoir fait notre travail… ».
Du fond de la prison de Makala, à Kinshasa, où il a entamé une grève de la faim, le journaliste Joachim Diana Gikupa interpelle ses confrères dans un message qu’il a réussi à faire parvenir à l’extérieur. Ancien éditorialiste du quotidien « l’Avenir », collaborateur de DigitalCongo, ce journaliste connu et réputé travaillait depuis 2011 dans un journal indépendant, « la Colombe ». Il vient d’être condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de paix de la Gombe pour « diffamation et imputations dommageables ». Son crime ? Avoir mené, durant des mois, une enquête approfondie sur le fonctionnement d’un hôpital situé à la 1ere rue dans le quartier Limete et appartenant à un ressortissant chinois, Tian Sheng.
Interrogeant de nombreuses accouchées, mais aussi des agents et des cadres de l’hôpital, le journaliste avait fini par conclure que l’usage de la perfusion était systématique et probablement abusif, ainsi que la pratique de la césarienne et que le département gynécologie devait satisfaire à un « contrat de performance » et multiplier le nombre d’accouchements. D’après l’enquête de Joaquim Diana, l’usage de solutés était systématiquement encouragé, afin d’écouler lesdits produits, fabriqués par le même hôpital. Poursuivant ses investigations, le journaliste découvre un conflit foncier et il apprend la fuite d’une ressortissante chinoise, employée de Tian Sheng. Cette dernière révèle à la police des étrangers qu’à son arrivée son passeport a été confisqué et que comme d’autres agents chinois, elle est pratiquement séquestrée !
Les premières révélations de Joachim Diana provoquent la colère de Tian Sheng, qui envoie quatre personnes au siège de la rédaction et essaient de faire écrire, sous leur dictée, un autre article. N’ayant pas obtenu gain de cause, la délégation exigera que les sources de l’article soient révélées. Convoqué au tribunal, le journaliste produit des preuves matérielles, des témoignages, la liste des agents travaillant dans l’hôpital chinois mais rien n’y fera : il sera condamné à six mois de prison ferme.
Défendant son confrère, le quotidien Le Potentiel assure que Joachim Dianan a été expédié en prison « pour s’être octroyé la liberté de dénoncer l’empoisonnement de Congolais par ce sujet chinois. » Et le journal conclut que, puisqu’il s’agît en définitive de la santé des Congolais, « le tribunal aurait mieux fait d’enquêter, de prendre des mesures conservatoires… »
le carnet de Colette Braeckman
APrès avoir enquête sur les pratiques d’un entrepreneur chinois, un journaliste kinois est condamné à six mois de prison ferme.
« Le pays veut une presse d’investigation… Nous l’avons fait. Le pays nous demande de résister à la corruption. Nous l’avons fait. Et nous sommes martyrisés pour avoir fait notre travail… ».
Du fond de la prison de Makala, à Kinshasa, où il a entamé une grève de la faim, le journaliste Joachim Diana Gikupa interpelle ses confrères dans un message qu’il a réussi à faire parvenir à l’extérieur. Ancien éditorialiste du quotidien « l’Avenir », collaborateur de DigitalCongo, ce journaliste connu et réputé travaillait depuis 2011 dans un journal indépendant, « la Colombe ». Il vient d’être condamné à six mois de prison ferme par le tribunal de paix de la Gombe pour « diffamation et imputations dommageables ». Son crime ? Avoir mené, durant des mois, une enquête approfondie sur le fonctionnement d’un hôpital situé à la 1ere rue dans le quartier Limete et appartenant à un ressortissant chinois, Tian Sheng.
Interrogeant de nombreuses accouchées, mais aussi des agents et des cadres de l’hôpital, le journaliste avait fini par conclure que l’usage de la perfusion était systématique et probablement abusif, ainsi que la pratique de la césarienne et que le département gynécologie devait satisfaire à un « contrat de performance » et multiplier le nombre d’accouchements. D’après l’enquête de Joaquim Diana, l’usage de solutés était systématiquement encouragé, afin d’écouler lesdits produits, fabriqués par le même hôpital. Poursuivant ses investigations, le journaliste découvre un conflit foncier et il apprend la fuite d’une ressortissante chinoise, employée de Tian Sheng. Cette dernière révèle à la police des étrangers qu’à son arrivée son passeport a été confisqué et que comme d’autres agents chinois, elle est pratiquement séquestrée !
Les premières révélations de Joachim Diana provoquent la colère de Tian Sheng, qui envoie quatre personnes au siège de la rédaction et essaient de faire écrire, sous leur dictée, un autre article. N’ayant pas obtenu gain de cause, la délégation exigera que les sources de l’article soient révélées. Convoqué au tribunal, le journaliste produit des preuves matérielles, des témoignages, la liste des agents travaillant dans l’hôpital chinois mais rien n’y fera : il sera condamné à six mois de prison ferme.
Défendant son confrère, le quotidien Le Potentiel assure que Joachim Dianan a été expédié en prison « pour s’être octroyé la liberté de dénoncer l’empoisonnement de Congolais par ce sujet chinois. » Et le journal conclut que, puisqu’il s’agît en définitive de la santé des Congolais, « le tribunal aurait mieux fait d’enquêter, de prendre des mesures conservatoires… »
le carnet de Colette Braeckman
Mathilde- Modérateurs
- Messages : 4961
Date d'inscription : 15/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Je ne vois pas pourquoi ce journaliste dois subir cet humiliation alors qu´il n ´a fait que son travail, dans quel pays sommes nous, j´aimerai bien que Ramboché nous dise ce qu´il en pense.
kunta- Modérateurs
- Messages : 338
Date d'inscription : 18/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=192325&Actualiteit=selected
Fini l'impunité disait l'autre..............
Fini l'impunité disait l'autre..............
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
KUDURA mpe akoma opposant???? NAKAMWE ALONGWE KABIDÖLATRE??? KOKAMWA....
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++Source 7sur 7.cd
Il y a quelque temps, un confrère de Jeune Afrique titrait en couverture que le régime Kabila comparativement à celui de Mobutu était «light». Les bonzes du pouvoir s’étaient dit scandalisés. Lorsque François Hollande déclare à Paris; à la veille de la tenue du sommet de la francophonie de Kinshasa que ce qui se passe en RDC est inacceptable, les mêmes bonzes du pouvoir accusent le Président Hollande de tous les noms d’oiseaux de la basse cour.
Lorsqu’un ancien agent du CND (Centre National de Documentation, ancêtre de l’AND et l’ANR anciens services secrets reformés), et ex-Conseiller au Conseil National de Sécurité sous Mobutu, m’affirmait voici 2 ans qu’il voyait actuellement les mêmes signes du régime Kabila comme jadis sous le règne Mobutu, j’en fus abasourdi, pantois et me suis empressé de lui demander quels étaient ces signes. Il a eu cette réponse propre aux barbouzes : «observe seulement, tu verras». Deux ans se sont écoulés. Je me suis mis à scruter à la loupe les agissements de nos dirigeants.
Le premier constat est qu’effectivement le régime Kabila n’est pas «light». Mobutu parlait. Il communiquait, il parlait quand même. Certes Joseph Kabila n’est pas Mobutu mais lorsque l’on est Président de la République, communiquer à bon escient, apaise la population en lui apportant la caution de sécurité collective et individuelle et rassure que le pilote est dans l’avion. Ce silence affligeant du Chef de l’Etat ne va point le déroger, ni l’exonérer des abus de gestion.
Et pour tout dire, JK est-il au courant de tout ce qui se passe dans notre pays à Kinshasa et en province?
JK ne peut pas tout savoir en temps réel. On concède. Mais qu’advient-il lorsque les abus décriés, les faits incriminés lui sont chuchotés é l’oreille, et rapportés dans les médias, mentionnés dans les notes techniques et secrètes de divers services et organes de l’Etat ? Que fait-il ? Comment réagit-il?
Comme sous Mobutu, les coupables sont reconduits à de hautes responsabilités ou les moins chanceux d’entre eux sont laissés au carreau pour quelque temps sans en être inquiétés outre mesure. Vous vous souviendrez récemment qu’à la suite des dernières ordonnances présidentielles controversées prises sous le mandat d’un Directeur de Cabinet barbu, nombre de mares et pères de familles ont été abusivement retraités, d’autres appartenant aux cercles restreints de la camora congolaise, ont été promus sans causé et parmi eux des disparus ! Pire, le Ministre en fonction à la Fonction Publique au moment de la publication de ces ordonnances a réussi à se faire nommer Directeur dans l’Administration alors qu’il était ATB1- (Attaché de Bureau de 1ère Classe). Question d’assurer les arrières. Le ridicule, c’est que la logique aurait voulu que le ministre eut cessé d’exercer ses fonctions de ministre pour exercer celles de Directeur, étant entendu que l’ordonnance le nomma directeur lui interdisait de ce fait de continuer à exercer ses fonctions de Ministre à la Fonction Publique. Notre cher Ministre est resté en fonction sans scrupule jusqu’à la chute de son gouvernement.
Malgré cet imbroglio politico-administratif, le Directeur barbu qui aurait pu s’assurer de la qualité du travail, a été élevé au rang plus prestigieux encore dans l’appareil de l’Etat en qualité de Vice-Premier Ministre et Ministre ..,..
Arrivé au Ministère, comme poursuivi par le signe indien, sous son mandat, Chebeya, un activiste des droits de l’homme, n’est jamais sorti vivant des locaux de la police où il avait formellement rendez-vous. Le Ministre ayant le pouvoir hiérarchique sur la police selon le texte portant compétences et attributions de ministères, n’a jamais été entendu, ni inquiété. Le Général Numbi, innocent aux yeux du pouvoir, n’a jamais repris du service. Depuis, son poste est occupé par un éternel intérimaire. Ce manque de clarté dans la conduite des affaires de notre pays nous désarçonne autant qu’il nous désespère.
O tempora o mores. Autre exemple stupéfiant : Le M23, structure Ougando-Rwandaise d’occupation de notre pays et cheval de Troie pour enfourcher nos minerais vers l’extérieur, est déclaré «force négative». En même temps que ses membres et ceux du gouvernement congolais s’asseyent à la même table pour savourer le «bisamunyu» et boire du vin aux frais de cette République, humiliée et prise en otage par des cliques affairistes, cdllaborationnistes sans scrupules. C’est avec ces criminels collabos que le gouvernement de la RDC, discute d’on ne sait quoi en même temps qu’il arrête ses membres et sympathisants. Il n’y a pas à s’en offusquer. Au sein de nos institutions politiques, dans l’armée et la police, ils sont là, les collabos et les étrangers. Et donc, l’argent des contribuables congolais est saigné à blanc pour rencontrer des criminels à Kampala.
Aviez-vous entendu leur slogan : Révolution de la modernité ??? Mes études de Latin-Philo, celles de Critique Littéraire, la lecture des ouvrages sur la sémantique et la sémiologie ne m’ont été d’aucune utilité pour comprendre ce que veut dire la révolution de la modernité. Et pourtant, j’étais fort en version latine et en thèmes.
En novembre 2011, mon épouse, l’honorable Kudura Pascaline et moi-même, interdiction nous était faite de nous rendre à Brazzaville sans raison valable. La DGM avait prétendu que j’étais détenteur du passeport diplomatique au bénéfice du Porte-parole du Chef de l’Etat que je n’étais plus. Mais j’avais par devers moi, juste une carte d’électeur valide établi en mon nom et un self-conduit dûment signé par la DGM pour la traversée. Cette traversée n’a jamais eu lieu.
D’autres anecdotes, vérifiables du reste, illustrent parfaitement la dérive du régime en place. En voici quelques exemples.
Depuis juillet 2012 à ce jour, l’ANR retient le dossier de Mme Kudura Pascaline de voyager même avec un passeport ordinaire, ayant renoncé au passeport diplomatique auquel elle a doublement droit…. Peut-on en déceler les raisons de cette mesure inique, liberticide, et discriminatoire ? Et ils sont nombreux, ces Congolais qui se trouvent dans ce cas de figure mais préfèrent se taire. Et pourtant, sous Mobutu, en avril 1994, Mme Kudura et ses 5 enfants sont partis pour l’exil par le Beach Ngobila, jouissant d’un passeport diplomatique. L’AND n’a pas daigné les en empêcher. Bon débarras. Aujourd’hui, je fais partie des compatriotes- assignés à résidence dans la ville de Kinshasa, privés de la liberté de se déplacer. Pourquoi ? Je ne comprends toujours rien.
Un autre fait tout aussi ubuesque et tragique. Le 7 septembre 2012 vers 3 heures du matin, le soldat B.M. a été emmené au camp Tshatshi. Affamé, malade, sans soins ni assistance d’avocat, ni visite de sa famille, le soldat B.M. est très affaibli et risque de mourir dans les geôles de l’ANR. Il ne sait toujours pas pourquoi il y est détenu, il n’a jamais été jugé devant les juridictions compétentes, B.M. veut comprendre ce qui lui arrive.
Selon certaines indiscrétions, B.M. est coupable d’avoir accepté, lui et sa famille, le gîte et le couvert que je lui ai offerts il y a de cela plus de 6 ans. Allez y comprendre quelque chose ?
Kudura Kasongo Muana-Luaba
Editorialiste Leader politique de l’opposition FIS/AVK
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++Source 7sur 7.cd
Il y a quelque temps, un confrère de Jeune Afrique titrait en couverture que le régime Kabila comparativement à celui de Mobutu était «light». Les bonzes du pouvoir s’étaient dit scandalisés. Lorsque François Hollande déclare à Paris; à la veille de la tenue du sommet de la francophonie de Kinshasa que ce qui se passe en RDC est inacceptable, les mêmes bonzes du pouvoir accusent le Président Hollande de tous les noms d’oiseaux de la basse cour.
Lorsqu’un ancien agent du CND (Centre National de Documentation, ancêtre de l’AND et l’ANR anciens services secrets reformés), et ex-Conseiller au Conseil National de Sécurité sous Mobutu, m’affirmait voici 2 ans qu’il voyait actuellement les mêmes signes du régime Kabila comme jadis sous le règne Mobutu, j’en fus abasourdi, pantois et me suis empressé de lui demander quels étaient ces signes. Il a eu cette réponse propre aux barbouzes : «observe seulement, tu verras». Deux ans se sont écoulés. Je me suis mis à scruter à la loupe les agissements de nos dirigeants.
Le premier constat est qu’effectivement le régime Kabila n’est pas «light». Mobutu parlait. Il communiquait, il parlait quand même. Certes Joseph Kabila n’est pas Mobutu mais lorsque l’on est Président de la République, communiquer à bon escient, apaise la population en lui apportant la caution de sécurité collective et individuelle et rassure que le pilote est dans l’avion. Ce silence affligeant du Chef de l’Etat ne va point le déroger, ni l’exonérer des abus de gestion.
Et pour tout dire, JK est-il au courant de tout ce qui se passe dans notre pays à Kinshasa et en province?
JK ne peut pas tout savoir en temps réel. On concède. Mais qu’advient-il lorsque les abus décriés, les faits incriminés lui sont chuchotés é l’oreille, et rapportés dans les médias, mentionnés dans les notes techniques et secrètes de divers services et organes de l’Etat ? Que fait-il ? Comment réagit-il?
Comme sous Mobutu, les coupables sont reconduits à de hautes responsabilités ou les moins chanceux d’entre eux sont laissés au carreau pour quelque temps sans en être inquiétés outre mesure. Vous vous souviendrez récemment qu’à la suite des dernières ordonnances présidentielles controversées prises sous le mandat d’un Directeur de Cabinet barbu, nombre de mares et pères de familles ont été abusivement retraités, d’autres appartenant aux cercles restreints de la camora congolaise, ont été promus sans causé et parmi eux des disparus ! Pire, le Ministre en fonction à la Fonction Publique au moment de la publication de ces ordonnances a réussi à se faire nommer Directeur dans l’Administration alors qu’il était ATB1- (Attaché de Bureau de 1ère Classe). Question d’assurer les arrières. Le ridicule, c’est que la logique aurait voulu que le ministre eut cessé d’exercer ses fonctions de ministre pour exercer celles de Directeur, étant entendu que l’ordonnance le nomma directeur lui interdisait de ce fait de continuer à exercer ses fonctions de Ministre à la Fonction Publique. Notre cher Ministre est resté en fonction sans scrupule jusqu’à la chute de son gouvernement.
Malgré cet imbroglio politico-administratif, le Directeur barbu qui aurait pu s’assurer de la qualité du travail, a été élevé au rang plus prestigieux encore dans l’appareil de l’Etat en qualité de Vice-Premier Ministre et Ministre ..,..
Arrivé au Ministère, comme poursuivi par le signe indien, sous son mandat, Chebeya, un activiste des droits de l’homme, n’est jamais sorti vivant des locaux de la police où il avait formellement rendez-vous. Le Ministre ayant le pouvoir hiérarchique sur la police selon le texte portant compétences et attributions de ministères, n’a jamais été entendu, ni inquiété. Le Général Numbi, innocent aux yeux du pouvoir, n’a jamais repris du service. Depuis, son poste est occupé par un éternel intérimaire. Ce manque de clarté dans la conduite des affaires de notre pays nous désarçonne autant qu’il nous désespère.
O tempora o mores. Autre exemple stupéfiant : Le M23, structure Ougando-Rwandaise d’occupation de notre pays et cheval de Troie pour enfourcher nos minerais vers l’extérieur, est déclaré «force négative». En même temps que ses membres et ceux du gouvernement congolais s’asseyent à la même table pour savourer le «bisamunyu» et boire du vin aux frais de cette République, humiliée et prise en otage par des cliques affairistes, cdllaborationnistes sans scrupules. C’est avec ces criminels collabos que le gouvernement de la RDC, discute d’on ne sait quoi en même temps qu’il arrête ses membres et sympathisants. Il n’y a pas à s’en offusquer. Au sein de nos institutions politiques, dans l’armée et la police, ils sont là, les collabos et les étrangers. Et donc, l’argent des contribuables congolais est saigné à blanc pour rencontrer des criminels à Kampala.
Aviez-vous entendu leur slogan : Révolution de la modernité ??? Mes études de Latin-Philo, celles de Critique Littéraire, la lecture des ouvrages sur la sémantique et la sémiologie ne m’ont été d’aucune utilité pour comprendre ce que veut dire la révolution de la modernité. Et pourtant, j’étais fort en version latine et en thèmes.
En novembre 2011, mon épouse, l’honorable Kudura Pascaline et moi-même, interdiction nous était faite de nous rendre à Brazzaville sans raison valable. La DGM avait prétendu que j’étais détenteur du passeport diplomatique au bénéfice du Porte-parole du Chef de l’Etat que je n’étais plus. Mais j’avais par devers moi, juste une carte d’électeur valide établi en mon nom et un self-conduit dûment signé par la DGM pour la traversée. Cette traversée n’a jamais eu lieu.
D’autres anecdotes, vérifiables du reste, illustrent parfaitement la dérive du régime en place. En voici quelques exemples.
Depuis juillet 2012 à ce jour, l’ANR retient le dossier de Mme Kudura Pascaline de voyager même avec un passeport ordinaire, ayant renoncé au passeport diplomatique auquel elle a doublement droit…. Peut-on en déceler les raisons de cette mesure inique, liberticide, et discriminatoire ? Et ils sont nombreux, ces Congolais qui se trouvent dans ce cas de figure mais préfèrent se taire. Et pourtant, sous Mobutu, en avril 1994, Mme Kudura et ses 5 enfants sont partis pour l’exil par le Beach Ngobila, jouissant d’un passeport diplomatique. L’AND n’a pas daigné les en empêcher. Bon débarras. Aujourd’hui, je fais partie des compatriotes- assignés à résidence dans la ville de Kinshasa, privés de la liberté de se déplacer. Pourquoi ? Je ne comprends toujours rien.
Un autre fait tout aussi ubuesque et tragique. Le 7 septembre 2012 vers 3 heures du matin, le soldat B.M. a été emmené au camp Tshatshi. Affamé, malade, sans soins ni assistance d’avocat, ni visite de sa famille, le soldat B.M. est très affaibli et risque de mourir dans les geôles de l’ANR. Il ne sait toujours pas pourquoi il y est détenu, il n’a jamais été jugé devant les juridictions compétentes, B.M. veut comprendre ce qui lui arrive.
Selon certaines indiscrétions, B.M. est coupable d’avoir accepté, lui et sa famille, le gîte et le couvert que je lui ai offerts il y a de cela plus de 6 ans. Allez y comprendre quelque chose ?
Kudura Kasongo Muana-Luaba
Editorialiste Leader politique de l’opposition FIS/AVK
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
J'ai honte et j'en ai marre qu'à chaque fois, ils doivent faire appel à des non congolais. Tout le monde c'est ce qui ne va pas, il faut trouver la solution et non se cacher derrière les autres.
les Nations unies à piloter les concertations nationales
Une séance de travail au Conseil de sécurité des Nations unies (photo rfi.fr)
Le président de l’Union des républicains (UR), Norbert Luyeye, a invité, lundi 4 mars à Kinshasa, le Conseil de sécurité des Nations unies à organiser en urgence un dialogue inclusif entre Congolais. Selon lui, ces pourparlers, sous la houlette des Nations Unies, mettront en place une nouvelle transition qui ensuite «mettra fin à la crise de légitimité» à la tête du pays.
«La RDC traverse une période de vide juridique et ses dirigeants en place font face à une crise de légitimité. C’est dans cette optique que l’accord-cadre a été adopté pour faire table-rase de la classe politique qui s’est engagée au processus électoral pour recommencer à zéro», a déclaré Norbert Luyeye devant la presse.
Le président de l’UR souhaite également que la réforme des institutions et celle des finances de la RDC se fassent avec l’accord des acteurs politiques issus d’un dialogue franc et sincère.
«C’est dans ce dialogue qu’on doit mettre en place des institutions fiables et des dirigeants crédibles et responsables pour reconstituer l’Etat congolais qui n’existe plus comme Etat », a poursuivi Norbert Luyeye.
L’opposant Luyeye avait été arrêté en juin 2009 par les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR), à Kinshasa, lors d’une marche pacifique organisée par son parti contre l’entrée des troupes rwandaises dans l’Est de la RDC dans le cadre des opérations militaires conjointes avec les FARDC contre les FDLR. Il avait été acquitté par le tribunal de paix de N’djili après quatre mois de détention au Centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex prison de Makala.
les Nations unies à piloter les concertations nationales
Une séance de travail au Conseil de sécurité des Nations unies (photo rfi.fr)
Le président de l’Union des républicains (UR), Norbert Luyeye, a invité, lundi 4 mars à Kinshasa, le Conseil de sécurité des Nations unies à organiser en urgence un dialogue inclusif entre Congolais. Selon lui, ces pourparlers, sous la houlette des Nations Unies, mettront en place une nouvelle transition qui ensuite «mettra fin à la crise de légitimité» à la tête du pays.
«La RDC traverse une période de vide juridique et ses dirigeants en place font face à une crise de légitimité. C’est dans cette optique que l’accord-cadre a été adopté pour faire table-rase de la classe politique qui s’est engagée au processus électoral pour recommencer à zéro», a déclaré Norbert Luyeye devant la presse.
Le président de l’UR souhaite également que la réforme des institutions et celle des finances de la RDC se fassent avec l’accord des acteurs politiques issus d’un dialogue franc et sincère.
«C’est dans ce dialogue qu’on doit mettre en place des institutions fiables et des dirigeants crédibles et responsables pour reconstituer l’Etat congolais qui n’existe plus comme Etat », a poursuivi Norbert Luyeye.
L’opposant Luyeye avait été arrêté en juin 2009 par les agents de l’Agence nationale de renseignement (ANR), à Kinshasa, lors d’une marche pacifique organisée par son parti contre l’entrée des troupes rwandaises dans l’Est de la RDC dans le cadre des opérations militaires conjointes avec les FARDC contre les FDLR. Il avait été acquitté par le tribunal de paix de N’djili après quatre mois de détention au Centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa (CPRK), ex prison de Makala.
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Et dire que BAENDE est un ancien curé, le pouvoir rend fou, les jeunes nommés comme gouverneur à Mbandaka et originaire de l'équateur sont des cons tchurrrrrrrrrrrrr. Fini l'impunité.................
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7852
http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=7852
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Certains de nos intellectuels le pouvoir les rends cons..................
Mbuyu : «L’idée de concertation ne procède nullement des élections de 2011»
Jean Mbuyu Luyongola, ancien conseiller spécial en matière de sécurité.
Ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, sous «Joseph Kabila», l’avocat Jean Mbuyu Luyongola, ancien défenseur des droits humains, a esestimé, mardi 5 février, dans le cadre de l’émission «Dialogue entre Congolais» de Radio Okapi, que l’idée émise par « Joseph Kabila » d’organiser des
«concertations nationales» fait suite à l’attaque de la province du Nord Kivu par des éléments du M23 et non du fait d’une quelconque crise découlant des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011. Le mémorandum adressé à "Kabila" par des évêques du Congo était au centre du débat.
«La guerre de sémantique »
En lançant le 15 décembre dernier l’idée de mettre en place un «cadre» de
«concertations nationales» afin de consolider la «cohésion nationale», «Joseph Kabila» a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? Il s’observe une certaine "panique" au sein du «clan kabiliste». Cette panique s’illustre par la «guerre de sémantique» qui oppose la «mouvance présidentielle» aux représentants des forces politiques et sociales, singulièrement les «déçus du kabilisme». Concertation ou dialogue ? That’s the question!
Dès qu’on lance le mot «dialogue», le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, bondit de sa chaise, tel un taureau à la vue du chiffon rouge, pour "aboyer" : «Concertation oui, dialogue non ! ». Ancien "opposant" au régime de Mobutu, Mende semble voir dans le vocable «dialogue» le spectre d’une nouvelle conférence nationale souveraine ou du Dialogue inter-congolais. Dieu seul sait les vérités qui furent dites dans ces assemblées. «Kabilâtre» devant l’Eternel, l’avocat Jean Mbuyu, ne dit pas autre chose.
Lors de l’émission précitée à laquelle participaient également Delly Sesanga et l’abbé Félicien Mwanama, 2ème secrétaire général de la Cenco (Conférence des évêques du Congo), Jean Mbuyu Luyongola s’est débattu comme un diablotin dans un bénitier pour faire triompher la conception kabiliste des discussions à venir. Pour l’essentiel, on retiendra ces mots : «L’idée de la tenue des concertations nationales ne découle pas de la crise électorale. Elle fait suite à l’attaque de la province du Nord Kivu par le M23». «Il faut faire la distinction entre les crises récurrentes qui datent de l’indépendance du Congo et la crise ponctuelle née après l’attaque de Goma», a-t-il ajouté en soulignant qu’il y a un «problème précis de cohésion» à la suite de la situation sécuritaire à l’Est. Comme pour défendre les privilèges acquis par sa famille politique, Mbuyu de prévenir : «Il n’y aura pas de table-rase ni de remise en question des institutions en place».
Crise ou pas crise ?
A l’instar d’autres «kabilistes», Mbuyu considère donc que «tout va bien» au Congo démocratique. Et que le seul problème qui se pose se situe au Nord Kivu. C’est une lecture minimaliste de la situation générale du pays qui n’a pas été partagée par les autres participants. On retiendra ces quelques répliques : «Le Congo n’est pas en crise du fait de l’attaque du M23 mais bien de la faiblesse de l’Etat qui a été mis en exergue lors de cette attaque», a dit le député national Delly Sesenga. Et de rappeler que "le consensus a été rompu dans le pays suite à la révision intempestive de la Constitution ramenant, de deux à un, le nombre de tour à l’élection présidentielle", a-t-il ajouté. Il est important, au regard de la crise que traverse notre pays, qu’on dialogue», a conclu Sesanga. «Le dialogue fait partie du jeu démocratique» a fait remarquer l’abbé Félicien Mwanama. Pour lui, les concertations à venir ne doivent pas être l’occasion pour un groupe de défendre ses "acquis". Il a insisté sur la nécessité pour la rencontre en préparation d’être centrée sur la promotion du «bien commun» afin que "les Congolais vivent un peu plus heureux". Après avoir épinglé les "signes" qui attestent l’existence de crise (absence de consensus, promesses non-tenues, l’impuissance de l’Etat face aux groupes armés), l’abbé Mwanama de fustiger les dysfonctionnements qui affectent l’apareil judiciaire. «Il faut être aveugle pour dire qu’il n’y a pas de crise» au Congo, conclut-il.
Dans son allocution prononcée le 15 décembre dernier devant les deux Chambres du Parlement, «Joseph Kabila» s’est longuement attardé sur la situation sécuritaire à l’Est. Une situation qui nécessitait, selon lui, le renforcement de la «cohésion nationale». «Cette cohésion, déclarait-il, ne peut souffrir d’aucune conditionnalité. Elle se réalisera dans un cadre approprié et ouvert à toutes les forces politiques et sociales du pays. Une initiative sera prise incessamment à cet effet et les modalités de sa réalisation en seront précisées le moment venu.
Face à une situation historique qui met la Nation en péril, plus qu’une responsabilité, la cohésion nationale s’impose à nous tous : acteurs politiques, société civile, forces de défense et de sécurité et toutes les forces vives de la Nation».
Parlant de la situation politique au Congo-Kinsha, mardi 5 mars, devant la Commission des relations extérieures du Sénat belge, Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat congolais a eu cette phrase : "Au plan interne, le pays reste profondément divisé depuis la tenue des élections présidentielle et législatives de novembre 2011 et surtout, depuis le lancement par le "M23" des activités militaires à l’Est".
Depuis plusieurs jours, le PPRD Aubin Minaku, multiplie des rencontres avec les acteurs socio-politiques. A entendre l’avocat Mbuyu, il apparaît que l’objectif poursuivi par Minanku et consorts est de prévenir tout «dérapage» au détriment du pouvoir en place. Samedi 2 et lundi 4 mars, le numéro un de la Chambre basse a reçu successivement les 130 formations politiques appartenant à la «majorité présidentielle» ainsi qu’une délégation des «anciens compagnons» du feu Laurent-Désiré Kabila. Le groupe était conduit par l’ancien ministre Babi Mbayi. L’histoire ne dit pas si Jeannot Mwenze Kongolo était présent. L’homme ne serait plus en odeur de sainteté dans la «Kabilie». Et pour cause, dans plusieurs déclarations, l’ex-tout-puissant ministre de la Justice a attaqué «Joseph Kabila» de manière frontale en l’accusant de «déviationnisme» pour avoir, selon lui, «trahi» la pensée politique de Mzee. Question finale : Qui a peur du «déballage» ?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2013
Mbuyu : «L’idée de concertation ne procède nullement des élections de 2011»
Jean Mbuyu Luyongola, ancien conseiller spécial en matière de sécurité.
Ancien conseiller spécial du chef de l’Etat en matière de sécurité, sous «Joseph Kabila», l’avocat Jean Mbuyu Luyongola, ancien défenseur des droits humains, a esestimé, mardi 5 février, dans le cadre de l’émission «Dialogue entre Congolais» de Radio Okapi, que l’idée émise par « Joseph Kabila » d’organiser des
«concertations nationales» fait suite à l’attaque de la province du Nord Kivu par des éléments du M23 et non du fait d’une quelconque crise découlant des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011. Le mémorandum adressé à "Kabila" par des évêques du Congo était au centre du débat.
«La guerre de sémantique »
En lançant le 15 décembre dernier l’idée de mettre en place un «cadre» de
«concertations nationales» afin de consolider la «cohésion nationale», «Joseph Kabila» a-t-il ouvert la boîte de Pandore ? Il s’observe une certaine "panique" au sein du «clan kabiliste». Cette panique s’illustre par la «guerre de sémantique» qui oppose la «mouvance présidentielle» aux représentants des forces politiques et sociales, singulièrement les «déçus du kabilisme». Concertation ou dialogue ? That’s the question!
Dès qu’on lance le mot «dialogue», le ministre des Médias, Lambert Mende Omalanga, bondit de sa chaise, tel un taureau à la vue du chiffon rouge, pour "aboyer" : «Concertation oui, dialogue non ! ». Ancien "opposant" au régime de Mobutu, Mende semble voir dans le vocable «dialogue» le spectre d’une nouvelle conférence nationale souveraine ou du Dialogue inter-congolais. Dieu seul sait les vérités qui furent dites dans ces assemblées. «Kabilâtre» devant l’Eternel, l’avocat Jean Mbuyu, ne dit pas autre chose.
Lors de l’émission précitée à laquelle participaient également Delly Sesanga et l’abbé Félicien Mwanama, 2ème secrétaire général de la Cenco (Conférence des évêques du Congo), Jean Mbuyu Luyongola s’est débattu comme un diablotin dans un bénitier pour faire triompher la conception kabiliste des discussions à venir. Pour l’essentiel, on retiendra ces mots : «L’idée de la tenue des concertations nationales ne découle pas de la crise électorale. Elle fait suite à l’attaque de la province du Nord Kivu par le M23». «Il faut faire la distinction entre les crises récurrentes qui datent de l’indépendance du Congo et la crise ponctuelle née après l’attaque de Goma», a-t-il ajouté en soulignant qu’il y a un «problème précis de cohésion» à la suite de la situation sécuritaire à l’Est. Comme pour défendre les privilèges acquis par sa famille politique, Mbuyu de prévenir : «Il n’y aura pas de table-rase ni de remise en question des institutions en place».
Crise ou pas crise ?
A l’instar d’autres «kabilistes», Mbuyu considère donc que «tout va bien» au Congo démocratique. Et que le seul problème qui se pose se situe au Nord Kivu. C’est une lecture minimaliste de la situation générale du pays qui n’a pas été partagée par les autres participants. On retiendra ces quelques répliques : «Le Congo n’est pas en crise du fait de l’attaque du M23 mais bien de la faiblesse de l’Etat qui a été mis en exergue lors de cette attaque», a dit le député national Delly Sesenga. Et de rappeler que "le consensus a été rompu dans le pays suite à la révision intempestive de la Constitution ramenant, de deux à un, le nombre de tour à l’élection présidentielle", a-t-il ajouté. Il est important, au regard de la crise que traverse notre pays, qu’on dialogue», a conclu Sesanga. «Le dialogue fait partie du jeu démocratique» a fait remarquer l’abbé Félicien Mwanama. Pour lui, les concertations à venir ne doivent pas être l’occasion pour un groupe de défendre ses "acquis". Il a insisté sur la nécessité pour la rencontre en préparation d’être centrée sur la promotion du «bien commun» afin que "les Congolais vivent un peu plus heureux". Après avoir épinglé les "signes" qui attestent l’existence de crise (absence de consensus, promesses non-tenues, l’impuissance de l’Etat face aux groupes armés), l’abbé Mwanama de fustiger les dysfonctionnements qui affectent l’apareil judiciaire. «Il faut être aveugle pour dire qu’il n’y a pas de crise» au Congo, conclut-il.
Dans son allocution prononcée le 15 décembre dernier devant les deux Chambres du Parlement, «Joseph Kabila» s’est longuement attardé sur la situation sécuritaire à l’Est. Une situation qui nécessitait, selon lui, le renforcement de la «cohésion nationale». «Cette cohésion, déclarait-il, ne peut souffrir d’aucune conditionnalité. Elle se réalisera dans un cadre approprié et ouvert à toutes les forces politiques et sociales du pays. Une initiative sera prise incessamment à cet effet et les modalités de sa réalisation en seront précisées le moment venu.
Face à une situation historique qui met la Nation en péril, plus qu’une responsabilité, la cohésion nationale s’impose à nous tous : acteurs politiques, société civile, forces de défense et de sécurité et toutes les forces vives de la Nation».
Parlant de la situation politique au Congo-Kinsha, mardi 5 mars, devant la Commission des relations extérieures du Sénat belge, Léon Kengo wa Dondo, président du Sénat congolais a eu cette phrase : "Au plan interne, le pays reste profondément divisé depuis la tenue des élections présidentielle et législatives de novembre 2011 et surtout, depuis le lancement par le "M23" des activités militaires à l’Est".
Depuis plusieurs jours, le PPRD Aubin Minaku, multiplie des rencontres avec les acteurs socio-politiques. A entendre l’avocat Mbuyu, il apparaît que l’objectif poursuivi par Minanku et consorts est de prévenir tout «dérapage» au détriment du pouvoir en place. Samedi 2 et lundi 4 mars, le numéro un de la Chambre basse a reçu successivement les 130 formations politiques appartenant à la «majorité présidentielle» ainsi qu’une délégation des «anciens compagnons» du feu Laurent-Désiré Kabila. Le groupe était conduit par l’ancien ministre Babi Mbayi. L’histoire ne dit pas si Jeannot Mwenze Kongolo était présent. L’homme ne serait plus en odeur de sainteté dans la «Kabilie». Et pour cause, dans plusieurs déclarations, l’ex-tout-puissant ministre de la Justice a attaqué «Joseph Kabila» de manière frontale en l’accusant de «déviationnisme» pour avoir, selon lui, «trahi» la pensée politique de Mzee. Question finale : Qui a peur du «déballage» ?
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2013
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Jeannot Mwenze Kongolo est un de tres proche de Laurent Désiré Kabila et vu leurs rapports doit connaitre mieux que tout le monde la famille biologique de Kabila pourquoi ne parle t-il pas?
Serait-il complice ?
Si un jour la vérité comme on le dit vient toujours par "l´escalier" et qu´enfin nous finissons par savoir qui est qui que feront les Congolais des gens qui ont su et non rien et surtout si cette vérité est amère et difficile a digérée.
Serait-il complice ?
Si un jour la vérité comme on le dit vient toujours par "l´escalier" et qu´enfin nous finissons par savoir qui est qui que feront les Congolais des gens qui ont su et non rien et surtout si cette vérité est amère et difficile a digérée.
kunta- Modérateurs
- Messages : 338
Date d'inscription : 18/10/2012
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
Azarias Ruberwa : « Kinshasa n'a pas le choix, il y aura intégration du M23 »
Depuis mai 2012, l'armée combat le Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est de la République démocratique du Congo. Les rebelles revendiquent à l'origine la pleine application des accords du 23 mars 2009, qui avaient notamment régi leur intégration dans l'armée et devaient consacrer le retour de milliers de réfugiés congolais tutsis. Le plus vieil ancêtre du M23 est le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), l'ex-rébellion de l'avocat Azarias Ruberwa, 48 ans, originaire du Sud-Kivu (est) et qui fut vice-président de la transition (2003-2006) au sortir de la guerre. Aujourd'hui, le RCD est un parti d'opposition qui compte trois sénateurs et une trentaine de députés provinciaux.
RFI : Vous avez rencontré, début mars, Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale, dans le cadre de consultations préliminaires menées en amont des concertations nationales voulues par le président Joseph Kabila…
Azarias Ruberwa : Il nous a dit que le président était conscient qu'il y avait beaucoup de problèmes dans le pays et il nous a donné quelques matières qui allaient faire l'objet de ce dialogue - des questions liées à la gouvernance, des questions liées à la justice, des questions liées à la réconciliation… (…) Nous lui avons fait des suggestions - avec cette réserve que, pour la démocratie, si c'est une réunion sérieuse nous prendrons part, mais si c'est du gaspillage de temps et d'énergie, de fonds, sans déboucher sur des remèdes substantiels, à ce moment-là on ne pourrait pas en faire partie. Il m'a laissé entendre que ce serait des décisions qui seront exécutées.
Qu'avez-vous suggéré ?
La première matière c'est évidemment la situation sécuritaire du pays, en particulier la situation sécuritaire à l'est. Compte tenu de la nature, de l'historique et de la vision, surtout, du RCD, nous avions dit que nous pouvions être d'un apport important pour une paix durable à l'est de la RDC en particulier, et dans l'ensemble du pays en général. Nous connaissons le problème, nous connaissons les hommes, nous avons géré cette partie du territoire les années passées (…) Nous avons également abordé des matières comme la réconciliation, et particulièrement l'aspect de la nation. Parce que depuis l'Indépendance, lorsqu'on ne reproche pas ici d'appartenir à telle province, on reproche d'appartenir à telle tribu ou alors d'avoir tel type de faciès et ça fait de vous [quelqu'un de] plus Congolais ou moins Congolais.
Vous faites référence aux Congolais tutsis ?
Oui, absolument, bien sûr ! Il y a pas mal de questions. (…) Au-delà du niveau national, vous avez d'autres questions intrinsèques au sein de la société où, quelqu'un, parce qu'il est tutsi, il a tel faciès, on va lui imputer une nationalité étrangères (…) Il y a aussi des questions spécifiques aux minorités, telle cette question des réfugiés qui ne rentrent pas alors que ça fait quinze ans qu'ils sont dans les pays voisins. Ils voient leur terre en face, et donc ils peuvent constituer à coup sûr un bastion de recrutement pour quiconque veut des revendications qu'ils estiment légitimes.
Le M23 a étendu ses revendications à la sphère sociale, politique, économique… recoupant des doléances de l'opposition. Est-ce que le M23 a sa place à la table de ces concertations ?
Si les concertations se faisaient avant la conclusion des discussions de Kampala, évidemment, ils seraient peut-être fondés - comme tout Congolais qui fait des critiques - mais pas comme revêtus d'un mandat. Par contre, si au moment de ces consultations, la réunion de Kampala conclut que le M23 a un statut de parti politique ou de mouvement, et bien là, il fera cause commune avec les autres.
Certains estiment que les accords de Kampala pourraient se terminer par une réintégration dans l'armée des soldats du M23…
Kinshasa n'a pas le choix. Dans une guerre où vous n'avez pas la suprématie, vous ne pouvez pas mettre fin à cette guerre sans intégration. C'est quasi impossible. (…) Nous revenons encore une fois au débat sur la paix et la justice. Je m'interroge : comment voulez-vous que les chefs de l'armée, qui sont exclus de l'armée et qui sont sous sanction [de l'ONU], laissent jouer la carte de la paix pour que ce soit simplement leurs subalternes qui soient intégrés ? Et leur sort, alors ? Et ils diraient : « Nous faisons la paix mais emmenez-nous en prison » ? (…) Il n'y a pas de mythe ou de mystère à faire : il y aura intégration. Maintenant, avec la division du M23, c'est une autre affaire…
Le M23 a éclaté en deux factions, l'une proche du chef militaire, le général Sultani Makenga, l'autre proche du président politique, Jean-Marie Runiga. Est-ce une chance pour la paix ou deux fois plus de problèmes pour Kinshasa ?
A court terme, c'est une chance pour la paix parce qu'il y aura certainement un accord avec le gouvernement. Le premier accord ou l'accord à court terme sera entre le gouvernement et le groupe du général Makenga. Je pense qu'il n'y a pas de doute. A court terme c'est bon pour le gouvernement. Mais à long terme, c'est une mauvaise chose. J'aurais préféré un accord comme c'était envisagé il y a quelques semaines entre le gouvernement et l'ensemble du M23, plutôt qu'avec une partie.
Avez-vous essayé de dire à vos anciens frères d'armes du RCD de baisser les armes ?
Ce n'était pas mon rôle. D'abord, personne ne me l'a demandé. Et dans un contexte comme celui-ci, on va vous sortir toutes thèses du monde pour montrer que vous êtes contre les intérêts de la République. Alors pour éviter ce genre de débat, compte tenu des sensibilités qui entourent ces questions, communautaires aussi, j'ai dû me dire : « Chaque fois que je vais m'exprimer, je vais soutenir des négociations ». Et je le fais. (…) Je n'ai pas fait un travail systématique parce que je n'en n'avais pas le mandat. Au demeurant j'aurais pu aider à coup sûr à régler ce genre de problème.
Vous avez été candidat malheureux à la présidentielle de 2006.
Comptez-vous tenter votre chance en 2016 ?
C'est trop tôt mais dire que je n'y pense pas, ce serait faux. Je ne confirme pas la chose encore, mais justement par rapport à mes convictions et par rapport au potentiel du pays, je me dis pourquoi ne pas continuer à travailler sur l'opportunité d'un jour où je puisse être en mesure d'influencer à grande échelle. Le moment venu je préciserai mes ambitions.
Kinshasa, 14/03/2013 (RFI / MCN, via mediacongo
========================================================================
100 commentaires...........
Dans ce cas là il faut intégrer tout ceux qui tuent, pillent et assaasinent tchurrrrrrrrrr, il parle au nom de qui ce clown ça lui fait plaisir de parler de non suprématie? Donc ça l'arrange???
Depuis mai 2012, l'armée combat le Mouvement du 23 mars (M23) dans l'est de la République démocratique du Congo. Les rebelles revendiquent à l'origine la pleine application des accords du 23 mars 2009, qui avaient notamment régi leur intégration dans l'armée et devaient consacrer le retour de milliers de réfugiés congolais tutsis. Le plus vieil ancêtre du M23 est le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), l'ex-rébellion de l'avocat Azarias Ruberwa, 48 ans, originaire du Sud-Kivu (est) et qui fut vice-président de la transition (2003-2006) au sortir de la guerre. Aujourd'hui, le RCD est un parti d'opposition qui compte trois sénateurs et une trentaine de députés provinciaux.
RFI : Vous avez rencontré, début mars, Aubin Minaku, président de l'Assemblée nationale, dans le cadre de consultations préliminaires menées en amont des concertations nationales voulues par le président Joseph Kabila…
Azarias Ruberwa : Il nous a dit que le président était conscient qu'il y avait beaucoup de problèmes dans le pays et il nous a donné quelques matières qui allaient faire l'objet de ce dialogue - des questions liées à la gouvernance, des questions liées à la justice, des questions liées à la réconciliation… (…) Nous lui avons fait des suggestions - avec cette réserve que, pour la démocratie, si c'est une réunion sérieuse nous prendrons part, mais si c'est du gaspillage de temps et d'énergie, de fonds, sans déboucher sur des remèdes substantiels, à ce moment-là on ne pourrait pas en faire partie. Il m'a laissé entendre que ce serait des décisions qui seront exécutées.
Qu'avez-vous suggéré ?
La première matière c'est évidemment la situation sécuritaire du pays, en particulier la situation sécuritaire à l'est. Compte tenu de la nature, de l'historique et de la vision, surtout, du RCD, nous avions dit que nous pouvions être d'un apport important pour une paix durable à l'est de la RDC en particulier, et dans l'ensemble du pays en général. Nous connaissons le problème, nous connaissons les hommes, nous avons géré cette partie du territoire les années passées (…) Nous avons également abordé des matières comme la réconciliation, et particulièrement l'aspect de la nation. Parce que depuis l'Indépendance, lorsqu'on ne reproche pas ici d'appartenir à telle province, on reproche d'appartenir à telle tribu ou alors d'avoir tel type de faciès et ça fait de vous [quelqu'un de] plus Congolais ou moins Congolais.
Vous faites référence aux Congolais tutsis ?
Oui, absolument, bien sûr ! Il y a pas mal de questions. (…) Au-delà du niveau national, vous avez d'autres questions intrinsèques au sein de la société où, quelqu'un, parce qu'il est tutsi, il a tel faciès, on va lui imputer une nationalité étrangères (…) Il y a aussi des questions spécifiques aux minorités, telle cette question des réfugiés qui ne rentrent pas alors que ça fait quinze ans qu'ils sont dans les pays voisins. Ils voient leur terre en face, et donc ils peuvent constituer à coup sûr un bastion de recrutement pour quiconque veut des revendications qu'ils estiment légitimes.
Le M23 a étendu ses revendications à la sphère sociale, politique, économique… recoupant des doléances de l'opposition. Est-ce que le M23 a sa place à la table de ces concertations ?
Si les concertations se faisaient avant la conclusion des discussions de Kampala, évidemment, ils seraient peut-être fondés - comme tout Congolais qui fait des critiques - mais pas comme revêtus d'un mandat. Par contre, si au moment de ces consultations, la réunion de Kampala conclut que le M23 a un statut de parti politique ou de mouvement, et bien là, il fera cause commune avec les autres.
Certains estiment que les accords de Kampala pourraient se terminer par une réintégration dans l'armée des soldats du M23…
Kinshasa n'a pas le choix. Dans une guerre où vous n'avez pas la suprématie, vous ne pouvez pas mettre fin à cette guerre sans intégration. C'est quasi impossible. (…) Nous revenons encore une fois au débat sur la paix et la justice. Je m'interroge : comment voulez-vous que les chefs de l'armée, qui sont exclus de l'armée et qui sont sous sanction [de l'ONU], laissent jouer la carte de la paix pour que ce soit simplement leurs subalternes qui soient intégrés ? Et leur sort, alors ? Et ils diraient : « Nous faisons la paix mais emmenez-nous en prison » ? (…) Il n'y a pas de mythe ou de mystère à faire : il y aura intégration. Maintenant, avec la division du M23, c'est une autre affaire…
Le M23 a éclaté en deux factions, l'une proche du chef militaire, le général Sultani Makenga, l'autre proche du président politique, Jean-Marie Runiga. Est-ce une chance pour la paix ou deux fois plus de problèmes pour Kinshasa ?
A court terme, c'est une chance pour la paix parce qu'il y aura certainement un accord avec le gouvernement. Le premier accord ou l'accord à court terme sera entre le gouvernement et le groupe du général Makenga. Je pense qu'il n'y a pas de doute. A court terme c'est bon pour le gouvernement. Mais à long terme, c'est une mauvaise chose. J'aurais préféré un accord comme c'était envisagé il y a quelques semaines entre le gouvernement et l'ensemble du M23, plutôt qu'avec une partie.
Avez-vous essayé de dire à vos anciens frères d'armes du RCD de baisser les armes ?
Ce n'était pas mon rôle. D'abord, personne ne me l'a demandé. Et dans un contexte comme celui-ci, on va vous sortir toutes thèses du monde pour montrer que vous êtes contre les intérêts de la République. Alors pour éviter ce genre de débat, compte tenu des sensibilités qui entourent ces questions, communautaires aussi, j'ai dû me dire : « Chaque fois que je vais m'exprimer, je vais soutenir des négociations ». Et je le fais. (…) Je n'ai pas fait un travail systématique parce que je n'en n'avais pas le mandat. Au demeurant j'aurais pu aider à coup sûr à régler ce genre de problème.
Vous avez été candidat malheureux à la présidentielle de 2006.
Comptez-vous tenter votre chance en 2016 ?
C'est trop tôt mais dire que je n'y pense pas, ce serait faux. Je ne confirme pas la chose encore, mais justement par rapport à mes convictions et par rapport au potentiel du pays, je me dis pourquoi ne pas continuer à travailler sur l'opportunité d'un jour où je puisse être en mesure d'influencer à grande échelle. Le moment venu je préciserai mes ambitions.
Kinshasa, 14/03/2013 (RFI / MCN, via mediacongo
========================================================================
100 commentaires...........
Dans ce cas là il faut intégrer tout ceux qui tuent, pillent et assaasinent tchurrrrrrrrrr, il parle au nom de qui ce clown ça lui fait plaisir de parler de non suprématie? Donc ça l'arrange???
Mongo Elombe- Modérateurs
- Messages : 2640
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 105
Localisation : eqouatele mambenga pili pili bibende
Re: LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE
C´est une façon de faire la paix, tant que notre armée n´est pas au top niveau c´est le seul moyen de contenir nos détracteur, mais cela ne veux pas dire qu´on oublié, ceci est fait a l´intérêt de la population qui a tant souffert mais attendez vous allez voir la fin justifiera les moyens.
Bon malheureusement je ne peux pas m expliquer clairement sur ce sujet.
Bon malheureusement je ne peux pas m expliquer clairement sur ce sujet.
Ramboché- Modérateurs
- Messages : 476
Date d'inscription : 17/10/2012
Page 2 sur 7 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Sujets similaires
» Crise politique congolaise, Edem Kodjo reçu par Étienne Tshisekedi
» Toujours la politique du baton
» Redécoupage territorial en RDC: multiplications des conflits fonciers
» Débat : Opposition et Majorité, sur l’ actualité politique.
» Congo-Kinshasa: Les dangers de la politique des « bonnes intentions »
» Toujours la politique du baton
» Redécoupage territorial en RDC: multiplications des conflits fonciers
» Débat : Opposition et Majorité, sur l’ actualité politique.
» Congo-Kinshasa: Les dangers de la politique des « bonnes intentions »
Page 2 sur 7
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum